Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégée de physique et Docteur en Sciences physique, Colette Lewiner donne sans ambages son avis sur différentes énergies telles que le gaz de schiste, les énergies renouvelables et le nucléaire.
Gaz de schiste
"L’essor des gaz non conventionnels, dont le gaz de schiste a bouleversé la géopolitique de l’énergie, sachant que, aujourd’hui en Europe, un tiers du gaz est consommé pour la production d’électricité. Auparavant, le gaz n’était considéré que comme une énergie de transition alors qu’il est aujourd’hui devenu une source d’énergie pérenne. On est en effet passé de 60 ans de réserve à sans doute au moins 200 ans. Uniquement en France, selon différentes études, il y aurait l’équivalent de 100 ans de réserve !"
Energies renouvelables
"L’essor des renouvelables a également modifié la donne avec des conséquences directes sur certaines centrales, notamment des centrales au gaz très récentes et performantes qui sont mises à l’arrêt pour introduire l’électricité renouvelable dans le réseau. Mais, compte-tenu de l’intermittence de ce type d’énergies, la sécurité d’approvisionnement à court terme peut être menacée … le temps de faire redémarrer ces centrales !"
L’exemple allemand
"Dans le domaine des renouvelables, l’Allemagne fait réellement figure de laboratoire géant avec, d’une part, l’essor des renouvelables et, d’autre part, de considérables réserves de lignite, estimées à 10 000 MW. Mais le lignite produit énormément de CO2 et les centrales (solaires ou éoliennes) produisant de l’électricité verte ne se trouvent pas à proximité des zones géographiques où les besoins sont les plus élevés. Dans ce schéma, on a parfois l’impression que le réseau a été oublié et les Allemands doivent construire des lignes haute tension dont la population ne veut pas! Aujourd’hui, en Allemagne, la transition énergétique est en panne à cause du réseau et du manque de lignes haute tension. Et le kilowattheure y est deux fois plus cher qu’en France".
Le nucléaire
"Dans ce constat global, le nucléaire affiche aujourd’hui plusieurs avantages de taille: il ne produit pas de CO2, il ne nécessite aucun refonte des réseaux, il produit une énergie domestique facilement utilisable par tous, il est fiable à long terme et programmable. Enfin, il est également compétitif en termes de coût même si, sur ce point, il faut rester extrêmement vigilant… En effet, en France, la CSPE (contribution au service public de l’électricité) représente actuellement 15% de la facture électrique. Or les subventions aux renouvelables représentent 60% de cette taxe… C’est pour toutes ce raison que, à part en Allemagne et au Japon, aucun réacteur n’a été arrêté dans le monde. Et c’est également pour toutes ces raisons que je pense qu’on ne doit pas arrêter de centrales nucléaires existantes !"
« de 60 ans à « sans doute » 200 ans » Qui explique ce sans doute? « selon différentes études, il y aurait » Quelles études? « sécurité menacée » un peu de peur, alors que la situation est gérée! « transition en panne à cause du réseau, manque de lignes » les lignes sont en construction (partout en europe, et c’est très bien ainsi!) « kwh 2x plus cher en allemagne » oui et non, pour les privés oui, pour les industriels pas tout à fait! distortion de concurrence que l’europe n’a jamais condamnée! en conclusion, liste de tous les avantages du nucléaire, sans en citer un seul inconvénient! si les prix pourraient déraper sic! (une paille, quelques milliards de différence! qu’elle avec toute sa famille aille y faire la maintenance à la place des intérimaires dans les centrales et on en reparle! « à part en allemagne et au japon » ces pays ont fait des arrêts drastiques, sans arrêter leur économie! c(était donc possible! je n’aime pas jeter, je suis donc aussi pour utiliser les équipements au maximum mais en respectant toutes les mesures de sécurité. mais donc pas pour les raisons exposées ces dernières, ressemblent trop à des conversations de salon entre normaliens, polytechniciens et énarques, ce qu’ils sont parfois tout à la fois ;o) Mme Colette Lewiner, donnez donc les liens vers vos sources.
Presque juste … cette analyse ! En malanalysant très légèrement certains détails par omissions ou méconnaissances on arrive à transformer la réalité … donc à désinformer … Il y a des gens qui ont bien mérité leur retraite, mais dans le cas de cette personne, c’est la société entière qui mériterait la retraite de cette personne ! Commentaires explicatifs en fin de journée …
Tellement de conneries dans cet avis qu’on ne sait meme pas par ou commencer… Le GdS : 1 heure de lecture attentive de source d’information critiques vous apprendons qu’on peut attendre pourvoir a 15% de notre consommation nationale de gaz a partir de tous les gazs de roche-mere (dont gaz de houille qui pose moins de problemes), que la production de GdS aux US est annoncee atteindre un maximum en 2016 puis regresser a partir de 2019. Que l’ectraction en France comme en Pologne s’annonce beaucoup plus complexe et couteuse. Pour si peu d’avantage faut-il s’obstiner ? Le EnR : Madame omet de noter les tarifs d’incitation en chute libre, qu’en Allemagne ne moteur du PV est l’auto-consommation. Donc un nous sort un nouvel argument du chapeau : l’intermittence. Probleme : nos reactifs voisin n’ont pas attendu Madame pour proposer de solutions de stockage decentralisees, j’invite Madame a sortir de son trou et visiter Intersolar 2014 le mois prochain. Le nuke : Les USA ont juste stope 5 reacteurs nucleaires, la Belgique se debat avec 2 reacteurs fissures mais a part ca, personne n’a arrete de centrales. Et le cout du demantelement, de l’assurance RC et du creusement de CIGEO ? Les generations a venir paieront, ont continue a mettre la poussiere sous le tapis. Toutes ces ‘grosses tetes’ actuelles et penseurs autorises me font penser aux politiciens et generaux de 1940 : la meme incompetence et psycho-rigidite d’une caste consanguine qui conduit le pays dans l’abime.
