Forts de bons résultats financiers (+54% au premier semestre 2011), l’électricien public a annoncé le doublement de ses investissements dans le nucléaire avec pour double objectif de s’adapter aux normes de sûreté post-Fukushima et de prolonger la durée de vie de ses centrales.
Conscients que ses résultats financiers étaient dopés par les bons chiffres de la production nucléaire, dont le taux de disponibilité a sensiblement augmenté en 2011, EDF a choisi de doubler les investissements consacrés à la maintenance et à la gestion de ses centrales nucléaires (1).
Une hausse importante des investissements qui s’explique également par la volonté du groupe public d’anticiper les nouvelles exigences en matière de sûreté nucléaire, nées de l’accident de Fukushima, mais aussi et surtout de préparer l’allongement (de dix à vingt ans) de la durée de vie du parc nucléaire hexagonal.
"En 2010, en France, 1,7 milliard d’euros d’investissements ont été consacrés aux programmes d’entretien et d’exploitation des centrales. Ce montant atteindra 3,4 et 3,6 milliards d’euros en 2015", a indiqué EDF dans un communiqué.
Les investissements dans le nucléaire doivent également permettre, à l’horizon 2018, d’augmenter de 400 Mégawatts (MW) les capacités de production nucléaire d’EDF, qui dispose à l’heure actuelle de 62.600 MW de capacité nucléaire installée.
Des investissements qui devraient aussi être générateurs d’emploi, puisque le groupe estime avoir à embaucher 2.300 personnes d’ici 2015 pour étoffer ses équipes de maintenance nucléaire.
Au cours d’une conférence de presse fin juillet, le PDG d’EDF, Henri Proglio (2), a également affirmé qu’il "serait naturel" que le prix auquel il doit céder à ses concurrents une partie de son électricité d’origine nucléaire, fixé à 42 euros le mégawatt/heure au 1er janvier 2012, monte à 46 euros.
(1) Reférence article paru dans La Tribune
(2) Reférence article paru dans 24heuresactu.com
Comment EDF peut augmenter ses résultats financiers de 54 % ??
Comme ca, il vont pouvoir mettre une double couche de rustines sur leurs vieilles centrales type Fessenheim. Et peut-etre vont se pencher sur l’hypothese du crash d’avion ? …. non, c’est peu probable.
Des cenbtrales nuc partout ! Ouhaa que c’est boooo ! Dans le monde des bisounours le nucléaire est roi. Quand est-ce qu’on va prendre conscience que la solution ce n’est pas le nucléaire ou le charbon mais le SOLEIL !!!!!??? Chaque seconde le Soleil alimente en énergie notre Terre, suffit de récupérer les énergies qui en découles : Vent, Pluie, Photovoltaïque, Concentrateur solaire etc… Commençons par un campagne d’isolation massive des habitations, ça sera un grand PAS ! L’énergie la meilleure est celle que l’on ne consomme pas non ?
… Par moments, on a vraiment l’impression qu’EDF est une entreprise privée comme une autre, appartenant à un fonds de pension américain comme un autre et travaillant au grè de l’humeur de ses actionnaires (et de leur cupidité !). Pourtant cette vénérable entreprise est la fililale à 85 % d’un pays. La France. Et l’on peut considérer qu’elle a une mission de « service public ». Que M.PROGLIO, ami nommé par « qui vous savez », veuille caresser dans le sens du poil, je peux le comprendre, mais qu’il aille à l’encontre de la volonté des français (sortir du nucléaire progressivement), j’avoue ne pas comprendre (et j’enrage …). Qu’il consacre donc un peu plus d’argent à la recherche sur les économies d’énergies, qu’il arrête de promouvoir les grille-pains dans les construction de maisons neuves, qu’il soutienne les ENR -et non spécule comme il l’a fait dans le PV- pour permettre à la France de rattraper son retard (et créer par la même occasion, des emplois dans ces filières). PS, je fais une digression, mais pendant que j’y suis…. j’en profite : Et si M.PROGLIO s’occupait aussi de faire payer aux salariés et retraités d’EDF le tarif « normal » de l’électricité ? et ramener la contribution de l’entreprise au Comité d’Entreprise à l’assiette normale de toute entreprise, et non au chiffre d’affaires ? NON -stop- PAIX SOCIALE -stop- ELECTION 2012 -stop- / Signé : Nicolas S. 🙂
vous pouvez me dire qu’elle est l’origine de l’electricite que vous utilisez quotidiennement si ce n’est pas du nucleaire , d’ou vient-elle ;vous pouvez le devoiler sans honte ,sauf si c’est un secret ;en fait tout le monde crtique le nucleaire et tout le monde l’utilise sans retenue ;
Au lieu d’aller chercher des investissements coûteux aux Etats-Unis (et la triste histoire de Constellation Energy), EDF aurait dû depuis longtemps investir plus dans la maintenance pour élever sa disponibilité. Proglio remet les choses à l’endroit ! Quant on voit le programme britannique qui se met en branle pour remplacer ses capacités de production (qui vont reposer sur une part importante d’éolien offshore), les Allemands qui arrêtent le nucléaire mais qui cherche à tout bout de champ des nouvelles sources d’électricité (importation de gaz russe, hausse des commandes de charbon et importation d’électricité des pays environnants dont la France et les importations plafonnent les moyens techniques), les Italiens depuis longtemps importateurs d’électricité européenne dans une part importante qui se refuse à relancer le nucléaire, les capacités d’interconnexion vont devenir de plus en plus cruciale. Que l’on augmente les exportations d’électricité en améliorant la disponibilité des centrales nucléaires et des connexions entre les pays dans le rôle de la France qui a toujours été central en Europe dans l’équilibre du réseau électrique du fait de sa position géographique, cela permettra d’engranger de confortables ventes et permettra de financer plus facilement les projets d’avenir : modernisation du réseau (dont l’enterrement des lignes) et surtout déploiement de Linky à grande échelle avant de passer à des contrôles plus intelligents de la consommation pour effacer une grande part des pics de consommation !
