Energie, déchets, économie circulaire : La Bretagne lance 8 appels à projets

L’ADEME Bretagne lance 8 nouveaux appels à projets régionaux, à destination des acteurs économiques bretons et ayant pour ambition d’asseoir le territoire breton dans une démarche d’exemplarité en matière de développement durable.

98 dossiers retenus pour les appels à projets régionaux en 2014 pour un montant d’aide ADEME de 2 224 642 €.

Transition énergétique, vers l’indépendance du territoire.

Impliquée dans le débat national sur la transition énergétique, l’ADEME Bretagne porte les principales propositions issues de scénarios énergétiques et climatiques aux horizons de 2030 et 2050. Ce travail de prospective montre ainsi qu’il est possible de diviser les émissions de gaz à effet de serre par quatre d’ici 2050 en diminuant par deux la consommation d’énergie et en développant les énergies renouvelables.

Une vision avant-gardiste qui s’est concrétisée dès 2013 par la mise en place d’actions : la Fête de l’énergie, l’ÉcoWatt mais également l’accompagnement de soixante-quatre projets dans le cadre du Fond de Chaleur (biomasse, géothermie, solaire), etc.

Cette année, l’ADEME Bretagne ouvre sept appels à projets autour de l’énergie visant à identifier et proposer de nouvelles alternatives :

• Transition énergétique et planification urbaine
• Solaire thermique
• Solaire thermique en agriculture
• ENR dynamiques
• Chaleur fatale
• Maîtrise de la demande en électricité
• Opérations groupées de méthanisation

Mieux produire, mieux consommer et mieux gérer les déchets

Dans le cadre du plan national de prévention des déchets 2014-2020, l’ADEME s’attache à prévenir la production de déchets, valoriser le recyclage et soutenir les projets alternatifs. Ce plan a pour ambition de rompre progressivement le lien entre la croissance économique et la production de déchets. Une transition déjà bien implantée sur le territoire breton avec le programme
local de prévention des déchets, l’appel à projets « zéros gâchis, zéros déchet », etc.

Focus sur l’appel à projets "Économie circulaire en Bretagne"

La conférence environnementale de 2013 et de 2014 a mis en lumière la nécessité de définir une stratégie nationale puis régionale autour de l’économie circulaire. Pour faire suite à ces actions, l’ADEME Bretagne lance jusqu’au 26 février 2016 un appel à projets (AAP) « Économie circulaire en Bretagne » avec deux clôtures intermédiaires (29 mai et 31 juillet 2015).

Cet AAP vise le développement d’équipements performants et innovants de gestion de déchets, d’actions de prévention et de mutualisation en matière d’évitement ou de valorisation des déchets par les acteurs économiques.

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trimtab

“….• Opérations groupées de méthanisation……” “…”Économie circulaire en Bretagne”…” Nous avons délà parlé ici: Du petit coin au cuisine au gaz……..quand notre me…e (very valuable chemistry…! disait Bucky !) fait dans le circulaire…! trimtab

Samivel51

“asseoir le territoire breton dans une démarche d’exemplarité en matière de développement durable”. Quelle blague! La Bretagne est sans doute le territoire le moins exemplaire en matiere de developpement durable! Avec son developpement incontrole des elevages hors-sol procins et avicoles, ses sols et rivieres gaves de nitrates, ses marees vertes, ses transports de marchandises 100% camion, ses autoroutes gratuites, son littoral qui s’est progressivement couvert de maisons individuelles, son electricite importee des autres regions de france…

trimtab

Je sent qu’on va en prendre pleine la tête pour pas chèr, nous les Bretons….! Et on va surement nous ressortir notre ‘refus’ de Plogoff…! Mais je suis quand même rassurer par Samivel, car il ne doit jamais manger du porc ou du poulet breton, emmener aux quatre coins de la France en camion ‘pestiférié’, sur nos routes gratos, et bien sur il ne mange jamais de crêpes bretonnes dans nos charmantes guinguettes de la côte, car il n’est jamais venu ou viendrait jamais en Bretagne en vacances sur nos autoroutes gratuites….parce que les plages aussi sont ‘pestiferées’ d’algues, dont certains fournissent des ingredients dans ses produits de tous les jours tels que des yahourts et même certains medicaments…? La Bretagne (comme beaucoup d’autre régions) n’est pas parfait, loin s’en faut, et certains ‘conneries’ présentes et passées doivent est corrigées…..ça prendra un peu de temps…….en attendant, la caricature à la vie dure…! trimtab