Colette Lewiner est une ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm/Sèvres), agrégée de physique et Docteur es Sciences physique. Après un début de carrière dans l’enseignement et la Recherche à l’Université de Paris, elle rejoint en 1979 Electricité de France. Elle y occupe diverses fonctions dont la Direction des Achats de combustibles (fioul, gaz et nucléaire). En 1989, elle crée la Direction du Développement et de la Stratégie Commerciale. Elle est à ce titre la première femme Directeur à EDF. En 1992, elle est nommée Président Directeur Général de SGN-Réseau Eurisys. Le Réseau Eurisys regroupe les filiales et participations de SGN, elle-même filiale d’AREVA. Cet ensemble de sociétés de 9000 personnes et d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires commercialise un savoir-faire technique en ingénierie et en services pour l’industrie. En 1998, elle rejoint Capgemini où elle cumule aujourd’hui les fonctions de Directeur International du Secteur « Energy, Utilities & Chemicals » (1 milliard d’Euros de chiffre d’affaires) et de Directeur Marketing du Groupe. Autres Activités : Membre du Conseil Stratégique des Technologies de l’Information. Membre de l’Académie des Technologies. Administrateur de Nexans (cotée à la Bourse de Paris), La Poste et TGS Nopec (cotée à la bourse d’Oslo) Ancienne Présidente de l’European Nuclear Society (ENS) Décorations : Officier de l’Ordre National du Mérite. Officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur. Colette Lewiner est mariée et a trois enfants
le nuke c’est comme les carburants synthétiques : pas besoin de créeer des nouvelles filières de distribution. Pour le reste, évidemment qu’un(e) docteur(e) en science physique ne peut dire que des c****. On n’a pas le droit en France d’être politiquement (verdâtrement parlant) incorrect : Le GDS c’est mal, le nuke, c’est mal, les enr c’est bien. Punto final
Mme Lewiner a été (et est encore) grassement payée par le lobby nucléaire pour mentir en tant qu’experte « indépendante », et cela a fonctionné puisqu’elle a été interviewée comme telle des centaines de fois par Les Echos, Le Monde, Le Figaro, etc Il n’y a pas une seule phrase de Mme Lewiner qui ne soit « tordue », mensongère ou perverse dans le seul but de favoriser sa chère (très chère !) industrie nucléaire, qui la paye si bien . L’argent sale n’a pas d’odeur, l’argent radioactif non plus !
Le lobbyiste bien charpenté (bien droit dans ses bottes, donc sans aucun scrupule) utilise très souvent la provocation pour faire progresser ses idées. Et ça marche! Après une telle lecture – affligeante – Les rares convaincus qui se cultivent réèllement sur le sujet restent sur leur positions et s’accrochent, voire manifestent leur indignation. Logique et sans concéquence grave. Par contre les plus nombreux, les indiférents, inquiets pour l’avenir mais peu ou pas curieux, ne se sentant pas concernés par le fond de l’affaire mais uniquement par le prix à la pompe par exemple, ou simplement humbles, se laissent facilement emporter par ce flot continue de mensonges. Pourquoi nous mentirait on à ce point? Le Lobbyiste adore la science et les sondages, tout ce qui comporte des chiffres, des courbes, des comparaisons d’apparence logique, les références historiques (populaires et parfois complètrement fausses). Il aime donc imiter la pédagogie spectaculaire du collège. Il s’appuie aussi sur les titres ronflants, docteur, légion d’honneur, président, PDG, énarque, grand fonctionnaire, directeur, américain aussi, universitaire américain, le top, etc. Donc le lobbyiste, fort de sa désinibition totale et de sa boite à outils magiques (scientifiques) fonce dans le tas au moment où justement on croyait toutes ces foutaises balayées, enfin. Le lobbyiste est le sophiste moderne, un manipulateur sans vergogne, le plus souvent cupide. Quelle autre raison qu’un accroissement de sa richesse personnelle à court terme pour sortir de telles balivernes? C’est en cela qu’il est amoureux – dépendant – de la classe dirigeante en général, patrons et politiques modernes, et réciproquement. Leur adage : provoquez, il en restera toujours quelque chose. Je pense par exemple au Député Santoni fumant le cigare avec les dirigeants de l’industrie du tabac… La seule réaction efficace, passé ce constat, est le diffusion – l’infusion lente et répétée – d’informations plus sérieuses, plus vraies, et plus désinteressées. Il faut perpétuellement expliquer les grands principes de l’énergie et faire face aux impasses bien réelles qui se présentent à nous. Il faut un peu de courage intelectuel. Il faut faire de la pédagogie citoyenne à chaque fois que possible. Sur le fond, la métaphore est souvent utile dans la pédagogie. Cette gente et noble Dame nous explique comment gérer notre très proche avenir énergétique, à base de démonstrations simples. Ce faisant, elle nous promet une voie royale dont le bout est – soit disant – rempli de victuailles et de richesses désirables. Si nous confirmons cette option, nous peuple électeur, nous nous gaverons d’énergie et d’emplois, commes les copains qui auraient déjà fait ce choix en masse, et à contrario d’autres copains moins malins et moins nombreux qui ne font pas ce choix et en souffrent déjà! Tout cela est tellement évident. Mais la Dame ne nous dit rien sur les concéquences globales de ces choix, ni sur les concéquences à long terme, ni sur les risques associés. Cela fait beaucoup d’omissions? Autrement dit, une impasse dans laquelle il y a peut être un buffet à volonté et du chauffage reste une impasse. Sortir d’une impasse est ce qu’il ya de plus difficile au monde pour un peuple. En général, c’est par la guerre, la famine et/ou la révolution… Notons d’ailleurs que la plupart des aristocrates qui amène le peuple dans l’impasse ont une paire d’ailes en réserve pour ne pas se faire piéger, eux.
