Les Bretons fêtent l’énergie du 25 sept. au 1er oct.

Dans le cadre du Plan Éco Énergie Bretagne, l’État, l’ADEME et la Région Bretagne, lancent la première édition de la fête de l’Énergie en Bretagne, une semaine de manifestations autour des économies d’énergies.

Du 25 septembre au 1er octobre 2010, plus de 12 conseillers INFO–>ÉNERGIE bretons se mobilisent en Bretagne et invitent les particuliers à participer à de multiples animations gratuites et pédagogiques (visites de site, ciné-débats, forums etc..) sur le thème des économies d’énergie dans l’habitat.

Au niveau national, ce sont plus de 400 conseillers Espaces INFO–>ÉNERGIE qui se mobilisent partout en France pour cet évènement.

Le secteur du bâtiment est responsable de 22 % des émissions de CO2 et de 43 % de la consommation d’énergie finale en France. Sensibiliser les français à la réduction de leur consommation d’énergie dans l’habitat et les accompagner dans les démarches à suivre constituent donc des enjeux importants.

Cette manifestation constitue une nouvelle occasion pour les Espaces INFO–>ÉNERGIE de délivrer des conseils neutres, gratuits et de qualité sur différents sujets :

  • travaux pour l’habitat : isolation, chauffage, ventilation,
  • aides financières,
  • énergies renouvelables ,
  • équipements électriques,etc.

Le Contrat de projets État-Région prévoit la mise en œuvre d’un programme d’actions conjoint qui s’articule autour de trois grands objectifs :

  • Maîtriser la consommation d’énergie et développer les énergies renouvelables dans la perspective d’une réduction des émissions de gaz à effets de serre et la mise en oeuvre d’un plan climat régional,
  • Créer une dynamique d’éco-responsabilité au niveau de la production et de la consommation d’énergie,
  • Améliorer les connaissances et favoriser la communication, l’information et la diffusion de ces connaissances.

Plus particulièrement, face aux grands enjeux énergétiques, l’État, l’ADEME et le Conseil régional de Bretagne, ont décidé de mettre en place le Plan Éco-Énergie Bretagne. Deux axes prioritaires sont fixés : la sensibilisation du grand public aux modes de consommation et aux comportements responsables en matière d’énergie, d’une part, l’information des collectivités, entreprises et associations sur les politiques et dispositifs proposés, d’autre part.

Pour travailler efficacement en ce sens, l’État, l’ADEME et le Conseil régional de Bretagne, développent une communication conjointe : elle permet d’optimiser les moyens engagés par les partenaires, de disposer d’un plan d’actions commun et de délivrer des messages clairs, avec une intensité accrue.

Fédérées autour du slogan et du sigle « Rassemblons nos énergies! Plan Éco-Énergie Bretagne », les 3 institutions ont élaboré un plan de communication pour valoriser les nombreuses actions engagées et mises en œuvre.

Citons par exemple, les appels à projets photovoltaïques et Bâtiment Basse Consommation ou le développement et la promotion du réseau breton des Espaces Info-Énergie ou encore la création d’un Observatoire de l’Energie.

À RETENIR :

  1. En Bretagne, 10 EIE avec des permanences réparties sur 12 sites.
  1. 55 appels par jour en moyenne sont reçus par les EIE. Les EIE représentent de loin la première source d’information à laquelle les bretons font appels avec 76 %, loin devant les installateurs (33 %) et les sites Internet (19%).
  1. Pour près de 8 personnes sur 10, la demande concerne un projet assez précis lié à leur logement. Les EIE apportent des recommandations en matière de rénovation (46%), d’amélioration du logement (30 %) et de construction (24 %).
  1. Les EIE rencontrent un très fort taux de satisfaction de la part des particuliers qui les contactent. 92 % des personnes interrogées recommanderaient l’EIE à un ami ou à un proche.

Pour connaître le programme national : www.infoenergie.org

         

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8 Commentaires
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ccsiaix

bien qu’un peu tardive …. Comme l’italie, et la Corse la bretagne s’est opposée à l’électricité d’origine nucléaire par des manifesations violentes. résultat 30 ans après : la bretagne importe la plupart de son courant …. (Bravo)

Mamie nova

les centrales nucléaires ils n’en veulent pas (comme nous à Monaco)et en plus ils en font une fête… quand ont dit qu’ils ont des chapeaux ronds !

ccsiaix

et qui comme Monaco ou la bretagne achétent de l’électricité nucléaire ou comme l’Italie produisent de l’électricité à partir de gaz et autres fossiles carbonés ON N’en VEUT PAS !

Dan1

Et si l’avenir de la Bretagne était l’interconnexion : Comme ça, ils pourraient bénéficier tout à la fois de l’éolien offshore des Grands Bretons (c’est eux les champions européens et ils continuent) et du nucléaire de la centrale d’Hinkley Point qui va s’agrandir !

Dan1

Et si les bretons ne veulent plus des importations (éoliennes ou/et nucléaires), il existe une alternative intéressante : Le tout éolien : J’installe 4 338 éoliennes de 2 MW pour une puissance installée de 8 700 MW. Sachant que la Bretagne est actuellement à 422,8 MW (4,8 % de l’objectif “d’indépendance”). On les installe sur les 2 730 kms de linéaire côtier. Sachant que l’on peut installer au moins deux éoliennes de 2 MW par kms de côte, on voit bien que l’on peut caser les 4 338 éoliennes tout au long du rivage en suivant scrupuleusement les découpes. Sinon on les met sur deux rangées. Si les bretons refusent on pourra toujours réenvisager une centrale nucléaire à deux EPR seulement sur moins de 200 hectares. En gros deux EPR bretons = 2 730 kms linéaires d’éoliennes terrestres soit la distance de Brest (la ville de Bretagne) à Istanbul.

Joel29

Je suis Breton et je préfère largement les éoliennes et les hydroliennes, et puis on a beaucoup d’élevage pour faire du biogaz en complément et ainsi diminuer les rejets polluants et donc les nitrates et les algues vertes…

Mamie nova

bretonnes qui acceptent de mettre des cellules PV sur leurs élevages de cochons

ccsiaix

L’affaire de Plogoff désigne le projet d’installation d’une centrale nucléaire sur la commune de Plogoff, en France et la mobilisation populaire que ce projet a déclenchée contre lui entre1978 et 1981. Les manifestations ont abouti à son abandon.  30 ans plus tard …. pas de nucléaire en bretagne MAIS les bretons n’ont rien FAIT pour produire de l’électricité.  résulat = Avec près de 92 % dʼapprovisionnement hors Bretagne, la Bretagne reste très fragile quant à lʼalimentation de son réseau électrique. BRavo ! Belle hypocrisie écolo