Emissions de CO2 : une nouvelle carte des hausses de température

La température de la Terre a augmenté de 1 °C au cours du siècle dernier, en grande partie en raison des émissions de dioxyde de carbone (CO­2). Or, que cela signifie-t-il à l’échelle locale?

Une nouvelle étude parue dans Nature Climate Change établit les hausses de température causées par les émissions de CO­2 dans différentes régions du monde.

Au moyen des résultats d’une simulation fondée sur douze modèles de climat mondial, Damon Matthews, professeur au Département de géographie, d’urbanisme et d’environnement de l’Université Concordia, et Martin Leduc, chercheur postdoctoral, ont réalisé une carte illustrant les changements climatiques attribuables aux émissions cumulatives de CO­2 aux quatre coins de la planète.

Ils ont ainsi noté que les hausses de température survenant dans la plupart des régions du globe présentent une corrélation linéaire avec les émissions cumulatives.

« Nos résultats permettent d’établir un lien simple et clair entre les émissions totales de dioxyde de carbone à l’échelle planétaire et le réchauffement climatique à l’échelle locale, explique le professeur Matthews. Cette approche peut servir à montrer dans quelle mesure les émissions anthropiques déterminent les changements locaux. »

Emissions de CO2 : une nouvelle carte des hausses de température

En collaboration avec Ramo´n de Eli´a, coauteur de l’étude et membre d’Ouranos – consortium sur la climatologie régionale établi à Montréal -, Martin Leduc et Damon Matthews ont analysé les résultats de simulations dans lesquelles les émissions de CO2 entraînaient une hausse de la concentration de CO2 dans l’atmosphère de 1% par année jusqu’à l’atteinte d’une teneur quatre fois plus élevée que celles d’avant la révolution industrielle.

À l’échelle mondiale, les chercheurs ont vu une augmentation moyenne de la température de 1,7 ± 0,4 °C par billion de tonnes de carbone dans les émissions de CO2, ce qui cadre avec les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Mais les scientifiques sont allés au-delà de ce portrait mondial et ont calculé le changement climatique à l’échelle locale.

Voici un aperçu des hausses moyennes par billion de tonnes de carbone émis, et ce, par zone géographique :

  • Ouest de l’Amérique du Nord : 2,4 ± 0,6 °C
  • Centre de l’Amérique du Nord : 2,3 ± 0,4 °C
  • Est de l’Amérique du Nord : 2,4 ± 0,5 °C
  • Alaska : 3,6 ± 1,4 °C
  • Groenland et nord du Canada : 3,1 ± 0,9 °C
  • Nord de l’Asie : 3,1 ± 0,9 °C
  • Sud-est asiatique : 1,5 ± 0,3 °C
  • Amérique centrale : 1,8 ± 0,4 °C
  • Afrique de l’Est : 1,9 ± 0,4 °C

« Selon ces chiffres, le réchauffement est rapide dans l’Arctique, mais plus lent dans les régions équatoriales, affirme le professeur Matthews. Or, comme on le sait, c’est exactement ce qui se produit : les changements se déroulent plus rapidement dans l’Arctique qu’ailleurs sur la planète. »

L’écart est également considérable entre la terre et les océans : la hausse moyenne des températures s’établit à 1,4 ± 0,3 °C par billion de tonnes de carbone pour les océans, comparativement à 2,2 ± 0,5 °C pour les zones terrestres.

« À ce jour, les humains ont émis près de 600 milliards de tonnes de carbone. Cela signifie qu’en moyenne, la température des terres a déjà augmenté de 1,3 °C à cause de ces émissions. À ce rythme, nous aurons émis assez de CO­2 pour réchauffer les terres de 2 °C d’ici une trentaine d’années », conclut Damon Matthews.

