France : “l’éolien connaît un net ralentissement”

Le développement du parc éolien connaît un net ralentissement en ce début d’année, avec seulement 80 MW nouveaux raccordés au cours du premier trimestre 2011, contrairement au rythme très soutenu du dernier semestre 2010 (350 MW par trimestre en moyenne).

Le parc éolien aurait augmenté de 1 173 MW en 2010 selon les derniers chiffres disponibles, soit un accroissement un peu supérieur à ceux des deux années précédentes (1 094 MW en 2009 et 1 048 MW en 2008). À noter, la répartition assez équilibrée des nouvelles installations sur le territoire pour ce premier trimestre.

La production éolienne s’élève à 3,2 TWh au premier trimestre 2011, soit près de 0,4 TWh supplémentaire par rapport au premier trimestre 2010 (+ 15 %). La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale a franchi la barre des 2 % en ce premier trimestre (2,2 %).

France : "l'éolien connaît un net ralentissement"

Et le photovoltaïque …

France : "l'éolien connaît un net ralentissement"Avec 267 MW raccordés au cours du premier trimestre 2011, le parc photovoltaïque poursuit sa montée en puissance. En progression de 25 % pour ce seul premier trimestre, il s’élève fin mars à 1 337 MW et s’est accru de près de 1 000 MW depuis un an.

Le rythme des raccordements s’intensifie dans la quasi-totalité des régions métropolitaines et plus encore dans trois régions, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes qui totalisent plus de 40 % des puissances raccordées au cours de ce premier trimestre. Les DOM ont connu à nouveau une croissance un peu moins soutenue, mais leur part demeure importante (13 % de la puissance totale).

Les installations de grande puissance ne cessent d’augmenter en nombre et en poids : 156 installations de puissance supérieure ou égale à 250 kW sont raccordées en métropole au 31 mars pour une puissance de 273 MW (soit 24 % du total) contre 124 installations fin 2010 (pour une puissance de 198 MW) et seulement 24 installations fin 2009 (pour une puissance de 33 MW). La puissance moyenne de ces installations qui était de 1 600 kW fin 2010 est passée à 2 335 kW pour les installations raccordées au premier trimestre 2011.

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Guydegif(91)

Un comble qd on parle de ”net ralentissement !” alors qu’on avance à peine ! L’éolien, à force de paperasse et de bâtons dans les roues a beaucoup de mal à avancer…à terre…et en offshore, où, malgré qqs plans annoncés on ne sent pas une dynamique franchement ambitieuse et effrénée…telle qu’on pourrait l’attendre face à notre vide éolien offshore et les perspectives envisageables…!!! Pour le PV, à force de graviter et stagner très bas, pour le moindre projet on observe des décollages de 25% et plus de la nbase installée, qui donnent le vertige à nos dirigeants pensant qu’on va trop vite !!..et aussitôt mettent des verrous ! Alors qu’il faudrait préparer avec force et détermination les EnR en masse pour l’après NUC !! C’est fou ce que des lobbies peuvent rendre aveugle, sourd et mou ! A+ Salutations Guydegif(91)

Raymond84

Completement fou quand l’on sait selon les standards internationaux que l’éolien a un prix du kwh comparable au pris du nucléaire tchernobilfukusima treemileisland

fredo

merci d’abord à Guydegif pour son post très critique à juste titre! pour aller dans le même sens, et complèter la brève d’Enerzine et le tableaude bord DGEC qu’elle relaie, il faut mentionner que la file d’attente PV aurait baissé de 1600MW sur le seul 1er trimestre 2011, dont les 267MW installés, soit plus de 1300MW de projets déjà partis en fumée, faute de financement bancaire avant la limite des 18 mois. dixit E Besson, la file d’attente actuellement serait de 3400 MW en PV sur lesquels seuls 2000MW devraient être installés selon lui…

