“Le Sénat condamne le développement des éoliennes en Bretagne”

Alors que le Sénat vote le projet de loi sur la transition énergétique, le Président du Conseil régional de Bretagne s’inquiète fortement des modifications qui ont été apportées au texte en matière de développement éolien.

Parmi elles, un amendement qui fixe à 1 km la distance minimale entre un parc éolien et les habitations, contre 500 mètres aujourd’hui.

Pour le Président du Conseil régional, Pierrick Massiot : "Le Sénat, qui n’a pas peur des contradictions, propose un objectif très ambitieux de développement des énergies renouvelables tout en prohibant l’installation de nouvelles éoliennes. Il grève la capacité des territoires, dont il se veut le représentant, à s’engager dans la transition énergétique. En Bretagne, où l’habitat est très dispersé, les éoliennes ne pourront être installées que sur 0,8 % du territoire ! Aujourd’hui, le texte condamne la filière éolienne française à une mort certaine. Il faut que la commission mixte paritaire, qui se réunira le 10 mars, se saisisse prioritairement de ce sujet et donne le ton de nos ambitions pour la Conférence Paris Climat de décembre".

La Bretagne est la troisième région française en termes de puissance éolienne installée. Plus d’une centaine de communes accueillent des parcs éoliens et la filière éolienne compte aujourd’hui près de 400 emplois.

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edc10

Ils réitèrent, alors on répète: oui, lier actuellement l’éolien (dans sa forme connecté réseau avec tous les backup nécessaires) et le climat est uniquement un chantage lobbyste à l’égard des sénateurs. En effet, “Régler le problème du changement climatique nécessite de diviser la consommation d’énergie fossile mondiale par 2 à 4 aussi vite que possible, et, dans les pays développés, par 4 à 12 (soit une diminution de 75% à 92% !), nous voyons tout de suite que l’éolien, qui substitue en 2013 1% de cette même consommation, risque de rester un certain temps une marge de manoeuvre marginale”

Nature

Quelle Bretagne doit -on construire ? Celle qui en respecte l’identité , donc ses paysages qui en sont une composante majeure ? Ou la région livrée à toutes les formes de productivisme ,agricole ou éolien ? Vouloir ignorer les aspects négatifs de cette économie utilitariste conduit droit aux dommages définitifs .On les voit avec les algues vertes , mais les atteintes aux sites sont aussi dramatiques . Cette fois encore les politiques prouvent leur incapacité à renouveller leurs analyses.

Reivilo

@Nature, vous avez raison les bretons ont déjà de beaux paysages,ont-ils vraiment besoin d’électricité ? Cet aspect “utilitariste” serait dramatique comme vous le dites, on le voit déjà un peu chaque été quand la Bretagne se vide de sa population fuyant les hideux pylones.

Luis

¤ Pas la peine de citer J***, ardent défenseur du nucléaire avec ses calculs tarabiscotés et toujours en retard de plusieurs années sur la réalité. Ce n’est pas le nucléaire qui va remplacer les énergies fossiles. En 2013, le nucléaire ne représentait que 11,0% de la production mondiale d’électricité contre 16,2% en 2001 et le déclin (en%) a commencé bien avant Fukushima. En 2013, l’hydraulique produisait 50% d’électricité en plus que le nucléaire contre seulement 4% de plus en 2000. En 2013, les énergies renouvelables autres que l’hydraulique représentaient 50% de la production du nucléaire contre 20% cinq ans plus tôt. L’éolien est passé de 1,1% de la production mondiale d’électricité en 2008 à 2,7% en 2013, cinq ans plus tard. Le solaire, pratiquement inexistant en 2008 commmence à compter un peu en 2013 et devrait être la première source d’électricité dans le monde en 2050, devant le charbon, selon l’Agence internationale de l’énergie. D’un côté la stagnation du nucléaire, de l’autre la forte progression des énergies renouvelables … tandis que la production d’électricité à base de charbon a reculé en Chine en 2014.