Non, non enstein30 le nucléaire n’est pas incontournable. Beaucoup de pays s’en passent ou s’en en train de s’en « dégager », et même en France vous pouvez vous en passer dès demain en changeant de fournisseur. Par exemple Enercoop, qui compte aujourd’hui plus de 10 000 clients alimentés par une cinquantaine de producteurs éoliens, solaires, hydro et méthanisation, peut vous fournir une énergie 100% renouvelable. Ecopower en Belgique, Greenpeace Energy en Allemagne etc.
Pour Rice. « Que M.PROGLIO, ami nommé par « qui vous savez », veuille caresser dans le sens du poil, je peux le comprendre, mais qu’il aille à l’encontre de la volonté des français (sortir du nucléaire progressivement), j’avoue ne pas comprendre (et j’enrage …). » Il ne faut pas confondre sondage dans l’urgence et référendum ou politique énergétique. Qu’est-ce qui vous permet de dire qu’EDF va à l’encontre de la volonté des français ? Il s’agit pour l’heure de renforcer la maintenance et la sécurité du parc actuel de 58 réacteurs nucléaires construit dans les années 70, 80 et 90. C’est bien le moins que l’on puisse faire… en créant des emplois chez nous. Continuez donc à enrager si vous confondez conviction personnelle et volonté des français.
La sécurité la plus forte sera obtenue quand on aura fermé les centrales ! Et c’est effectivement ce que souhaite une majorité de français (70%). Si on ne peut se baser que sur des sondages c’est parceque le choix du nucléaire s’est fait en dehors de toute consultation démocratique et qu’il n’est toujours pas question de référendum sur ce sujet en France. Souhaitons qu’aux prochaines élections (présidentielle ET législatives) ce sujet et la position des candidats soient clairement exposés aux électeurs.
« Beaucoup de pays s’en passent ou s’en en train de s’en « dégager », et même en France vous pouvez vous en passer dès demain en changeant de fournisseur. » Quand un français choisi ENERCOOP, il a l’impression de se dégager du nucléaire mais reste alimenté d’abord et avant tout par un mix énergétique complexe (y compris des importations allemandes polluantes à une époque et beaucoup moins depuis le mois de mars !) qui transitent par un puissant réseau européen interconnecté (jusqu’au Maroc, Algérie et Tunisie !) qui assure un équilibre offre-demande à la seconde près avec une fréquence très stable qui varie de quelques mHz. D’autres grand pays tentent de sortir du nucléaire (l’Allemagne qui tire encore 90% de on énergie des fossiles + Fissiles et l ‘Italie qui est sortie du nucléaire et est depuis longtemps prisonnière du gaz… et des importations).
… @ Dan, qui est (habituellement) plus honnête dans ses réponses… En 1994 : 52 % des français voyaient plutot des « avantages » à l’énergie d’origine nucléaire ; 28 % y voyaient plutot des inconvenients ; 19 % étaient sans opinion sur le sujet ( le 1 % qui manque vient des arrondis ; je précise pour les « enfileurs de perles »…) En 2004 : 52 % des français voyaient plutot des « avantages » à l’énergie d’origine nucléaire ; 36 % y voyaient plutot des inconvenients ; 12 % étaient sans opinion sur le sujet. En 2010 (avant Fukushima) : 44 % des français voyaient plutot des « avantages » à l’énergie d’origine nucléaire ; 40 % y voyaient plutot des inconvenients ; 16 % étaient sans opinion sur le sujet. Comme vous le voyez, ce n’est pas d’hier ce désamour des français pour le nucléaire. Et ce n’est pas fini !!!!
EDF doit cesser de construire un quelconque système de production d’énergie en France pendant 5 ans: ça s’appelle un moratoire ! En revanche il y a suffisamment à faire en maintenance et améliorations en ce qui concerne le parc existant et surtout à l’étranger tout ce qui est possible. C’est à ce prix que la véritable concurrence à EDF va pouvoir s’instaurer, mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Le sujet des sondages a été maintes et maintes fois abordé, mais les anti-nuc de ce forum ont déjà oublié, avec leur merveilleuse mémoire sélective, qu’ils n’avaient rien à répondre alors à ce que nous disions : Oui les français sont opposés au nucléaire en ce moment, c’est déjà arrivé après chaque accident, et ça n’a jamais duré. En effet, une fois passé les émotions, on revient à la réalité et on considère les options que l’on a… Oui les français sont opposés au nucléaire, mais ça n’apporte pas les solutions nous permettant de décider maintenant d’en sortir sans pourrir l’atmosphère. On les attend toujours celles la… Je sais c’est embêtant les gens qui ont suffisamment de mémoire pour ne pas gober gratis toutes vos sornettes…
… Pour les mal-comprenants du « sondage » : Les chiffres que je cite sont issus du Commissariat Général au Développement Durable et s’appellent « L’opinion, l’énergie et le climat ». Ils sont réalisés à la demande du gouvernement (et pas d’un journal people), et sont régulièrement faits (tous les ans et fort discrètement), pas seulement après une catastrophe quelconque, mais fort heureusement pour nous, le plus souvent avant. Si vous avez donc pris le soin de lire mon post, vous aurez remarqué que je n’ai pas donné de chiffres postérieurs à Fukushima, car ils étaient vraiment trop sévères et manifestement orientés par la catastrophe. Par contre, ces « opinions » relètent parfaitement l’évolution des mentalités en France et le désamour avec le nucléaire qui, s’il est encore considéré comme une énergie pas chère, est de plus en plus appréhendé avec crainte, voire même désormais, peur. Atome go home. 🙂
Hé bien non ! Sociétaire et client d’Enercoop, je ne consomme pas de kWh issus du nucléaire, mais 100 % de mes kWh sont « verts » parce que produits par des installations utilisant une source renouvelable (éolien, solaire, hydro, etc…). Donc non, ceux qui critiquent le nucléaire créent aussi les alternatives prouvant que l’on peut (et donc, que l’on doit) substituer l’atome aux renouvelables. Merci de réviser votre point de vue à l’avenir et, ainsi, de ne plus faire mentir votre pseudo !