gaga42

Ralentissement? Chaque fois que je vais sur le Mezenc, l’horizon est un peu plus gangréné, loin des décideurs et des bobos parisiens… L’éolien? Pourquoi pas, mais: 1: Notre patrimoine paysager doit être préservé au même titre que le culturel, il ne viendrait à l’idée de personne de dresser une éolienne devant la basilique de vezelay. 2: Ceux qui ont lutté et luttent toujours contre les lignes THT sont bizarrement enthousiastes devant ces pylones 3 à 4 fois plus hauts. Surtout qu’un développement massif de l’éolien et du PV n’a de sens qu’en réseau Européen (afin de tamponner l’intermittence de la production), ce qui entrainera donc… la construction de nouvelle lignes THT. Je trouve d’ailleurs anormal que les investisseurs ne soient pas obligés, ou incités, à construire conjointement des moyens de stockage hydraulique. 3: On ne peux pas vraiment parler de transparence dans le domaine de l’éolien Français: je met au défit quiconque de me fournir le détail de production par parc de ces dernières années: Ne cherchez pas, c’est considéré comme “secret industriel” depuis 2006, ce qui est un comble pour un secteur hyper-subventionné. A défaut, je continuerai à penser que l’éolien est une pompe à fric et que certains arrivent à gagner beaucoup, même quand il y a peu de vent…

jihemnet

Bien sûr qu’il faut plus de transparence, mais pourquoi ne pas comparer aux autres secteurs de l’industrie, de l’armement, de l’agriculture, de l’énergie. Le secteur pétrolier reçoit 200 milliards $ de subventions annuelles, au niveau mondial, c’est à peu près ce que nous coutera le démantèlement des centrales atomiques, provisionné aujourd’hui pour 10 fois moins. Y aurait-il des degrés de transparence en fonction des secteurs ou des intérêts particuliers?

Zebulon

1 – Eolienne devant la basilique de Vézelay, effectivement ça ne viendrait à l’idée de personne. Sinon dans tous les cas l’étude d’impact montrerait que c’est incomptatible, ce serait aussi valable pour une centrale thermique mais peut être pas pour un centre commercial ? 2 – Lignes THT. Selon RTE le réseau, en l’état peut accueillir jusqu’à 20 000 MW de production éolienne ou PV sans gros aménagement. Donc on à le temps de voir. Le problème se posera probablement si un jour l’éolien offshore se développe fortement comme c’est la cas en Allemagne. 3 – Secret industriel et pompe à fric. Vous pouvez connaitre en temps réel la production éolienne sur le site de RTE. A partir de la puissance installée à un moment donné (tableau de bord ministériel pour le 1er trimestre 2011 sur le lien ci-dessous) il est assez simple d’en déduire le taux de charge. Sur la pompe à fric, quand il n’y a pas de vent il n’y a pas de production donc pas d’électricité ni de vente de kWh… et pour info à ce niveau les conditions climatiques ne sont pas vraiment favorables ces dernières années. Clairement la manne en france, se situe plutôt du côté des énergies fossiles que de l’éolien qui bat un peu de la pale en ce moment du fait de contraintes administratives toujours plus nombreuses. Si on compare, le chiffre d’affaires d’une entreprise comme Total est à des années lumières du celui de tous les opérateurs éoliens et solaires de France et d’Europe cumulés, je ne sais même pas s’i il atteindrait les bénéfices réalisés par cette entreprise qui paye pourtant très peu d’impôts en france.

jihemnet

Un rapport tombé sur les fils d’infos, mais très vite disparu, signalait la dissimulation d’incidents graves à la centrale de la Hague, conception particulière de la transparence!

Samivel51

Pour avoir une vision claire de la situation, il faudrait connaitre le stade d’avancement des projets en cours. Quelqu’un a-t-il cette information?

