Le Président de la République, François Hollande, était hier à Cherbourg afin d’annoncer le lancement de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) pour l’installation de fermes pilotes d’hydroliennes au large des côtes françaises.
Deux zones à fort potentiel ont été identifiées et confirmées. Il s’agit du "Raz Blanchard en Normandie et le Passage du Fromveur en Bretagne." Le site du Raz de Barfleur n’a pas été retenu avec comme raison principale, la préservation des zones de pêche.
Concernant les caractéristiques de cet AMI, il s’agira de construire "3 à 4 fermes pilotes de 5 à 10 machines" afin de tester ces technologies autant qu’il sera possible.
Le Chef de l’Etat a tenu à préciser au premier abord que l’appel à projets pour les premières fermes pilotes paraîtrait dès mardi au Journal officiel.
Par ailleurs, des modes de financement ont déjà été avancés. Tout d’abord, le tarif d’achat a été fixé à 173 euros le mégawatt (MW). Ensuite, un financement de 30 millions d’euros sera engagé à travers le programme des investissements d’avenir. François Hollande a indiqué également vouloir "faire jouer la concurrence pour que le prix puisse être le plus bas possible."
"Les hydroliennes ne sont qu’une des technologies marines des énergies renouvelables ; l’éolien en mer, l’énergie thermique des mers, les éoliennes flottantes et l’énergie des vagues" a t-il expliqué. "Ce qui est exact, c’est que les hydroliennes représentent la formule la plus prometteuse" estimant qu’il pourrait y avoir à l’horizon de la prochaine décennie, "3 GWh sur nos côtes", ce qui "représente 3 réacteurs nucléaires".
"Nous pensons que la France peut être leader en matière d’énergies renouvelables et surtout d’énergie marine (…) Ce projet de démonstrateur, c’est l’avenir de l’industrie qui se joue là," a t-il conclu.
La carte DCNS
DCNS, en prenant le contrôle d’OpenHydro, a fait l’acquisition du leader commercial et technologique du marché des hydroliennes. La start-up irlandaise a développé une turbine hydrolienne innovante permettant d’obtenir un prix d’électricité compétitif. Elle a également noué des alliances avec les acteurs majeurs du domaine de l’énergie dans plusieurs pays qui feront partie des premiers champs hydroliens exploités tels que la France, l’Irlande du Nord, Aurigny, le Canada et les Etats-Unis.
"DCNS se réjouit de cette décision importante qui lui offre une nouvelle opportunité de développement dans le cadre de sa stratégie de croissance. Nous sommes prêts à répondre à cet appel à manifestations d’intérêt puis aux futurs appels d’offres pour des fermes commerciales. DCNS a l’ambition, avec le concours des savoir-faire locaux, de permettre à Cherbourg d’être le fer de lance de la filière hydrolienne française" a indiqué Bernard Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS.
L’hydrolienne du Groupe était présente parmi les 34 projets industriels d’avenir dévoilés par le Gouvernement français le 12 septembre dernier. Par ailleurs, 6 hydroliennes DCNS ont déjà été testées en mer et ont démontré leur bon fonctionnement. Le taux de production potentielle lors des derniers essais réalisés en Ecosse s’établit à 98%.
Par ailleurs, des zones du Port de Cherbourg ont été allouées à DCNS à travers un accord de partenariat avec Ports Normands Associés. Ces surfaces portuaires permettront de développer un complexe industriel de fabrication, assemblage, mise à l’eau et maintenance d’hydroliennes. Pour réaliser ce projet, DCNS s’appuiera sur le tissu industriel local.
Le marché de l’énergie hydrolienne représente dans le monde une puissance exploitable d’au moins 90 GW, soit l’équivalent d’une soixantaine d’EPR. Plusieurs dizaines de milliers de turbines devraient être installées à terme à travers le monde.