Et si le nucléaire était au système électrique ce que sont les dictatures au système politique… ??? 🙂
Rice, comme d’habitude, vous ne faites que manipuler les chiffres et tordre (très) lourdement la réalité ! « Comme vous le voyez, ce n’est pas d’hier ce désamour des français pour le nucléaire. Et ce n’est pas fini !! » Vous sous-entendez que la proportion de français pour le nucléaire est en baisse lente mais continue. Or entre les trois sondages (de 1994 à 2010) que vous citez, s’intercalent d’autres sondages… Ainsi par exemple dans ce sondage réalisé en 2008 par ifop, « pour 67% d’entres eux, « il faut maintenir la part du nucléaire car c’est elle qui assure l’indépendance énergétique de la France » contre 33% seulement qui jugent « qu’il faut réduire la part du nucléaire car c’est dangereux » ». Pas très sûre cette baisse ! De plus, j’ai retrouvé le document auquel vous faisiez référence. Mais vous preniez le soin de ne pas le mettre en lien, sans doute de peur qu’on aille voir dedans… Le voici, publié le 24 août 2011 : Et qu’est ce qu’il montre ce document ? Voir la courbe p3 Il montre que la proportion de français trouvant au nucléaire plutôt des avantages a : -baissé de 1994 à 1998 (de 52% à 48%) -augmentée jusqu’à 52% de 1998 à 2000 -baissé jusqu’à 42% de 2000 à 2002 -augmenté jusqu’à 52% de 2002 à 2005 -baissé jusqu’à 47% de 2005 à 2006 -réaugmenté jusqu’à 51% de 2006 à 2007 -rebaissé jusqu’à 49% de 2007 à 2008 Et pendant ce temps, la proportion de français trouvant « plutôt des inconvénients au nucléaire » n’a jamais dépassé 45%. Tu parles d’une tendance… Le paragraphe titre même « L’électricité nucléaire : toujours plus d’avantages que d’inconvénients pour une majorité de Français ». Enfin, l’étude s’arrête à 2008, et ne fais nul part mention de sondage en 2010 (le mot « 2010 » n’existe même pas dans ce document). Vous l’avez inventé ? L’opinion publique ne fait que varier à la hausse et à la baisse en fonction de l’actualité, comme nous vous l’avons dit plusieurs fois. Votre thèse est donc complètement fausse. Chiffres manipulés go home… @ mell : Ce que nous essayons de vous dire, c’est que certes Enercoop introduit sur le réseau électrique français autant d’électricité renouvellable chaque jour que ses clients en consomment. Et encore, ils ne sont pas très prolixe en informations sur comment ils équilibrent en permanence ces productions intermittentes avec la demande, ils n’ont même pas l’air de le faire d’eux même, ils semble dépendre de Alterna pour cela. Nous essayons de vous dire que si vous avez 220V et 50HZ à votre prise de courant en permanence, même quand il fait nuit et qu’il n’y a pas de vent, c’est que c’est des centrales nucléaires (entre autres) qui entretiennent la tension et la fréquence en tout point du réseau. Si elles n’étaient pas là, certes vous auriez votre courant grâce à l’éolienne à l’autre bout de la France, mais avec les pertes en lignes vous n’auriez quasiment plus rien comme tension chez vous. Enercoop est donc un excellent moyen d’apporter son soutient au développement des énergies renouvelables, mais elle n’apporte aucune réponse aux questions que nous soulevons et ne pourrait jamais survivre une seule seconde sans l’aide de ses très grands frères nucléaires et thermiques. Votre argument est donc invalide.
Mais en fait cette décision du nucléaire peut se reprendre à partir des décisions du CNT ! Sans préavis démocratique ils ont aussi réussi à faire passer la retraite solidaire entre les Français, la sécurité sociale, la poursuite des congés payés ! Et ce n’est pas fini ! Ils ont réussi à remettre la France dans le bon chemin et relancer une véritable politique industrielle ! Et tout ça dans notre dos ! Qu’on abatte tout ça, seule la voie démocratique est envisageable ! La IVème est en particulier un modèle démocratique en soi avec une fine répartition des pouvoirs et un président absolument pas aux limites de l’autoritarisme… Messieurs, mesdames, relisez vos livres dhistoire.
Pour mell : « Sociétaire et client d’Enercoop, je ne consomme pas de kWh issus du nucléaire, mais 100 % de mes kWh sont « verts » parce que produits par des installations utilisant une source renouvelable (éolien, solaire, hydro, etc…). » Expliquer nous posément comment vous parvenez à ne pas consomer d’électrons nucléaires (ou autres) ?? Vous n’êtes pas raccordé au plus grand réseau électrique du monde ?
Pour Rouget. CNT ou CNR ? Le CNT, c’est plutôt en Lybie et maintenant (souhaitons les mêmes progrès que pour le CNR).
En France, il y a heureusement l’EnR hydraulique, mais elle n’assure pas à elle seule l’équilibre. D’abord parce que presque la moitié de la puissance installée est de l’énergie fatale ou quasi fatale (fil + éclusée = 10,3 GW), il reste donc 13,9 GW d’hydraulique de lac : Pour le dimanche 29 août la disponibilité de l’hydraulique de lac constatée est de 10,8 GW. Pour assurer l’équilibre il y a aussi les variations de puissance du parc nucléaire et thermique à flamme. Rien que pour le nucléaire, 5 % de variation du parc disponible à 80% donne 2,5 GW, mais c’est souvent plus que cela sur la journée.
Pour Chelya. En alternatif, on peut faire l’hypothèse que les producteurs d’électricité (verte ou pas verte) ne font qu’agiter des électrons qu’ils donnent et reprennent quasi instantanément au réseau. Conclusion : les producteurs ne vous livrent rien de matériel … si ce n’est l’énergie de l’agitation. Corollaire : les producteurs sont des agitateurs ! Bon, une fois qu’on a dit ça : d’ou vient l’énergie qui est récupérable dans la prise d’un abonné à Enercoop ?? Par qui est garantie cette énergie ?