¤ A part l’Allemagne et le Japon, on a tout de même eu d’autres réacteurs nucléaires arrêtés dans le monde, dont quatre aux Etats-Unis en 2013 : Crystal River-3 (860 MW) – Kewaunee (566 MW) – San Onofre-2 (1.070 MW) – San Onofre-3 (1.080 MW). La fermeture de Vermont Yankee (605 MW) est programmée pour 2014, pas rentable économiquement … En 2012, deux réacteurs ont fermé en Grande-Bretagne et un au Canada. Encore une professionnelle du nucléaire (EDF, AREVA …) qui nous racconte des salades.
Madame Lewiner fait bien d’en parler, la CSPE accuse une augmentation vertigineuse. C’est effectivement, la conséquence d’un choix remontant à 6 ans, où l’état a créé une bulle spéculative autour du photovoltaique. Et maintenant, on utilise cet argument pour justifier que les EnRs coutent chers et que le nucléaire est rentable. Il serait intéressant de rappeler que le budget du CEA est un peu plus de 4 milliards par an. Que depuis 1955, l’industrie nuclaire reçoit un financement en R&D qui n’est pas amorti et n’impacte que faiblement le prix du kWh. Encore un cadeau politique, mais qui se retrouve quand même dans nos impôts.
… bêtises dans ces réactions idéologiques, c’est à dire sans raisonnement, juste le répété de propagandes incultes, niveau intellectuel égalisant celui d’une bande magnétique ! Vous finirez par l’avoir votre « tournant énergétique »… Surtout n’oubliez pas les bougies et dites adieu à vos vacances coûteuses….
¤ En Allemagne comme en France le réseau électrique a été construit de façon centralisée pour de grosses centrales à charbon et nucléaires. Nos parents ont payé pour cela. Dans ce même pays, les énergies renouvelables ont remplacé le nucléaire disparu entre 2010 et 2013 : – nucléaire en baisse de 141 à 97 TWh (-44TWh) – renouvelables en hausse de 105 à 152 TWh (+ 47 TWh) Fossiles stables, de 360 à 359 TWh. Mais temporairement, le charbon (+lignite) a augmenté de 23 TWh car moins cher que le gaz qui a baissé de 22 TWh et le pétrole de 2 TWh. Au premier trimestre 2014, forte baisse des fossiles en Allemagne … l’hiver a été doux en France. Mais savez-vous ? Chez les britanniques, le charbon a augmenté de 32% entre 2011 et 2012 pour la production d’électricité : de 103 à 136 TWh. Curieux, personne n’en parle chez les pisteurs du charbon.
¤ En Allemagne comme en France le réseau électrique a été construit de façon centralisée pour de grosses centrales à charbon et nucléaires. Nos parents ont payé pour cela. Dans ce même pays, les énergies renouvelables ont remplacé le nucléaire disparu entre 2010 et 2013 : – nucléaire en baisse de 141 à 97 TWh (-44TWh) – renouvelables en hausse de 105 à 152 TWh (+ 47 TWh) Fossiles stables, de 360 à 359 TWh. Mais temporairement, le charbon (+lignite) a augmenté de 23 TWh car moins cher que le gaz qui a baissé de 22 TWh et le pétrole de 2 TWh. Au premier trimestre 2014, forte baisse des fossiles en Allemagne … l’hiver a été doux en France. Mais savez-vous ? Chez les britanniques, le charbon a augmenté de 32% entre 2011 et 2012 pour la production d’électricité : de 103 à 136 TWh. Curieux, personne n’en parle chez les pisteurs du charbon.
Un avis contraire à « la doxa », l’idée que l’on veut dominante, et votre sang s’échauffe ….attaquer la personne quand on ne peut pas contredire ses arguments. Pas d’attaque « ad hominem, pardon ad feminam » Seriez vous un promoteur éolien éxédé par les critiques incessantes contre les éoliennes ?