J’ai lu: « tarif d’achat (a été) fixé à 173 euros le mégawatt (MW) » ! Si c’est 173 euros/MWh, c’est beaucoup trop cher ! Encore pire que l’éolien en mer… Développons la seule énergie, écologiste, abondante, bon marché et durable: l’énergie NUCLEAIRE ! Avec la 4ième génération on n’a plus besoin de nouvelles sources d’U, on a du carburant pour des siècles.
pas bête de faire tourner l’arsenal de Cherbourg avec un financement CSPE. ça conserve de l’emploi et ça peut en créer si ça se développe et si les pêcheurs râlent pas trop ! Ambitieux quand même de viser 3 Gwc installés à terme sur un potentiel estimé de mémoire à 8 Gwc…
« Développons la seule énergie, écologiste, abondante, bon marché et durable: l’énergie NUCLEAIRE ! Avec la 4ième génération on n’a plus besoin de nouvelles sources d’U, on a du carburant pour des siècles » La 4G nuc ne fonctionne pas, les centrales nuc vieillissent et ne sont pas recyclables sauf en parc d’attraction lol
Le 23 septembre dernier je suis intervenu sur Enerzine au sujet du potentiel hydrolien du Raz Blanchard qui était évalué dans l’article à une puissance supérieure à celle d’un EPR. Et sous le tire « Extravagant » voilà ce que j’en ai dit : Affirmer que le Raz Blanchard offre une capacité de production d’électricité hydrolienne supérieure à 1 EPR me paraît absolument extravagant. En effet 1 EPR devrait produire environ 13 TWh par an. Pour en produire autant avec des hydroliennes de puissance unitaire de 1 MW qui auraient un coefficient d’utilisation de 25 % (coefficient du barrage de la Rance) il en faudrait 5940 unités. Je pense que l’impact écologique de 6000 hydroliennes dans le fond de la mer au large du phare de Goury est tout à fait inacceptable. En outre comme pour les éoliennes la production des hydroliennes est intermittente donc difficile à comparer avec un outil de production qui délivre une production continue….. Il n’est pas inintéressant que DCNS fasse des études sur l’hydrolien mais prétendre qu’en France cette technique recèle des sources de puissance considérables c’est de l’entubage. Technique diffusable pour certaines situations spécifiques soit….
Développons la seule énergie, écologiste, abondante, bon marché et durable: l’énergie nucléaire ! Vous utilisez le même ton que celui des vendeurs de rapes à fromage du marché … Rassurez-moi, vous êtes rémunéré par AREVA pour tenir de tels propos ?
@christophe1007 : Et oui on continue de marcher sur la tête …. Mais pourquoi dépenser des milliards dans une énergie qui nous rendrai autonome plusieurs milliers d’années et permettrait même de détruire les déchets ? Alors qu’on peut les dépenser dans des énergies intermittentes et à plus forte raison quand on ne sais pas comment va évoluer le climat à l’avenir. Je rappelle que c’était déjà nos amis Socialistes qui avait mis un terme aux recherches sur la 4eme génération, sans quoi on les auraient peut être déjà.
