Crise, Environnement, Effet de serre : Ce qu’en pensent les Français !

L’ADEME vient de publier dans le cadre de son baromètre annuel, une étude intitulée : "Les Français face à la crise du long terme pour mesurer l’évolution des valeurs et modes de vie des Français et la place que l’environnement pourrait tenir".

Cette étude vient en complément des autres études annuelles, "Les Français et l’environnement" et "Les Français et l’effet de serre".

Ce baromètre permet à l’ADEME d’observer les tendances et les évolutions des valeurs et des comportements des Français dans ces différents domaines pour comprendre leurs préoccupations, identifier les freins et les leviers pour faire évoluer les comportements en faveur d’un modèle plus durable.

Dans un contexte de préoccupations économiques et financières, ces études démontrent que la crise a un impact sur leur implication à l’égard des questions environnementales : "malgré une bonne connaissance de ce qu’est le développement durable et un regain de confiance envers la communauté scientifique, c’est le plaisir et l’appréciation du moment présent qui priment sur les questions écologiques."

Etude « Les Français face à la crise du long terme »

Le plaisir à court terme est une priorité pour 8 Français sur 10

Pour la première fois cette année, l’ADEME a cherché à définir les tendances d’évolution des valeurs et modes de vie des Français, afin de connaitre la place que l’environnement pourrait tenir. Les principales craintes des Français portent sur leur situation économique et financière : 69% des Français interrogés pensent que, d’un point de vue économique, « la prochaine génération vivra plus mal que la génération actuelle ».

Le constat est sans appel : les Français ne veulent pas sacrifier leur bien – être présent à un futur de plus en plus incertain et se recentrent sur la sphère personnelle et l’hédonisme : vivre le moment présent est une priorité pour 8 Français sur 10.

L’instantané passe par le désir de consommer malgré la dégradation du pouvoir d’achat : plaisir et contrainte budgétaire sont étroitement liés. En 2008, 58% des Français estimaient que « consommer mieux » c’était « consommer moins » : aujourd’hui ils ne sont plus que 54%. Faire évoluer les modes de vie des Français vers des modèles plus durables ne sera possible qu’en tenant compte de leurs préoccupations dominantes : plaisir, accessibilité financière et santé.

Enquête « Les Français et l’environnement »

1 Français sur 2 connait la définition du « Développement durable »

Connue de seulement un tiers des Français en 2004, la notion de Développement durable gagne en notoriété : début 2012, 52% des Français déclarent avoir une idée « très ou assez précise » de ce que recouvre cette expression. La définition est synonyme de préoccupations environnementales pour 64% des Français (+ 5 points par rapport à 2009).

Cette enquête met également en avant une notoriété de l’écolabel européen en berne : 30% des Français disent connaître le logo à « petite fleur » contre 35% en 2011. Cette baisse pourrait s’expliquer, en partie, par le léger recul (3 points) de la sensibilité environnementale. Plus une personne y est sensible mieux elle connaît le logo.

Méthodologie :
Enquête commanditée par l’ADEME et réalisée par le CREDOC
Menée en face- à – face en 2011 auprès de 2000 personnes.


Enquête « Les Français et l’effet de serre »

76 % des Français estiment que les scientifiques évaluent correctement les risques

Après une période de relative défiance à l’égard de la communauté scientifique sur le changement climatique (34% des Français estimaient en 2010 que les scientifiques exagéraient les risques), les Français lui expriment à nouveau leur confiance : 76 % estiment que l es scientifiques évaluent correctement les risques, contre 72 % en 2011 , une progression de 4 points en un an.

La question climatique fait l’objet d’une demande croissante d’informations : près d’un interviewé sur deux (46%) considère qu’ on ne parle pas suffisamment du réchauffement climatique dans les media. C ‘est une forte progression par rapport à 2010 (33%) et 2011 (34%). Comme l’an dernier, les plus jeunes sont particulièrement sensibilisés : 54% des moins de 35 ans souhaiteraient que le sujet soit davantage abordé.

Méthodologie :
Enquête commanditée par l’ADEME et réalisée par GFK/ISL.
Menée par téléphone en 2011 auprès de 1000 personnes.