Seriez vous des promoteurs éolien éxédé par les critiques incessantes contre les éoliennes ? Mais non, les nucléophobes de ce forum sont justes les cinglés habituels,très ordinaires du réseau ‘sortir du nucléaire’ et de ‘greenpeace’qui copient-collent leur doctrine,à chaque occasion qu’ils jugent opportune…
Attention à la diffamation ! vous restez responsable de vos propos …. Le modérateur
Autant de bétises sur un article, nous dites-vous. Et hop,la durée de vie d’une éolienne est de 40 ans. Vous avez raison, ça en fait une de plus…..
Vous avez raison, on ne parle pas souvent du charbon chez nos amis grand-bretons. Il y a une raison très simple pour ça, c’est que de façon ( de mon point de vue) assez incompréhensible, ils ont il y a 3 ou 4 ans décidé de ne pas construire de nouvelles centrales, sauf équipées de captage de CO2. Comme leur parc est composé de centrales qui ont entre 40 et 45 ans environ, autant dire que ça va ne faire que diminuer dans les années qui viennent. Le petit problème auquel ils risquent de faire face, c’est que beaucoup de projets éoliens offshore sont sinon abandonnés, du moins retardés. Et donc du « nouveau gaz » en prévision, ce qui n’est pas aujourd’hui le plus sûr moyen d’assurer son indépendance, d’autant que la production nationale est en déclin constant. Ca fait une grosse différence avec l’Allemagne et ses ressources de plusieurs centaines d’année de lignite (le 10000MW de l’article ne voulant au passage rien dire, comme quoi on peut être d’accord sur certaines bétises).
Déchainement habituel des antinucléaires, insultes envers quelqu’un de scientifiquement reconnu… On peut ne pas être d’accord avec cette dame sans la traîter dde lobbyiste malhonnête, sa carrière est déja faite. Le problème qu’elle pose est réel. Notre consommation de fossile et émission de C02 devrait être divisée par 4 à l’horizon 2050, si on ne le fait pas on y sera certainement contraint quand même: la production stagne et le nombre de consommateurs augmente, le stock n’est pas infini. Il semble possible de multiplier par 2 les EnR, peut être plus, c’est une question technique et non idéologique. A nucléaire constant le PIB, très corrélé à l’énergie finale consommée, risque d’être divisé par deux! Un maintien du PIB/habitant, croissance zéro, nécessiterait au moins le doublement du nucléaire! Ces estimations sont forcément très aléatoires puisqu’on ne peut prévoir les percées technologiques, les bouleversements géopolitiques pour les 30 prochaines années. Il paraît néanmoins hors de propos d’arrêter le nucléaire, on n’a pas les moyens. Il faut payer pour sa sureté et payer aussi les gros investissements nécessités par les Enr. Les politiques devraient arrêter de nous parler de croissance. Les allemands ne remplacent pas le nucléaire par les Enr (même s’ils y investissent beaucoup) mais par le gaz russe, dont ils privent les copains, le charbon et la lignite de chez eux, gros pollueurs. Ce n’est pas « provisoire », une centrale thermique est construite pour 50 ans. Un français émet 6 tonnes de CO2/an, un allemand 10 et il paie l’électricité deux fois plus cher. Cherchez l’erreur.
Son parcours ( ) affiche clairement des intérêts pro-nucléaires. Ensuite, rien dans ses propos ou ses qualifications (agrégée et docteure en physique, et alors ? Je connais quelqu’un qui a trois doctorats en physique, cela ne l’en rend pas connaisseur en matyière d’énergie pour autant) ne laisse présager un niveau de connaissance ou de réflexion supérieur à celui de mon plombier-chauffagiste, qui est lui aussi un professionnel de l’énergie qui au moins connaît les réalités du terrain. Se galvauder de ses diplômes, c’est bien quand on a 23 ans et pas d’expérience professionnelle. Après, cela prouve seulement qu’on a pas envie de mentionner son expérience professionnelle parce qu’on a le sentiment qu’elle est insuffisante.
¤ De 2010 à 2013, la production d’électricité nucléaire en Allemagne a diminué de 141 à 97 TWh (-44 TWh) et celle de l’électricité renouvelable a augmenté de 105 à 152 TWh (+47 TWh), ce qui a compensé entièrement la diminution du nucléaire. La part du gaz a diminué de 89 à 67 TWh (-22 TWh), ce qui explique l’augmentation provisoire du charbon et lignite (+23 TWh). La part du pétrole a aussi diminué de 2 TWh. Alors, le gaz russe ne remplace rien du tout. Et il ne compte que pour 36% de toute la consommation de gaz allemande : 24% de Norvège, 23% des Pays-Bas, 11% localement (Allemagne) …
Je ne pensais pas qu’enerzine pouvait servir de vitrine à certains lobbys. Il ne s’en sont peut-être pas apercu. Pour faire l’équilibre, je suppose que demain Enerzine publiera un article, d’une personne tout aussi qualifiée, qui aura comme point de vue de ne pas faire durée nos vieilles centrales.
