Total se voit accorder l’autorisation préfectorale, pour la réalisation d’une installation pilote de capture et stockage de CO2 à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques).
L’arrété préfectoral pris le 13 mai dernier autorise Total a procéder sur une durée de deux ans, à des essais de stockage du dioxyde de carbone dans le sous-sol de Jurançon. Selon le quotidien Sud-Ouest, la compagnie pétrolière est déjà en mesure de capter les émissions de dioxyde de carbone d’une chaudière de Lacq.
Le CO2 ainsi capté sera ensuite transporté et enfoui : 120 000 tonnes seront ainsi indéfiniment séquestrés par une profondeur allant jusqu’à 4 500 mètres.
Les tests étant en passe de se terminer, Total Exploration et Production devrait tout prochainement démarrer la chaudière, puis lancer la phase d’enfouissement vers la fin juin. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat technologique avec Air Liquide et de plusieurs collaborations, dont celles d’Alstom, l’Institut français du pétrole (IFP), le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Il représente un investissement de 60 millions d’euros.
Le projet a toutefois rencontré l’opposition d’une partie des populations concernées. L’association Coteaux de Jurançon Environnement pourrait déposer un recours auprès du tribunal administratif.
Pourvu qu’on ne fasse pas de c…eries……………… parce que Arette et Jurançon ne sont qu’à 40 kms, et nous avons des souvenirs pas si lointains d’importants mouvements sismiques………………………………………….. Avec la moitié de ce budget l’hexagone pourrait complètement supprimer le CO² dans la production électrique fixe, et avec 2 fois ce budget on pourrait y inclure la mobilité sans CO², mais pour cela il faudrait nos » élites » arrêtent de penser finances à court terme pour privilégier les finances à moyen terme. Donc en conclusion, on prend quelques risques pour continuer à suivre un chemin que l’on sait pertinemment sans issue……………….. » On » devrait se méfier, parce que Ceaucescu aussi croyait qu’il pouvait conduire son peuple n’importe où…..
En plein mois de Juin?
Combien d arbres feraient le meme travail ? QQ’un a t il une idee ? Merci
@Unus Mundus « Un épicéa de 100 ans a oté à l’atmosphère une quantité à peu près égale à 1,8 tonne de CO2 » Source : Pour emmagasiner 120 000 tonnes, il faudrait donc envrion 65 000 arbres mais SUR 100 ans. Prenons 30m² pour un arbre (au pif). Cela fait 195 ha Par ailleurs, le stockage dans les arbres est temporaire et ne constitue qu’une étape du cycle du Carbone. Quand ils seront brûlés ou décomposés, ils restituteront ce Carbone à l’atmosphère. En conclusion, les deux solutions n’ont strictement rien à voir. Cela dit celle proposée par Total correspond à mon sens à la logique de réduction des consommations dans le secteur du batiment plutôt qu’à celle de réduction des besoins, qui est bien plus « rationnelle »… La on est plutot dans le cas : « Continuons d’émettre des polluants par nos activités, et résolvons le problème des conséquences pour notre génération, on verra la suite plus tard… » Enfin, petite question : les 120 000 tonnes de CO2 stockées correspondent à quoi ? Combien de kwh produits par la chaudière ?
A quelle personne qui réfléchit fera-t-on croire à un bilan positif de la somme d’opérations impliquées dans la séquestration de quelques 120.000 t de CO2. Il faut d’abord une oxycombustion (à quel prix en énergie?), ou une fixation du CO2 dans la soude (produite par electrolyse). Il faut transporter le CO2(pur). Il faut le pomper pour l’injecter dans le réservoir, préalablement vidé(comment? Par pompage ou combustion du méthane restant ?). Comment imaginer un bilan positif ? On se fiche de nous et on dilapide les fonds publics, mais il faut bien justifier la construction des nouvelles centrales à charbon ou au gaz.
Une pétition existe contre le projet ou pour signifier que ce n’est pas une solution à décorréler de la problématique globale de surconsommation :