Oui, et il n’y a pas si longtemps de ça des membres de votre camp affirmaient qu’à cause de la fonte des glassiers et des dégats aux écosystèmes l’hydraulique n’était pas une énergie renouvellable. Alors de là à affirmer que « sans les énergies renouvelables les centrales thermiques fissiles et fossiles seraient bien incapable de répondre à la demande française… », il y a une généreuse dose de mauvaise foi qu’évidemment vous vous empressez d’apporter… 😉
Enercoop est un fournisseur d’électricité (comme EDF) et utilise le réseau commun à tous les fournisseurs. De même la régulaition de l’ensemble des producteurs est coordonnée au niveau national par un seul organisme et tout ça est très bien et clairement expliqué lors de conférences ou de salons (pas d’équipe commerciale chez Enercoop, ce sont des correspondans bénévoles qui s’y collent). Les producteurs EnR qui vendent leurs kWh à la coopérative en sont sociétaires, donc on peut dire qu’Enercoop possède ses propres moyens de production. De plus dans le cadre de ses structures régionales, les SCIC locales (c’est à dire des clients + des collectivités + tous les autres sociétaires) investissent directement dans la réalisation de nouvelles centrales solaire, éoliennes, hydrauliques localement. C’est déjà le cas en Rhône Alpes, Languedoc, Ardennes par exemple. Enercoop s’inscrit dans la logique de l’économie solidaire et sociale (une personne = une voix, but non lucratif…) et dans ses statuts, les éventuels profits sont réinvestis dans les EnR et la maîtrise de l’énergie. Modèle économique est assez éloigné du modèle bancaire français en vigueur si on excepte la Nef (d’ailleurs partenaire d’Enercoop…)
« tous les fournisseurs d’électricité (y compris EDF) fonctionnent ainsi avec RTE qui se charge de ce qui n’a pas été bien équilibré et réparti les couts à postériori… » Oui mais tous ne se targuent pas de fournir 100% d’électricité verte. Et encore moins de révolutionner le secteur comme le pensait Mell.
… Pour répondre au plus fidèle (et toujours aussi mesuré dans ses propos) cerbère du Gang des Grille-Pains : « Ok, sortons les gros flingues. Rice, comme d’habitude, vous ne faites que manipuler les chiffres et tordre (très) lourdement la réalité ! Vous sous-entendez que la proportion de français pour le nucléaire est en baisse lente mais continue ». Je continue ? Allez, à la demande générale, je continue : « De plus, j’ai retrouvé le document auquel vous faisiez référence. Mais vous preniez le soin de ne pas le mettre en lien, sans doute de peur qu’on aille voir dedans… Enfin, l’étude s’arrête à 2008, et ne fais nul part mention de sondage en 2010 (le mot « 2010 » n’existe même pas dans ce document). Vous l’avez inventé ? L’opinion publique ne fait que varier à la hausse et à la baisse en fonction de l’actualité, comme nous vous l’avons dit plusieurs fois. Votre thèse est donc complètement fausse. Chiffres manipulés go home… » Comme notre ami n’a pas pris le bon document (mais nous sommes habitués maintenant), il ne peut donc connaître les chiffres 2010 (et d’ailleurs, je serais curieux de connaître ceux de 2011, avant et après Fukushima) ; je vous les donne donc : Src : Baromètre d’opinion sur l’énergie et le climat en 2010 – Commissariat Général au Développement Durable – N° 167 , octobre 2010 : Entre 1994 et 2010 (avec des « hauts et des bas » je vous l’accorde), mais dans une tendance tres régulière, on observe : 1994 : 52 % trouvent des avantages et 28 % des inconvénients 2010 : 44 % trouvent des avantages et 40 % des inconvénients Donc en 16 ans, baisse de 15 % des français qui y trouvent des « avantages » et hausse de 43 % de ceux qui y trouvent des « inconvénients. J’attends avec impatience la suite du tableau !!!!!
En effet je suis un peu impétueux : « Chiffres manipulés » pfuuuuu quelle violence verbale ! Tandis que vous, avec vos accusations de mensonges, d’incompétence, de complot – et parfois, pour vos comparses, d’appel au meurtre -, êtes toujours si réservés… Je devrais sans doute prendre des cours de courtoisie auprès de votre camarade de Sortir du nucléaire qui nous laisse de temps en temps quelques volées de messages de sympathie… Halala plus faux cul qu’un anti-nucléaire décidemment y a pas ;D « Comme notre ami n’a pas pris le bon document (mais nous sommes habitués maintenant) » Moi au moins je publie le lien des documents auxquels je fais allusion. Ca doit être à cause de quelque chose appelé la transparence sans doute… Et vous m’avez vu souvent me tromper de document ? Vraiment ? En ce qui concerne votre document, le voici : Ce lien est-il enfin le bon? Allez-y, ne soyez pas timide… La courbe à laquelle vous faites allusion est en p8. Et en effet, le petit bout ajouté de 2008 à 2010 change tout !! Je plaisante bien sûr… Et moi, ce que je vois dans ce document, c’est que l’opinion publique n’a pratiquement pas évolué de janvier 2002 à juin 2020 : de 44% à 44% pour, de 42% à 40% contre. Tiens ? Une légère baisse. Aaaaaah quelle merveille que la manipulation des intervalles ;D Ce qu’il montre aussi, c’est que le nombre de gens pour a quasiment toujours été supérieur au nombre de gens contre. Voilà pour les accusations de nucléaire « non démocratique », et de gouvernement « sourd aux attentes de la population »… Votre document ne montre que des hauts et des bas durant un intervalle de temps arbitraire, où l’opinion pro nucléaire était pratiquement toujours majoritaire, loin de la tendance claire que vous affirmez ! Votre thèse est donc toujours fausse !!!! Cette opinion est déjà tombée bien plus bas après l’accident de Tchernobyl (), puis s’est relevée. Pour conclure, je vous accorde qu’à force l’opinion commence sérieusement à se lasser, mais vous ne pouvez toujours pas vous prévaloir d’une opinion majoritairement opposée sur le long terme au nucléaire, ni d’une tendance sur le long terme. Et j’attend moi aussi la suite du tableau. Vu comment un accident aussi grave que Fukushima a été aussi mal géré et que pourtant on commence déjà à s’en remettre, vu comment l’EPR est sûr, vu comment les tarifs de l’énergie et les émissions polluantes évoluent, je suis impatient de voir ce tableau dans 10 ans…
Pas d’accord avec vous. Les centrales d’EDF sont régulées par rapport à la fréquence. EDF ne peut pas balancer toute la puissance dont ils disposent sur le réseau comme ils le voudraient. Or pour les ENR et les fournisseurs type « énercoop », c’est « no limit » !! Le jour où vos éoliennes et vos PV seront sur le primaire ou le secondaire, alors on en reparlera: actuellement, c’est de la substitution, et aux autres de s’effacer. Sur un réseau de communication, il y a des gestions de collisions lorsque tout le monde balance au même moment. Ca n’est pas réguler en amont. Ca fait partir de la stucture même d’un réseau. Bref, ça n’est pas comparable avec un réseau électrique ou gazier.