Samivel51

Il n’est effectivement jamais trop tard pour bien faire. Et je mange avec plaisir des kouign-amann pur beurre ou du porc breton. Mais vous admettrez que l'”exemplarite en matiere de developpement durable” n’est pas le premier terme qui vient a l’esprit quand on pense a la Bretagne…

b api

Le coq, le seul animal qui chante avec les pieds dans la M… Y zont pas mal de coqs en Bretagne, et beaucoup de M… Mais c’est là qu’on a le plus conscience du problème énergétique et que des solutions doivent être trouvées. L’un compense l’autre. Une faiblesse peut devenir une richesse. Avec la puissance des courants marins, les bretons pourront énergiser Paris – qu’ils ont construit d’ailleurs avec leurs mains.

dgewai

Et oui il y en aura un, pour faire plaisir à Timtab, et de plus breton pur jus, qui regettera Plogoff : c’est moi…. Bon…. C’est sans doute pas mal qu’il y ait des projets de méthanisation en Bretagne, mais il faudra veiller à ce que le carbone qu’il faudra obligatoirement associer au lisier ne provienne pas de cultures dédiées comme c’est le cas en Allemagne ou les 50 TWh annuels d’électricité biomasse proviennent en grande partie de méthane produit à partir de maïs …. Et la Bretagne a besoin délectricité si on veurt développer les pompes à chaleur qui me paraissent ce qu’il y a de plus intelligent en matière de développemnt durable compte tenu de l’habitat dispersé qui utilise beaucoup le fuel. Heureusement qu’il y a la nouvelle ligne 400 kV Flamanville-Maine qui sécurise l’approvisonnement car ce n’est pas demain avec le “pacte électrique breton” que la Bretagne couvrira de manière sensible ses besoins électriques. Par ailleurs il ne faut se faire aucune illusion sur les perspectives de l’hydrolien breton : Bréhat s’envase et le Fromveur est dans les choux (fleurs sans doute). Amen.

Sicetaitsimple

Vous ne pouvez pas reprocher en même temps à la Bretagne ses problèmes actuels et en même temps vous gausser d’un “programme ” qui irait dans le sens de leur résolution. Maintenant reste la question de qui paye ou va payer…Mais bon….