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samivel51

Ces 600 milliards de tonnes de carbone ne represente qu’une fraction des reserves de carburants fossiles. Pourtant tous ces carburants fossiles ont une origine atmospherique: CO2 de l’air, puis plantes et algues, puis sediments organiques, puis compression en profondeur, puis charbon/petrole/gaz. Alors quelle temperature faisait-il sur Terre quand tout ce carbone etait encore dans l’atmosphere??! Merci pour vos eclaircissements..

lionelfr

Comme cette question vous intéresse, vous serez probablement intéressé par cette lecture : J’ignore (beaucoup de choses) en particulier l’évolution de la chaleur du soleil mais il est souvent admis qu’il rayonnait moins lors de la formation du système solaire. La grande oxydation aurait provoqué le pire épisode de glaciation de l’histoire mais ça remonte à 2.4 Ga alors que j’ai entendu lors d’une conférence que le taux de CO2 était beaucoup plus élevé à l’époque des dinausores soit quelques centaines de millions d’années au plus. Plusieurs études un peu catastrophistes évaluent la soutenabilité de l’habitat terrestre à 500 millions d’années dans le futur à cause du réchauffement solaire mais il semble que ces théories évoluent bien vite .. Pas mal d’éléments contradictoires … Au fait, l’essentiel du carbone primitif de l’atmosphère a sédimenté sous forme de carbonates et n’est donc pas concerné par les carburants fossiles qui ne concentrent qu’une petite partie de celui-ci Cela dit , l’évolution de l’industrie des carburants pourrait mener à un dégazage de quantités de carbonates car ils constituent une bonne source de carbone pour fixer l’hydrogène. (production de kérosene pour l’aviation militaire..) Enfin, la sédimentation du carbone continue aujourd’hui, sans doute régulée par la rareté du phosphore que les poissons continuent à remonter des fonds marins et les mouettes pécheuses remontent les poissons jusque dans l’atmosphère avant de “se soulager” près de leurs zones de nidification ce qui permet aujourd’hui d’exploiter le guano pour les cultures humaines. Ce phénomène n’est évidement pas durable.. Comment fera-t-on ensuite et quel sera l’impact sur la sdimentation du carbone sans laquelle la Terre deviendra la jumelle de Venus d’ici quelques Ga ? Mystère et boule de gomme Bon, je suppose que certains paleos ont une vision plus stratifiée de l’histoire mais il semble que beaucoup de zones d’ombre subsistent ce qui fait que les hypothèses scientifiques “en vogue” se contredisent parce qu’une découverte en spectroscopie vient infirmer une découverte paleo … Les études publiées choisissent leurs études parentes et la vision globale des scientifiques n’est pas très stable dans le temps.. Si vous trouvez de l’info “internetologique” bien documentée, je suis plutôt preneur..

Pastilleverte

Et dire que la “Nature” émet à elle sule entre 95 et 96% de tout le CO2 dans l’atmosphère…

enerc77

Lit cela: Cette plante est réellement impressionnante quand les conditions de croissance sont la. Elle est capable de fixer le CO2 à une vitesse remarquable. D’ailleurs, elle est candidate aux voyages dans l’espace pour recycler le CO2 dans les capsules. Il est vraisemblable quelle soit responsable du refroidissement il y a 50 millions d’années.

sunny

Le réchauffement climatique (année anormalement chaude en 2014) a permis de limiter nos besoins en chaleur en 2014, si l’on en croit les données prélminaires d’Eurostat. Les ENR gagne un point de pourcentage dans l’UE 28 pour atteindre 16 % de la consommation d’énergie finale en 2014. Pour l’électricité, la part du renouvelable gagne deux points dans l’UE 28 et atteint 27,5 % également aidée par la baisse de la demande d’électricité en Europe. Les centrales charbon ont moins tourné au grand dam des enfumeurs. Les chiffres préliminaires de la France sont également dispo et sont un peu moins flatteurs. Un peu plus pour l’électricité.

Papijo

Pour ceux qui cherchent des infos sur le sujet du réchauffement climatique, un article de l’Institut Turgot: . Même si on ne partage pas forcément les idées libérales de cet institut, ce qu’il dit en s’appuyant sur le dernier rapport scientifique du GIEC (et pas sur la vision totalement déformée qu’en ont les écolos et la plupart de nos médias, y compris cet article d’Enerzine), à savoir: “il est urgent de ne rien faire” me semble plein de bon sens !

