Guyane française : nouvel échec d’un forage pétrolier

La société Tullow Oil a annoncé hier l’échec du forage d’un troisième puits au large de la Guyane française, dans la zone même où une première découverte de pétrole il y a 2 ans, avait fait espérer de grosses retombées économiques.

Dans un communiqué, la compagnie pétrolière britannique indique avoir foré le puits ‘Priodontes-1‘ à une profondeur totale de 6.318 mètres dont 1.750 mètres sous le niveau de la mer. Mais, "n’ayant rencontré aucun hydrocarbure dans le réservoir cible principal, le puits a été bouché et abandonné" a ajouté Tullow, partenaire de Shell et opérateur du permis d’exploration.

La plateforme de forage ‘Stena Ice Max‘ va prochainement être déplacée vers un autre site d’exploration baptisé ‘Cebus‘. Le forage de ce nouveau puits est attendu dans les deux prochaines semaines.

"Bien que ce puits n’a pas rencontré d’hydrocarbures importantes, nous avons renforcé considérablement nos connaissances sur les formations rocheuses de cette zone frontière d’exploration" a précisé Angus McCoss, responsable de l’exploration chez Tullow Oil. Et d’ajouter : "Nous pouvons nous attendre à un résultat au plus tard cette année" grâce au forage du puits Cebus.

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Temb

Dire que ça a couté son poste de ministre à Nicole Bricq! Ttout ça pour un emballement sans fondement de la vieille génération PS actuellement en grande partie au pouvoir et qui raisonne toujours comme au XXème siècle.

christophe1007

L’urgent c’est de limiter le plus vite possible tous les usages des carburants fossiles. Le réchauffement se précise tous les jours. La seule solution c’est le nucléaire, de 4ième génération, bien sur. Mais vite !

Luis

¤ Mais le nucléaire n’est pas la solution. Entre 2001 et 2011, la production d’électricité nucléaire est passée de 2.640 à 2.520 TWh (net, monde). En 2012, c’était encore moins et il n’est même pas sûr que le nucléaire retrouve son niveau de 2001 en 2014. Dans le même temps, les renouvelables sont passé de 2.860 TWh en 2001 à 4.450 TWh en 2011, pour l’essentiel hydraulique mais aussi avec l’éolien et la biomasse, complété par l’émergence récente du solaire en très fort développement. Selon toute probabilité, le nucléaire ne devrait pas dépasser 2.950 TWh en 2017 alors que les renouvelables en seront déjà à 6.350 TWh, plus du double. Pour ce qui est de la “4ème génération”, expérimentée depuis 1951 avec EBR-1, le déploiement à échelle commerciale n’est pas attendu avant 2040 (l’Arlésienne, personnage de fiction). Son coût sera tellement élevé que l’électricité produite aura un coût supérieur à celui du solaire photovoltaïque intégré au bâti (le plus cher) avec stockage sur batterie pour un à plusieurs jours.