La commune de Cuges-les-Pins (13) inaugure son parc solaire de 7,3 MW

Un projet parc solaire initié fin 2007 est né de la volonté de la commune de Cuges-les-Pins (13) de favoriser sur son territoire le développement du renouvelable et la production d’une électricité renouvelable.

Avec ses 24.300 panneaux installés et sa puissance de 7,3 MW, le parc solaire de Cuges-les-Pins produira 12 GWh d’électricité par an soit l’équivalent de la consommation de 6.100 habitants. Il permettra d’économiser 4.600 tonnes de gaz à effet de serre par an.

La conception du parc solaire a été étudiée en croisant les critères écologiques, paysagers et techniques. Ainsi, d’une superficie de 25 ha au départ, le site a été finalement réduit à 13,5 ha afin de protéger et mettre en valeur certains enjeux faunistiques identifiés au sein d’une zone conservatoire de plus de 10 ha.

Ce parc solaire, qui totalise un investissement de 12,2 ME, est construit et exploité par Solairedirect dans le cadre d’un bail de 40 ans au total. Il accueillera, pour l’entretien biologique des espaces enherbés entre les rangées de panneaux solaires, un troupeau d’ovins.

Par ailleurs, Solairedirect a conclu avec Séolis (entreprise locale d’électricité des Deux-Sèvres) son premier contrat d’approvisionnement en électricité d’origine solaire photovoltaïque à long terme (30 ans). C’est la première fois en Europe qu’est conclue une vente d’électricité solaire de gré à gré à un tarif de départ de 11,7 centimes d’euros par KWh.

La construction du parc solaire, dont le permis de construire a été délivré le 11 août 2011, a été réalisée de mars 2012 à mars 2013. L’ensemble des travaux et l’exploitation sont accompagnés d’un suivi environnemental strict et de la mise en place d’un système de management de l’environnement et de la sécurité**, afin de respecter l’ensemble des engagements pris lors de la conception du projet.

Le parc solaire de Cuges-les-Pins est l’une des 3 réalisations de parcs de Solairedirect dans le département des Bouches-du-Rhône, après les projets d’Istres (7,5 MW) et Charleval (6,2 MW), qui totalisent une puissance de 21,7 MW en exploitation. Il s’inscrit dans le cadre de l’une des 13 réalisations exploitées par le groupe en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour une puissance totale de 95 MW.

** selon les normes internationales ISO 14001 et OHSAS 18001

Articles connexes

6 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Sicetaitsimple

Je n’ai pas très bien compris le rapport entre l’inauguration du parc dans les Bouches du Rhône et la signature du contrat d’achat evec Séolis dans les Deux-Sêvres… C’est le coté “produit et consommé localement”?

Sicetaitsimple

C’est bien ça, extrait d’un article de Mai 2012: “Séolis et Solairedirect ont conclu un contrat cadre d’approvisionnement en électricité d’origine solaire photovoltaïque (CVES ou Contrat de Vente d’Electricité Solaire) à long terme (30 ans), prévoyant la réalisation entre 2012 et 2016 de parcs solaires pour une puissance totale de 60 MW, développés et construits par Solairedirect, principalement en Poitou- Charentes.”

W@th13µ

“permettra d’économiser 4.600 tonnes de gaz à effet de serre par an” => en partant d’une base d’émission de GES de centrale électrique thermique “classique” ? (lignite, coke, autres ?) Nucléaire ? Biomasse ? => a t-on calculé l’amortissement des GES émis lors des process industriels ? De leur transport ? Les panneaux PV ça ne pousse par sur les arbres ? SI ? Toujours autant de question, toujours si peu de réponses…

Sicetaitsimple

si c’est 4600 t sur une production de 12GWh par an, c’est sur un benchmark “cycle combiné gaz” qui emet un peu moins de 400kg/MWh. Ca n’a bien sûr aucune réalité en France car au printemps et en été ( périodes auxquelles cette centrale produira la plus grosse partie de sa production), la production d’électricité est “quasiment” sans carbone, cf. le site RTE.

Sicetaitsimple

Alors résumons: – les consommateurs des Deux-Sevres vont être partiellement “alimentés” par du solaire produit dans les Bouches-du-Rhône. – pas d’emplois ni de taxes associés, puisque c’est dans les Bouches du Rhône que ça se passe. -une alimentation totalement théorique, juste un “certificat d’origine”, car il n’y a bien sûr pas (heureusement:) de liaison dédiée entre les Bouches du Rhône et les Deux Sêvres. – Mais des habitants des Deux -Sêvres qui resteront physiquement très majoritairement et quasiment à 100% alimentés compte-tenu de la configuration des centrales et du réseau par du nucléaire pur jus de Civaux. C’est formidable les nouveaux marchés de l’electricité! PS: le modèle de Solairedirect est cependant interessant.

Enpassant

Décidémment le carnet d’adresse de SolaireDirect n’en finit pas de s’élargir ! Maintenant les Deux-Sèvres… Il faut dire que grace à l’usine que M.Lepercq a monté à Chatellerault en 2010 avec l’aide de Mme Royal -qui lui a reamenagé à coups de millions d’euros publics une friche industrielle polluée- et les 80 emplois créés, c’est plus logique d’implanter des panneaux dans les champs, sauf que les panneaux sont chinois et les champs provencaux… Mais les con-tribuables sont picto-charentais !!!!!!