Lionel-fr

Quand je lis “Malgré les incertitudes encore nombreuses sur l’influence réelle du CO2 sur le climat” Je sursaute et je clique sur la petite croix de fermeture de page. Le rapport CO2/climat n’a rien à voir avec le Giec, c’est l’histoire des planètes du système solaire à commencer par notre jumelle Venus. Si Venus n’était pas saturée de CO2, on serait déjà en train de la terraformer et on aurait une 2eme terre ! Vous vous rendez compte de l’importance de ce “détail” dans l’histoire de l’humanité ? Il ne se passe pas une journée sans que la Nasa publie sur l’histoire des planètes en comptant le CO2 comme une variable majeure des températures. Et les températures dues au CO2 sont très faciles à reconnaitre puisque les pôles deviennent insensibles aux saisons .. Ce n’est pas qu’une mesure isolée, c’est l’intégralité de la carte planétaire qui porte la signature caractéristique du CO2 Venus serait habitable sinon .. En fait , ce sont des millions de scientifiques qui fondent toute leur carrière sur la relation CO2.climat et la majorité d’entre eux n’a jamais lu un rapport du GIEC parce que ça ne passionne pas les foules Nier cette relation c’est refuser l’int”gralité des sciences modernes et pas seulement le climat

Pastilleverte

très très mauvais exemple, vieille scie lancée par James Hansen. Il n’y a pas d’effet de serre sur Vénus, tout simplement parce que la lumière du Soleil n’atteint pas la surface. Vénus est plus proche du Soleil que la Terre, soit sensiblement +100°C, toutes choses égales par ailleurs. La température y est avant tout fonction de la pression qui y règne. Et puis, même si in croit au rôle prépondérant du CO2, le rapport de concentration atmosphérique Vénus/Terre soit 95% / 0,04%, ne laisse pas présager d’augmentation “catastrophique “des T° sur la Terre vers 2090 quand on aura atteient le fameux “doublement du CO2 / ère industrielle”, soit par convention 560ppmv. Ceci au rythme actuel de CONCENTRATION du CO2 dans l’atmosphère, variable selon les années entre +1,5 et +3 ppmv, selon que l’année a été plus ou moins “chaude (ou “froide” !). Enfin en conclusion, si il est une science encore en formation, et avec de nombreuses incertitudes et connaissances à trouver, c’est bien la “Climatologie”. Si vous avez le courage et la patience lisez le rapport du GIEC, pas le “résumé pour les décideurs”, et vous serez surpris du ton modéré et “humble” de la plupart des rédacteurs scientifiques (rapport du groupe de travail I). Ce n’est évidemment pas ce document (assez indigeste au demeurant !) qui sort dans les médias ou que les politiques lisent ou se font “résumer”. L’expression “the science is settled” du grand scientifique Al Gore, est une ineptie, pour rester poli, malheureusement reprise par certains “scientifiques” (?), sans doute budgets de recherche et financements obligent …

Dan1

“Ceci au rythme actuel de CONCENTRATION du CO2 dans l’atmosphère, variable selon les années entre +1,5 et +3 ppmv” Le hic c’est que nous venons de battre le record de croissance à + 3,17 ppm fin 2015 : Et nous sommes désormais au dessus de 400 ppm avec peu de chance de repasser en dessous en 2016 (regarder le graphe “last 5 years”).

