Dans son dernier bilan révélé par EDF et publié mardi par le journal Les Echos, les 58 réacteurs nucléaires français auront produit dans leur ensemble durant toute l’année 2013 un peu plus de 400 térawattheures (TWh).
En deçà de l’estimation initiale fixée par l’électricien français (405 à 410 TWh), la production nucléaire aura ainsi atteint 403,7 TWh et serait stable à nombre de jours comparables par rapport à l’année 2012.
Selon EDF, les conditions climatiques sont venues pertuber la donne au cours de la deuxième quinzaine de décembre, où jusqu’à 5 réacteurs ont dû être arrêté, tandis que 8 autres réacteurs ont vu leur puissance réduite.
Par ailleurs, la maintenance a lourdement pesé sur la production, puisque 470 jours supplémentaires ont été programmés en 2013, soit 2.670 jours au total contre 2.200 prévus en 2012. Ces arrêts ont duré plus longtemps que prévu a reconnu le groupe : "Nous avons un problème de maîtrise des arrêts programmés, nous allons le résoudre" avait précis dernièrement Henri Proglio, PDG d’EDF.
Enfin, le taux de disponibilité des réacteurs est resté une fois encore inférieur à 80%, un chiffre qu’EDF entend bien faire grimper.
Baisse de 0,3% ? Il me semble qu’il est tout de même en baisse. En tout cas EDF devrait commencer à sérieusement s’intéresser à la mutation du secteur en cours, s’il ne veut pas connaître le sort des dinausaures industriels :
En 2014, la reprise économique de la France notamment due à l’inversion de la courbe du chomage fin 2013 devrait relancer vigoureusement la consommation industrielle et donc permettre au nucléaire de produire plus… J’ai dit une c….rie ? Et elle est peut être pas du côté du nucléaire !
Passionnant votre lien, qui dénonce les subventions cachées au charbon allemand. Ca vous fait un point commun avec Dan1… et c’est au moins un défaut qu’on ne peut pas imputer à EDF.
Sauf qu’EDF est le premier importateur de charbon US en Europe, et que les émissions de CO2 en France ont augmenté en 2013 du fait d’une utilisation accrue de charbon par EDF alors qu’elles ont baissé de 1% en Allemagne!
Voila un point sur lequel je parie qu’on entendra plus Dan1 en parler lui qui est pourtant soi-disant focus sur la baisse des émissions de GES… Eh oui en France ça augmente grace à EDF et en Allemagne ça continue de baisser. Quand même avec le lien c’est mieux.
“oui en France ça augmente grace à EDF et en Allemagne ça continue de baisser.” Ben voilà, c’est la faute à EDF ! Vous avez peut être oublié qu’en France, il n’y a pas qu’EDf qui produit de l’électricité, il y a aussi des Allemands (Enfin EON). Au bilan, sur un peu moins de 30 millions de tonnes de CO2 électrogène (en Allemagne c’est plus de 300 millions de tonnes), seules une quinzaine étaient attribuables à EDF : Sauf que cela a encore baissé : Alors c’est à qui la faute ?
Pour l’Allemagne, attendons les chiffres officiels. De toute façon pour le CO2 électrogène, le match France-Allemagne est un facteur 10 : Allemagne = 300 millions de tonnes France = 30 millions de tonnes Le match Allemagne – EDF(France), c’est un facteur 30 Mais en France, cela va baisser assez rapidement avec les centrales charbon en fin de vie et déjà limitées en nombres d’heures de fonctionnement. Il faudra voir après 2015. Je rappelle que pour le CO2 global (hors puits), le match France-Allemagne c’est plus qu’un facteur 2 : Allemagne = 800 millions de tonnes France = 350 millions de tonnes Et pour le kWh EDF mensuel, c’est franchement désespérant :
pour reprendre une comparaison fameuse de Bachoubouzouc ( enfin il me semble), il est plus facile à un fumeur/buveur de gagner 1s sur 100m(qu’il va courir en 30s) que pour Ussain Bolt de gagner un dixième. C’est un peu ce que vous nous dites, Temb, non (enfin sous réserve que les supputations de votre lien soient confirmées)?
A Temb. Vous qui êtes bien renseigné, pourriez-vous nous dire combien EDF a émis de CO2 en France en 2013 pour produire l’électricité ?
Si vous avez aimé la synthèse, vous aimerez peut être aussi ce document : Vous y verrez, page 12, le “TREND” 2009-2012 des émissions de CO2 électrogène. C’est une sortie de crise… quoi !