Quand admettrez vous que ce n’est pas dans l’extrémisme idéologique que réside la réponse aux enjeux énergétiques. Bien sûr que le nucléaire n’est pas la panacée mais comment imaginer ne pas devoir mettre en oeuvre des solutions lourdes pour assurer la production de base d’énergie dont notre société s’est rendue dépendante. Vous me direz qu’il n’y a qu’à réduire progressivement notre dépendance en adoptant des attitudes plus responsables. Mais bon sang, où avez vous vu que l’espèce humaine soit globalement responsable ? C’est toute l’histoire de l’évolution de l’humanité que de déployer de plus en plus d’énergie pour améliorer son cadre de vie. Alors OK, chaque fois que cela est possible, mettons en oeuvre, voire imposons des solutions douces permettant de protéger l’environnement, mais ne rejetons pas les avancées que peuvent apporter des solutions qui ont fait leur preuve. Même si des accidents incitent à pousser toujours plus loin les mesures de prévention. Car après tout : – est ce qu’on s’interdit de prendre la voiture au motif qu’elle tue plus de 3.000 personnes par an en France (et combien au global sur la planète ?) – est ce qu’on s’interdit l’usage de produits ménagers au motif qu’ils contiennent de substances nocives pour l’organisme ? – est-ce qu’on s’interdit l’usage des téléphones portables au motif qu’il existe un sérieux doute sur l’effet des ondes radio qu’ils utilisent ? – est-ce qu’on s’interdit la consommation de produits alimentaires non bio au motif que leur production ne respecte pas l’environnement ? – est-ce qu’on s’interdit d’acheter des produits made in « les pays à bas coûts » au motif qu’ils tuent l’emploi dans nos pays disposant d’un système social avancé ? … On continue … ? Non alors que chacun prenne sa part de responsabilité dans le système actuel et accepte la part qu’il convient de laisser au diable pour que celui-ci réponde favorablement à nos « petits » péchés consumméristes. Amicalement
Pour Enerzine. Vous n’avez pas trouvé une autre photo de notre Président ? Car du coup les énergies marines, ça paraît très très grave !
Pour ceux qui auraient regardé le dossier, le 173€/MWh c’est un plafond, un plancher ou c’est le tarif? Personnellement (au risque de surprendre!), ça me parait peu au regard du degré de développement de la technologie et des risques associés. PS à Dan1: on voit effectivement que l’enjeu est crucial!
Je revois ma copie, car je me suis plaint que l’Etat ne se donnait pas la chance de comparer des démonstrateurs de taille respectable en test réel. Il n’est pas important que les démonstrateurs soient « made in France », ou en Allemagne, en Pologne (aux chantiers de Gdansk), chez les Danois ou Suédois, même chez nos voisins anglais ou écossais. Ce qui importe, c’est d’apprendre en étude des avantages et inconvénients de chaque solution ! S’il y a un « marché » ensuite, il s’inspirera de cet apprentissage. Il faut faire la même chose pour le photovoltaïque, le solaire à concentration, le solaire thermique, la géothermie, les nouvelles éoliennes, etc…
Un nouvel « éléphant blanc » prend son essor. Le gouvernement français dans sa recherche de la re-industrialisation de la France s’est fait vendre ce produit de niche: l’hydrolienne. Les sites exploitables sont peu nombreux et l’estimation de 90GW a construire dans le Monde probablement très surévalué pour impressionner les politqies. Il faut comparer cette estimation au marché mondial des éoliennes terrestre qui est de l’ordre de 1000MW pour 2025 La France contrairement à ce que l’on entend a un commerce équilibré dans ce domaine grâce aux nombreux sous-traitants mais le marché intérieur est moribond et perd chaque jour des emplois. Ce qui manque c’est la volonté gouvernementale pour re-démarrer et créer beaucoup plus d’emplois rapidement que les hypothétiques hydroliennes..
au risque de surprendre (one more time!), je pense que contrairement à d’autres filières « l’origine » peut être importante et qu’il n’est pas idiot d’y mettre un peu de sous pour développer une filière « francaise ». Parce que ce n’est pas simplement une technologie, c’est une technologie plus sa mise en oeuvre et là il peut y avoir une vraie différence en termes de résultats.C’est un peu parel pour l’éolien offshore. Ce ne sera jamais du panneau PV disponible sur Internet, c’est ce que je veux dire. Après, que le meilleur gagne , et si les Danois ou les Ecossais sz révèlent les meilleurs, tant mieux pour eux, mais en attendant il y a une carte à jouer. PS: ça ne va pas pour autant révolutionner les grandes tendances du mix electrique, soyons clairs, mon « enthousiasme » est à la mesure du potentiel.
