L’intégration de l’énergie solaire au Synchrotron australien ouvre de nouvelles perspectives en matière de durabilité et d’efficacité énergétique dans la recherche. Cette initiative contribue à la fois à la réduction des coûts opérationnels et à la lutte contre le changement climatique.
Le Synchrotron australien, géré par l’Organisation australienne de science et technologie nucléaires (ANSTO), a récemment finalisé l’installation de plus de 3 200 panneaux solaires sur ses toits. L’installation couvrant près de 6 600 m², y compris le toit circulaire emblématique du bâtiment principal, représente un pas de géant vers l’autosuffisance énergétique et la réduction de l’empreinte carbone de l’institution.
Le Professeur Michael James, directeur du Synchrotron australien d’ANSTO, souligne que cette installation permettra d’économiser plus de deux millions de kWh par an, tout en réduisant les émissions de CO2 de plus de 1 680 tonnes annuellement. « Cette technologie renouvelable nous aide à atteindre nos objectifs de durabilité, tout en contribuant à un environnement plus propre », affirme-t-il.
L’installation devrait également générer des économies d’environ 2 millions de dollars sur cinq ans, réinvesties dans le soutien des opérations et l’expansion des capacités de recherche.
Le choix de l’énergie solaire s’est imposé comme une évidence pour l’ANSTO, compte tenu de la taille des toits et de l’exposition solaire optimale du site. « Notre installation fonctionne 24 heures sur 24, et pendant les heures de jour, la nouvelle centrale solaire offre une manière cyclique de capter la puissance de la lumière », explique le Professeur James. Cette initiative ne se limite pas à la production d’énergie ; elle soutient également la recherche sur la prochaine génération de technologies solaires.
L’installation des panneaux solaires s’inscrit dans le cadre d’une expansion majeure du Synchrotron australien, incluant le programme BRIGHT de 100 millions de dollars pour la construction de huit nouvelles lignes de faisceaux pour la recherche scientifique. Elle reflète également l’engagement d’ANSTO à réduire sa dépendance à l’électricité du réseau de 20 % d’ici 2035 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.
En conjuguant économies substantielles, réduction de l’empreinte carbone et soutien à la recherche avancée, l’installation de panneaux solaires au Synchrotron australien d’ANSTO illustre parfaitement comment les initiatives écologiques peuvent coexister avec les ambitions scientifiques, ouvrant la voie à un avenir plus durable et innovant.
Src / ANSTO