A l’occasion des 50 ans de la coopérative fruitière COFRA, Urbasolar a inauguré ce samedi 3 décembre la plus grande centrale en toiture réalisée à ce jour dans le département du Lot et Garonne.
Engagée dans une démarche de Développement Durable, la COFRA d’Aiguillon a noué un partenariat avec Urbasolar pour la réalisation d’une centrale photovoltaïque sur sa toiture. Cette réalisation permet égalemenent à la COFRA de récupérer les revenus de la location de ses toitures, d’alléger ses coûts de fonctionnement, et d’offrir à ses adhérents une meilleure rémunération de leur production.
La centrale qui s’étend sur les 20.000 m² de toiture développe une puissance de 2,3 MWc. Elle produira chaque année l’équivalent de la consommation de 40% de la population d’Aiguillon, une petite ville de 4.300 habitants. Par ailleurs, la production électrique couvrira 100% de la consommation de la coopérative fruitière.
L’entreprise montpelliéraine a pris en charge tous les travaux de rénovation comprenant le renforcement de charpente nécessaire à la pose de panneaux cristallins, et l’étanchéité qui a été entièrement refaite. Pour cela elle a fait appel à des PME locales et nationales. Au total, 9 mois ont été nécessaires à l’achèvement du chantier incluant la pose des 10.960 panneaux solaires.
L’exploitation de la centrale photovoltaïque durant les 20 futures années sera assurée par Urbasolar.
Le projet dont l’investissement s’élève à 8 millions d’euros a été financé par le Crédit Agricole d’Aquitaine et Solar Invest. Cette holding, détenue par Viveris, Calen et Urbasolar, est dédiée à l’investissement dans les centrales photovoltaïques ; elle a à ce jour déjà investi 42 millions d’euros dans 28 projets, pour une puissance de 10 MWc.
« Nous sommes heureux d’inaugurer aujourd’hui cette réalisation exemplaire qui répond à toutes les exigences environnementales, énergétiques et de performance des bâtiments. Le photovoltaïque, outre son bénéfice environnemental, démontre dans le projet de la Cofra qu’il peut être un soutien à l’activité et au développement des entreprises, ainsi qu’à l’emploi. Cette énergie qui sera très bientôt compétitive a toutefois encore besoin de stabilité règlementaire pour pouvoir créer une véritable filière industrielle et ainsi, multiplier les projets de ce type » déclaré Arnaud Mine, président d’Urbasolar.
Pourquoi ce genre d’article publicitaire n’indique jamais la marque et l’origine des panneaux ? Est-ce à ce point honteux ? S’agit-il comme à l’habitude avec ce genre d’installation gigantesque et ce genre d’installateur, de produits « exotiques » (alors que nos fabricants français disparaissent) grassement rémunérés à 0,42, voire 0,60 €/kWh payés par les contribuables français au titre de la CSPE ???? Ce Monsieur Mine, n’est ‘il pas également le président d’un « syndicat » professionnel ?
c’est très cher comme tarif d’installation. Avec des modules de 210w ou bien des onduleurs mal qualibrés ? Urbasolar aurait donc laissé tomber sa production de film amorphe ?