Cher EnerZ, D’après le texte de la brève, le Président aurait mentionné une énergie délivrée de 3 GWh. Le Président n’a pas commis une telle confusion : le prononcé du discours mentionne bien une puissance de 3GW. (Nos représentants ont déjà suffisament d’occasions de se tromper pour qu’on ne leur impute pas des erreurs supplémentaires !) Cher Dgewai, Dans l’intermittence des EnR comme l’éolien ou le PV, ce n’est pas l’aspect interruption-reprise qui est reproché. C’est l’aspect aléatoire, irrégulier. Le dictionnaire Littré définit intermittent : qui discontinue et reprend par intervalle, ce que le Robert interprète immédiatement en donnant comme synonyme irrégulier… Or les hydroliennes sont totalement régulières et prévisibles. En les disposant judicieusement, on peut obtenir (en principe) une production régulière. C’est tout à fait différent du foisonnement des éoliennes. Quant au bilan environnemental, je ne crois pas qu’il y a tant d’inconvénients que cela. Vous semblez tout à fait catégorique sur l’impact de 6000 machines. Peut-êter avez vous une source d’info ? Concernant l’ACV, elle est infiniment meilleure que pour toute autre EnR : pas de béton massif, pas de matériaux sophistiqués en quantités énormes… @Sicétaitsimple : le 173 €/MWh, dans le verbatim du discours, c’est le tarif. Point, sans précision. J’imagine que les détails seront dans la loi à venir (2014, si je n’ai pas loupé d’épisode). Et le diable est dans les détails… @Christophe1007 Le nucléaire, c’est bon mangez-en. OK, je souscris. Mais il faut bien conserver des marges, un back-up, et de quoi redémarrer les CNPE en cas de coup dur. Et on peut accepter de payer plus cher, en fonction du service rendu. Toute source n’est pas destinée à être la base. A ce tarif là, visons 20 % de la production totale. A peine deux fois ce qui est évoqué ici pour la prochaine décénnie. Ajoutez 8 % d’hydroélectrique. Ajoutez quelques % d’éolien off-shore. Gardez 8 % de thermique divers. Ajoutez 3% à 7% de PV (en autoconsommation dans les PHEV exclusivement). Et hop, on est à 50% de nucléaire… Prenez les tarifs de chacun, pondérez par les parts dans la production. Quel résultat obtient-on ? Est-ce déraisonnable comme augmentation, sur 20 ans ?
En france est ce qu’on fabrique des smartphones, des TV, de l’electromenager? Quasimment plus de tout ça, et pour les bagnoles ça vient aussi. Par contre on a plein d’industriels performants sur des « niches » qui n’interessent pas beaucoup les chinois car justement il n’y a pas un potentiel important et en même temps c’est assez technique. Du coup les PME qui vont fabriquer ça ont peut être plus de chances de vivre longtemps que celle qui ont cru aux ENR de masse. Pour rappel la France est un petit pays a l’echelle du monde, les niches sont largement suffisantes pour nous faire vivre…
A Devoirdereserve. « Dans l’intermittence des EnR comme l’éolien ou le PV, ce n’est pas l’aspect interruption-reprise qui est reproché. C’est l’aspect aléatoire, irrégulier. » Vous faites bien de rappeler le caractère dual des nouvelles EnR électrogènes : elles sont intermittentes et aléatoires. C’est ce que je n’ai cessé d’écrire à propos du duo éolien et PV : Le caractère aléatoire de l’éolien est encore plus génant que l’intermittence. Evidement avec un très gros système de stockage intersaisonnier (plusieurs centaines de TWh) on gommerait cet inconvénient. Donc YAKA. Et j’ai déjà une idée :
A Devoirdereserve: Merci pour le verbatim, effectivement il faudra attendre un peu pour en savoir plus. A Dan1: dites donc, quand vous dites « j’ai déjà une idée », ne seriez-vous pas en train de me piquer la mienne? Que vous avez détournée tel un pirate de propriété intelectuelle Chinois en transformant le Léman en lac supérieur alors que je l’avais imaginé en lac inférieur….mais on a bien vu que votre schéma n’était pas à la hauteur des besoins, justement du fait de la faible hauteur de chute.
