GE investit 340 ME dans l’énergie éolienne offshore

GE Energy a annoncé jeudi son intention d’investir environ 340 millions d’euros pour développer des sites de production de turbines éoliennes, d’ingénierie et de service dans quatre pays européens : le Royaume-Uni, la Norvège, la Suède et l’Allemagne.

GE va déployer en Europe une éolienne d’une puissance de 4MW, une turbine de nouvelle génération conçue spécialement pour une utilisation en mer.

Cette turbine éolienne sera le modèle le plus imposant que GE ait conçu, et à ce titre, sera dotée de technologies de transmission et de commande modernes acquises lors de l’achat de ScanWind. Cette turbine de 4MW fonctionnera sans boîte d’engrenages, déjà testée sur un site d’essai à Hundhammerfjellet, en Norvège où la première turbine à transmission directe de ScanWind a fonctionné pendant plus de cinq ans.

« L’énergie éolienne offshore jouera un rôle majeur pour satisfaire la demande mondiale croissante en énergie plus propre, et plus particulièrement en énergie renouvelable qui a un bel avenir devant elle en Europe » déclare Ferdinando (Nani) Beccalli-Falco, Pdg de GE International. « Ces investissements nous permettront d’accéder à une place de choix pour exploiter les ressources importantes en énergie éolienne off-shore en Europe. C’est également une opportunité incontestable de créer de nouveaux emplois pour GE et nos fournisseurs. »

L’Association européenne de l’énergie éolienne envisage une croissance du secteur éolien offshore en Europe de plus de 70 % en 2010 et une croissance continue pendant les prochaines années. Si tous les projets en cours sont menés à bien, ils pourraient produire 10 % de l’électricité totale de l’Union européenne, permettant de réduire les émissions de CO2 de 200 millions de tonnes par an. Concrètement, le déploiement de l’éolien offshore permettra à l’Union Européenne d’atteindre son objectif de 20 % de production d’énergie à partir d’énergies renouvelables d’ici 2020.

Les points essentiels du développement de GE en Europe sont les suivants:

Norvège : Déjà présent en Norvège, GE va initier des projets visant à créer un nouveau centre de développement technologique offshore à Oslo et développera ses installations modernes de production de prototype et de service situées à Verdal. GE a également rejoint le centre de recherche Nowitech afin de participer à des projets communs de recherche sur l’énergie éolienne offshore. La Norvège sera le pays où se situeront les essais et la présentation des premières éoliennes offshore d’une capacité de 4 mégawatts. Ce projet permettra de créer près de 100 emplois et constituera un investissement de 75 millions d’euros pour l’activité éolienne offshore de GE en Norvège jusqu’à 2016.

Suède : GE développera également ses installations actuelles en créant un centre de conception et d’ingénierie à Karlstad, en Suède. Un département de présentation des technologies sera installé sur le port de Göteborg. GE rejoindra également le centre de recherche Chalmers de Göteborg sur l’énergie éolienne. Ce projet va créer près de 50 emplois et constituera un investissement de 50 millions d’euros pour l’activité éolienne offshore de GE en Suède jusqu’à 2016.

Allemagne : Un nouveau centre d’ingénierie basé à Hambourg sera spécialisé dans le développement de produits, l’ingénierie d’application et les technologies modernes. GE envisage également d’investir dans son site de production éolienne de Salzbergen et au centre de recherche mondial de GE situé à Munich. Ces projets créeront près de 100 emplois et constitueront un investissement de 105 millions d’euros pour l’activité éolienne offshore de GE en Allemagne jusqu’à 2016.

Royaume-Uni
: GE envisage d’installer son usine de production de turbines éoliennes offshore au Royaume-Uni. De plus, GE y installera ses ressources d’ingénierie d’application et de service et y fera s’installer ses partenaires et fournisseurs de tours, de pales, de nacelles et autres composants. Ce programme engendrera jusqu’à 110 millions d’euros d’investissement pour l’activité éolienne offshore de GE au Royaume-Uni et pourrait créer jusqu’à 2 000 emplois d’ici 2020. Cet investissement fait suite à la mise en compétition dans le domaine de l’équipement instaurée par le Gouvernement britannique, à laquelle de nombreuses entreprises ont répondu, dans le but d’encourager le développement des énergies renouvelables dans le pays.

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1000 mille

à se poser comme acheteur de ces belles machines marines ! Serait-ce une mesure de rétorsion suite à la vente de T&D à Alstom et Schneider ou à un accord de répartition avec Areva ?

Marisan

Tant mieux. On n’en veut pas.

Dan1

Alors ça c’est vraiment taquin en effet. Car venant de Chelya, je me fais beaucoup de souci pour l’éolien. Si vous défendez avec autant d’apreté l’éolien que vous avez pourfendu les centrales à charbon, l’éolien est assez mal barré !

Dan1

Bravo, je ne peux qu’être d’accord avec cette assertion : “La seul façon de se battre contre les énergies polluantes c’est de proposer des alternatives crédibles” C’est ce que j’ai toujours penser et qui me conduit à dire : que des associations aussi influente que Greenpeace aurait bien mieux oeuvré pour la planète et l’humanité en embauchant des légions d’ingénieurs-chercheurs pour développer des alternatives crédibles aux énergies fossiles et nucléaires plutôt que de financer la fabrication et la promotion avec force mensonges d’une propagande visant à décerveler le peuple. Si les alternatives crédibles avaient existé ou s’ils elles été imminentes, nous n’en serions pas au niveau actuel de progression effarant du charbon qui en valeur absolue bat à plate couture toutes les EnR réunies. le peuple aurait éradiquer de lui-même ce qui serait devenu obsolète : Piqure de rappel : Progression fulgurante : Selon l’article, la production a doublé en 5 ans passant de 1 milliard de tonnes en 2000 à 2 milliards en 2005. Belle progression que certaines EnR envieraient ! Alors oui, un jour les EnR parviendront à détroner le fossile et peut être le nucléaire, espérons simplement que ce soit au 21ième siècle… mais c’est pas gagné et d’ailleurs Greenpeace ne le prévoit pas en 2050 dans son scénario de révolution énergétique :