Disons en résumé, que sur un réseau trop d’énergie fatale peut être fatal ! Pour l’instant, avec le PV en France on est tranquille. D’autre part, tant que la proportion de puissance thermique modulable est importante par rapport aux EnR fatales, on peut gérer et substituer. c’est d’ailleurs ce que font les espagnols avec l’éolien et les centrales à gaz.
@ Bachoubouzouc Je n’aime pas vraiment « dialoguer » sur le forum, surtout à ce niveau d’échanges, mais puisque vous me citez régulièrement, je fais donc une exception pour vous répondre PERSONNELLEMENT (je ne mets pas tous les partisans du nucléaire dans le même sac : certains arrivent même à écrire des choses interessantes). Pour en revenir au sujet des « sondages » : je suis désolé de n’avoir qu’une période de 16 années (!…) à vous proposer (1994 / 2010) durant laquelle on constate la tendance marquée d’un désamour des français pour le nucléaire. Bien sûr qu’en prenant en période plus courte comme vous le faites on peut effectivement manipuler les chiffres (d’ailleurs, pourquoi ne prenez vous pas du 12/03/2002-15h00 au 14/03/2002-17h00 ? Sur que cela arrangerait vos affaires…). Sérieusement, que leurs motivations soient objectives ou totalement irrationnelles, qui peut prétendre aujourd’hui que les français aiment le nucléaire ? (en dehors de quelques ayatollahs du GGP). Quelle serait la réponse à un référendum sur le sujet ? D’ailleurs, vos amis de l’UMP s’y opposent fermement ; devinez pourquoi ? Un (petit) exemple pour expliquer une des raisons de ce désamour. A ce jour, il n’existe pas de réponse « pratique » à la question relative au provisionnement des coûts de stockage des milliers de mètres cubes de déchets HA-VL pendant des centaines, voire des milliers d’années ? Comment est-ce calculé ? Où se trouve le montant sur la facture du consommateur que je suis ? Mais je ne doute pas que vous soyez parfaitement capable de nous faire un long verbiage sur le sujet…. Moi je vous demande simplement de m’indiquer la ligne où se trouve cette (colossale) provision. « … mais vous ne pouvez toujours pas vous prévaloir d’une opinion majoritairement opposée sur le long terme au nucléaire, ni d’une tendance sur le long terme ». Ben, dites donc ! Otez moi d’un doûte : la démocratie, c’est bien l’application de la volonté de la majorité ? même si elle se trompe… (selon vos critères bien sûr).
« Pour en revenir au sujet des « sondages » : je suis désolé de n’avoir qu’une période de 16 années (!…) à vous proposer (1994 / 2010) durant laquelle on constate la tendance marquée d’un désamour des français pour le nucléaire. Bien sûr qu’en prenant en période plus courte comme vous le faites on peut effectivement manipuler les chiffres (d’ailleurs, pourquoi ne prenez vous pas du 12/03/2002-15h00 au 14/03/2002-17h00 ? Sur que cela arrangerait vos affaires…). » C’est bien, vous avez compris le principe… Maintenant comprenez vous enfin que ce raisonnement s’applique aussi bien à vous qu’à l’exemple que j’ai choisis ? Voilà pour votre « tendance »… « Sérieusement, que leurs motivations soient objectives ou totalement irrationnelles, qui peut prétendre aujourd’hui que les français aiment le nucléaire ? (en dehors de quelques ayatollahs du GGP). » Aujourd’hui personne. Mais la question est ici sur le long terme (car je vous le rappelle nous parlons ici d’énergie, nous ne pouvons donc pas nous permettre de changer d’avis tous les quatre matins comme le font les allemands). C’est pour cela que j’ai dit : « majoritairement opposée sur le long terme au nucléaire ». Décidément vous avez du mal à entendre ce qui vous dérange… Ce que je trouve juste drôle, c’est combien votre attachement au respect de la volonté des français est à géométrie variable : Ainsi que les français aient pratiquement toujours été favorables au nucléaire depuis la création du parc ne vous a jamais empêché de demander son démantelement… Et soudain, aujourd’hui, alors qu’après Fukushima les français sont effrayés, vous vous prenez d’un brusque intérêt pour leur avis ! Comme c’est commode… En effet, toute personne sérieuse est opposée à un référendum sur le sujet : nous pourrions éventuellement en faire un aujourd’hui, décider d’abandonner le nucléaire, puis en refaire un dans 5 ans et y revenir ! Ce serait juste idiot industriellement, et les allemands sont en train d’apprendre cette leçon de la manière la plus brutale (entre autres : 9000 à 11000 suppressions de postes chez E.ON). Pour votre question sur les déchets HA-VL, la question a déjà été maintes fois traitée sur Enerzine. Vous l’avez déjà « oublié », sans doute parce que vous ne vous en tiriez pas bien brillamment… Par exemple : Rappel des épisodes précédents : de l’argent a été provisionné (assez, pas assez blablabla), une solution de stockage à long terme est en création, et quelle que soit sa qualité elle vaut toujours mieux que votre proposition de remplacer le nucléaire par un peu d’ENR et beaucoup d’émissions de CO2 direct dans nos naseaux. Conclusion : « Otez moi d’un doûte : la démocratie, c’est bien l’application de la volonté de la majorité ? même si elle se trompe… (selon vos critères bien sûr). » Oui, mais pas seulement les rares fois où cette majorité est tournée dans le sens qui vous arrange. Bon après midi… 🙂
« Sérieusement, que leurs motivations soient objectives ou totalement irrationnelles, qui peut prétendre aujourd’hui que les français aiment le nucléaire ? » D’abord, « qui peut prétendre », ce n’est pas un sondage ! Ensuite, vous placez le débat au niveau de l’affectif et de l’émotionnel, cela n’a aucun sens dans le domaine de l’énergie. Le problème n’est pas d’aimer ou pas, la question est comment fait-on pour faire fonctionner le pays. Et quels sont les avantages et inconvénients des solutions possibles. Sinon je propose deux questions stupides à poser lors d’un référendum : Aimez-vous les lignes électriques ? Aimez-vous les centrales à charbon-lignite ? La dernière question est à poser en Allemagne principalement (par exemple dans la région de Cologne). J’espère qu’avec ces deux questions, la démocratie fera un grand bond en avant (copyright Mao). La démocratie ne se résume pas à l’opinion glanée partiellement au fil des émotions ou pire manipulée.