gaga42

Cher Zebulon, contrairement à ce que votre réponse peut laisser croire, je ne suis pas un zélateur de Total, et encore moins d’Areva. je désire seulement que l’industrie des EnR n’ait pas les mêmes tares de naissance que ses grandes soeurs, et que ses acteurs fassent preuve d’un peu plus de pragmatisme et d’un peu moins d’idéologie. 1: C’était du 2nd degré!! il n’y aura pas évidemment jamais d’éolienne (ou de raffinerie) devant Vézelay, par contre beaucoup de sites exceptionnels sont déjà défigurés. 2: Faux: le nucléaire a beaucoup de défauts, mais les sites de production sont relativement bien “disséminés” et proches des lieux de consommation, ce qui sera rarement le cas pour l’éolien, qui ne mérite absolument pas le qualificatif “d’énergie locale” que lui attribuent certains. 3: On peut tout savoir sur les puissances installées par site, la production totale française (où on peut calculer que le taux de productivité moyen n’est pas fameux), mais entre les 2, nib! (ex: production en 2009 du parc d’Ally?, quels sont les parcs les mieux situés?), et inutile de demander à Ademe… Dans le SO de Paris, les éoliennes géantes poussent comme des champignons chez les “pauvres” céréaliers, alors que cette région n’est pas particulièrement ventée, situation météorologique favorable ou pas. Pour moi, ça pue le scandale financier “vert”, jusqu’à preuve du contraire. Et les EnR, qui ont, je vous l’accorde, du mal à s’imposer, n’ont surtout pas besoin de ça.

Zebulon

1 – Sites exceptionnels défigurés : par exemple ? 2 – L’éolien est bien une énergie locale, la production sort en 20 kV et est consommée majoritairement sur le réseau de distribution local, et accessoirement en cas de demande limitée en local, elle est transformée en 90, 200 ou 400 KV et renvoyée sur le réseau de transport. 3 – Le taux de charge éolien moyen en France est de 22 à 25% selon les années. (environ 18% en Allemagne). La Beauce bénéficie d’un vent laminaire d’excellente qualité avec un taux de charge supérieur à 25% voire 30% pour plusieurs parcs en Eure et Loire. Sur chaque région en cherchant un peu on peut trouver ces informations par exemple sur les sites des DDT ou de l’ancienne DRIRE mais c’est vrai qu’il faut faire quelques calculs. Par exemple pour la région Poitou-Charentes, (source AREC ) puissance installée début 2010 – 59 MW, fin 2010 – 166 MW, production sur l’année 223 GWh. Si on prend une puissance moyenne installée sur l’année de 112 MW, ça donne un facteur de charge de 22,8% (2 000 heures). C’est ni plus ni moins les productibles annoncés par les développeurs dans cette région. Avec tout ça vous pouvez calculer le chiffre d’affaire d’un parc éolien avec un tarif d’achat de 82 €/MWh (les 5 premières années, après ça peut baisser). Si vous voulez vous lancer, pour investir il va falloir casser la tirelire et être patient. Côté investissement, comptez 1,5 € par Watt installé, pour le fonctionnemnet vous aurez une bonne charge de maintenance (environ 10% de votre CA), des loyers à payer, des taxes relativement élevées (IFER par exemple à 7 000 euros par MW/an, mais aussi CVAE, CFE…), sur ce qui reste vous déduirez les frais de structure et l’impôt sur les bénéfices. Il faut aussi anticiper que 3 études sur 4 seront payées (150-200 k€ à chaque fois) pour des projets qui n’aboutiront pas et que si un projet est accordé vous aurez des provisions de démantèlement à réaliser à fond perdu. Pour voir aboutir votre premier projet et encaisser le premier euro (enfin le premier que vous rembourserez à votre banquier), patientez six à huit ans en procédures diverses et variées et vous verrez avec tout ça que l’éolien n’est pas vraiment “cadeau” même si on peut gagner de l’argent ce qui n’a rien de profondément scandaleux. Vous trouverez confirmation de ces chiffres et délais par exemple sur le site des très courageux pionniers de l’éolien citoyen d’EPV ci-dessous. Vous pouvez même participer au financement de leur projet pour mieux voir et comprendre tout ça de l’intérieur !

Pps

Sur votre premier point, à savoir celui du patrimoine paysager, je pense que c’est une question très subjective qui doit prendre en compte le fait que pour une génération née en ayant toujours vu des éoliennes, la notion de beauté du paysage sera surement différente. Une petite cabane le long d’une route dans un fjord est une image communément admise comme belle, et pourtant une construction et une route sont venues défigurer le paysage vierge initial. De même, la cathédrale de Vézelay est à bien y réfléchir un amas de pierres (fort bien taillées c’est vrai) qui est venu défigurer un paysage de Bourgogne. Vous comprendrez le sens de ma remarque et de l’intérêt d’utiliser un exemple particulièrement fort de sens (la cathédrale de Vézelay étant considérée comme un chef d’œuvre ce qui n’est pas le cas d’une éolienne).