Stephsea

Nous ne connaissons visiblement pas la même Bretagne selon qu’on la regarde à la télé ou qu’on y vit. Y en a t’il plusieurs, dont une vraiment caricaturale? Oui, il y a plusieurs Bretagnes très distinctes, bien sûr. Parler de la Bretagne est déjà caricaturale, simpliste. Alors parler comme Samivel51 de la “Bretagne vu à la télé” est une caricature de caricature… Un bonet rouge sur un gros cochon hors sol. Merci de garder pour vous vos opinions issues de la grande fabrique de médiocrité hors sol. Une partie de la Bretagne ne connait pas plus la mer que les dijonais, et n’a rien à voir avec cet élement. Elle en a peur, elle la trouve mystérieuse, dangereuse, imprévisible, trop salée, et surtout touristique, réservée aux “parigos” et aux pêcheurs professionels… Une grande partie des élus et des institutions restent sur cette position instinctive d’étrangeté avec la mer. On connait tous un ami d’ami qui fait du kayak ou de la voile ou de la plongée mais c’est tout. Renne, Fougère, Quimper, Loudéac, Carhaix, Pontivy, Ploermel, Redon sont tellement loin de la mer!!! Nantes aussi (breton, pas breton?). Les écoles et collèges eux mêmes n’organisent jamais l’intimité entre les enfants et la mer si ils sont à plus de 25km de cette mer. Même à Sarzeau, sur une presqu’île, il n’y a pas au collège d’activité permanente en relation avec la mer! On y apprend à être agent immobilier ou caissier, un bon petit français NORMAL, donc loin de la mer. Une autre partie de la Bretagne, minoritaire en nombre, est certes plus intime avec la mer, Brest, Lorient, et tous les endroits ou la “vraie” mer rencontre la terre, parfois avec force, zone dessinée par le trait de cote (très découpé et donc très long!) de St Malo à Concarneau en particulier. Mais parfois, c’est surtout une intimité à la manière des agriculteurs intensifs, eux aussi intimes avec une terre qu’ils maltraitent : un écosystème qu’on exploite avec les gros, très gros moyens industriels, avec pour objectif le profit à court ou moyen terme, la technologie envers et contre tout. Pareil pour la transition énergétique, l’économie circulaire, les ENRs et les EMRs. Il y a le pire du pire, et le meilleur en Bretagne. Il y a des initiatives exemplaires et des histoires qu’il vaut mieux ne pas raconter (ces déchets ménagers qui sont déportés du Morbihan vers la Mayenne quand Samivel et tous les autres viennent en vacances sur la côte). Il y a aussi en Bretagne une des rares associations de citoyens qui a réussi à monter un parc d’éoliennes (le mieux intégré en France probablement). La Bretagne en prétend à aucune exemplarité, à ma connaissance, mais porte en elle deux caractères importants : autonomie et esprit pionnier. Cela donne donc aussi des résultats disparates, une faible cohésion, des incohérences, des rythmes mal accordés, un faible sentiment de faire corps ou de former une entité communautaire (paradoxal vu de chez Samivel) mais aussi une indentité. Il y a donc une grande liberté de projet, une foison de projets de grande valeur, et encore de faibles résultats comptables à ce jour. En cela, les institutions (toutes les formes d’organisation) ont un énorme travail pour modifier le fond culturel : apprendre à mieux agir ensemble, joindre la liberté d’initiative à la collaboration élargie, préserver les destins locaux et l’autonomie en incitant toutefois à prendre exemple sur d’autres et à s’associer… Vaste programme. La Bretagne est donc très découpée, très morcellée, très peu cohérente. Si l’ADEME peut y apporter quelques objectifs communs et une culture du faire ensemble, tant mieux! A ceux qui parlent du cout de cette révolution, je leur demanderai si toute chose n’a pas un cout collectif? Quand on investit dans un collège, on ne se demande pas avant tout combien ça coute à la collectivité et si cette collectivité accepte ce cout avant de valider le projet, heureusement. Si il y a besoin collectif, il y a projet collectif. Le débat porte donc uniquement sur la méthode. Y a t’il de meilleurs projets que d’autres, des projets plus rentables ou moins chers pour un résultat comparable? Nous pouvons en discuter, et discutons en, mais de grâce ne remettons pas en cause le projet lui même de faire quelque chose, et vite. Plus globalement, l’air que je respire ici est il soustrait ailleurs? Le projet entrepris à tel endroit est il en soustraction d’un autre projet ailleurs? C’est le soupcon que fait porter tout contribuable moderne sur les projets qu’il finance implicitement mais qui ne le concernent pas directement, qui ne lui servent pas directement et immédiatement… Certes l’individualisme continue à faire ses ravages, peut être de pire en pire. Chacun ne veut plus payer que pour lui même, à l’américaine. Prime d’assurance, impôts, taxes, etc. On démonte le collectif pour privilégier un cercle de plus en plus petit autours de sont petit sois même. Jusqu’où ce système est il viable? Peut on s’acheter un CHU par ville? Une centrale électrique par village, une éolienne off shore par hameau côtier, un toit photovoltaique autosuffisant par maison? Peut on employer ses propres enfants chez soi et les nourir? Non, alors arrive le moment des choix, et qui doit choix dit aussi renoncement… Et qui dit grand projet, dit collectif, dit aussi adhésion au collectif, gommage des intérêts dispersés, des individualisme, des divergences, adhésion aussi à l’évolution, au progrès, au changement, aux expériences, adhésion générale aux idées de quelques uns, même si elles sont nouvelles, même si elles sont risquées. Et en cela, la Bretagne n’est ni indépendante ni différente, ni coupée du reste de la France, en aucune manière. Elle est juste en retard dans son approvisonnement électrique, dans son industrie énergétique, donc a un énorme travail sur un projet énergétique global. C’est peut être une chance de construire et d’incarner un nouveau modèle basé sur la necessaire transition énergétique. La transition se fait vers les ENRs en majorité, sur base de décentralisation, faut il le rappeler, et ceci quelqu’en soit le cout collectif à terme. Ce n’est pas un choix, ou si c’est un choix, il est fait… malgré l’opposition bien comprise des pro-pétrole et des pro-nuke probablement.

