La CEMEX a annoncé avoir signé un accord de collaboration avec l’Earth Engineering Center (EEC) de l’Université Columbia et le City College de New York, dans le cadre duquel l’EEC mènera une étude d’un an sur l’impact des carburants alternatifs sur le cycle de vie dans le secteur de la fabrication de ciment.
Cette étude devrait permettre de mieux comprendre le rôle des carburants alternatifs dans notre société et l’environnement.
"Ce partenariat avec l’EEC souligne l’urgence de développer des carburants alternatifs face à la hausse continue du prix du pétrole et à l’augmentation du volume de déchets dans les décharges", a précisé Luis Farias, vice-président en charge de l’énergie et du développement durable chez CEMEX. "Sa stratégie en faveur des carburants alternatifs a déjà permis à CEMEX de réduire d’environ 2,5 millions de tonnes ses émissions annuelles de CO2."
Cette étude, dirigée par les Professeurs Nickolas Themelis et Marco Castaldi de l’Université Columbia et du City College de New York respectivement, se concentrera sur les technologies d’incinération des déchets mises en œuvre dans les fours de CEMEX aux États-Unis et au Mexique.
"L’étude présente un intérêt capital pour l’EEC. En effet, la production de ciment étant le procédé haute température à base de matériaux le plus répandu au monde, les fours à ciment offriraient un vrai potentiel de réduction du volume de déchets dans les décharges", a expliqué le Professeur Themelis. "Cette étude offre à l’EEC l’opportunité d’acquérir un niveau de connaissance comparable à celui atteint dans les technologies et l’industrie de la transformation des déchets en énergie."
Depuis 2005, la société a investi plus de 175 millions de dollars dans son processus de fabrication et de nouveaux équipements afin de pouvoir utiliser des carburants alternatifs dans ses fours à ciment. En 2012, elle a enregistré un taux de remplacement des carburants traditionnels par des carburants alternatifs de 27% dans le cadre de ses activités de fabrication de ciment.
L’entreprise de matériaux de construction serait ainsi en passe d’atteindre son objectif, à savoir un taux de remplacement des carburants traditionnels par des carburants alternatifs de 35% d’ici 2015 dans sa production de ciment.