Zebulon

Les départements de l’est ; Aube, Marne ou Meuse sont moins ventés, c’est vrai. L’avantage c’est qu’on y trouve de grandes plaines et un habitat groupé, ce qui permet d’installer des parcs importants, relativement éloignés des habitations – par exemple germinon dans la Marne décrit sur (site bien mis à jour et beaucoup plus complet que l’indigent “suivi-éolien” de l’Ademe) Pour implanter des éoliennes sur terre, l’idéal est d’avoir des zones très ventées (proches de la mer) sans maisons ni oiseaux, ni monuments, ni jolis paysages. Malheureusement ça n’existe pas donc il y a toujours un compromis à rechercher entre potentiel en vent, et contraintes diverses. Comme dans tous les domaines, les zones les plus évidentes ont été prospectées en premier et maintenant, les secteurs sont de moins en moins évidents… Sur le fait que l’éolien “ça eu payé”, il ne faut pas exagérer dans l’autre sens, c’est une activité qui peut payer normalement et sur laquelle il reste beaucoup à faire en France. Il y a un grand nombre d’intervenants sur ce secteur, on en trouve la liste non exhaustive et impressionnante sur le site de la FEE, donc beaucoup de sollicitations auprès des collectivités. On estime que 10 000 personnes travaillent directement ou indirectement en lien avec l’industrie éolienne.

Dan1

Contrairement à ce notre intuition nous laisserait penser, le vent n’est pas si transparent. La brise légère est légèrement opaque. Voici ce que l’on trouve sur le fameux site de l’ADEME : “En vertu du décret n°2001-630 du 16 juillet 2001 relatif à la confidentialité des informations détenues par les gestionnaires de réseaux publics de transport ou de distribution d’électricité, les données de production sont publiées par le Commissariat Général au Développement Durable. Merci de vous reporter à ce dernier pour les consulter : Base de données de l’Observatoire de l’Energie”. Voilà, c’est très clair, vous ne saurez rien. En France la production éolienne est moins transparente que la production nucléaire : Pourtant, d’autres pays n’hésitent pas à publier tout avec force détail et historique, il faut notamment souligner l’énorme travail de publication des britanniques :

Dan1

Je note que la France n’est pas la seule où l’éolien ralenti : Le rythme d’installation ralentit sensiblement ces temps-ci en Allemagne : … mp;lang=en

zoziau

Oui c’est vrai sur le premier trimestre 2011 les allemands ont moins installé de turbines que sur l’année 2010. Mais il y a fort à parier que sur l’année 2011 ils en auront installé plus que sur le premier trimestre 2010 😉 Plus sérieusement, l’Europe a pris une longueur d’avance en commençant le développement de l’énergie éolienne ily a déjà quelques décennies et arrive à un infléchissement de la courbe de gauss, contrairement aux continents asiatiques et américain qui sont au début de la croissance et connaissent des progressions assez phénoménales. Au final il ne faut pas avoir trop de craintes, la progression au niveau mondial est forte et régulière. Une courbe un peu différente pour le favori de Dan 1 qui a e ntamé une descente qui devrait s’accélérer avec les décisions récentes en Europe notamment. Pour en revenir à la situation en France il y a un vrai ralentissement à mon avis pour deux raisons : 1- La crise économique dont on ressent le contrecoup maintenant sur les projets qui ont été gelés ou ralentis sur 2008-2009-2010 2 – Les complications administratives avec le millefeuille de niveau de décision, projet éolien/zone de développement éolien/schémas régionaux éoliens et les règles toujours plus complexes qui entravent les procédures de validation des projets Mais vu le nombre de projets à l’étude, si la volonté politique est là d’ici quelques mois, la progression peut être très rapide, car le potentiel est important et rapidement mobilisable.