Un problème du monopole France est d’avoir longtemps ignoré le caractère affectif. Le sondage unitaire « fissile ou pas fissile » ne rend pas bien la situation surtout depuis que les anti-nuke ont une façade politique significative Il reste à connaitre la représentation% des anti-nuke d’europe-écologie et le poids qu’ils vont peser : Leur orientation à gauche va rebuter certains anti-nuke qui vont aller vers des partis plus neutrophiles (on ignore la sensibilité de Borloo à ce jour) A l’inverse , certains fédéralistes vont se laisser séduire par une écologie fédérale alors qu’il ne sont pas anti-nuke.. Le jeu politique donne du sens aux sondages. L’inverse me semble moins évident si on ne prend pas en compte le caractère « affectif » qui résume u peu tout ce dont le sondage ne parle pas. Si je compare le discours pro-nuke aujourd’hui à ce qu’il était il y a seulement 6 mois, on voit bien que l’argumentaire a fortement changé par rapport à la ligne Jancovici qui a pris un sacré coup de vieux au passage Les pro-nukes seraient ils le meilleur baromètre de l’affect collectif ? Ce me semble exact. Désormais il faudra compter avec les coups de campagne présidentielle où l’ancien discours pro-nuke radical va être pris en défaut par les raisons de ce changement d’attitude. Si on tient compte de la descente aux enfers des titres en bourse et le très nouveau programme d’harmonisation France-Allemagne présenté comme le préalable à un gouvernement européen (et surtout aux obligations européennes) on peut quand même se demander jusqu’où les pro-nukes parviendront à absorber le choc en changeant de discours, d’arguments et d’attitude face à tout ce qui remmettait en cause leur hégémonie jusqu’en mars dernier L’affectif aurait-il pu permettre au gvt d’anticiper un peu mieux l’inflexion de politique énergétique que même les pro-nukes radicaux ne contestent plus vraiment ? C’est un peu vague l’affectif, sa s’exprime souvent de façon peu orthodoxe , pourtant ça dit des choses très concrètes.. On sit tous qu’on peut biaiser un sondage en orientant la question : Notamment « êtes vous pour le charbon? » qui serait une manière très orientée de demander si on « aime » le nucléaire.. ref les sondages et leurs méthodes de quotas deviennent de plus en plus approximatifs à mesure que les positions se radicalisent chez ceux qui les commandent aux instituts. L’aspect affectif est peut-être le seul moyen d’y comprendre quelque chose compte-tenu de l’objectif qui se déroulera dans l’isoloir entre les citoyens, leur coeur, leur porte monnaie et les bourrages de crâne auxquels ils n’auront pas échappé
Quand on voit ce que Proglio à fait avec Veolia = truquer les chiffre, on se dit que les 54% d’augmentation des résultats financiers sont à prendre avec parcimonie… En ce qui concerne les augmentations des investissments dans le nucléaire, il n est pas difficile quand on est ami avec le gouvenrement de faire ce genre d’annonce, cependant, ce n’est pas un monopole ( même si ca y ressemble) et nous ferions mieux de faire confiance à d’autres groupe comme GDF-Suez.
Ces temps-ci il y a beaucoup de commentaires demandant une part du gâteau pour GDF-Suez. Est-ce que les « gaziers » seraient en ligne ?
edc10 : effectivement, et Areva le demande aussi sur les parcs offshore. Mais faut grosso modo être à -20% de la puissance, et ça les financiers ne le veulent pas ! … De gros volants d’inertie … faut quand même faut trop exagérer, et ne pas l’appliquer à toutes les formes d’éolien !! Franchement, avec le recul sur les courbes de productions de l’onshore dans tous les pays, et bien non, ça ne peut pas réguler quoi que ce soit, et c’est parfait en substitution sur des centrales gaz, charbon ou hydraulique. Ou alors on n’a pas les mêmes données. Quand à la remise en cause de votre modèle, effectivement, vous avez raison, je ne suis pas d’accord sur le fond. En France, il y a des services publics (notamment EDF) qui n’auraient pas dû être cassés. Mais ça c’est de la politique. Je comprends que vous défendiez votre vision germaneuropéenne de l’energie. Mais tous les pays ne sont pas obligés de faire comme « plein de pays ». Car votre modèle n’est pas non plus la panacée.
… Je vous conseille le dernier numéro de Terra Eco, dans lequel Bernard Bigot, administrateur du CEA, nous explique que « l’opinion peut basculer si elle est mal informée »… En faisant une lecture différente, on peut également comprendre : « l’opinion ne pourra que basculer si elle est bien informée »….
Oui eh bien en attendant que l’opinion bascule durablement vous continuerez à avoir tort. Et quant à l’information que le camp anti-nucléaire peut apporter à l’opinion, on peut déjà juger de sa qualité… Vous racontez n’importe quoi en quasi permanence !