Aleocene

A une époque de l’Éocène(quelque part entre -56 millions d’années et -33,9 millions d’années), la prolifération d’algues “Azolla” a duré 800 000 ans et celle-ci coïncide avec la baisse drastique du taux de CO2 dans l’air, qui passa de 3500 ppm à 650 ppm.Ces algues auraient recouvert près de quatre millions de kilomètres carrés d’océan pendant près de 800 000 ans, ce qui fit baisser la quantité de CO2 de 80%. Donc au plus bas de cette période nous avions 650 ppm alors qu’aujourd’hui nous sommes simplement au dessus de 400 ppm .Non seulement nous étions loin des conditions de la planète Vénus quand le taux était de 3500 ppm et encore plus loin des conditions de la planète Vénus avec un taux de 650 ppm franchement supérieur au 400 ppm d’aujourd’hui.Et la vie sur terre n’a pas été menacée à l’époque de l’éocène avec 3500 ppm.Donc il faut arreter avec les menaces de marchands de trouilles:Les “lanceurs d’alertes” climato-alarmistes se moquent vraiment,scandaleusement du monde entier.Avec 3500 ppm,la vie n’est absolument pas menacée puisqu’elle a continuée à l’éocène et que ces algues AZOLLA ont,en plus fait baisser le CO2 de 3500 ppm à 650 ppm en 800 000 ans.Les scientifiques le savent.Cela veut dire que la planète peut vivre entre des 3500 ppm à 650 ppm de CO2, pendant 800 000 ans sans que la vie disparaisse ni ne soit menacée.Qu’on arrete de nous raconter des sornettes avec le risque de devenir sur terre comme Vénus.Et nous auront abandonné les énergies fossiles,très longtemps avant d’avoir retrouvé le taux de 3500 ppm que la Terre à connu à l’Eocène sans voir la vie être menacée.Les bobards et enfumades alarmistes,ça suffit !!

Dan1

Sauf que le vrai problème posé n’est pas la survie de la planète comme la COM le distille, mais la capacité d’adaptation de l’humanité avec une vitesse de transformation imposée et des déséquilibres régionaux très importants potentiellement générateur de troubles sociaux. Le problème posé n’est pas à l’échelle du million d’année, mais à l’échelle du siècle.

Aleocene

L’EVENEMENT AZOLLA est un refroidissement climatique qui se déroula il y a 48,5 millions d’années pendant l’époque de l’Eocène et qui fut provoqué par la prolifération massive dans l’ocean artique de l’algue azolla Cette énorme masse d’algue d’eau douce aurait ainsi recouvert près de quatre millions de kilomètres carrés pendant une durée de 800 000 ans. Lorsque ces algues se déposaient au fond de l’océan, le processus emprisonnait une grande quantité de CO2 qui passa de 3500 ppm à 650 ppm(plus que les 400 ppm d’aujourd’hui)en 800 000 ans, ce qui provoqua une forte baisse de l’effet de serre et donc un refroidissement climatique global.Mais à 3500 ppm avant ce refroidissement climatique,la vie d’il y a 48,5 millions d’année était quand même très abondante sur terre,alors que la température y était plus élevée.Rien à voir avec la planète Vénus.

Aleocene

Certes,mais si on laisse trop la COM distiller trop d’aneries,comme c’est trop souvent le cas de nos jours,dans les médias,elle va finir par se discréditer globalement et les vrais problèmes seront très mal abordés et donc très mal résolus.Et nous aboutiront donc aux fameux déséquilibres régionaux très importants et aux fameux troubles sociaux dont vous parlez. Il est vraiment urgent que la COM fasse enfin sa grosse mise à jour ou tout cela va,en effet, très mal finir sur le plan géopolitique et social mondial.Les “pieux mensonges” que veulent nous imposer certains mouvements politico-idéologiques dominants dans les médias,soi disant pour notre bien,pour forcer les décisions,ça n’aide pas,ça enfonce dans le Pire.

Dan1

Pour ma part, il me semble que j’ai largement contribué depuis 2008 à combattre les âneries et démonté les mensonges de telle ou telle “mouvance”. Pour ce qui concerne la COM, notamment énergétique, on se trouve trop souvent face à des journalistes qui ne maîtrisent pas le sujet et se comportent comme des perroquets en reprenant la COM qui leur a été dictée. Cela ne devrait pas changer dans les années à venir. Mais à propos du changement climatique, les mensonges viennent de tous les bords… restent les vraies résultats scientifiques avec les précautions d’usage.

