Espagne : 20 GW de capacité éolienne d’ici fin 2010

Au cours du 1er semestre 2010, l’Espagne a installé plus de 727 MW de nouvelles capacités éoliennes, pour atteindre 19.880 MW au 30 juin 2010, représentant à cette date environ 17% des besoins en électricité du pays.

Ces chiffres publiés par l’AEE (Asociación Empresarial Eólica), précisent que grâce à ces nouvelles installations, l’estimation totale de puissance d’origine éolienne d’ici la fin de 2010 sera portée à 20.150 MW. L’électricité produite à partir de l’énergie éolienne a atteint 17% de la demande totale du pays dans la première moitié de l’année, atteignant même un pic de 40%, le 4 mai dernier.

Néanmoins, souligne l’AEE, compte tenu des coupes budgétaires réalisées par le gouvernement (afin de réduire les dépenses publiques), les nouveaux objectifs fixés par le plan national sur les nouvelles énergies – pour la prochaine décennie – deviendra difficilement réalisable.

Toujours selon l’AEE, afin d’atteindre la capacité éolienne supplémentaire prévue dans le plan, (cad. 38.000 MW), un nouveau cadre juridique devra être établi, capable de surmonter l’incertitude qui a récemment caractérisé le secteur. "Il devient vital pour les investisseurs de garder une prospective à long terme et concernant les futurs projets d’obtenir des garanties sur la rentabilité" fait valoir comme arguments, l’AEE.

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Tassin

… qui a dit que ça marchait pas l’éolien? 😉

simonc

Je pensais qu’il était difficilement concevable de mettre enoeuvre un réseau avec une part aussi importante d’energie renouvelable sans avoir préalablement travaillé sur un réseau dit intelligent. Je sais que Iberdrola a attaqué son projet Star, comportant les bases d’un réseau smart grid mais je ne pensais pas qu’il fut aussi avancé. Quelqu’un a des infos serieuses concernant la stabilité du réseau en fonction de ses énergies dites “non commmandables” et sur l’avancée de l’évolution du réseau espagnol. Merci

chelya

Faut relativiser “intelligence” on pense que c’est un grand mot mais à l’échelle de l’éolien espagnol ça veut juste dire un dispositif de communication entre le gestionnaire de réseau et les parcs éoliens et un système d’information qui croise ces données avec les prévisions météorologiques… Et ça les espagnols l’ont (et ne se privent pas pour exporter ce savoir faire).   Quand ils seront à 38 000 MW par contre ils vont devoir mettre en place les solutions que mettent en place les danois : déploiement de FACTS (flexible AC transmission systems) pour permettre de stabiliser la tension et la fréquence d’une zone dont l’approvisionnement sera à 100% éolien pendant un temps plus ou moins long.

Dan1

En Espagne, l’éolien marche bien, on pourrait même dire qu’il gaze bien : La régulation est essentiellement assurée par les centrales gaz à cycle combiné, puis l’hydraulique et le charbon. Et puis, quand ça produit trop, on coupe. Je redonne le lien pour voir les fluctuations en direct : Regardez attentivement chaque jour du mois de septembre. En Espagne ou ailleurs cela reste une production fatale qui est un complément utile mais un complément (15 %)qui n’apporte pas la garantie de stabilité du réseau. Bien sûr, ils pourraient faire plus en développant le réseau et les lignes haute tension et en injectant le surplus chez les voisins (comme le Danemark), mais si tout le monde fait pareil, on arrivera fatalement à une surproduction ou une dégradation du facteur de charge des parcs éoliens (moindre rentabilité)… à moins de mettre des CCG partout et acessoirement de rendre l’Europe encore plus dépendante du gaz.

Envir5

En France nous sommes loin du % éolien de l’Espagne et pourtant nous crions au loup sur la capacité du réseau à accueillir de nouvelles éoliennes. Notre marge est immense avant d’avoir des pb de réseau et l’hydraulique est plus développée qu’en Espagne ce qui permet de réguler en attendant les capteurs intelligents et les voitures électriques qui attendrons les surplus de production pour se recharger = régulons la demande plus l’offre!

Nature

Peut-on avoir la surface sur laquelle une éolienne est visible sur le territoire espagnol?