Articles connexes

4 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Pecor

Soutenir, voir relancer la consommation est une constante dans la propagande publicitaire, médiatique, politique… Hors, les chiffres officiels parlent d’eux-même : baisse de la vente d’automobiles, baisse de la consommation de carburant, elle-même liée à la baisse de la consommation générale. Notre économie au point mort risque même de rentrer en récession. C’est un fait, pas un sondage ! Contredire les faits avérés juste avant Noel est-il un coincidence ? La consommation exacerbée n’est pas une source de bonheur et de plus en plus de personnes en sont conscientes, même aux USA, pays de la sur-consommation…

Pastilleverte

Les français sont très versés dans les “peurs ancestrales”. les médias français , contrairement à ce qui est dit dans l’article ne sont que dans une seule “vérité scientifique”, à savoir le rechauffement climatique dû à l’Homme à cause du CO2. A force de matraquer cette information pas étonnant qu’on finisse par y croire. Une erreur répétée mille fois ne fait pas une vérité ! D’aucuns nous annoncent le “point de non retour” dès que la concentration de CO2 dépassera les 350 parties PAR MILLION, ce qui est fait depuis 15 ans, et la fin du monde n’a pas eu lieu. Dame Nature n’a d’ailleurs que faire des froussardises de quelques humains prophètes de malheur alarmistes, pour de bonnes ou plus souvent de mauvaises raisons (les grands pontes du GIEC sont également actionnaires des bourses du carbone, mais bien sur, ceci n’a aucun rapport…) Le CO2 est indispensable à la vie sur Terre, et tant que sa concentration n’aura pas “au minimum” triplé, par apoort à maintanant, il est inoffensif pour les humains (et resterait bénéfique pour la flore). Et de toutes façons deux éléments, les réserves d’hydrocarbone fossiles sont en train de s’épuiser, donc sous peu bien moins d’émissions de CO2 et d’autre part les mêmes “alarmistes” font remarquer que la CO2 réside dans l’atmosphère pour plusieurs décennies, donc on est foutus… Allez, bons français, retournez à l’âge des cavernes, mais attention ! Les feux de bois et autres matières organiques (c’est àdire à base de “ouh fais moi peur” Carbone, base del aVie telle qu’on la connait, mais passons…), outre qu’ils ont un rendement énéergétique déplorable, sont la cause principale de maladies pulmonaires, première cause de mortalité dans les pays du Sud. Bonne fin du monde carbonique.(ça s’appelle du suicide en termes clairs)

michel123

Baisser ou réorienter sa consommation énergétique et le pillage des dernières matières premières pour une menace qui ne touchera que nos arrières petits enfants vous n’y pensez pas!!! Il faut continuer à gaspiller tant et plus en se foutant bien des conséquences sur les générations à venir. L’effet de serre ? Depuis que l’on a pu noter une augmentation progressive de la température au sol en même temps qu’une baisse des températures de la haute atmosphère la preuve de l’effet de serre est enfin apportée , car aucun autre mécanisme ne peut l’expliquer . Si le soleil était en cause (augmentation de la radiation ) ou ne serait ce que l’augmentation de la radiation cosmique comme ont cherché à démontrer quelques chercheurs en mal de notoriété ce sont les deux paramètres de chaleur qui auraient varié à la hausse. L’augmentation de la température au sol avec une baisse de la température des hautes couches c’est la preuve ultime et non contestable de l’effet de serre. Est ce la fin du monde ? bien sûr que non mais les périodes de sécheresse se feront plus fréquentes dans le sud de la france , ce sont aussi des millions d’africains qui risquent de déferler sur l’europe pour échapper à la désertification. Dormez bien bonnes gens ce n’est pas pour tout de suite …..

Nicias

On peut voir ici la température de la stratosphère (les hautes couches je suppose dans votre prose), source AR4 retouché par les carbocentristes de SkSkS: Avant 1978 et les satélites, les mesures sont en carton et l’AR4 a écrit 2 pages pour expiquer à quel point elle étaient pourries. Après 1978, le graphique est clair, la température de la stratosphère baisse en 2 fois, uniquement après les explosions volcaniques. Quelle magnifique corrélation avec la hausse linéaire de la concentration du CO2 !