Annoncé par le Chancelier de l’Echiquier (Ministre de l’Economie et des Finances britannique) en mars 2006, l’ Energy Technologies Institute (ETI) a officiellement été lancé le 11 octobre 2006.
Doté d’un milliard de livres (environ 1,5 milliard d’euros) sur dix ans, il sera financé par moitié sur des fonds publics et sur des fonds privés. BP, E.ON, Shell et EDF Energy ont annoncé leur intention d’y participer. Il sera co-présidé par Paul Golby, Directeur général d’E.ON UK et Sir David King, Conseiller scientifique du premier ministre britannique. Plusieurs rapports récents (Review of Energy Research Review 2002, rapport du Committee of Science & Technology sur l’énergie de 2005), ont indiqué que le financement de l’innovation en énergétique au Royaume-Uni était trop fragmenté et trop faible par rapport à d’autres pays de même taille. Les sept thèmes retenus pour l’activité de l’ETI sont :
Objectif : développer des technologies pour améliorer l’efficacité des générations d’énergie et des approches durables qui réduiront les émissions existantes de gaz résultant de la combustion de combustibles fossiles.
Objectif : développer un cocktail de technologies énergétiques (hors nucléaire, qui fera l’objet d’une action gouvernementale séparée) afin d’augmenter la sécurité et la diversité des approvisionnements, en conformité avec les finalités de la politique énergétique britannique.
Objectif : augmenter substantiellement l’efficacité de la consommation d’énergie par les utilisateurs.
Objectif : développer des modes de transport durables, les carburants et les technologies.
Objectif : développer un nouvel approvisionnement énergétique distribué utilisant des technologies à plus faible échelle fondées sur des ressources locales.
Objectif : développer une infrastructure énergétique durable et des technologies d’approvisionnement.
Objectif : développer des solutions énergétiques ayant fait leurs preuves et à caractère durable, qui puissent être déployées au plan local, afin de briser la relation qui existe au plan mondial entre la menace environnementale et le développement économique et social des plus pauvres.
Le développement de nouvelles technologies constitue un aspect-clé transversal à tous ces thèmes : minéralisation du dioxyde de carbone, production de méthanol à partir du CO2 et de l’eau ou production d’hydrogène à partir de l’eau à bas coûts énergétiques, interactions entre photons et molécules, nouveaux matériaux pour les technologies énergétiques, et technologies avancées de chauffage et de refroidissement. |
Cette information est un extrait du BE Royaume-Uni numéro 71 du 13/11/2006 rédigé par l’Ambassade de France au Royaume-Uni. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com |