Dan1

Et il se passe quoi les 12 et 13 septembre 2010. Ce n’est pas la peine de discuter la soirée, n’importe quel néophite peut constater en direct et sur l’historique de plusieurs année qu’il ya une corrélation directe entre production éolienne et production gaz. Les Espagnols communiquent très bien de façon directe très visuelle et instantanée. Au fait, la production de base et les centrales de base ça n’existe pas. Et j’en suis sûr car c’est Chelya qui me l’a dit le 21-07-2010 : “une “production de base” ça n’existe pas puisque c’est un abus de langage pour parler de centrales qui ne peuvent répondre qu’à une consommation de base, c’est à dire des centrales dont la puissance nominale doit être inférieure au minimum de puissance appelée sur le réseau (y compris capacité de stockage et capacité d’exportation)…

Sicetaitsimple

Juste pour rappeler: – que la production d’électricité s’adapte à la cnsommation, et pas le contraire – que la péninsule ibérique est une péninsule electrique, avec env. 1000MW de capacité d’exportation vers la France et env. autant vers le Maroc, soit très peu. – que dans le “merit order” ( les couts proportionnels les plus faibles) viennent d’abord le fatal (hydro au fil de l’eau,PV ou solaire en général, éolien, biomasse à tarif d’achat), bref tout ce qui débite comme ça vient -ensuite le nucléaire ( env 7000MW en Espagne) -ensuite, selon les cas , les cycles combinés gaz ou le charbon, selon le coût proportinnel de ces centrales y compris le CO2 -enfin l’hydraulique de lac et le pompage turbinage, au gré des stocks existants. Alors, si vous pensez que les producteurs à base de CCG en Espagne produisent ce qu’ils veulent , allez donc leur demander ce qu’ils en pensent..

Sicetaitsimple

Mon titre a été coupé: c’était de plus en plus” ridicules” 25000MW de CCG installés en Espagne, pas une fois la production de ces myens n’a excédé env. 15000MW…. PS: je n’attends pas de réponse, vous allez comme d’habitude quitter cette discusion….

Depassage

En France la demande en électricité varie quasi quotidiennement de 20 GW en moins de 6 heures, soit la puissance éolienne installée espagnole, et il y a très peu de centrale gaz. Si on considère les remarques faitent sur la gestion de l’éolien on devrait en déduire que la gestion de la demande est impossible, or ça fonctionne tous les jours. S’agit il d’une intervention divine ? La probabilité pour que la puissance totale éolienne d’un pays comme la France ou l’Espagne passe de 0 à 100 % en 6 heures est de combien ?  réponse : cette probabilité est nulle, ça n’arrive jamais. En plein hiver la puissance maxi du parc éolien espagnol est de l’ordre de 70 % de la puissance installée, en été plutôt 50 %. Passer de la puissance min à la puissance maxi dans la même journée, ce n’est même pas envisageable. Il ne faut pas raisonner en écart maximale possible sur un intervalle de temps donné, mais en probabilité d’occurrence de cet écart. Pour fixer les idées en France avec un parc éolien de 5000 MW et si on compare les écarts de puissance à 8 heures avec ceux de la consommation d’électricité on a le graphe. Pour le 5ème décile on a 200 MW pour l’éolien et 6500 MW pour la consommation. Cela veut dire que l’on a une probabilité de 50 % que sur 8 heures la puissance varie de moins de 200 MW pour l’éolien et de moins de 6500 MW pour la consommation. Il faudrait donc multiplier la puissance éolienne par 32 (160 GW) pour retrouver avec l’éolien un problème similaire à celui de la gestion de la demande. Donc dire que l’éolien est une ressource imprévisible (et que cela pose un problème) ne se vérifie pas vraiment par ces chiffres. D’autre part, les écarts provenant de l’éolien ne s’ajoutent pas de manière arithmétique à ceux provoqués par la demande car il n’y a pas de corrélation élevée entre les 2 phénomènes. Sources PS : les données sont celles des 3 mois passés, pour l’hiver les écarts seraient plus importants mais aussi bien pour la demande que pour l’éolien.