« En faisant une lecture différente, on peut également comprendre : « l’opinion ne pourra que basculer si elle est bien informée »…. » L’opinion va sûrement basculer… mais de quel côté ? Comme je l’évoquais en 2008 en me référant à l’eurobaromètre N° 297sur les déchets nucléaires, il faut bien analyser les réponses : Si les citoyens étaient mieux formés et informés rien n’indique qu’il serait moins favorables au nucléaire électrogène…. mais tout peut basculer, di=u moment que c’est du bon côté !
A propos des déchets toujours : Comme quoi l’ignorance est utile… à certains.
… Vous avez TOTALEMENT raison Dan lorsque vous écrivez que « l’ignorance est utile a certains ». On le voit d’ailleurs bien aujourd’hui : plus les gens sont informés (en faveur ou au détriment du nucléaire via les médias écrits, TV, radio) moins ils en veulent… Je suis désolé de vous contredire (et arracher le coeur de Bachir Bouzouc), mais vous ne pouvez pas avoir raison CONTRE tout le monde : 22 % des français favorables au nucléaire !!! 1 sur 5, c’est tout.
Le problème n’est pas la quantité d’informations mais la qualité et le niveau de compréhension globale d’un problème aussi complexe que l’énergie électrique. Les sondages ne montrent pas que mieux le citoyen est informé, moins il est favorable au nucléaire. D’où viennent les 22% de français favorables au nucléaire ? Demandez leur concrètement comment on fait sans le nucléaire ? Quels mix ?
… Les 22 % de français « favorables » au nucléaire viennent du même sondage de juin dernier qui disait que 77 % des français étaient « contre ». Mais comme nous le savons tous, les sondages ne reflètent que partiellement la réalité (vous remarquerez que je n’ai pas dit la « vérité », car pour les mêmes réalités, nous nous rendons compte tous les jours ici, que nous avons des « vérités » bien souvent fort différentes…). Donc… … nous sommes parfaitement d’accord pour constater, qu’a travers les sondages divers et variés faits de puis des années, les français affichent un désamour de plus en plus marqué pour le nucléaire. C’est un fait. La question est de savoir si ce point de vue est la conséquence directe de leur niveau d’information, de désinformation ou de non information, ou simplement un mouvement irrationnel et affectif. Ensuite, imaginons un instant qu’ils aient l’information de « qualité »… Nous ne pouvons apparemment qu’être d’accords sauf que… c’est quoi au juste une « information de qualité » ? Encore faudrait-il se mettre d’accord sur les sources… Pour certains ayatollahs du GGP qui sévissent ici, la seule et unique information de qualité, c’est celle qu’ils nous « suggèrent » à longueur de post (à défaut de nous les faire accepter à coups de matraques !). Ouf, sauvé, internet ne le permet pas encore !!! Ni d’ailleurs de service psychiatrique en ligne car devant un tel déni de la réalité, il y a quelques lourdes pathologies à soigner, non ? Peut-être même que si les français étaient très bien informés, seraient-ils favorables au nucléaire !!!! (…). Peut-être arriverez-vous à les convaincre qu’il n’y a pas d’alternative, et que sans le nucléaire… « on fait comment » ? Ce à quoi, nous vous répondrons que nous n’avons jamais envisagé de fermer les centrales la semaine prochaine !!! … mais dans 25, 30 ou 40 ans… Ensuite, nous pouvons raisonnablement imaginer que nos brillants ingénieurs, à qui nous laisserons donc une génération pour se retourner, auront amélioré la compétitivité des ENR, trouvé les « principes de stockages » qui nous manquent, imaginé les « réseaux intelligents » que nos énarques jacobins n’ont pas su (pas voulu) faire. Temps que vous aurez d’ailleurs mis à profit pour imaginer (ou mieux réaliser !) comment démanteler une centrale atomique… comment stocker ses dangereux déchets pendant 10.000 ans…… Avec des telles informations de qualité , les français auraient enfin toutes les cartes en mains pour se déterminer « objectivement »…. Bon d’accord, « on » (les 22 %) n’a pas souhaité le faire depuis 40 ans, donc pourquoi « on » le ferait aujourd’hui ? Mais « nous » (les 77 %) pouvons rêver non ?
« Ce à quoi, nous vous répondrons que nous n’avons jamais envisagé de fermer les centrales la semaine prochaine !!! … mais dans 25, 30 ou 40 ans… » On a déjà discuté cela 100 fois et vous faites toujours mine de ne pas comprendre : Comment voulez planifier maintenant la sortie du nucléaire alors que maintenant on ne sait toujours pas comment faire??? Comment voulez vous planifier maintenant une sortie du nucléaire alors qu’on ne sait pas quand elle sera possible ?? Vous voulez en sortir dans 20, 30 ou 40 ans. Eh bien est-ce 20 ans ou 30 ans ou 40 ans ??? Vous ne savez pas cela et pourtant vous voulez une décision aujourd’hui. Voulez vous qu’on prenne une décision aujourd’hui au hasard, par exemple pour une sortie dans 30 ans, et qu’on revienne dessus vingt fois avant l’échéance, comme le font les Allemands ? Ce n’est pas sérieux !
« sans le nucléaire… « on fait comment » ? » Pour ce qui concerne la France, c’est la bonne question, elle peut être différente ailleurs. Si vous voulez bien, on va mettre à part les résultats des efforts d’efficacité energétique divers qui sont bons à prendre dans tous les cas, mais qui ne sont pas simples à réaliser.Raisonnons à consommation d’électricité constante, d’autant qu’on peut imaginer et même souhaiter que celle-ci augmente par une substitution à d’autres energies, notamment dans le transport. Comme j’imagine que ni l’un ni l’autre ne souhaitez que ça se fasse au bénéfice du charbon ou du gaz, reste les renouvelables. Pas de chance, les « nouveaux » renouvelables ( c’est à dire hors hydraulique existant) ne sont simplement pas compétitifs aujourd’hui, même si l’éolien terrestre commence à se rapprocher du seuil. Pas compétitifs par rapport à un nouveau moyen de production centralisé, bien entendu, c’est-à-dire sans aucun espoir de compétitivité vis-à-vis d’un moyen nucléaire existant. La solution, ce sont les tarifs d’achat, en France ou ailleurs, permettant à ces filières de se développer et de gagner en efficacité économique. Simplement, ça a un coût immédiat, sans horizon certain sur le moment auquel cet effort aura porté ses fruits. Ou je rejoins Bachoubouzouk, c’est sur le fait de ne pas avoir à fixer des échéances. Il est d’ailleurs piquant de voir certains commentaires ( n’est-ce pas Chelya?) sur le coté « Gosplan » du nucléaire et voir de l’autre coté des exigences programmées de sortie du nucléaire. Le jour où les renouvelables seront devenus compétitifs, le nucléaire reculera naturellement et inexorablement en France, au rythme du non-renouvellement des capacités existantes.