O.rage

“Ce n’est pas le nucléaire qui va remplacer les énergies fossiles” Bien essayé, 1) ce n’est pas ce qu’on observe ces 50 dernières années, l’Energiewende est totalement mouchée par le programme nucléaire français en terme d’émissions (donc de conso) fossile évitées J’imagine pas le reste de vos affirmations… ah si, elles ont été largement débunkées à longueur de temps sur ce même forum.

climax1891

Cette donnée est disponible dans le rapport annuel de l’Observatoire des énergies renouvelables. Production d’électricité 2002-2012 Comme le montre ce tableau, entre 2009 et 2012, la production annuelle des centrales thermiques à combustibles fossiles a augmenté de 1900 TWh. C’est 3 fois plus que la production annuelle totale du solaire photovoltaïque et des éoliennes, 640 TWh en 2012. Au total, en 2012, le photovoltaïque et l’éolien ont produit 2,8% de l’électricité dans le monde.

Dan1

Pour climax1891 Vous avez raison, c’est ce que je ne cesse de dire : l’essor des fossiles électrogènes (notamment le charbon) est colossal à l’échelle mondiale en valeur absolue. En matière de progression fulgurante, le charbon dépasse de très loin les nouvelles EnR. Rappelons que le charbon c’est plus de 40% de l’électricité mondiale… et en progression absolue rapide. Mais cela est politiquement incorrect et on ne va quand même pas passer son temps à lire et commenter des articles sur le charbon (d’ailleurs fort rares) alors que l’on peut se concentrer à dire du mal du nucléaire et à encenser l’énorme progression du photovoltaïque et de l’éolien.

Sicetaitsimple

“En 2013, l’hydraulique produisait 50% d’électricité en plus que le nucléaire contre seulement 4% de plus en 2000.” Pouvez vous nous donner le même pour le charbon? En 2013, le charbon produisait xxx d’électricité en plus que le nucléaire contre seulement yyy de plus en 2000. Merci d’avance.

sunny

“un chantage lobbyiste contre les sénateurs.” Précisions Le sénat où le lobby nucléaire est très bien représenté. Enfin, ils sont dans le compromis …. Les 5 milliards de pertes d’AREVA devraient faire “un peu” bouger les lignes. Sutout que les médias et l’opinion publique commence enfin à s’intéresser au sujet. Recapitaliser AREVA a hauteur de 3 milliards, cela va être dur à faire avaler dans le contexte actuel.

Pedro isadrio

C’est surprenant ce climat anti éolien…. Quand je lis vous n’aurez pas de centrale dans votre jardin au contraire des éoliennes … sauf qu’une centrale génère des nuisances pour la santé lors d’incidents à plusieurs milliers de km sans aucune mesure avec l’éolien qui en dehors d’un bruit parfois perceptible (les machines récentes sont plus silencieuses et toutes les études sérieuses portés par des organismes indépendants des professionnels et des fédérations anti éolienne montrent qu’il n’ya pas de risque pour la santé … L’examen des finances de la Fédération Environnement Durable, plus grosse fédération anti éolienne rendues publiques, met en évidence que cette association a un budget de 20 000 euros. Un montant insuffisant pour soutenir autant d’actions locales, d’autant que la FED mène ses propres démarches juridiques au niveau européen. Alors quid du financement de ces actions répétées et à grande échelle ? Cette question des moyens et des financements interroge aussi sur les motivations des anti- éoliens. Sont-ils habilités à venir décrédibiliser la transition énergétique sur le terrain de l’intérêt général… Sont ils manipulés par des chatelains ou des défenseur du parc nucléaire francais ? Pourquoi ne pas vous insurger contre les énergies qui tuent vraiment ou qui sont irréversible pour l’environnement (petrole, nucléaire, gaz de schiste) bref il y a des combats pour nos enfants qui méritent qu’on s’y penchent et franchement l’éolien est plus une solution qu’un soucis ….

Luis

¤ Le camp nucléaire n’a que le passé d’un village gaulois à donner en exemple. Faut voir un peu plus loin, le monde est vaste, au-delà de Rome. Le nucléaire a eu son heure de gloire lorsqu’il a été soutenu par les différents Etats, ce qui est encore le cas dans quelques pays actuels. Sans quoi, il n’aurait jamais été viable. Pour les années récentes, on mesure bien la stagnation du nucléaire et la forte croisance des énergies renouvelables. Si l’agence internationale de l’énergie (IEA) annonce que le solaire pourrait être la première source d’électricité dans le monde en 2050, devant le charbon et avec le nucléaire loin derrière (selon IAEA), c’est qu’il y a de bonnes raisons de le penser. Pourtant, l’AIE (en français) a toujours sous-estimé les énergies renouvelables.