Tassin

Incroyable en 2011 de voir encore autant de déni de la réalité. Entre les pro-nuke qui fantasment sur une “baisse de l’augmentation du rythme d’installation d’éoliennes en Allemagne” (qui redécouvrent donc par la même occasion qu’un développement sur territoire fini tend toujours vers une asymptote) et les anti-éoliens qui croient que les investisseurs sont assez bêtes ou subventionnés pour installer des éoliennes dans des zones ou selon leur avis au doigt mouillé il n’y a pas de vent, on a pas fini de rigoler!

Dan1

Je constate simplement qu’en 2010 l’Allemagne a produit 36,6 TWh d’électricité éolienne avec 26 GW installés. Cela donne un facteur de charge de 16 % (ou 1 407 heures équivalent pleine puissance) . Ces 36 TWh correspondent à environ 6,4% de la production totale et environ 6,7% de la consommation de l’Allemagne. Après, on nous dit “les pro-nuke…qui redécouvrent donc par la même occasion qu’un développement sur territoire fini tend toujours vers une asymptote”. Pro-nuke ou pas, je ne redécouvre rien, puisqu’on le disait déjà : il y a des limites au développement de l’éolien. J’accepte donc parfaitement votre proposition : “…un développement sur territoire fini tend toujours vers une asymptote”. J’en déduis que les installations onshore allemandes seraient en train d’atteindre une asymptote horizontale aux alentours des 28 GW. Cela veut dire que l’Allemagne serait produirait au maximum 40 TWh d’éolien onshore soit 7% de sa consommation dans les années à venir. Si c’est cela la réalité de l’EnR la plus prometteuse… c’est asez limité. Pas de quoi avaler les 83% d’électricité fossile + fissile et encore moins les 90% d’énergie fossile + fissile de l’Allemagne. Tout juste s’agit-il d’un gentil grignotage, sauf si l’offshore met le paquet d’ici 2022. Ou alors, il y a une erreur d’asymptote ?

renewable

40TWh d’onshore c’est plutot pas mal pour l’allemagne et son régime de vent quasi-unique! Avec une baisse de 10% de la conso d’électricité en allemagne en 9 ans s’ils mettent vraiment le paquet comme annoncé ça fera même quasi 8% en éolien terrestre. Ils ont largement la capacité de faire autant avec l’off shore en 10 ans et dépasser les 80TWh d’éolien dans le pays, beau challenge pour eux (stockage et intégration, réseaux intelligents et décentralisation), belles perspectives pour leur recherche, leurs exportations et leurs emplois! nous on vas essayer de refourguer nos saletés aux dictatures, arabie saoudite, chine ou autres, et nos déchets aux pays pauvres/corrumpus/dictatoriaux, super!

Dan1

Reprenons votre hypothèse : en 2020, l’Allemagne consomme 10% d’électricité en moins par rapport à 2010, a eradiqué le nucléaire et produit 80 TWh d’éolien. Bilan : Consommation = 493 TWh Production : Hydraulique = 22 TWh Eolien = 80 TWh Autres EnR = 40 TWh Nucléaire = 0 (zéro) Fossile = 351 TWh Export = 0 Import = 0 C’est clair pour le nucléaire (enfin contre) c’est gagné. Pour le fossile, c’est clair aussi : rien ne change, on produit même 7 TWh de plus qu’en 2010 ! Là, je dis que y-a pas assez de Négawatts chez les Allemands !!

trimtab

On est loin du sujet de ce bref, mais c’est la nature même ce ‘bête’ qui est le ‘forum internet’. Si vos ‘chiffrages de coin de table’ donnent souvent une ‘perspective’ dépassionée et pragmatique, ici vous n’êtes guere ‘génereux’ avec la capacité ‘négawattique’ de nos amis d’outre Rhin ! Que 10 % de négawatts, chez ce peuple discipliné et ‘motive’, quand votre humble serviteur, trimtabeur non militant, citoyen ordinaire et un peu paresseux, a pu, à coup de bon sens, un peu ‘d’élegance frugale’ et un peu d’incitation ‘disuasive’ (tarif tempo depuis 10 ans…aie,aie le kwh à 50 cts d’euro pendant 25 jours d’hiver ! On apprend vite !), a pu reduire sa consommation nucléo-francais-électrogène de 50 % ! Et si tous les ‘mangeurs’ autour de la marmite (voir ma ‘contribution A TABLE de ce jour) faisait une régime anti ‘cholestérol de la cremière’ ‘modeste’ de 20% ou 30% de négawatts ? Si on mangait plus ‘entrée, plat et dessert’, combien de Twh faut il mettre dans ‘la marmite’ communale pour que chacun ‘mange’ un peu plus ‘bio’, à sa faim, et pour que personne creve ni de malnutrition ni ‘intoxication d’alimentaire électrique ‘sale’ ? trimtab