Scientifiquement reconnue … ! Est-ce que les prix du nucléaire vont baisser … bien sûr que non ! Est-ce que les prix des ENR vont baisser … bien sûr que oui ! Et vouloir donner à penser le contraire est bel et bien du lobbyisme malhonnête, et même pire que cela : dangereux pour les générations qui vont suivre … Il serait temps que l’on écarte tous ces trompeurs intéressés !
On peut critiquer les approximations du discours de Mme LEWINER, elle a pourtant raison sur le fond : Avec l’épuisement des réserves mondiales de pétrole puis de gaz, nous aurons besoin de toutes les énergies disponibles et pas trop néfastes pour l’environnement que nous trouverons : Les ENR ET le nucléaire. Sortir du nucléaire tout en rentrant dans les ENR à toute vitesse est une expérience déjà en cours en Allemagne. Libre à chacun d’en juger les résultats : Le kWh est globalement bien plus cher en Allemagne, tout en étant dix fois plus émetteur de CO2 (et autres saloperies) qu’en France, leur réseau électrique est en difficulté chronique, dont il se décharge régulièrement sur ses voisins (nous), et leur mix les laisse bien plus dépendant que nous d’adversaires géopolitiques. Et ça ne va qu’en s’empirant dans tous les domaines.
« Est-ce que les prix des ENR vont baisser … bien sûr que oui ! » La vérité à tendance à vous contredire : D’un côté, un passif s’accumule, qui via la CSPE renchérit le KWh régulé. De l’autre, l’Etat impose une baisse des tarifs d’achats, et derrière les projets ne suivent pas : La puissance installée chaque année n’en finit pas de diminuer depuis quelques années (). Pourtant les contraintes administratives aux projets ont plutôt eu tendance à s’alléger dernièrement. Par ailleurs, avec l’augmentation des capacités intermittentes en Europe, le coût de cette intermittence commence à se faire sentir : J’en tient pour preuve les nombreux projets d’interconnexion avec nos voisins, et le marché de capacité en cours de mise en place par RTE.
« Il serait intéressant de rappeler que le budget du CEA est un peu plus de 4 milliards par an. Que depuis 1955, l’industrie nuclaire reçoit un financement en R&D qui n’est pas amorti et n’impacte que faiblement le prix du kWh. Encore un cadeau politique, mais qui se retrouve quand même dans nos impôts. » je vous rappelle que le budget du CEA est pour une large part abondé par les industriels eux-mêmes, et non par l’Etat. Je vous rappelle aussi qu’EDF seul paye à l’Etat actionnaire de l’ordre de 3 à 4 milliards d’euros par an (je n’ai pas en tête les chiffres pour Areva). Clairement, le nucléaire d’EDF est plus une vache à lait pour financer un Etat à bout de souffle financièrement que l’inverse…
Quel manque de discernement. Tout est vétuste dans cette analyse. Si analyse il y a, car pour cela il faudrait pouvoir réfléchir et non seulement répéter bêtement…Il est vrai que ce n’est pas cette génération, qui a pris toutes les mauvaises décisions, qui aura à en gérer les conséquences. Mais de là à sombrer dans le cynisme et dans le « après moi le déluge »…
A Bachibouzouc : « De l’autre, l’Etat impose une baisse des tarifs d’achats, et derrière les projets ne suivent pas : La puissance installée chaque année n’en finit pas de diminuer depuis quelques années ( … s_2013.pdf). Pourtant les contraintes administratives aux projets ont plutôt eu tendance à s’alléger dernièrement. » Evidement que les projets ne suivent pas, puisque le systeme de détermination des tarifs d’achat est fait pour limiter mathématiquement les puissances installées à 500MWc par an (alors qu’on était a 3000MWc par an en 2009). Le marché du PV a été divisé par 6 ceci sciemment par une procédure appropriée mise en place par le gouvernement Sarkosy et que le gouvernement Hollande s’est bien gardé de corriger. Cdlt
« Pour faire l’équilibre, je suppose que demain Enerzine publiera un article, d’une personne tout aussi qualifiée, qui aura comme point de vue de ne pas faire durée nos vieilles centrales. » Trouver un ancien cadre technique d’EDF qui vante « les mérites » du solaire et de l’éolien tout en critiquant le nucléaire risque de ne pas être trés facile pour la redac d’enerzine.
¤ March 09, 2014 : Exelon’s six nuclear power plants in Illinois have failed to turn a profit over the last five years, and the 27-year-old plant here is the most vulnerable for closing … unless market conditions improve, it will announce plant closings by the end of this year … nuclear has lost a lot of its cost advantage when you consider the amount of capital investment it requires … Bon, pour faire simple, le nucléaire n’est pas assez compétitif, ce qui était son principal argument jusqu’à présent. L’Illinois est par ailleurs un état intéressant pour l’éolien. Ikea n’hésite pas à y investir.
« Bon, pour faire simple, le nucléaire n’est pas assez compétitif, ce qui était son principal argument jusqu’à présent. » Attention, vous vous laissez aller à une généralisation abusive : N’est pas assez compétitif… aux USA et dans le contexte actuel. Les projets au RU et en Turquie prouvent bien que cela n’est pas une vérité absolue partout et dans tous les contextes. Le gaz de schiste va bien finir par se tarir, et les USA n’auront pas d’autre choix un jour ou l’autre que de revenir au nucléaire pour au moins une partie de leur mix.