Je reprends le pléonasme de César pour vous rendre une partie de l’idée. Effectivement, vous aviez proposé d’utiliser le Léman pour faire une STEP avec un lac supérieur. Mais c’est pas facile de trouver la place, car les Suisses ont déjà pas mal réalisé d’installations en hauteur dont Emosson (dont le barrage du haut est en cours de réhausse pour faire une grosse STEP) et Grande Dixence qui fût longtemps le plus haut barrage du monde (285 m). C’est pourquoi, j’ai un peu « bricolé » votre idée en me servant du Léman comme réservoir supérieur, légèrement rehaussé d’une centaine de mètre et que j’ai pris l’initiative de noyer la vallée du Rhône en aval. Si on veut des EnR intermittentes et aléatoires… il faut se donner les moyens !
Je rappelle que creuser dans les montagnes suisses à des hauteurs supérieures à 1000m un lac de 400km2 par 100m de profondeur pour réaliser la STEP Léman aurait permis par le volume des agrégats générés de réaliser des STEP marines sous formes d’atolls « lempérière style ». Il serait temps que vous preniez un peu de hauteur de vue en raisonnant « global »!
Et puis-je suggérer, au passage d’utiliser la lithoélectricité (comme on dit hydroélectricité) ? Le fait de descendre des déblais de l’altitude du Léman (presque 400 m !) jusqu’au niveau de la mer, c’est énorme comme potentiel ! C’est beaucoup plus d’énergie potentielle que les eaux grises !
Les step les plus simples à construire se situent au bord de mer. Le réservoir bas c’est la mer (gratuit), le réservoir haut nécessite de la place, une coline d’au moins 100 m de haut et un tunel plus ou moins long. Cette disposition se retrouve sur les falaises de bretagne , la côte d’azur , les pyrénées. Il y a bien sûr les step que l’on peut construire à partir d’un barrage existant avec construction d’une nouvelle retenue peu importante ( 24 à 48 h de réserve) en aval pour monter et descendre de l’eau en fonction des besoins. Je ne pense pas qu’il soit utile de faire des réserves saisonnières car en mixant des énergies aléatoires sufisamment variées et en y ajoutant des échanges interfrontaliers voire intercontinentaux (avec les lignes à courant continu de trés haut voltage ) on peut arriver à une moyenne ne nécessitant plus que de faire face aux pointes journalières. Pour ces gros pics de demande ponctuelle une réserve d’énergie de 24- 48 heures me semble suffisante. Plus que la réserve d’énergie , il faut surtout augmenter la puissance immédiate mobilisable (30 à 40 gw ) pour faire face à la pointe hivernale de 19-24 heures en france et en europe .
On va sortir du « mode joke » et ainsi éviter la noyade pour retourner vers des projets très ambitieux quand même. Nous avons déjà pas mal parlé des STEP côtières et du sieur Lempérière : et là : Mais ça fait quand même des km2 d’eau pour stocker une seule journée de production d’électricité. Je reprends l’ordre de grandeur : 10 GWh = 1 km2… ou l’inverse Une journée d’hiver, ça fait 2 TWh = 200 x 10 GWh = 200 km2 ou 20 000 hectares Bon mi-août, ça fait 0,7 TWh = 70 x 10 GWh = 70 km2 ou 7 000 hectares Bon on exproprie qui et quand ?