Sicetaitsimple

“La transition se fait vers les ENRs en majorité, sur base de décentralisation, faut il le rappeler, et ceci quelqu’en soit le cout collectif à terme. ” Vous rigolez? Avant que la Bretagne ne soit “autonome” en termes d’electricité, renouvelable ou pas, il va encore se passer quelques paires d’années.Il ne s’agit pas d’une “transition”, il s’agit de partir de rien ou quasiment pour faire quelque chose. Ce n’est pas forcément un souci, d’ailleurs depuis Janvier 1987 je ne pense pas que la Bretagne ait souffert d’un black-out, ça fait bientôt 30 ans…. Mais s’il vous plait arrétez le couplet sur les efforts méritoires ( encore une fois en termes d’électricité). Les renforcements nécessaires de réseau et le soutien au renouvelables via la CSPE, ce sont tous les francais qui payent.

Sicetaitsimple

Pour préciser, black-out à partir d’un problème de production. 1999 a bien sûr été ressenti en Bretagne, mais pas seulement.

Mercier

La Bretagne produit lait , viande , bois … et ne transforme pas du tout, ou pas assez, ses productions. Elle subit les pollutions liées à ces productions sans en profiter. On attend encore la lutte contre la pollution aux nitrates ! L’écotaxe aurait évité tous ces transports et transformations délocalisées, fermeture d’abattoirs .. les yaourts, petits plats préparés, meubles .. …. vendus en Bretagne ont effectué des centaines de km avant de revenir dans les commerces locaux ! Que de gabegie ! Recycler des déchets inhérents aux productions-et-transformations, pourquoi pas, encore que installer des incinérateurs en ville, chaudières – centrales à bois, qui brûlent tout ce qui peut l’être ( bois de déchetterie, bois de haies et productions forestière assez verts .. sans réglementation spécifique liées aux incinérateurs avec classement ICPE, ce n’est pas du tout écologique. On ne peut pas se vanter d’arrrriver à 23 % de production d’énergie renouvelable à ‘horizon 2020 dans ces conditions. Voir les rapports InVS, plan Pollutions Air , coût SS des particules ..

Stephsea

“A trop s’exposer on devient une cible facile.” Et c’est justement un peu trop facile de prendre un phrase de la critiquer en dehors de son contexte, voire en hors sujet complet (facile mais bel et bien fait). Je vous invite (mes chers contradicteurs) à developper un peu plus, plutôt que de vous cantonner encore une fois dans l’exaspération et la caricature. C’est un peu facile… Je rappelle le sujet : l’ADEME finance en Bretagne un cheminement vers l’économie circulaire, une meilleure gestion des déchets et l’autonomie en énergie. On peut encore une fois critiquer la méthode et les résultats. Et il faut le faire à chaque fois, mais de manière constructive. Mais pour le moment il n’y a rien à critiquer, que je sache. On ne peut critiquer ni le projet dans son intention ni l’endroit où il s’execute! Si? Et si on peut faire ces critiques, je les lirais attentivement… Mais si il s’agit d’expliquer (ou plutôt d’éructer, un coude sur le comptoir, et le ballon de rouge bien agrippé) que c’est trop cher pour la France et les français, que les ENRs c’est de la M… ou que les bretons sont trop C… pour en tirer partie, il vaut mieux s’abstenir. Au plaisir de vous lire,