« Evidement que les projets ne suivent pas, puisque le systeme de détermination des tarifs d’achat est fait pour limiter mathématiquement les puissances installées à 500MWc par an » Vous pouvez prouver ce que vous dites ? Parce que à un moment donné, soit les industriels sont capables de faire à un tarif donné.
A Bachou le rêveur … On pourrait à la rigueur associer le nucléaire aux ENR puisqu’il vient juste derrière pour les dommages environnementaux … Mais cela serait oublier 2 points essentiels : – avec l’éolien et le solaire l’humanité aura déjà 10 fois trop d’énergie … ! – leur coût va forcément baisser puisqu’on est seulement au début des innovations de l’ère ENR … Le nucléaire aura rendu bien des services, mais il est temps de décrocher … N’est-ce pas ?
» – avec l’éolien et le solaire l’humanité aura déjà 10 fois trop d’énergie … ! » En 2013, l’Allemagne était équipée de plus de 34GW d’éolien. Pourtant cette énorme puissance installée (environ 50% de la puissance moyenne consommée dans ce pays sur cette même année) ne représente même pas 8% de leur mix électrique : C’est donc que l’affaire n’est pas aussi simple que vous et les promoteurs de l’éolien aimeraient nous le faire croire. Pourquoi ? La faute revient à l’intermittence, qui non seulement coûte cher, mais limite techniquement le taux de pénétration de l’éolien dans le mix : Vous pouvez installer autant d’éolien que vous voulez, mais quand il n’y a pas de vent, il n’y a pas de vent. Il faut donc des moyens de production autres, qui ont un coût. Donc oui, l’éolien sera très certainement une composante importante du mix américain à venir et, comme je vous le disais, le nucléaire en sera une autre. « – leur coût va forcément baisser puisqu’on est seulement au début des innovations de l’ère ENR … » Ca n’est pourtant pas l’image que cette filière renvoit. En l’occurence, les promoteurs de l’éolien la décrivent régulièrement comme une filière « mature ». On voit mal les industriels révolutionner le principe du moulin à vent, ou celui de l’alternateur électrique, et les emplacements les plus ventés sont souvent déjà équipés. Il n’y a donc pas de miracle à attendre. De plus, le coût de l’intermittence augmente avec le taux d’énergies intermittentes dans un mix. La filière éolienne (intermittence incluse) est donc déjà proche de son coût minimum, qui va ensuite inexorablement augmenter. « Le nucléaire aura rendu bien des services, mais il est temps de décrocher … » Là, j’ai bien peur que ce soit vous qui réviez. L’énergie est un domaine ultra complexe, où les cadeaux du ciel y tombent rarement. A l’avenir, il faudra donc assurément composer avec une part forte sinon majoritaire de nucléaire, sous quelle que forme que ce soit.
Bon, avec 70 GW d’éolien et de photovoltaïque, l’Allemagne n’est pas encore arrivée… mais elle est en chemin. Avec un parc de production électrique installé de 750 GW ça devrait le faire :
« Moi qui pensait que quand il n’y avait pas de vent on faisait comme quand il n’y avait pas d’uranium : on envoyait les soldats français se faire tuer au Sahel… » Et avec quoi envisagez vous le back up des ENR ? Du gaz russe ? Du charbon chinois ? 50% de l’uranium mondial est produit par les USA, le Canada et l’Australie. J’aimerais vraiment que le gaz ou le pétrole mondial soit produit pour moitié par des pays stables et amis… Par ailleurs, la France peut tenir 4 ans sur ses stocks d’uranium. Avec votre solution, combien de temps tiendrait-on un épisode sans vent ? « bon zut, finalement on va devoir compter sur le fait quela seule possibilité pourqu’il n’y ait à un instant donné ni vent, ni ni soleil, ni hydraulique, ni biomasse, ni courant marin, ni stockage, ni décalage de conso » La France aura à terme de l’ordre de 3-4GW d’hydroliennes et toujours ses 20GW de barrages hydrauliques. A votre avis, comment alimenterons nous les plaques chauffantes et les téléviseurs des français un soir d’hiver sans vent ? Pensez qu’on va trouver prochainement une technologie suffisamment mature, capable de restituer de l’ordre de 50GW d’électricité stockée ? Qui va payer pour ce stockage ? Le tout dans un contexte où la population résiste à la construction de toute nouvelle infrastructure, et à toute hausse des prix, bien entendu…
Il n’y a pas que le Niger dans la vie (sauf peut être pour certains antinucléaires) : Je n’ai pas entendu que la France avait envoyé des soldats au Canada. Et je ne crois pas que nous en ayons envoyé au Kazakhstan. Et la France manquera certainement moins d’uranium que de fossile. Dans les réacteurs, le combustible déjà chargé représente 3 à 4 ans d’électricité. Et puis si, à terme, ça tourne très mal, il nous reste les plus de 250 000 tonnes d’uranium appauvri pour développer la 4G. Et après, on en reparle dans 5 000 ans.