…. Polluer la Terre pour 1.000, 10.000, 100.000 ou 1.000.000 d’années c’est sérieux ? Faire croire aux français que la solution énergétique économique c’est le nucléaire alors que vous n’avez pas même idée du coût de la mise en sécurité des « vieilles centrales » comme Fessenheim, du démantèlement des tres vieilles comme Brennilis, ni du stockage des déchets que vous empilez à la Hague et autres lieux « provisoires » depuis 40 ans. C’est sérieux ? Mais comme toute arrière-garde conservatrice de privilèges… « il est urgent de ne rien faire ! » Et tant pis si le monde s’en porte plus mal. Ben non, désolé. La majorité ne l’entend plus de cette oreille. Il va falloir vous y faire et plutôt que de rester campé sur votre dogme, avec tout l’intelligence qui suinte de vos posts, trouvez nous donc une porte de sortie pour dans 20, 30 ou 40 ans (vous voyez on vous met pas la pression… sympas non les écolo-bobos ?). « Celui qui veut faire trouve des moyens ; celui qui ne veut pas faire trouve des excuses ». Arrêtez de trouver toujours des excuses. A longueur de post, vous ne savez manier que l’objection (quand il ne s’agit pas de l’opprobre sur les petits et « sans grades » -assurément pas comme vous à votre ton- que nous sommes). Soyez positif de temps en temps….
« Polluer la Terre pour 1.000, 10.000, 100.000 ou 1.000.000 d’années c’est sérieux ? » Qui dit qu’un stockage bien conçu polluera la terre ? Et quand l’unique solution de rechange que vous proposez c’est un peu d’ENR et beaucoup de CO2 envoyé aux oiseaux vous feriez mieux de vous taire… « Faire croire aux français que la solution énergétique économique c’est le nucléaire alors que vous n’avez pas même idée du coût de la mise en sécurité des « vieilles centrales » comme Fessenheim » C’est normal, cette mise en sécurité fait suite à l’accident de Fukushima, laissez nous donc un peu plus de 6 mois pour tirer le REX et définir ce qu’il faut faire… « , du démantèlement des tres vieilles comme Brennilis, ni du stockage des déchets que vous empilez à la Hague et autres lieux « provisoires » depuis 40 ans. C’est sérieux ? » Ce que vous oubliez de préciser (et dont on a déjà parlé sur EnerZ), c’est qu’on sait très bien démanteler des centrales comme Brennelis (démantèlement qui est en cours), mais que ces travaux sont bloqués par les écologistes pour des raisons partisanes… Quant au stockage des déchets, des études sont bien avancées, mais naturellement les écologistes utilisent toute leur énergie « constructrice » pour bloquer de quelque manière que ce soit ces travaux. Et quant au stockage ou au traitement des montagnes de CO2, NOx, CO et autres générées par votre plan de sortie du nucléaire, on en fait quoi ? Des études sont en cours ? Des actions sont en cours pour limiter les effets du réchauffement climatique (juste ça !) ? « trouvez nous donc une porte de sortie pour dans 20, 30 ou 40 ans (vous voyez on vous met pas la pression… sympas non les écolo-bobos ?) » Lol, vous n’avez pas réussi à trouver de solution qui tienne la route face à nous alors maintenant c’est à nous de chercher à votre place ! Enorme ! Mais attendez ça devient encore meilleur : « Arrêtez de trouver toujours des excuses. A longueur de post, vous ne savez manier que l’objection (quand il ne s’agit pas de l’opprobre sur les petits et « sans grades » -assurément pas comme vous à votre ton- que nous sommes). Soyez positif de temps en temps…. » Voilà un ensemble de gens qui critiquent le nucléaire à tout bout de champ et n’importe comment, on leur démontre que ces critiques sont infondées et ça devient à nous d’être « positif », de ne plus « jeter l’opprobre » !!! « vous ne savez manier que l’objection » C’est sûr que si vos arguments sont toujours aussi pourris on ne va pas s’en priver !!! Vous avez du mal dans cette partie alors vous voulez qu’on vous facilite le jeu c’est ça ? Mais vous avez quel âge ???? A moi maintenant de vous demander quelques trucs : Prenez quelques mois pour réfléchir un petit peu, vous documenter, puis commencez à émettre des raisonnements logiques, cohérents et des solutions viables ! Vous verrez ça vous rendra la vie un peu plus facile de ne plus raconter n’importe quoi. Vous prenez l’initiative de critiquer le nucléaire et exigez son retrait, alors préparez une rhétorique qui tienne derrière la route !
« A longueur de post, vous ne savez manier que l’objection (quand il ne s’agit pas de l’opprobre sur les petits et « sans grades » -assurément pas comme vous à votre ton- que nous sommes). Soyez positif de temps en temps…. » Pourtant c’est sain de manier l’objection dans une démocratie. Vous ne voulez plus de débat ? … après l’avoir réclamé ! Attention à la rhétorique : l’opprobre sur les petits et « sans grades ». Là il faut payer les droits d’auteur au front national ! « Soyez positif de temps en temps…. ». Là, ça s’adresse directement à celui qui l’a écrit et qui ne voit jamais rien de positif dans le nucléaire français !! Enfin : « Ben non, désolé. La majorité ne l’entend plus de cette oreille. » Evitez de parler au nom d’une soi-disant majorité qui ne serait issue que d’un sondage limité et sur le coup de l’émotion. Vous pourriez encore être déçu.
@ Dan C’est vraiment Vous qui avez écrit ce dernier post ?