Stephsea

Que les pronukes et autre anti-ENRs ne s’y trompent pas, et cela se voit bien ici comme ailleurs, ils sont encore largement majoritaires, largement aux manettes de l’économie et de la politique. Même les ségolâtres doivent bien reconnaitre que le vent tourne à la vitesse des atomes autours de leur noyau en ce moment. La ministre qui était il y a encore 18 mois à la tête de programmes extrêmement ambitieux proENRs (surtout EMRs d’ailleurs) dans sa prore région, personnellement impliquée tous les jours (je suis tombé amoureux le jour où elle m’a serré la main dans une de ces réunions de travail sur ces sujets :-0) nous explique depuis quelques semaines que tout cela est de la rigolade, oublié, enterré, secondaire, du passé, une histoire ancienne, une vieille aventure… Sniff. Pourquoi Ségo’ nous as tu lachés comme ça au milieu du gué pour tes nouveaux amants, le NUKE, les chinois et le fioul lourd? Mais le coeur à ses raisons que la raison ignore, rétorquera t’elle. Bien sûr… Donc les vrais pourvoirs sont toujours et pour quelques temps encore du côté des énergies non renouvelables. Les illusions que l’on pouvaient entretenir ces derniers temps sur une évolution de ce rapport de force sont mortes. La suite… Soyons actifs et pugnaces. En attendant nous allons licensiés quelques dizaines ou centaines de travailleurs des startups ENR, ou ne pas embaucher parceque les programmes sont ralentis ou arrêtés. Ca c’est sur le plan social. Ce n’est pas très grave. Pendant ce temps, d’autres pays plus agiles intelectuellement, plus jeunes et/ou moins corrompus pour certains (pas tous) vont continuer a appuyer sur l’accélérateur des ENRs, et savourer leur réussite. Car ce qu’il faut bien malgré les brumes du présent, à travers le chantier cahotique de notre quotidien, c’est le sens de l’histoire. Comme disait l’autre avec un peu trop d’avance : “et pourtant elle tourne!”, au risque de sa vie à l’époque. Il y a donc bien quelques signes évidents du sens de l’histoire, et pour le sentir à défaut de bien le comprendre, et surtout sans faire de prospective de café du commerce, il n’y a pas besoin d’être Enstein ou un quelconque Nobel. Il faut juste ouvrir les yeux et les esgourdes. Les ENRs seront là de tout temps, et sont distribuées “gratuitement” que l’on s’en serve ou pas. C’est bien le principe! Un fois cela compris, le reste coule de source : comment les exploiter? C’est là que ça se complique un peu mais c’est un détail de notre histoire technologique, si on prend un peu de hauteur. Toutes les énergies denses (parce que des concentrés de carbonne en particulier) et potentiellement très toxiques – à très long terme – ont été essayées avec succès pour accompagner l’industrialisation du monde, et l’avénement de la race humaine. La limite de ce système est atteinte, les dangerosités sont cernées et bien réelles, et les avantages économiques à court terme aussi d’ailleurs. En fait, il y a surtout un avantage massif et universel au concervatisme, un avantage qui permet aux puissants de le rester encore un peu (pays ou entreprises). C’est pourquoi à une certaine époque on voulait bruler Galilée et toute sa science avec lui. Il menacait le pouvoir en place. POINT. Je ne fais pas ici de cours de philosophie sur le “pouvoir”. Chacun comprendra que c’est à la fois ce qui nous fait vivre et nous tue. Le pouvoir doit se renouveler, changer, migrer, murir, passer de main en main, ou dégénérer et mourir plus ou moins violement, et ses porteurs avec. Il faut comprendre pourvoir = système. Le collectif doit il continuer à supporter le pouvoir qui va le tuer? Donc nous savons tous au fond où est notre avenir, ou est notre chance et notre salut à terme (vision à 50 ou 100 ans). Il n’est ni dans une transformation de tout ce qui brûle en CO2 (y compris grand mère), ni dans