En dehors des aspects techniques, on rappellera qu’une STEP, malgré son très bon rendement ( environ 80%) « détruit » de l’énergie, et que donc il faut que l’energie « turbinée » ait plus de valeur que l’energie « pompée » pour que quelqu’un puisse commencer à y réfléchir. Le PV développé massivement ( disons comme en Allemagne), c’est très embétant de ce point de vue car ça lisse les prix de marché ( il y a moins d’écart entre les prix dits « pointe » soit 8h-20h et les prix dits « base » 0h/24h). Et si l’éolien se développe massivement c’est également embétant car généralement les épisodes venteux durent un certain temps et une fois que la STEP est pleine, bah elle est pleine… Tout ceci explique que malgré l’idée assez couramment répandue selon laquelle avec des renouvelables, yaka faire des STEP, les projets de nouvelles STEP soient très peu nombreux au moins en Europe. Celles qui ont été payées du temps des monopoles divers et variés sont bien sûr largement utilisées.
« Si les éoliennes européennes sont en panne , les éoliennes russes (quand ils en auront) ou chinoises peuvent fournir l’électricité manquante). » Certes, si l’éolien ( ou le PV) chinois viennent alimenter la vieille Europe, avec le décalage horaire on doit pouvoir faire des choses interessantes ( n’est-ce pas Trimtab?). Vous me permettrez de penser qu’on en est pas encore tout-à-fait là….. 20 ans (en gros) pour arriver à une nouvelle interconnexion de moins de 2000MW entre France et Espagne…
Au dela du probleme de la surface requise, Y a aussi un autre souci avec les STEPS marines / Terre, c’est que l’eau de la mer est salée. Du coup le lac supérieur a interet a ne pas fuir, sinon, catastrophe pour les nappes phréatiques en dessous!
Ah bon, l’eau de mer est salée? Il suffira juste d’expliquer aux anti-tout que créer un lac d’eau de mer à l’intérieur des terres ne présente absolument aucun problème et même que pécher l’éperlan pas loin des gorges du Verdon ( c’est un exemple) est quand même un must! C’est ici, merci une fois de plus à Dan1 pour l’organisation de ses archives!
Je vois que le fan club de la ‘grosse marmite’ électrogène interconnectée s’agrandit de jour en jour….bienvenue à Michel 123 ! Bucky doit sourire dans sa tombe de voir tant de personnes qui croivent à son GEN (Global Energy Network) proposé il y a 50 ans déjà ! Et pour des quand: ….. »Si les éoliennes européennes sont en panne , les éoliennes russes (quand ils en auront) ou chinoises peuvent fournir l’électricité manquante….. » On en parle même ici sur Enerzine dans l’article participative sur quelles interconnexions futures: « …..En regardant la situation actuelle au niveau de l’Europe, il y a deux frontières pour étendre l’interconnexion : l’une va vers l’Est, c’est-à-dire au-delà des pays de l’UE. On pense à ce moment-là à des pays comme l’Ukraine, la Biélorussie et demain, pourquoi pas la Russie ?….. » C’est certes pas demain la veille…mais on y pense ici et là, autre que dans les têtes reveuses de trimtab and co ? trimtab
Je vois que le fan club de la ‘grosse marmite’ électrogène interconnectée s’agrandit de jour en jour….bienvenue à Michel 123 ! Bucky doit sourire dans sa tombe de voir tant de personnes qui croivent à son GEN (Global Energy Network) proposé il y a 50 ans déjà ! Et pour des quand: ….. »Si les éoliennes européennes sont en panne , les éoliennes russes (quand ils en auront) ou chinoises peuvent fournir l’électricité manquante….. » On en parle même ici sur Enerzine dans l’article participative sur quelles interconnexions futures: « …..En regardant la situation actuelle au niveau de l’Europe, il y a deux frontières pour étendre l’interconnexion : l’une va vers l’Est, c’est-à-dire au-delà des pays de l’UE. On pense à ce moment-là à des pays comme l’Ukraine, la Biélorussie et demain, pourquoi pas la Russie ?….. » C’est certes pas demain la veille…mais on y pense ici et là, autre que dans les têtes reveuses de trimtab and co ? trimtab
