Lors du sommet franco-italien ouvert mardi, EDF et ENEL ont scellé un partenariat industriel, ouvrant la porte à une participation française dans le nucléaire italien. En contrepartie, Enel participera au programme EPR français.
EDF et ENEL ont confirmé la signature de deux accords industriels relatifs au développement de l’énergie nucléaire, faisant suite au précédent accord conclu à Nice en novembre 2007.
Le premier accord prévoit la création d’un consortium à 50/50 entre EDF et ENEL, chargé de réaliser les études de faisabilité pour le développement d’au moins 4 réacteurs de technologie EPR en Italie.
Cet accord confirme donc la possibilité pour EDF de participer au programme nucléaire italien, qui prévoit la construction de 4 nouvelles centrales nucléaires. La première serait mise en service en 2020. Ce programme est encore soumis à l’évolution du cadre législatif et réglementaire, ainsi qu’aux choix technologiques.
Un deuxième accord prévoit également d’étendre la participation d’ENEL dans le nouveau programme nucléaire français et de l’associer dans la construction et l’exploitation du nouveau réacteur EPR de Penly (Seine Maritime). Déjà partenaire à hauteur de 12,5 % dans l’EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), ENEL prendra ainsi une participation équivalente, aux côtés d’autres partenaires, dans le second EPR français, dont la réalisation sera conduite par EDF pour une mise en service en 2017.
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité du partenariat industriel signé par les deux entreprises en 2007, qui prévoyait qu’ENEL puisse en effet participer au programme nucléaire français de 3éme génération, dans le cadre des projets EPR conduits par EDF en France d’ici 2023. EDF disposait également de la possibilité de prendre part aux éventuels projets nucléaires développés par ENEL en Europe et notamment en Italie.
"Le partenariat entre EDF et ENEL contribue à renforcer les relations entre la France et l’Italie dans un secteur stratégique pour l’avenir des deux pays", a commenté Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d’EDF. "Cet accord prolonge la coopération fructueuse initiée entre nos deux entreprises dans le cadre de la construction en cours de l’EPR de Flamanville en Normandie, dans l’objectif de développer une énergie sûre, compétitive et non émettrice de CO2, de nature à garantir la sécurité d’approvisionnement en Europe."
le nuclĂ©aire, une Ă©nergie sure ??? Impossible ! les Italiens ont aussi oubliĂ© Tchernobyl, les accidents Français (20/an) et europpĂ©ens de l’an passĂ© par ex et les dĂ©chets radioactifs qui s’accumulent partout ?? CompĂ©titive ?? surement pas avec tous les soucis de maintenance,  le cout du soi-disant retraitement des dĂ©chets et le prix inconnu mais exhorbitant du dĂ©mantèlement des vieilles centrales radioactives !!! pas de C02 ? Encore faux, il faut bien extraire, transporter et importer le combustible fossile, contaminant et limitĂ© qu’est l’uranium avec de bons vieux moteurs diesel ! En france, on importe 100 % du combustible nuclĂ©aire… Lire plus »
Si Zorro savait lire, il aurait vu ses propres arguments dans les commentaires d’articles de la semaine dernière… Mais exposĂ©s poliment par des gens intelligents, discutĂ©s, pesĂ©s, Ă©ventuellement rĂ©futĂ©s, toujours poliment. Mais Zorro n’est pas membre et Zorro se fout des autres lecteurs. Alors Zorro fait du bruit. Les modĂ©rateurs peuvent-ils intervenir avant que ça parte en vrille ?
C’est que Zorro fait tout bĂŞtement parti du rĂ©seau « Sortir du nuclĂ©aire » . D’oĂą ces rĂ©citations complètement idiotes,issues des pages webs de ce mĂŞme rĂ©seau (sortir du nuclĂ©aire) . Zorro vient juste dĂ©verser la propagande de cette organisation antinuclĂ©aire aussi ridicule qu’infiniment dĂ©bile .
Bravo aux Italiens . VoilĂ une coopĂ©ration Franco-Italienne au sein de l’Union EuropĂ©enne qui va rĂ©duire efficacement la dĂ©pendance des italiens aux caprices gaziers de Vladimir Poutine . Quand les Allemands reprendront le dessus,sur leurs antinuclĂ©aires. Ils seront les bienvenus pour accroitre une coopĂ©ration euronuclĂ©aire encore plus fructueuse pour le bien ĂŞtre Ă©nergĂ©tique futur de toute l’Europe .L’avenir sera NuclĂ©aire-EnR !
Oui les italiens furent des pionniers et en premier lieu avec Enrico Fermi qui maĂ®trisa la rĂ©action de fission contrĂ´lĂ©e. Ils installèrent des centrales sur leur sol et, sans doute « blasĂ©s », dĂ©mantelèrent tout pour devenir excessivement dĂ©pendant du gaz et des importations, malgrĂ© leur première place europĂ©enne en gĂ©othermie ! Les allemands ont Ă©tĂ© plus fins, ils ont votĂ©s des lois pour les appliquer avec peut ĂŞtre de plus en plus de souplesse ! Pour ceux qui veulent se pencher sur l’histoire du nuclĂ©aire en Italie : Â
Comme ailleurs, dans les pays sans ressources Ă©nergĂ©tiques, La rĂ©alitĂ© s’impose en Italie. L’Italie a consommé 184 Mtep d’Ă©nergie primaire en 2006 dont 38 % de gaz, 45 % de pĂ©trole et pour le reste charbon et renouvelable. L’Italie est très dĂ©ficitaire en Ă©lectrcitĂ© puisqu’elle importe 45 TWh sur une consommation totale de 359 TWh. Elle est Ă 17 % d’Ă©mission de CO2 au dessus de ses engagements de Kyoto. Elle vient de s’engager Ă Poznan Ă rĂ©duire ses Ă©missions de 20 % d’ici 2020 ce qui reprĂ©sente donc un effort considĂ©rable de rĂ©duction de 37 % par rapport Ă aujourd’hui.… Lire plus »
Ce qu’on oublie aussi de dire , c’est que quand quelque chose contrarie les antinuclĂ©aires, ils sortent toujours un sondage foireux de leur chapeau pour essayer vainement de donner le change .Â
Les italiens sont contre les dĂ©chetteries, soit. Mais alors ils ne sont nullement dĂ©rangĂ©s par les montagnes d’ordures du cĂ´tĂ© de Naples et « gĂ©rĂ©s » par la mafia. Aujourd’hui et encore plus demain, les italiens ont et auront des problèmes avec les dĂ©chets… mais pas tellement nuclĂ©aires. Un grand progrès pour l’Italie et l’Europe serait que Berluconi règle ce problème et celui de la mafia. C’Ă©tait semble-t-il plus facile d’Ă©radiquer le nuclĂ©aire que la mafia.       Â