une gestion “raisonnable” de l’atome instable – dans sa forme actuelle. Les sénateurs sont la quintescence du concervatisme, extrêmememnt sensibles au lobby des autres pouvoirs (économiques et politiques) en place. Ce sont des continuateurs, quelque soit ce qui doit continuer. C’est leur raison d’être. Ils sont donc corrompus dans leur principe de pensée, corrompu par leur position, par leurs privilèges, par l’entre soit, et parfois aussi un peu aidés par de petits avantages, voire du numéraire. Je crois d’ailleurs qu’on sous estime largement le pouvoir de nuisance (ou de concervatisme et d’amplification de concervatisme qu’on appelle aussi concentration) du pourvoir économique : zéro scrupule, des moyens financiers quasi infinis. Ils font et défont des présidents, mais aussi des états et des destins collectifs… Et ce pourvoir s’amplifie actuellement. EDF, AREVA, le pétrole brésilien ou saoudien, les compagnies américaines, etc sont tous aux mains de ce pouvoir concentré et concervatiste – par nature. Ce sont eux qui nous dirigent, contre nous même puisqu’ils tentent de limiter au maximum les changements qui pourraient remettre en cause le statu quo dont ils tirent leur existence même. Le puissant n’a pour seul objectif que de protéger la situation qui lui est favorable, d’éliminer les concurents ou menaces et promouvoir une évolution favorable vers plus de pouvoir et de stabilité. C’est une éternelle reproduction d’un schéma unique qui ne trouve sa fin quans dans un renversement brutal, et/ou une dégénerescence lente, faute de ressources ou d’esclaves, ou en perte de vitesse face à de nouveaux pouvoirs emergeants, plus jeunes, plus adaptés au présent, mais tout aussi concervateurs. Soyons raisonnables donc. Nous savons tous l’avenir que représentent les ENRs. Les éoliennes font partie du panel. Les moulins sont plutôt simples et peu polluants, quoiqu’en disent les fameux “défenseurs de paysage” (ceux là même qui ne crachent pas sur un pavillon au bord de l’eau ou un port de plaisance pour y mettre leur “bac à moule” pur plastoc ou un élevage intensif en stabulation ou une bonne ligne de pilones HT ou un incinérateur ou une unsine à gaz pour Brest ou une petite centaine d’hectares de zone commerciale en peri urbain, c’est tellement pratique). Nous savons qu’elle tourne, la Terre de Gallilée, quoiqu’en dise les concervateurs, et quelque soient leurs raison de ne pas y croire, ou de croire à tout autre chose. Nous savons que ces croyances conervatistes les arrangent, et que c’est la seule raison qui fait perdurer l’ancien système. Reste à gérer la transition, à essayer de la prévoir et de l’aborder en douceur, en pensant au bien collectif, à nos enfants en particulier, ou peut-être à immigrer vers des terres ou des cultures plus jeunes et moins sclérosées. Car la grande question qui reste à chaque fois que l’on tombe sur ces blocages : Quel avenir pour la France, quel avenir en France pour les non-concervateurs, non-esclaves et non-puissants, quel avenir pour les innovateurs, les inventeurs, les chefs d’entreprise, les travailleurs de toute sorte qui penchent plus vers l’avenir du collectif que vers la concervation de ce qui existe, qui voient le mur se dresser devant nous tous, et se rapprocher rapidement? Quel avenir? Personnellement, je n’attendrai pas le choc final (sous forme d’une montée au pouvoir du FN comme révélateur par exemple). Je partirai faire des ENRs et d’autres choses dans des contrées où les sénateurs (ou autres élus) ont des préoccupations plus saines, un moralité plus solide, des pays où “la terre tourne” tout simplement. Pouquoi rester dans un pays où le pouvoir politique – aux abois et corrompu – les pouvoirs économiques et leurs multiples relais endoctrinés, corrompus eux aussi et de bon gré, décrètent que “la terre ne tourne pas”?

