Alors que le gouvernement vient d’annoncer le lancement de grands projets d’Instituts d’Excellence dans le domaine des Energies Décarbonées (IEED), dans le cadre de son programme « Investissement d’avenir », 3 d’entre eux concernent directement le groupe EDF.
Les projets lauréats couvrent en effet des domaines à fort enjeu pour EDF. D’une part, on trouve les énergies renouvelables (photovoltaïque, énergies marines) et d’autre part, les grands réseaux électriques (nouveaux matériels et architectures).
Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France
EDF, en tant que membre fondateur, sera l’un des pilotes de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF), envisagé comme l’un des 5 plus grands centres de recherche mondiaux sur les dispositifs solaires photovoltaïques de nouvelle génération. Situé sur le campus de Paris Saclay, cet Institut regroupera à terme près de 180 chercheurs, enseignants et étudiants.
France Energies Marines
France Énergies Marines, dont la présidence sera assurée par EDF, fédère plus d’une cinquantaine d’acteurs (industriels et PME, organismes de recherche et d’enseignement supérieur, collectivités territoriales…). Les compétences pluridisciplinaires et les moyens d’essais et de démonstration mis en oeuvre au sein de cet IEED, situé à Brest, contribueront à l’industrialisation dès 2020 d’une palette de technologies sur l’éolien en mer, l’hydrolien, l’houlomoteur et l’énergie thermique des mers.
SuperGrid
Enfin, EDF fait partie des acteurs majeurs de la filière industrielle des réseaux de grand transport d’électricité qui se sont rassemblés autour de SuperGrid. Cet IEED, basé à Villeurbanne, s’attachera au développement de systèmes de transport de grandes quantités d’électricité sur de longues distances, répondant ainsi aux enjeux de raccordement de sites de production en énergies renouvelables éloignés (fermes d’éoliennes offshore en Mer du Nord ou fermes solaires au sud de la Méditerranée).
Par ailleurs, EDF participe à un quatrième projet, Vedecom, qui a été labellisé. Dédié aux transports terrestres et à l’écomobilité, celui-ci regroupera plus de 300 chercheurs à Satory (Versailles) et devrait recevoir une dotation de l’Etat, sous réserves d’amélioration. Ce succès témoigne de l’engagement industriel et financier du Groupe dans l’innovation et les nouvelles technologies pour répondre aux défis énergétiques de demain.
Encore une pompe à impôts. Comme le CEA, EDF siphone l’argent public, voir le programme CISel si prometteur voici 15 ans, et tué dans l’oeuf avec la création de l’Irdep. En tous cas, le racket continue, et ça c’est directement payé par nos impôts pour augmenter les profits des multinationales Total et Edf, qui n’ont aucun intérêt à perturber leur business en France. Aveuglement ou complicité ?
« le rôle néfaste d’EDF » effectivement dans quasiment tous les domaines !