vous écrivez que le nucléaire serait non polluant … lol : même les experts du nucléaire (de chez areva et edf) écrivent : « … qu’il serait illusoire de penser que le nucléaire serait un jour sans danger pour l’homme tant pour sa santé, pour sa vie et pour son environnement » sic. il faut franchement être en position d’un lavage de cerveau pour penser comme vous que la radioactivité est non polluante : questionnez les japonnais. Questionnez sur la nourriture de la province de Fukushima, questionnez sur le poisson en mer, La radioactivité pour information ne se voit pas : elle n’est pas sans danger. c’est comme pour le virus h5n1 : il ne se voit pas mais il est mortel. quant à ceux qui écrivent sur le 4ème génération : – soient ils travaillent pour le nucléaire – soient ils ne savent pas que produire dans de l’electricité dans du sodium liquide, cela a été tenté et que c’est tellement instable que cela a été abandonné : c’était super phoenix avec les déchets de plutonium que l’on connait et les déchets de sodium associé. – pour ceux qui vantent l’EPR : sujet à éviter car cela n’a jamais été en fonctionnement à ce jour. Et bien des années après la date de livraison prévue… Ceux qui défendent le nucléaire empêchent la France d’être compétitive pour demain. Dire que les énergies renouvelables ne sont pas parfaites c’est l’hopital qui se moque de la charité. Les Français sont intelligents ? qu’ils produisent de l’hydrogène, qu’ils le stockent : cela répondra à votre affirmation qu’il n’y a pas tout le temps du vent (soit dit en passant : la mer du nord ce n’est pas votre village. sortez un peu de chez vous). Quant aux courants marins : ils sont stables. Je rappelle que les allemands (toujours en avance d’une guerre en matière industriel) produise de l’hydrogène. Le mode n’est pas satisfaisant mais il permet d’utiliser les unités existantes et donc de faciliter la tansition energétique
vous écrivez que le nucléaire serait non polluant … lol : même les experts du nucléaire (de chez areva et edf) écrivent : « … qu’il serait illusoire de penser que le nucléaire serait un jour sans danger pour l’homme tant pour sa santé, pour sa vie et pour son environnement » sic. il faut franchement être en position d’un lavage de cerveau pour penser comme vous que la radioactivité est non polluante : questionnez les japonnais. Questionnez sur la nourriture de la province de Fukushima, questionnez sur le poisson en mer, La radioactivité pour information ne se voit pas : elle n’est pas sans danger. c’est comme pour le virus h5n1 : il ne se voit pas mais il est mortel. quant à ceux qui écrivent sur le 4ème génération : – soient ils travaillent pour le nucléaire – soient ils ne savent pas que produire dans de l’electricité dans du sodium liquide, cela a été tenté et que c’est tellement instable que cela a été abandonné : c’était super phoenix avec les déchets de plutonium que l’on connait et les déchets de sodium associé. – pour ceux qui vantent l’EPR : sujet à éviter car cela n’a jamais été en fonctionnement à ce jour. Et bien des années après la date de livraison prévue… Ceux qui défendent le nucléaire empêchent la France d’être compétitive pour demain. Dire que les énergies renouvelables ne sont pas parfaites c’est l’hopital qui se moque de la charité. Les Français sont intelligents ? qu’ils produisent de l’hydrogène, qu’ils le stockent : cela répondra à votre affirmation qu’il n’y a pas tout le temps du vent (soit dit en passant : la mer du nord ce n’est pas votre village. sortez un peu de chez vous). Quant aux courants marins : ils sont stables. Je rappelle que les allemands (toujours en avance d’une guerre en matière industriel) produise de l’hydrogène. Le mode n’est pas satisfaisant mais il permet d’utiliser les unités existantes et donc de faciliter la tansition energétique