Depassage

En France la demande en électricité varie quasi quotidiennement de 20 GW en moins de 6 heures, soit la puissance éolienne installée espagnole, et il y a très peu de centrale gaz, mais alors ? comment cela est il possible ? La probabilité pour que la puissance totale éolienne d’un pays comme la France ou l’Espagne passe de 0 à 100 % en 6 heures est de combien ?  réponse : cette probabilité est nulle, ça n’arrive jamais. En plein hiver la puissance maxi du parc éolien espagnol est de l’ordre de 70 % de la puissance installée, en été plutôt 50 %. Passez de la puissance min à la puissance maxi dans la même journée, ce n’est même pas envisageable. Il ne faut pas raisonner en écart maximale possible sur un intervalle de temps donné, mais en probabilité d’occurrence de cet écart. Pour fixer les idées n France avec un parc éolien de 5000 MW et si on compare les écarts de puissance à 8 heures avec ceux de la consommation d’électricité on a le graphe . Pour le 5ème décile on a 200 MW pour l’éolien et 6500 MW pour la consommation. Cela veut dire que l’on a une probabilité de 50 % que sur 8 heures la puissance varie de moins de 200 MW pour l’éolien et de moins de 6500 MW pour la consommation. Il faudrait donc multiplier la puissance éolienne par 32 (160 GW) pour retrouver avec l’éolien un problème similaire à celui de la gestion de la demande. Donc dire que l’éolien est une ressource imprévisible ne se vérifie pas vraiment par ces chiffres. D’autre part, les écarts provenant de l’éolien ne s’ajoutent pas de manière arithmétique à ceux provoqués par la demande car il n’y a pas de corrélation élevée entre les 2 phénomènes. Source : RTE PS : les données sont celles des 3 mois passés, pour l’hiver les écarts seraient plus importants mais aussi bien pour la demande que pour l’éolien.

Dan1

On peut toujours essayer de tourner les explications dans le sens favorable, il reste des problèmes incontournables avec l’éolien de masse sans stockage de masse à grande constante de temps. Vous dites qu’il faudrait 160 GW en France pour avoir des problèmes de gestion. Visiblement, selon les graphes que publie RTE, il ne faudra pas attendre 160 GW : A la page 3, on voit que notre modeste parc de 4 500 MW a bien donné (facteur de charge moyen de 35%). Sauf que les fluctuations sont très importantes, nombreuses et rapides. En mars 2010, le facteur de charge varie de 3 à 81 % et il est très peu corrélé au besoin (courbe du bas). Si nous avions eu 160 GW, la production instantanée aurait variée de 4,8 GW à 129 GW. 1ière question : Qu’aurions nous fait de 129 GW le 09 mai pour un besoin maximum de 80 GW ? 2ième question : avec quoi aurions nous alimenté la France le 21 mars où nous avions un besoin d’au moins 55 GW ? 3ième question : Qu’aurions nous fait le 20 mai de 89 GW pour un besoin maximum de 46 GW ? 4ième question : avec quoi aurions nous alimenté la France le 12 mai ou l’éolien produisait 450 MW au creux pour un besoin en pic de 85 GW ? Dire que l’éolien est une ressource fatale, difficilement prévisible, intermittente et aléatoire se vérifie parfaitement avec les chiffres et les graphes. Pour les espagnols, cela est gérable grâce au CCG qui s’adaptent à la production éolienne pour compenser les aléas d’un parc encore limité (15 % de la production annuelle). Ils pourront aller encore plus loin avec l’extension des connexions transfontalières : Sauf si les voisins (Portugal, Maroc, France) ont la bonne idée de faire pareil et d’injecter massivement de l’électricité fatale au même moment sur la même ligne et provoque des collisions fatales d’électrons. Le réseau européen serait alors un grand collisionneur d’électron (LEC).

Depassage

SVP évitons la caricature, je n’ai jamais  proposé d’installer 160 GW d’éolien en France, j’ai parlé d’écart de puissance sur un intervalle de temps donné et j’ai simplement dit qe suivant cet outil d’analyse il faudrait 160 GW d’éolien pour obtenir un problème équivalent à celui de gestion de la demande (du point de vue des écarts à 8 h). Relisez mon commentaire et vous verrez que je dit rien de plus, je ne cherche pas à montrer l’éolien sous un angle favorable, mais l’angle des probabilité et non des événements exceptionnels. Vous auriez pu faire l’économie de la plus grosse partie de votre message car cela ne correspond pas à ce que j’ai dit. La production éolienne couvrant 100 % des besoins  c’est un peu la tarte à la crème surtout utilisée quand on a envie de présenter l’éolien sous un angle très défavorable.  Il faudrait, je pense, essayer de sortir du discours souvent infantile qui consiste à opposer des solutions comme le renouvelable et le nucléaire, les 2 ont leurs avantages et leurs inconvénients et ne sont de tout façon pas à même de remplacer avant très longtemps les énergies fossiles. Ce que nous avons besoin maintenant c’est de faire avancer toutes les solutions, nous en auront besoin, l’éolien à sa place et les problèmes qu’on lui attribue relève souvent du fantasme puisque cela marche maintenant dans quelques pays. Je ne sais toujours pas comment tous les jours la France fait face à des écarts de 20 GW de la demande, avec très peu de CCG.

