En 1997, un incendie de forêt a enflammé une zone de tourbières en Indonésie, qui a brûlé lentement pendant des mois ; Du début à la fin, le feu a produit des gaz à effet de serre qui ont représenté de 20 à 40% du total mondial des émissions provenant des combustibles fossiles pour cette année.
Cela pourrait toutefois n’être qu’une goutte d’eau dans l’océan, en comparaison des futures émissions qui seront produites par les feux de tourbe. Les tourbières de l’Indonésie sont négligeables par rapport à celles du Canada. On estime que la superficie totale des tourbières du Canada équivaut à environ deux fois la taille de la Saskatchewan.
Durant un incendie de forêt, la tourbe peut prendre feu, spécialement pendant les années de sécheresse. Cela provoque une combustion fumeuse et lente qu’il est difficile d’arrêter. La tourbe peut s’étendre jusqu’à plusieurs mètres sous le sol. En fait, certains feux de tourbe brûlent tout l’hiver sous la neige et sont ravivés lorsque le printemps revient.
Le réchauffement climatique semble accroître le risque de feux de tourbe dans le Nord, selon M. Flannigan. En 2007 par exemple, il y a eu dans la région de la rivière Anaktuvuk, en Alaska, un « feu de toundra » qui était alimenté par de la tourbe occupant une superficie de 1 000 kilomètres carrés. Depuis la période postglaciaire, il y a 12 000 ans, il n’y avait pour ainsi dire pas eu de feux dans la toundra.
L’analyse statistique de M. Woolford montre que la saison des feux s’allonge. À l’heure actuelle, des modèles de changements climatiques sont utilisés pour prédire les risques accrus d’incendies de forêt dans l’avenir. En outre, le réchauffement de la planète se traduit par un assèchement des conditions climatiques, ce qui accroît la probabilité que les tourbières, qui renferment une grande quantité de carbone, s’embrasent et produisent des émissions de gaz à effet de serre. Cette situation favorise le réchauffement climatique en créant un cercle vicieux de dommages environnementaux.
« En outre, le réchauffement de la planète se traduit par un assèchement des conditions climatiques, ce qui accroît la probabilité que les tourbières, qui renferment une grande quantité de carbone, s’embrasent et produisent des émissions de gaz à effet de serre. Cette situation favorise le réchauffement climatique en créant un cercle vicieux de dommages environnementaux. » Je cite le ministère canadien de l’environnement, antre du catastrophisme climatique: Presque toutes les régions du sud du Canada étaient plus chaudes à la fin du vingtième siècle que 100 ans auparavant. Le nord-ouest du pays a également connu un réchauffement marqué pendant les 50 dernières années, mais le nordest est devenu plus frais. Les précipitations ayant augmenté de 5 à 35 %, la plupart des régions canadiennes sont devenues plus humides (ndt, et en plus c’est bien l’été qu’il pleut plus lors des années chaudes/el nino). Bref pas de cercle vicieux dans le climat, si non on aurait tous brulé depuis longtemps. On ne peut pas avoir que des rétroactions positives et un système stable.