trimtab

@Stephsea – en effet “…de vous cantonner encore une fois dans l’exaspération et la caricature. C’est un peu facile…” C’est aussi mon sentment, sur ces déclarations lancées souvent en ‘vrac’ et exclusivement ‘à charge’, qui ne font pas avancer ni les échanges ni le débat. Donc, pour répondre à: “…Je vous invite (mes chers contradicteurs) à developper un peu plus…” Et les remarques de Mercier: “….(la Bretagne) ne transforme pas du tout, ou pas assez..” Je met donc quelques graines de sel dans la marmite avec des exemples à charge et à décharge afin d’illustrer que personne n’est parfait…mais tous n’est pas noir…! A CHARGE: Oui, les déboires récentes de certains de nos abbatoirs ont éte des drames économiques et sociales, montrant que le modèle de fonctionnement ne marchait plus et il fallait changer. Oui, dans mon travail de tous les jours je vois embarquer pour la Grande Bretagne, des camions entiers de légumes ‘en vrac’, non transformés (donc sans ‘valeur ajoutée’ )des agriculteurs locaux. Et même dans la période juste avant Noel, quelques dixaine de camions de sapins bretons..!…pas vraiment de transformation, ni de valeur ajoutée, mais au moins c’est du ‘made in Breiz’ . MAIS A DECHARGE: et du ‘made in Breiz’… Je vois aussi de la crême glacée, ‘transformé’ à 60 km d’ici, du jus de fruit idem, des crêpes fourées ( à 25 kms) et même dans les domaines un peu ‘pointues’, des pompes à chaleur et groupes électrogènes ‘pur porc breton’, dont les entreprises à Morlaix ou à Brest ont une renomée presque mondiale..! Et en parlant de renomée mondiale et ‘pur porc breton’, que dire de ces entreprises bretonnes qui transforment ‘tous est bon dans le cochon’ en boite de ‘paté de mataff’….qui lui aussi fait le tour du monde. Et tous ces ‘produits de la mer’ ou d’algues (dont tous ne sont pas ‘péstiferés !) transformés en soupe, rillette de macreaux, sardines en boite etc à toutes le sauces….! Dont certains que j’achète sont même transformé dans les ateliers d’entreprises à 500 metres de chez moi….! Et dans le domaine du ‘transport’, qui est certes un vaste débat extrement complexe pour une peninsule géographique comme la Bretagne (comme est aussi ses ‘soucis’ éléctrogènes !), il existe des initiatives de feroutage, promues et engagées justement par les mêmes cultivateurs de mes choux fleurs locaux : Voilà donc un petit ‘tri’ très sélectf certes, mais j’assumé car j’essaie toujours de tirer des exemples et mes reflexions de mon propre quotidien et expérience pour ne pas être justement dans la caricature de 100% ‘anti’ ou ‘pour’ ceci, dans le ‘bashing’ à outrance qu’on voit trop souvent dans des nombreuses ‘échanges’ ici. Un peu d’avocat du diable, une pincée de pragmatisme, et du bon paté et kouign amen pur beurre bretonne pour se requinquer…? Amen trimtab

Sicetaitsimple

Vous n’allez quand même pas nous faire votre Caliméro! Vous en écrivez plus d’une page d’écran et ensuite vous vous étonnez qu’on en extrait une seule phrase… Alors un, j’avais écrit avant vous “Vous ne pouvez pas reprocher en même temps à la Bretagne ses problèmes actuels et en même temps vous gausser d’un “programme ” qui irait dans le sens de leur résolution.”, donc pas de faux procès. Et deux, s’agissant d’électricité et je ne parlais que de ça, tout n’est pas dû automatiquement à la Bretagne. Un cycle combiné gaz à Landivisiau pour sécuriser l’approvisionnement, ça va couter plus de 40M€/an de CSPE pendant 20 ans à qui? Un parc éolien offshore à Saint Brieuc ça va couter combien de M€/an de CSPE à qui? En plus, je suppute (peut-être à tort auquel cas vous m’en excuserez par avance) que même le parc de St Brieuc ça pourrait bien ne vous plaire qu’à moitié….

