Impact des piles rechargeables sur l’environnement

Conduite en 2007, l’étude du fabricant de piles Uniross constitue la première étude mondiale comparant les piles jetables aux piles rechargeables (accumulateurs Ni-MH).

Réalisée par Bio Intelligence Service avec le soutien financier de l’ADEME, cette étude repose sur une analyse de cycle de vie comparative entre les piles jetables et les piles rechargeables.

Elle démontre que pour une même quantité d’énergie produite (1kWh), les piles rechargeables ont jusqu’à 32 fois moins d’impact sur l’environnement que les piles jetables.

L’étude du fabricant s’articule autour de 11 indicateurs d’impacts potentiels sur l’environnement. Ces impacts ont pour principales origines :

  • pour les piles rechargeables : les phases de fabrication et d’utilisation (cycles de charges)
  • pour les piles jetables : principalement la phase de fabrication (entre 70 et 100 %)

Bio Intelligence Service s’est plus précisément focalisé sur les 5 indicateurs que sont la consommation des ressources naturelles, les changements climatiques, la pollution à l’ozone, l’acidification de l’air et la pollution de l’eau.

Les piles rechargeables consomment jusqu’à 23 fois moins de ressources naturelles non renouvelables (fossiles et minérales) que les piles jetables. Afin de fournir la même quantité d’énergie, il faut plus de piles jetables que de piles rechargeables. Ce qui implique une plus grande consommation de ressources.

Les piles rechargeables représentent jusqu’à 28 fois moins d’impact sur le réchauffement climatique que les piles jetables. Impact imputable à la production et à la distribution des piles.

L’oxydation photochimique est responsable des pics d’ozone et d’émissions de composés toxiques pour l’homme. Ici encore, l’impact est nettement moindre pour les piles rechargeables en matière de pollution à l’ozone : jusque 30 fois moins.

L’indicateur de l’acidification de l’air consiste en l’accumulation de substances acidifiantes dans les particules en suspension dans l’atmosphère. Déposées sur les écosystèmes par les pluies, elles ont de nombreux impacts sur les sols et les écosystèmes. Les piles rechargeables en sont 9 fois moins responsables que les piles jetables.

Enfin, selon le rapport, les risques d’émission de produits toxiques dans les écosystèmes aquatiques sont 12 fois moins présentes pour les piles rechargeables.

En matière de déchets les piles rechargeables sont synonymes :

  • De moins d’emballages papier pour la solution rechargeable : pour obtenir 1 kWh d’énergie, un paquet de piles rechargeables est suffisant tandis qu’il en faut 93 paquets avec les piles jetables.
  • De moins de piles à recycler : une solution durable pour la gestion des piles usagées et l’organisation des filières de recyclage.

Aujourd’hui, 83 % des Français utilisent régulièrement des piles : ce sont au total 12 piles par Français et par an qui sont achetées et qui peuvent être ensuite jetées.

 En 2006, 987 millions de piles ont été commercialisées sur le marché français selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), ce qui représente 28 726 tonnes.

En 2006, le marché des piles rechargeables en France représentait 25 millions d’unités. La croissance en volume des piles rechargeables sur le marché européen s’élève à 20% entre 2005 et 2006.

 
 (src : CP – Uniross)

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geocari

Sachez qu’il existe des systèmes qui permettent de recharger les piles jetables, et fonctionnent sans risque d’explosion, etc. Cherchez sur Internet!

Tg branleur

QHDF.

Tg branleur

QHDF.