Bien que la glycérine entre dans la composition des savons, des cosmétiques, des aliments et des produits pharmaceutiques, d’énormes quantités sont détruites quotidiennement sans aucune autre valorisation.
Une grande partie de la glycérine provient de la transestérification d’huiles végétale dans les raffineries lors de la production de biocarburants comme le biodiesel ou diester. Mais le gros problème avec les déchets à base de glycérine reste sont coût d’élimination qui obère la rentabilité finale.
A cet effet, la firme Glycos Biotechnologies basée à Houston (USA) a développé des microorganismes capables de digérer et de transformer cette glycérine. L’approche de la firme a été d’intégrer dans la chaîne de production des réacteurs individuels microbiens, encore appelés biocatalyseurs.
Ainsi, au lieu d’être un coût, les déchets glycériniques peuvent être commués en un centre de profit, ce qui donne des produits chimiques à haute valeur ajoutée (alcools et acides) utilisables dans la fabrication de tissus, de matières isolantes, de produits alimentaires, ainsi que dans les carburants alternatifs.
Le processus de conversion élaboré par la société nécessite beaucoup moins de chaleur et d’électricité et peut même travailler sur différentes matières premières comme les algues.
La glycérine est devenue en quelques années un sujet à la mode pour les chercheurs et certains d’entre eux ont développé des méthodes pour convertir la glycérine en éthanol, en méthane, en gaz hydrogèné, et même en antigel non toxique.