Dan1

Vous aurez remarqué que les 10% de l’hypothèse ne sont les miens mais ceux du précédent commentateur : “Avec une baisse de 10% de la conso d’électricité en allemagne en 9 ans s’ils mettent vraiment le paquet comme annoncé…” Rendons à César ce qui appartient à renewable ! (je ne suis pas très sûr de la citation !!). Demandez lui pourquoi il a pris seulement 10%. Je n’ai fait que reformuler. Maintenant, si les Allemands sont capables de diviser par deux leur consommation en 10 ans, pourquoi pas. J’attends l’apparition concrète du phénomène dans les statistiques

renewable

Il ne sont tout simplement pas embêtés par la sortie du nucléaire sur ce point! Ils ont de la marge sur leur conso de carburants avec leur parc auto qui est bien plus consommateur que le notre. Tout dépendra de leur prochaines élections, si les conservateurs repassent avec leur programme mou (mais bien plus volontaire que celui de nos conservateurs français) ils risquent d’être tout juste dans leurs objectifs, si l’opposition revient au pouvoir ils pourront largement le dépasser (idem chez nous, ce qui ne manquera pas de vous scandaliser, mais je compte sur vous pour utiliser votre temps pour lutter contre ces progrès 🙂 ).

Dan1

“Le gouvernement pro nucléaire que vous soutenez va finir par faire de nous de gros pollueurs comparé aux autres déjà que nous sommes responsables de la plus grande montage de déchets radioactifs d’europe” Puisque vous évoquez les montagnes de pollution dues à la production d’électricité, je vous propose de comparer les montagnes françaises et allemandes sur les trentes dernières années. Ce qui sort par centaines de millions de tonnes chaque année des centrales fossiles allemandes pourrait finir par faire une belle montagne. Bon évidemment c’est plutôt gazeux alors ça fait plutôt de gros nuages qui traversent les frontières. Chacun sa croix, les générations futures (voire même actuelles) jugeront la génération de lion et celle de renewable.

renewable

stop à la mauvaise foi par pitié! eux en sortent, au moins en affichent la volonté, nous pas! nous restons debout sur notre tas de fumier en chantant 🙂

Dan1

Chacun sa foi et son fumier ! Le fait d’avoir choisi de produire des dizaines de milliers de TWh (10 000 déjà) avec un volume très restreint et contrôlé de déchets doit bien être comparé à un choix où ses mêmes dizaines de milliers de TWh sont produits en rejetent des milliards de tonnes de polluants dans une poubelle commune nommée atmosphère : Et pour le seul CO2 : Et les subventions à la production du charbon devraient durer jusqu’en 2018… c’est la volonté affichée des Allemands.

Sicetaitsimple

Remarquons juste que nos amis allemands inportent depuis plusieurs semaines 2000MW de fumier francais, et je ne sais combien de charbon ou de lignite tcheque ou polonais. Je ne doute pas de leur volonté, mais sachons regarder les faits.

Sicetaitsimple

que dès lors qu’un electron passe une frontière, il est totalement blanchi..Son CO2 reste derrière lui, ses déchets nucléaires aussi, même s’il est plus vert que vert ça ne reste qu’un electron… Bref nos amis allemands n’achêtent que des MWh totalement blanchis, ni nucléaires, ni charbon, pareil que Monaco ou la Cité du Vatican.

Dan1

Bon d’accord, les Allemands sont largement devant nous… la preuve :