les pronuke ont 2 arguments principaux contre les ENR cout de la CSPE: ce cout ne devrait plus augmenter indéiniment pour plusieurs raisons: 1. le prix du kWh éolien est déjà inférieur à celui du nuke 2. le prix du kWh solaire diminue et le prix du kWh de base augmente, donc la différence diminue. et l’installation de puissance nouvelle est limitée! 3. les panneaux solaires ont une production qui décroit donc moins à payer 4. les iles sont de plus en plus équipées donc moins à financer et pour l’intermittence les différents types de stockage se développent et réduisent grandement la dépendance aux solutions de backup. il ya aussi l’installation d’équipement de puissance continue ou programmable hydraulique, méthanisation, chaleur bois. et par dessus tout, l’isolation des maisons qui limitera les besoins hivernaux de nuits donc stop à ces épouvantails il ne font même plus peur !
– le coût de la CSPE : Oui, à terme, la CSPE devrait baisser (dans plus de 20 ans). Mais le gros problème n’est pas là. Le gros problème, ce sont les coûts induits d’intermittence. Et là le problème est directement européen, et immédiat. – le stockage : Croire que des solutions de stockage apparaissent tient du délire le plus complet. Oui, des technologies existent et sont testées en laboratoires, mais aucune n’a le potentiel pour changer la donne. D’où le cris d’alarme des industriels.
« Le pire c’est que j’ai écrit ça et on a encore eu un soldat mort pour l’uranium juste après.. » Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il est mort plus pour l’uranium nigérien (qui se trouvait à 1000km de là et qui représente moins de 10% de l’approvisionnement énergétique français) que pour le gaz algérien (lui aussi à 1000km de là, et qui représente à peu près autant dans l’approvisionnement français), que pour ne pas laisser s’instaurer au Mali une base arrière d’Al Qaida en Afrique ? Utiliser la mort de ce soldat comme un argument est non seulement odieux de votre part, mais ici ridicule. « vu qu’on est sur un sujet sur le nucléaire je vais plutôt vous poser une question sur le nucléaire. La France est incapable de réguler sa production sans l’appui de ses voisins » M’enfin c’est complètement faux ! On a 60GW de nucléaire, et la somme des capacités d’interconnexion avec nos voisins dépasse à peine les 15GW ! Et elle était encore plus faible au début du parc, quand la puissance moyenne appelée était beaucoup plus faible qu’aujourd’hui et que nos centrales faisaient constamment de la variation de charge et des arrêts de week-end ! La seule raison pour laquelle on avait ces interconnexions, avant l’arrivée des ENR, c’était pour des questions de rentabilité. « Sauf que tous les voisins de la France s’équipant en renouvelable cette option disparait. » Vous êtes tellement un escroc que ça en est drôle : Le système à base de nucléaire a toujours très bien fonctionné jusqu’à présent. Il a fait ses preuves. C’est votre système à vous, celui que vous défendez, dont on sait déjà qu’il est instable. Et c’est justement nos voisins, en le mettant en place, qui sont obligés de faire appel à nous via nos interconnexions pour évacuer leur puissance en trop ! « Maintenant on est en 2020 un dimanché d’été et il y a 0 MW de besoin à l’export parce que tous les voisins ont du solaire qui produit à bloc, les fleuves sont à leur limite de ce qu’ils peuvent supporter en terme de pollution thermique et vous devez être capable de reprendre l’alimentation le lundi : vous l’évacuez où la puissance ? » On fait ce qu’on a toujours fait : On baisse la charge. A croire que c’est seulement maintenant qu’il y a des ENR qu’on invente l’eau chaude !
« La France est incapable de réguler sa production sans l’appui de ses voisins » Comme on l’a déjà dit, avec chelya, il faut traduire les phrases. Donc comprendre : « L’Allemagne est incapable de réguler sa production sans l’appui de ses voisins » Car c’est excatement ce qui se passe avec des transits d’électricité incontrôlés vers les pays riverains de l’Allemagne, à tel point qu’ils installent déjà des transformateurs déphaseurs :
Comme le lien n’est pas actif, voici l’extrait important : « Même si la consommation d’électricité augmentait légèrement – les plans du gouvernement allemand cherchent à la stabiliser, voire à la réduire – c’est donc à des déversements considérables d’électricité fatale en provenance d’Allemagne que les pays voisins doivent se préparer. La Tchéquie a décidé d’installer à sa frontière avec l’Allemagne un transformateur déphaseur en 2016 (un tel transformateur lui permettra de repousser l’électricité indésirable qui pourrait lui arriver d’Allemagne). D’autres – Pologne, Pays-Bas déjà cités et plus récemment la Slovaquie – envisagent sérieusement de faire de même afin de protéger la stabilité de leurs réseaux ; et – loi de Kirchhoff oblige – la France ne sera pas épargnée.
Pour compléter la réponse de Bachoubouzouc, et très factuellement, la réponse à « vous l’évacuez où la puissance »?est ici et elle datz de Dimanche dernier: Je recopie: Nucléire inflexible: Ce n’est pas vraiment le sujet, mais je signale à tous ceux qui parlent du nucléaire inflexible qu’il produisait ce Dimanche 31000MW à 16h15 et 43000MW à 21h15. Très pratique pour faire le pendant de l’éolien qui sur la même période avait baissé de 2000MW (de 5600 à 3700) et du PV pareil (de 2000 à 0).
