Érelia inaugure six éoliennes en Meurthe et Moselle

Érélia, filiale de Gaz de France, a inauguré jeudi, l’extension du parc éolien « Le Haut des Ailes », situé sur les communautés de communes de la Vezouze et du Pays des étangs, en Meurthe et Moselle et en Moselle.

Six nouvelles éoliennes, construites en 2007, ont été mises en service à la fin du mois de mars 2008. Le parc compte désormais 22 éoliennes d’une puissance totale de 44 MW. Avec la mise en service du parc « Le Haut des Ailes » en 2005, puis du parc du Mont de Bézard en 2007, Érélia est devenu un acteur reconnu du monde de l’éolien.

En 2007, Gaz de France a acquis 95 % du capital d’Érélia devenant ainsi le premier opérateur éolien en France. Avec l’extension du parc éolien « Le Haut des Ailes », Gaz de France exploite, en France, une puissance totale de 140 MW.

Gaz de France souhaite détenir, à l’horizon de 2012, des centrales de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable totalisant 20 % de la capacité électrique du Groupe en Europe, dont 2000 MW d’installations éoliennes, en privilégiant le développement dans l’éolien terrestre.

Érélia, a pour objectif de réaliser 300 MW supplémentaires en France dans les quatre prochaines années.

Érelia inaugure six nouvelles éoliennes en Meurthe et Moselle

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Martial noel

Bonjour,je suis Martial Noel, photographe pilote en paramoteur(ulm classe A) . Je peux vous proposer des clichés car je suis en profession liberale. Le reportage photo pour un parc éolien est de 500 euros. 90 c du km à partir de Metz.Je travail sur pentax K10 réflex numérique.(10,2méga) 150 photos disponible sur Cédérom sur commande. Paiement à réception du cédérom. Bonne réception Martial noel Tel 06 23 43 57 94

Dan

L’avantage de cet article est de montrer le montage d’une éolienne, photos à l’appui. Vous voyez là ce que j’ai souvent rappelé, calculs à l’appui, une éolienne c’est grosso modo, en masse, 75 % de béton, 20 % d’acier, 3 % de “plastique” et moins de 2 % de cuivre, aluminium, électronique et huile. Ma source de calcul est l’ACV de l’éolienne VESTAS V82 de 1,65 MW. Ce n’est pas un jugement visant à discréditer les éoliennes, mais une façon de montrer que la duplication par dizaines de milliers, ce n’est plus de l’amateurisme et de la poésie, mais une grosse entreprise industrielle qui peut subir des problèmes d’approvisionnement de matières premières pas si “vertes”.

Dan

Le positionnement de Gaz De France dans l’éolien indiquerait-il une vraie complémentarité entre les centrales thermiques à gaz et les éoliennes ? Existe-t-il un ratio idéal entre les puissances installées ?

Serge23

Arrogance humaine… sous des prétextes faux d’empêcher l’émission de gaz à effet de serre, les promoteurs de l’éolien saccagent notre patrimoine pour encaisser de mirobolants profits. La bulle gonfle gonfle, espérons qu’elle éclate avant que les dégats soient irréparrable sur l’ensemble de notre beau pays. Finances, finances, tu nous perdra si celà continue. L’immobilier, la “pseudo-écologie”…

Belabo54

Ce que je vois dans ces photos:un projet industriel qui favorise l’exploitation de l’énergie verte.Quel industriel travaille dans l’énergie aujourd’hui et ne gagne pas d’argent? Qui plus est, ce projet est annoncé comme citoyen, avec des petits porteurs locaux!La différence vient de la contrepartie environnementale. Ici, elle est très faible: un peu de béton produit pour une éolienne qui va tenir 20 ans.Pas de déchets dangereux ou non recyclables.On peut toujours vouloir mieux, et c’est légitime.N’oublions pas le contexte: il est urgent d’agir pour l’environnement.L’énergie du vent est infinie, propre, et offre un potentiel important dans notre pays.Qui peut se permettre de dire qu’il n’en faut pas?

Rageous

…c’est un intérêt non dissimulé; avec des arguments séduisants (petits porteurs locaux), convaincants puisqu’il suffit de parler de “projets citoyens” pour être 100% écolo-durabolo-responsable et puis la caractéristique de minimiser certains paramètres: “un peu de béton” et mensongers: “durée 20 ans” alors que le tonnage de béton y sera dans la réalité à vie, certe inerte, mais sur des espaces agricoles vont peut-être devenir un peu encombrants, non? Surtout qu’avec l’évolution technologique, les fondations élaborées il y’a 10 ans ne conviennent déjà plus pour recevoir des modèles éoliens actuels. Moi et beaucoup d’autres nous nous permettons d’affirmer que ces éoliennes ne servent que leurs promoteurs, fabricants, etc…

