La ville de Brest se positionne comme un acteur clé dans le secteur de l’énergie renouvelable grâce à l’initiative d’une entreprise locale. Eolink, une société brestoise, orchestre l’intégralité de la chaîne de valeur de son projet d’éolienne flottante, depuis la fabrication jusqu’au transport sur site, en passant par l’assemblage et l’intégration. Ce projet ambitieux mobilise une dizaine d’entreprises et prévoit la création d’un site d’essais novateur au large du Croisic.
Le projet d’éolienne flottante d’Eolink est le fruit d’une collaboration étroite entre divers acteurs industriels. Une dizaine d’entreprises sont déjà engagées dans l’opération, qui verra le début de l’assemblage au printemps, suite à l’arrivée des blocs en acier préfabriqués. Le chantier, qui accueillera jusqu’à 80 personnes, témoigne de la dynamique économique et de l’expertise technique régionale.
La structure flottante, de forme carrée et mesurant 52 mètres de côté, sera surmontée d’une superstructure pyramidale atteignant 150 mètres de hauteur. Une fois achevée, elle sera mise à l’eau dans le port de Brest avant d’être remorquée vers son site d’essais.
Cette éolienne, la plus grande de son genre sur la côte atlantique française, produira environ 14 GWh par an, de quoi subvenir aux besoins énergétiques de 6 500 personnes.
Le projet France Atlantique, mené en partenariat avec Valorem et la Fondation Open-C, bénéficie du soutien de l’Ademe dans le cadre du plan France 2030. Il s’insère dans une stratégie nationale visant à établir 50 parcs en mer d’ici à 2050, avec un premier parc commercial flottant prévu au sud de la Bretagne en 2030. La façade Atlantique est ainsi mise à l’honneur dans la réalisation de ces objectifs ambitieux.
Marc Guyot, président-fondateur d’Eolink, souligne l’importance du port de Brest pour le développement de l’industrie éolienne en mer flottante. « les ambitions d’Eolink sur le port de Brest sont fortes et la fabrication de notre éolienne de 5MW sur le polder constitue un premier pas concret vers une industrie de l’éolien en mer flottant sur la façade Atlantique. Il s’agit de faire émerger une filière industrielle qui conjugue transition énergétique et réindustrialisation. »
Christophe Chabert, président du Directoire de BrestPort, met en avant le rôle du projet dans le test des équipements et le développement d’une filière éolienne flottante industrielle. « c’est un projet essentiel pour le Port de Brest. Il permet de venir « tester » les équipements de BrestPort en amont des parcs commerciaux et d’inscrire le port dans ce développement d’une filière éolien flottant industriel. C’est aussi un projet de territoire, d’accompagner une PME brestoise dans sa volonté de s’appuyer sur les infrastructures de BrestPort et son réseau de sous-traitants. »
Eolink, fondée en 2016, se spécialise dans le développement d’éoliennes flottantes intégrées, conçues pour le marché de l’éolien en mer. Avec une structure pyramidale brevetée qui s’aligne naturellement avec le vent, les éoliennes Eolink promettent une efficacité accrue et une fabrication simplifiée.
En synthèse
Le projet d’éolienne flottante d’Eolink à Brest représente une avancée significative pour l’industrie des énergies renouvelables et pour l’économie locale. En conjuguant innovation technologique et collaboration industrielle, ce projet illustre l’engagement de la France dans la transition énergétique et la réindustrialisation du secteur de l’éolien en mer.
Pour une meilleure compréhension
Quelle est la capacité de production de la future éolienne flottante d’Eolink?
La capacité de production est estimée à environ 14 GWh par an.
Quand le projet d’éolienne flottante d’Eolink sera-t-il opérationnel?
La mise en service de l’unité est prévue pour le printemps 2025.
Combien d’entreprises sont impliquées dans ce projet?
Une dizaine d’entreprises participent à ce projet d’envergure.
Quelle est la hauteur de la structure flottante?
La structure flottante culminera à 150 mètres de hauteur.
Quels sont les partenaires du projet France Atlantique?
Le projet est réalisé en partenariat avec la société Valorem et la Fondation Open-C.
Références
CP/ Eolink
[ Rédaction ]