Dan1

je n’ai pas visé la caricature, j’ai simplement saisi l’occasion d’analyser une limite à partir d’un chiffre que vous aviez donné certes dans un autre cadre. 160 GW éolien ne représente d’ailleurs pas 100 % de la production française mais plutôt 60 %. “Il faudrait, je pense, essayer de sortir du discours souvent infantile qui consiste à opposer des solutions comme le renouvelable et le nucléaire”. Oui, je suis bien d’accord avec vous, mais… ça va pas être possible… à cause des autres (beaucoup d’autres) qui vont pas être d’accord du tout, relisez les commentaires. “l’éolien à sa place et les problèmes qu’on lui attribue relève souvent du fantasme puisque cela marche maintenant dans quelques pays.” Oui, ça marche dans quelques pays, mais à quelle hauteur : entre 5 et 20 % selon la taille du pays et les interconnexions. “Je ne sais toujours pas comment tous les jours la France fait face à des écarts de 20 GW de la demande, avec très peu de CCG.” la consommation ne varie pas de 20 GW tous les jours, c’est plutôt 13 GW en moyenne annuelle. La modulation est essentiellement assurée par l’hydraulique qui peut faire un écart de + 10 GW entre 4h00 du matin et 19h00, le nucléaire joue aussi de plusieurs GW.

Sicetaitsimple

Votre message est imcompréhensible, ce qui est une bonne façon de ne pas répondre tout en faisant semblant de le faire… Tout participant à ce forum muni d’un gramme d’intelligence ira consulter les courbes de REE et constatera que mes dires sont vrais, c’est à dire que le fatal fait ce qu’il veut, que le nucléaire est quasiment constant, et que ce sont les CCG principalement et le charbon à la marge qui font l’ajustement production= consommation ( plus exports inports limités dans le cas de la péninsule ibérique).

Sicetaitsimple

Comment la France fait des écarts de 20GW? Dan1 à déjà partiellement répondu. D’abord l’hydraulique, ensuite le thermique charbon et maintenant CCG ( regardez les courbes journalières RTE de cette année), enfin et surtout le solde imports-exports(regardez encore RTE). Simplement, et on en a déjà parlé sur ce forum, il y a des limites … Tant que le mix de pays voisins est fortement différencié, tout va bien…La france exporte du nucléaire la nuit et/ou l’été, l’allemagne déverse son éolien (et dès maintenant son solaire) quand il souffle ou que le soleil brille… Le cas typique est le Danemark, ou le niveau des exports et le niveau de la production éolienne sont fortement corrélés… Mais quand tout le monde se met à faire de l’éolien ou du solaire, je pense que ça va rapidement changer… Les “profiteurs” (excusez moi du mot) du marché européen de l’électricité que sont la Norvège et la Suisse ( au passage non membres de l’UE) vont malgré leur géographie favorables avoir leur capacités de stockage hydrauliques qui débordent. Et on va avoir (les autres) à gérer des productions fatales qui seront fortement corrélées ( le soleil et le vent, en Europe, le sont au moins globalement…). Bref, une situation actuellement gérable du fait des écahnges risque de le devenir beaucoup moins quand le mix renouvelable aura tendance à se ressembler entre pays.