sunny

Re-précision, D’après TF1, les pertes cumulées d’AREVA sont de 8 milliards depuis 2011. J’ai vérifié sur le site AREVA Indicateur “résultat net part de groupe” 2011 (- 2503 millions d’euros) 2012 (- 99 millions d’euros) 2013 (-494 millions d’euros) 2014 (-4834 millions d’euros)

Dan1

Même au niveau des pertes tout est relatif. Sans vouloir dédouaner AREVA de ses problèmes et erreurs passés, il faut tout de même remarquer que 5 milliards de pertes correspondent assez exactement au montant dû à EDF par ailleurs au titre du passif de compensation de la CSPE. Dans l’hypothèse d’un rapprochement entre AREVA et EDF, EDF serait en mesure d’effacer immédiatement le passif d’AREVA en récupérant simplement ce que la Caisse des Dépot et Consignation lui doit au titre des reliquat de CSPE.

edc10

Vous confondez tout. Ce n’est pas un problème de “croyance”. Ce n’est pas être anti-enr que de dénoncer un système subventionné débile d’injection d’energie “fatale”‘ qui ne fonctionne actuellement que parce qu’il y a déjà des backup “fossils” en place. Pas la peine de “casser” les infrastructures existantes pour ne régler aucun problème ! (notamment les émissions de CO2). Quant aux “pro”nucl, ils aussi le droit de se battre pour leur avenir, vu les stocks immenses du Pu et U français qui permettraient une indépendance énergétique certaine sur plusieurs siècles … enfin, à condition qu’à l’avenir un sentiment national existe encore, et que la France a encore l’envie d’être “indépendante”, pas la proie ou l’animal de compagnie des futures puissances dominantes … mais là rien n’est moins sûr. Heureusement pour vous, les enr seront reines lorsque le stockage sera roi … C’est la vie. Pour l’instant, les enr “connectées réseau” ne sont que du dividende pour les exploitants (je parle de la France, avec du matériel quasiment à 100% importé) Alors continuez à bien travailler et à inventer, rassurez-vous, votre heure viendra.

Verdarie

Bien que ma préférence aille aux Enr, les sénateurs ont sans doute raison de privilègier l’atome tant que les promoteurs des ENr ne pourront pas fournir en TOUTES CIRCONSTANCES des moyens de production capables de répondre à toutes les variations de la demande. A ce moment seulement les Enr deviendront primordiales et pourront faire la nique aux autres modes de production. Pour y parvenir je vois deux possibilités. 1° Construire des moyens de production ENr partout et dans tous les coins de manière à créer une surcapacité permanente. Doublant, voire triplant les besoins et plus si nécessaire ? 2° Construire les outils de stockage des Enr que je préconise depuis belle lurette avec ceux qui voudront fournir les moyens .

Dan1

A Verdarie C’est pas faux et c’est ce que je dis depuis 7 ans et que je rappelle de temps à autre : Pour sécuriser l’approvisionement électrique d’un pays, il faut toujours adopter un double raisonnement PUISSANCE et ENERGIE et ce sur une période d’au moins une décennie afin de prendre en compte la variabilité interannuelle de certains moyens de production (hydraulique, éolien, photovoltaïque…) Il ne suffit d’installer des GW puis de dire le réseau se débrouillera. Je rappelle que l’Allemagne possède déjà 73 GW de PV + éolien : Mais c’est eux qui font l’essentiel du boulot et assurent la garantie de la continuité du service public. A défaut de moyens de stockage de masse intersaisonniers (l’ordre de grandeur étant au minimum de plusieurs dizaines de TWh), il ne sert à rien de produire des TWh en opposition de phase avec la consommation. Pour mémoire, en France, une journée d’hiver c’est 2 TWh de consommation. Mais c’est seulement le tiers en été quand le photovoltaïque donne à fond.

Verdarie

Définir une stratégie implique des choix qu’en matière d’Enr nous n’avons pas encore ? Pour les énergies renouvelables, nous avons les moyens de produire, mais il manque des moyens de stockage de masse et rapides dont toutes les autres énergies disposent au préalable de leur fonctionnement. @ badrien Ce que vous dites avec des chiffres, je le dis simplement avec des mots. Pour ma part j’essaye juste de montrer l’incohérence du système actuel pour mettre en avant ma solution de stockage. qui pourrait résoudre les problèmes évoqués Car avec cette solution de stockage efficace des Enr, il est possible de lisser la production lorsqu’elle est en excès pour la stocker. Ce qui permettrait ensuite de mieux la vendre notamment dans les périodes que vous évoquez. @ Dan 1 Il arrive que je soit d’accord avec ce que vous dites quand vous ne faites pas de la démagogie ou du sarcasme à propos des Enr. Car notre avenir est bien dans le renouvelable même si nous avons encore besoin du reste pour développer ces nouveaux moyens. La cocotte minute de Denis Papin n’avait, elle aussi, pas beaucoup de chance de conquérir des marchés. On voit aujourd’hui les idées et les marchés quelle à pu produire .

Verdarie

@ badrien Surement pas demain ! Mais dans le temps, avec le développement , porquoi pas ? Pensez vous que si nous avions découvert le pétrole aujourd’hui, nous pourrions alimenter tous les véhicule existants à ce jour ? La réponse que je propose est la même. Tout dépendra de la vitese du développement de cette idée ?