Hayabs

On peut encore longtemps toujours reprocher les mêmes choses à l’éolien: – l’impact visible, notion subjective mais qui est tout à fait recevable – l’impact “non-écologique” qui se résumait à “ça pollue car intermittent”, argument balayé par le RTE et qui consiste maintenant à parler de la masse de béton des fondations…..admettons – l’impact économique avec sa part de subventions oujours discutable On peut en effet longtemps toujours reprocher les mêmes choses… Mais encore faudrait-il proposer mieux et à grande échelle les cocos! Ah oui, j’oublais le nucléaire non émetteur de CO2, seule solution qui semble valable en regardant la partie visible de l’iceberg : – en oubliant les dégâts réalisés (dans d’autres pays, rassurons-nous) pour l’extraction de l’uranium – en oubliant la longévité (à mettre en regard du béton inerte) des déchets radioactifs dont il faudra bien un jour se préoccuper (enfin je veux dire pour les petits-enfants de nos enfants) avant de les enfouir dans nos sols… Alors oui, même si l’éolien ne se substituera jamais en totalité au reste, même si les machines ne sont pas 100% recyclable, on peut auusi avoir des arguments pour et l’encourager.

Dan

Il est curieux que l’on demande de proposer mieux à grande échelle, puisque chaque fois que j’ai posé cette question, elle est resté sans réponse. je rappelle que je n’ai jamais eu de proposition de mix énergétique lorsque j’ai critiqué telle ou telle EnR. En revanche, je vais répondre : que fait-on à grande échelle pour la France : Je m’en tiens au scénario DGEMP 2008 qui me semble assez réaliste, mais s’il comporte naturellement des inconnues. En 2030 : 65 GW de nucléaire produisant 480 TWh ; 25 GW d’hydraulique produisant 65 TWh, 50 GW de thermique divers produisant 140 TWh et 20 GW d’éolien produisant 45 TWh. Voilà la proposition chiffrée et je constate que l’éolien y a sa place à hauteur d’un peu plus de 5 % pour un parc de 10 000 éoliennes de 2 MW. Pour ce qui concerne, la gestion des déchets nucléaire : voire autres articles. Une fois que l’on a planter 10 000 éoliennes… il faut s’occuper du reste ou arrêter la France. Il ne s’agit de vouloir mieux, mais de dire ce que l’on veut pour les 95 % restant. Personnellement j’ai répondu.

Hayabs

Merci Dan pour cette réponse et vos nombreuses contributions sur Enerzine que j’apprécie. Ma “demande” n’était bien évidemment pas à votre intention 🙂 N’étant moi-même pas contre le nucléaire, plutôt pro-éolien 🙂 et militant d’un mix-énergétique, ma diatribe consistait simplement à replacer qques arguments anti-éolien face à ce qui n’est dans ce cas que rarement repris concernant le nucléaire, mais que je pense il faut garder en tête

Dan

Merci Hayabs pour ces précisions. Je pense que pour que le débat avance, il faut toujours garder en tête les ordres de grandeur. Aujourd’hui, c’est un fait, en Europe pour produire de l’électricité, l’éolien ne peut concurrencer directement les moyens de production en base que sont les centrales thermiques (charbon, gaz… ou nucléaire), sinon les allemands et les danois l’auraient déjà fait. C’est un complément intéressant à intégrer avec précaution sur le réseau eu égard à son intermittence difficilement maîtrisable. Quand on retourne le problème dans tous les sens et que l’on veut réduire (ou simplement ne pas augmenter) l’émission des GES en Europe dans les 20 ans à venir sans mettre les pays à genoux (la régression du niveau de vie aurez probablement des effets très désagréables sur l’émission de GES), on retrouve immanquablement le nucléaire. Ce n’est ni bien ni mal, c’est… tout simplement. En 2038 nous aurons peut être plein d’autre solutions… mais ce sera aussi peut être un peu tard, si nous avons laissé filer les émissions pendant 30 ans. Pour y voir clair, il n’existe qu’une seule solution : additionner des TWh. Dans ce registre, le scénario DGEMP est d’ailleurs peu satisfaisant, puisqu’il indique un accroissement de la production des centrales à flamme (140 TWh). J’espère que nous ferons mieux, soit en réduisant la consommation soit en trouvant des alternatives moins émettrices. Mais ce n’est pas simple et pour apporter du crédit aux espoirs que beaucoup portent à telle ou telle filière, je souhaite toujours que l’on traduise les contributions respectives en part de mix énergétique. C’est juste un souhait, pour que le citoyen lambda comprenne les enjeux. J’espère que nos commentaires ne sont pas lus que par des pros et des antis. Je rappelle que chaque producteur d’électricité raccordé au réseau ne fait que maintenir un certain niveau d’agitation des électrons (à concurrence de la puissance dont il est capable dans l’instant), RTE transporte de l’énergie sous forme d’agitation sinusoïdale, pas les électrons de tel ou tel producteur vers tel ou tel consommateur, ce qui rend le commerce un peu particulier.