Reivilo

Oui Aléocène vous avez raison, Pasteur a aussi pu démontrer que des organismes peuvent vivre sans oxygène, on trouve des bestioles qui n’ont aucun besoin de lumière dans les fosses marines, d’autres qui se reproduisent à -20° ou qui s’éclatent près des fumeurs noirs océaniques à 350° ou en milieu acides ou radioactifs. Quant à moi je reconnais un certain attachement pour des climats un peu plus tempérés, et le caractère acceuillant et paisible de mon coin de campagne, trouvant déjà un os à voir mes jonquilles fleurir en janvier. J’ai la faiblesse de penser qu’on est encore un certain nombre à préférer ce mode d’existence, certes un peu pépère à celui des bactéries de milieux extrêmes. Mais je reconnais et j’admire leur capacité à s’adapter à presque tout… au fil des millions d’années comme le rappelle très justement maître Dan !

Aleocene

L’Eocène est une période de l’ére tertiaire où ont vécu les plus grands mammifères et les plus gros mammifères,ainsi que les plus gros oiseaux,certains oiseaux etaient tellement gros,qu’ils étaient encore plus gros que nos plus grosses autruches actuelles et ne pouvaient pas voler.C’était un monde de très gros animaux mais justes un peu moins gros que les dinausaures dont ils ont pris la succession en quelques millions d’années après la chute de l’astéroide fatal aux dinosaures. Donc nous sommes bien loin de votre monde de bactéries de milieux extrêmes et de bestioles qui n’ont aucun besoin de lumière dans les fosses marines,et d’autres qui se reproduisent à -20° ou qui s’éclatent près des fumeurs noirs océaniques à 350° ou en milieu acides ou radioactifs. Et pourtant à cette époque du Tertiaire,l’Eocène, ces très gros animaux de l’ére Tertiaire ont vécu avec un taux de CO2 qui a été de 3500 ppm(et est descendu à 650 ppm en 800 000 ans). L’Homme est nettement plus petit en taille que tous ces animaux,il aurait pu donc vivre,s’il avait existé à cette époque sous 3500 ppm de CO2.Cela vous surprendra peut être mais c’est ainsi.

Aleocene

Vous avez raison sur de nombreux points et comme vous dites: à propos du changement climatique, les mensonges viennent de tous les bords… ainsi que sur le fait que : restent les vraies résultats scientifiques avec les précautions d’usage… Mais le problème c’est que si les responsables politiques et médiatiques croient bien faire en manipulant les foules par des appels à des niveaux de peur relevant de l’irrationnel en les trompant sciemment “pour leur bien”,en les traitant comme des enfants(paternalisme) tout ceci va très mal finir car l’excés du coté du climato-scepticisme ne pourra que se renforcer,face aux excés des climato-alrmaistes.Et tout le monde sera perdant .Si on ne revient pas à plus de rationnalité dans les débats et dans le traitement de ce problème,ça finira mal(graves troubles sociaux et géopolitiques dont vous parliez). Ce n’est pas vous que je veux mettre en cause quand je m’en prend à cette obsession des 400 ppm.Mais à ceux qui en abusent déraisonnablement,jusqu’à l’Irrationnel…

jmdesp

Plusieurs études un peu catastrophistes évaluent la soutenabilité de l’habitat terrestre à 500 millions d’années dans le futur à cause du réchauffement solaire mais il semble que ces théories évoluent bien vite .. Elles évoluent vite sur la date à laquelle cela se produira, pas sur le fait que c’est inévitable d’ici, pour dans tous les calculs, moins d’1 milliard d’année. D’ailleurs pour Vénus, le problème est plus cela, la proximité du soleil faisait qu’il était très difficile à son atmosphère d’éviter l’emballement thermique conduisant à la situation actuelle. Mais tôt ou tard, avec l’augmentation progressive de la luminosité solaire, la terre sera dans le même état. D’ailleurs quand on regarde l’effet du CO2 sur des périodes très anciennes, c’est aussi à prendre en compte, avec une luminosité moindre le CO2 n’avait pas le même effet. Bon pour l’éocène, entre il y a 30 et 50 millions d’année, c’est trop récent pour que cela joue vraiment.