Le coût de la lutte contre le changement climatique

La Commission Européenne présente ses premières propositions de financement en vue d’aboutir à un accord lors de la conférence de Copenhague sur le climat.

Soucieuse de sortir de l’impasse les négociations internationales sur le climat, la Commission vient de rendre public un plan relatif au financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Selon le plan, la contribution de l’UE devrait être comprise entre 2 et 15 milliards d’euros par an d’ici à 2020.

L’UE et d’autres puissances économiques reconnaissent la nécessité de participer aux coûts de réduction des gaz à effet de serre émis dans les pays en développement. Aucun consensus n’a cependant encore été trouvé sur le montant de ces coûts, ni sur la part que les pays développés devraient prendre en charge.

Le coût de la lutte contre le changement climatique devrait exploser au cours des prochaines années. Selon les estimations de l’UE, les pays en développement auront besoin de 100 milliards d’euros par an d’ici à 2020 pour empêcher la température moyenne du globe d’augmenter de plus de 2°C. Ce seuil est important, car au-delà, on risque un dangereux emballement du climat.

La Commission a calculé qu’il faudrait un financement public international de 22 à 50 milliards d’euros par an, chaque pays contribuant en fonction de sa part de responsabilité dans les émissions et de sa capacité financière. L’UE participerait à hauteur de 2 à 15 milliards par an d’ici à 2020. Le reste viendrait d’autres pays industrialisés et de pays en développement les plus avancés, comme la Chine et l’Inde.

La Commission estime en outre que l’UE devrait débloquer entre 500 millions et 2,1 milliards d’euros pour la période 2010-2012, tout en indiquant qu’un financement supplémentaire sera nécessaire pour répondre aux besoins urgents.

La conférence de décembre a pour objectif de conclure un accord international ambitieux pour lutter contre le changement climatique. L’actuel traité, le protocole de Kyoto, expire fin 2012.

Le protocole de Kyoto n’impose aucune obligation aux pays en développement, mais aujourd’hui, les nations industrialisées veulent que des pays émergents comme l’Inde et la Chine participent à la lutte contre le changement climatique et réduisent leurs émissions.

Les Nations unies ont convoqué une conférence mondiale sur le climat dans le courant du mois.

      

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richelieu

une idée simple à mettre en place pour favoriser l’isolation des logements et diminuer notre impacte environnementale baisser la TVA sur les materiaux d’isolations/rénovation. les primes sont systématiquement assortie d’une mise en oeuvre pas des entreprises …. combiens de particuliers feraient les travaux (eux même) si les tarifs des materiaux baissaient

Pastilleverte

au lieu d’espérer vainement de “lutter contre le changement climatique” (CC), surtout ramené à la seule baisse des émissions de CO², l’UE devrait aider les PVD dans les domaines accès à l’eau potable et assainissement et/ou aides à la non déforestation. Et à défaut de (pouvoir et savoir) “lutter contre”, il serait plus judicieux, économiquement et écologiquement parlant d’aider à luuetr contre… les effets du CC, par exemple contruction/entretien  de digues, (re)plantation de mangroves, développement de climatiseurs solaires simples etc… PS qui n’a (presque) rien à voir  (quoique…) : deuxièeme année consécutive où le minimum d’extension de la banquise arctique est en croissance. après un minimum “historique (de 30 ans” en 2007 de 4,25 millions de km² (8 fois la France quand même !), 4,7 M en 2008 et plus de 5,2M en 2009;” preuve ” du “réchauffement” climatique ?

Dan1

Tout le monde peut être d’accord sur le fait que dans le monde, les fondamentaux de la vie tourne autour de l’eau, de son abondance mais aussi et surtout de sa qualité. L’accès à l’eau en quantité et qualité n’est pas acquis pour une grande partie de l’humanité… donc il faut en faire une priorité. Oui mais, il ne faut pas oublier que l’eau ne vient pas toute seule et qu’il faut aussi traiter d’autres problèmes. Par exemple, lorsque l’électricité fait défaut trop longtemps, il y a très souvent des coupures d’eau car les pompes électriques ne sont plus alimentées et les réserves d’eau se vident ! Il faut donc aussi travailler en parallèle sur la fiabilisation de l’énergie. Tout cela n’est déjà pas simple sans le climat… mais ça pourrait bien se compliquer encore un peu plus. Traiter l’eau sans tenir compte du climat c’est oublier que ce dernier aura fatalement une très grosse influence sur les ressources en eau. Justement, le GIEC ne s’intéresse pas qu’au climat, il regarde aussi ses conséquences :  

Jb7756

La conférence de Copenhague sera sans doute un échec. Plus personne, à part les européens (et encore pas tous), ne croit encore au changement climatique anthropique. Combien de temps va t’on encore continuer cette ridicule croisade ? Tant que cela consistait en reportages et prévisions aussi catastrophiques que risibles, cela n’était guère gênant. Mais combien de temps va t’on devoir supporter ces éoliennes et centrales solaires aussi inutiles que coûteuses. On va bientôt nous faire payer de nouvelles taxes. Et on va nous forcer à vivre dans des immeubles (Grenelle 2). Notre bien aimé président Sarkozy, totalement ignare dans ce domaine (il confond effet de serre et trou de la couche d’ozone), se veut le leader maximo de cette lutte sans objets.