Stephsea

J’ai forcé le trait mais il clair que selon certains aimables contradicteurs, la bretagne “ne mérite pas” ces investissements. Pour moi qui ne suis pas natif et anti-communautariste, donc peu soupçonnable de chauvinisme indentitaire, je reçois ce message comme une discrimination. Les bretons sont ils des français de seconde zone, moins français et moins méritants que les parisiens ou marseillais? La Bretagne est elle ce pays indépendant, cette colonie française qui n’est bonne qu’à laisser les pavillons envahir ses côtes (pavillons d’arrivistes qui gagnent leur bel argent dans la métroppole et font exploser le prix de l’immobilier), qu’à remplir des camions de légumes (non transformés…) et de porc (polluant, mal élévé et mal abattu…). Je n’en reviens pas que ces argument ne reçoivent pas immédiatement une volée de bois vert! D’être un des seuls à tenter de renverser la table du BALTO. Stop! Arrêtez vos clichés, conscients ou pas… Personne ne connait la Bretagne visiblement. Bretagne, pays étranger… Déficit de communication, coupure des lignes adsl, trop de discrétion, pas assez de présence au journal de 13h sur TF1 sauf si on coiffe un bonnet ou ramasse des algues vertes? Que sais je? Comment vous dire que la Bretagne n’est pas une colonie, que les bretons sont français et parlent français (pas que français), que la Bretagne contient des industries de pointe en nombre et en masse, que vos plats préparés veinnent souvent du grand Ouest où les process ont été inventés, une très forte densité de bureaux d’étude, d’inventeurs, d’industrie de haute technologie, de startups dans le multimédia,la robotique, les énergies, que les voies rapides sont nombreuses et pratiques et que toute la France devrait immiter ce modèle gratuit (ou plus plutôt dont les couts sont distribués et dont les usagers ne sont pas soumis au racket des multinationales du béton)… La Bretagne participe très largement à la dynamique nationale, est exemplaire sur de nombreux secteurs, est pionnière, est dynamique, et bizarrement le région le moins extrême politiquement (la plus équilibrée?). La Bretagne, c’est juste une région en France, pas une colonnie. Il n’y a aucune revendication de traitement particulier, ni d’indépendance politique. Il y a juste le constat que des secteurs sont étrangement attardés, les déchets, l’énergie, l’urbanisme (au sens large) alors que des ressources infinies sont disponibles, alors que des richesses sont mal exploités, parfois abîmées. Il y aussi une évolution de l’agriculture et de la production animale qui a pris du retard, en partie à cause d’un système économique global, de la faute de certaines multinationales de l’agro-alimentaire aussi et donc pas exclusivement de la faute des paysans bretons eux mêmes, qui ont juste des terres riches et un climat très favorable et qui ont cru ce que disait les institutions et ont évidement tiré profit de ce système. Ca aussi ça change, et le plus souvent sans l’aide des subventions ou impôts des “vrais” français, de bons français pas bretons, ceux qui sont vertueux, ne polluent pas, utilisent bien l’argent publique, sont méritants! Donc les colonies bretonnes et les crétins profiteurs pollueurs qui y habitent paient leurs impôts eux aussi… Et la CSPE. Pourquoi ce territoire serait il traité avec un regard spécifique, avec des présupposés étranges – et discriminatoires – qui sous entendent que la dotation est au mérite et non plus en réponse à un projet, lui même en réponse à un besoin? Et comment se mesure ce mérite, et qui le mesure? Heureusement, ce ne sont pas les contributeurs de ce forum qui pensent majoritairmet que la Bretagne n’a pas mérité ces projets et qu’ils sont trop cher pour la collectivité, et ce ci de manière totalement péremptoire, et sur un fond de discrimination… Pas d’inquiétude, la Bretagne et les bretons continuent malgré tout à faire le boulot, à exporter de la nourriture, de la haute et très haute technologie, et bien d’autres choses, et vous accueillerons en vacances, dans des sites entretenus, électrifiés, avec du “manger” dans les assiettes (des galettes, ils ne savent rien faire d’autre!!!), un environnement sécurisé, un air Atlantique, des plages extraordinaires, et des paysages uniques au monde, dans une ambiance acceptable, en français, en concitoyens… Et si les français qui ne connaissent pas la Bretagne (autrement qu’en caricature) disent que les bretons sont avant tout des bretons, et qu’ils n’auront que ce qu’ils méritent, et que la collectivité nationale n’a pas a participer à la régulation, à l’évolution de ce terroitoire, le message d’exclusion finira bien par passer et par être accepté. Et à ceux qui invoquent la crise et le moyens nationaux limités, comme ça, en passant, sans aucun chiffre ni comparatif, ils sont tout simplement hors sujet. Ou considèrent ils a priori que la Bretagne sifone systématiquement les budgets nationaux et institutionnels? Comme la Corse et les DOM? La Bretagne, une colonie, comme les autres… Discrimination insidieuse?