Sicetaitsimple

Je vous cite: “Si ce que vous disiez était le reflet de la réalité on aurait une panne de courant pendant quelques minutes à chaque fois que quelqu’un irait allumer ou éteindre la lumière le temps que l’information aille d’un point à un autre du réseau électrique et déclenche les différentes centrales”. Est ce que quelqu’un sur ce forum voit le moindre rapport avec mon post d’hier à 21h45? Désolant de mauvaise fois et de malhonnêtetée intellectuelle…

Depassage

2 poids, 2 mesures “la consommation ne varie pas de 20 GW tous les jours, c’est plutôt 13 GW en moyenne annuelle.” Pour l’année 2009 la moyenne des écarts min-max journalier est de 16479 MW le minimum de 9961 et le maximum de 26240 MW. Cet écart est plus élevé l’hiver et l’été qu’en mi-saison, environ 20 GW l’hiver et 15 GW en mi-saison. La modulation est essentiellement assurée par l’hydraulique qui peut faire un écart de + 10 GW entre 4h00 du matin et 19h00, le nucléaire joue aussi de plusieurs GW. ” Et les flux import-export vous en faite quoi ? en France cela représente +- 9 GW, et il suffit de regarder le graphe journalier RTE pour voir que ces flux sont très fortement corrélés avec la demande, du coup ce sont les CCG de nos voisins qui font le boulot. La question est donc pourquoi fait on si grand cas de l’éolien et des CCG supposées lui être nécessaires, alors que c’est un problème quotidien déjà résolu  depuis de nombreuses années ? Si ces critiques avaient été appliquées au moment du développement massif du nucléaire en France on aurait tout arrêté, car le réseau était censé ne pas fonctionner. Le problème a été géré différemment on a construit des STEP, des lignes THT transfrontalière, on a mis en place des tarifs (EJP, tempo..) pour lisser la demande, etc… bref on s’est attelé au problème plutôt que de se lamenter. On a aussi développé le chauffage électrique qui a plutôt eu pour effet d’aggraver le problème, mais c’est une autre histoire.

Dan1

Je pense qu’il n’y a aucun besoin d’épiloguer sur la technologie des machines à vapeur pour se rendre que les Espagnols régulent ou compensent l’énergie éolienne via les centrales à gaz “ciclo combinado” : Il suffit de regarder en détail chaque jour de l’hiver pour voir que… ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Rentable ou pas, quand le vent se met à souffler fort, les Espagnols réduisent drastiquement la production des ciclo combinado, surtout si à ce moment la demande est faible. C’est souple les CCGT, mais les Espagnols coupent aussi parfois les éoliennes. L’hydraulique joue aussi, mais l’hydraulique seul n’aurait pas permis un taux d’équipement éolien aussi important.

Dan1

Vos références sont précises : Je confirme “Pour l’année 2009 la moyenne des écarts min-max journalier est de 16 479 MW le minimum de 9 961 et le maximum de 26 240 MW” c’est ce que l’on trouve sur RTE. Ma moyenne de 13 GW était calculée trop rapidement. Si on prend le détail jour par jour et à la demi-heure près, on trouve effectivement 16,479 GW avec les extrema mentionnés.

Sicetaitsimple

Décidement, il n’y a que cet “a….i” de Dan1 et ce “c.n” de sicetaitsimple pour ne pas reconnaitre derrière les courbes de REE la main invisible des producteurs à base de gaz…Le wind curtailment (l’arrêt volontaire d’éolien) existe effectivement, mais c’est encore assez rare ( ça ne peut que se développer avec la puissance éolienne) et ça se pratique quant l’opérateur de réseau commence à se faire beaucoup de souci pour la sureté de la situation du réseau… “Dispaching économique, dernier niveau d’intervention” sic.. Vous vous rendez compte de la “c..ie” que vous proférez? depuis que la production et les réseaux electriques à peu près modernes existent ( disons depuis les années 50), c’est et toujours le premier niveau… Enfin,je vous conseille de vous renseigner sur les CCG gaz… S’il s’est arrété le soir, il redémarre le lendemain matin en 1/2h à une heure… Quant à celui qui est un cuistre, on ne va pas organiser un vote…Je vous remercie de me conseiller de m’interesser plus à la technique, mais je pense très sincèrement que le conseil est bien bien plus que réciproque…..

Sicetaitsimple

Je rectifiais juste vos “plusieurs heures de chauffe” de votre post d’hier à 11h31. Concernant les cycles combinés , nous avons déjà parlé de tout ça… Je vous renvoie à mon intervention du 18/01/2010 à 20h39 concernant les capacités des cycles combinés à faire face aux variations de l’éolien. Quant au réglage primaire, secondaire, et autres, si vous pensez pouvoir m’apprendre quelque chose, j’ai peur que vous ne soyez déçu…

Mamie nova

ya pas que l’Espagne ! z’avez rien sur la principauté ?