175 pays sont réunis cette semaine à Bonn pour préparer le terrain à un accord international sur le climat, qui sera négocié en décembre prochain à Copenhague.
"Cette première cession de négociations est critique pour rapprocher le monde d’une solution politique sur le changement climatique", a déclaré Yvo de Boer, directeur exécutif de la Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique (UNFCCC).
Cette semaine, les yeux seront tournés vers le représentant américain, Todd Stern. Il a d’ores et déjà reconnu la responsabilité "unique" des Etats-Unis dans le réchauffement climatique, en tant que "plus gros émetteur historique de gaz à effet de serre."
"Nous sommes engagés de toutes nos forces et avec ferveur dans le processus de négociation", a-t-il déclaré. "Nous ne doutons pas de l’urgence, nous ne doutons pas du défi qui nous attend", "mais nous ne ferons pas tout tous seuls", a-t-il prévenu. Il a notamment insisté sur le rôle que devront jouer la Chine et les pays en développement dans les futurs engagements mondiaux, alors que ceux-ci n’étaient pas concernés par le protocole de Kyoto.
L’UE prévoit de réduire de 30% de ses émissions par rapport a niveau enregistré en 1990. Barack Obama a pour sa part évoqué un objectif de réduction de 15% par rapport au niveau actuel, de quoi revenir au taux d’émission de 1990. En 2050, les émissions de gaz à effet de serre américaines seraient réduites de 80% par rapport à leur niveau de 1990.
Pour les Etats-Unis, l’enjeu est avant tout de trouver un compromis acceptable pour son Parlement, afin de ne pas reproduire le scénario du protocole de Kyoto. Alors que Bill Clinton avait signé le traité, celui-ci n’avait pas été ratifié.
3 cessions de négociations sont prévues avant la phase finale de décision en décembre.
L’avancée des discussions est consultable sur le site de l’UNFCCC
La frequence et la violence des differntes catastrophes climatiques qui ont ebranlé ces dernieres années les USA ,les enormes et rapides fluctuations des prix de l’energie, les assomants coups de boutoir d’une économie mondiale groggy, les gouffres financiers dans ces differents conflits politiques et securitaires , et peut etre enfin un retour à la raison sont les possibles raisons de ce revirement des USA quant aux apprehensions mondiales sur l’environnement. Esperant que ce pays fasse l’effort de rattraper le temps perdu et participer à l’effort de tous. Si la volonté y est maintenant il faudra mettre alors tous les moyens necessaires à cette volonté.
Bien sûr que les coûts des combustibles fossiles ainsi que la crise économique sont, pour les américains, des incitations à avouer leurs erreurs. Mais admettons que l’influence de Bill Clinton, de Al Gore et de Barack Obama y est pour quelque chose. On a compris que l’avenir énergétique devait passer par les énergies renouvelables. À cet effet je vous propose de consulter : http://www.denis-laforme.over-blog.com