« Par rapport à la baisse de la charge je vais me faire un plaisir de citer le corps des mines : ce n’est pas possible avec du nucléaire. » Je ne sais pas où vous avez vu écrit ça, mais en l’occurence le Corps de Mines semble mal informé ( vous pouvez regarder les historiques RTE de Dimanche).! Et mieux, non seulement il sait baisser (ce que même PV et éolien peuvent faire), mais il sait surtout remonter à la demande, ce qui est bien plus difficilé pour les deux mêmes!
La phrase que vous citiez, donc je précise: bien entendu, économiquement on ne construit pas du nucléaire pour fonctionner prévisionnelllement moins de 5000h/an. Ce que vous traduisez par « Par rapport à la baisse de la charge je vais me faire un plaisir de citer le corps des mines : ce n’est pas possible avec du nucléaire. » Je rejoins Dan1: avec vous faut vraiment traduire!
Le document cité par chelya (et que j’ai déjà cité également) ne dit pas que le suivi de charge est techniquement impossible, mais que ce n’est pas économiquement rentable à grande échelle. Mais, en France, on aura vraisemblablement jamais un parc nucléaire intégralement EPR. Il sera encore longtemps et massivement 2 G avec des réacteurs amortis. De toute façon, si la consommation d’électricité continue à augmenter et que le nucléaire régresse en part du mix électrique, la question se posera beaucoup moins. Et puis imaginez que les fossiles deviennent les vilains canards (taxe carbone, peur climatique…), alors le nucléaire écoulera sa production sans trop de problème… d’autant que les interconnexions auront été renforcées notamment pour écouler les EnR. M’enfin pour les capacités de suivi de l’EPR :
« L’augmentation de la consommation serait encore pire pour le nucléaire puisque l’évolution de la consommation c’est une baisse de la consommation de base et une hausse de la pointe. » C’est faux : N’augmentez pas la population et la conso de pointe augmentera sans être suivie par la base. Mais augmentez la population (comme ça va probablement être le cas) et la base augmentera en même temps que la pointe. Et à l’avenir, on va avoir de plus en plus d’outils pour limiter la pointe. « Concernant la flexibiltié le fraunhofer ISE avait fait ce travail une centrale nucléaire ne peut pas descendre en dessous de 60% de sa capacité » C’est complètement faux : Sur le palier CPY, la régulation permet de fonctionner quasiment tout en automatique de 30 à 100%Pn. Après, vous avez des contraintes de pilotage et des crédits qui limitent le fonctionnement grappes insérées, mais ils se gèrent (ces crédits se regénèrent à 100%). Par ailleurs, vous avez toujours la possibilité de garder en arrêt à chaud une partie du parc. C’est ce qu’on fait depuis des décénies avec les arrêts de week-end. » D’ailleurs personnes n’a jamais réussi à faire tenir un scénario comme ça… » Si. Nous. « EDF râle pour le principe mais en réalité ils sont bien content de fermer Fessenheim. » Lol. Heureux pour vous que la mauvaise foi ne tue pas.
« L’augmentation de la consommation serait encore pire pour le nucléaire puisque l’évolution de la consommation c’est une baisse de la consommation de base et une hausse de la pointe. » Ah bon. Pourtant la hausse de la consommation ne semble pas poser de problème spécifique au nucléaire selon RTE. Dans le scénario « consommation forte » du bilan prévisionnel, RTE prévoit 65 GW de nucléaire avec une consommation de 589 TWh en 2030 (contre 477 TWh en 2011). Et puis si le stockage de masse (même et surtout à faible constante de temps) se développe, c’est parfait pour le nucléaire car les pointes ne durent pas des semaines.
La blague : « EDF râle pour le principe mais en réalité ils sont bien content de fermer Fessenheim. » Merci pour la bonne tranche de rigolade! Ne changez rien surtout.
« Dans ce constat global, le nucléaire -il ne produit pas de CO2: Oui c’est bien son seul atout. Mais le CO2 n’est pas tout. – il ne nécessite aucun refonte des réseaux: oui réseau payé à grand renfort d’argent public (au passage) – il produit une énergie domestique facilement utilisable par tous: ben c’est de l’électricité quoi…Mais au passage elle oublie qu’il y a 77% de perte, passons! – il est fiable à long terme : NON à long terme personne ne sait et les accidents non communiqués par les médias se produisent tous les jours selon l’échelle de dangerosité. – et programmable. ? – Enfin, il est également compétitif en termes de coût même: NON l’EPR va fournir une énergie à plus de 80€/mwh presque celle du fioul. – Et c’est également pour toutes ces raisons que je pense qu’on ne doit pas arrêter de centrales nucléaires existantes ! » NON. Seule des experts indépendants peuvent le dire mais la majorité des centrales arrivent en fin de vie. Un conseil, prenez votre retraite madame. Les jeunes générations n’ont pas besoin de vos conseils de pensée unique!