« La radioactivité pour information ne se voit pas : elle n’est pas sans danger. c’est comme pour le virus h5n1 : il ne se voit pas mais il est mortel. » En comparaison d’autres formes de pollutions, la radioactivité se détecte très facilement. En effet, à moins d’une grosse tâche d’huile au milieu d’un parking de supermarché, une pollution ne se voit généralement pas comme le nez au milieu de la figure. Ça n’est généralement qu’au moment de l’émission ou qu’aux maladies induites qu’on les repère. Là où un produit chimique demande des analyses parfois longues de sol ou d’eau pour être détecté, la radioactivité se repère instantanément, à distance et dans la masse, à partir d’équipements relativement simples et abordables. « soient ils ne savent pas que produire dans de l’electricité dans du sodium liquide, cela a été tenté et que c’est tellement instable que cela a été abandonné : c’était super phoenix avec les déchets de plutonium que l’on connait et les déchets de sodium associé. » Ne réécrivez pas l’histoire : Le démonstrateur industriel Superphénix a été fermé au bout de 15 ans pour des raisons essentiellement politiques (arrivée des écolos avec le gouvernement Jospin) et contre l’avis de l’industriel. Lors de sa dernière année de fonctionnement, le réacteur avait même atteint un taux de charge de 90%, ce qui est assez exceptionnel quel que soit le moyen de production : Et quant à l’hydrogène, ne vendez donc pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Surtout pour une technologie qui n’est pas encore industrialisée, qui sera toujours très chère, très dangereuse, et dont le modèle économique est encore entièrement à trouver. Et quant à la transition énergétique allemande, ça n’est pour l’instant qu’un gigantesque échec : Ils y ont engouffré une centaine de milliards d’euros, ils n’arrivent qu’à construire le dixième des lignes THT dont ils ont besoin, et ils sont toujours un des plus gros pollueurs d’Europe pour la production de leur électricité.
A Sicetaitsimple. Vous m’avez rappelé un de mes commentaires sur la mode verte des STEP où j’écrivais : « L’ennui, c’est qu’on ne peut pas multiplier par cent les Super-Bissorte. Dans tous les cas, celui qui voudrait le faire devrait prendre l’attache des écologistes pour étudier en amont les quelques désagréments de ces projets verts pharaoniques. Car, avec les énormes masses d’eau brassées, il y aura inévitablement Duflot en aval » Bon, je vais peut être retirer ce commentaire (c’est très tendance) pour éviter de me prendre un Tweet vengeur dans les dents de la part de la moitié de Cécile !
jolipanda (c’est du WWF ?) nous ressort le catéchisme habituel en faisant abstraction des faits. Rappelons qu’en France, un réacteur sodium a fonctionné pendant 30 ans et a produit 24 TWh malgré sa faible puissance : Donc production de Phénix = 24,4 milliards de kWh du 13 décembre 1973 jusqu’au 06 mars 2009. Et cela est vérifiable ici : A 50 € le MWh, ce réacteur expérimental aurait rapporté 1,2 milliards d’euros. C’est pas mal pour un réacteur non industriel.
Vous savez à quel point je peux parfois être « ras des paquerettes », ça m’est suffisament reproché par nos « visionnaires ». Alors c’est vrai qu’un type du dispatching national de RTE qui sollicite des MW de marché d’ajustement auprès d’une Genco chinoise parce qu’une tranche nucléaire a déclenché en France , je ne le sens pas vraiment pour tout de suite! On aura d’ici là je pense inauguré depuis bien longtemps notre fameuse liaison France -Irlande!
Ah, que c’est pénible les débats qui partent sur la 4ème génération à partir d’une brève sur les hydroliennes… On s’en fout ! Le principal de cette brève est passé inaperçu : la cohérence du message présidentiel, la voie industrielle tracée à 10 et 20 ans et, en filigrane, la façon dont il fallait comprendre le « 50% de nucléaire », et comment l’atteindre, sans douleur ! Si ça ne vous remue pas les neurones, et si vous préférez continuer à troller, c’est à désespérer de la démocratie… Non, mais allo quoi !?
A propos de 4G et notament ASTRID : Seulement trois ans pour construire et mettre en service un surgénérateur de 600 MWe ? (voir l’article : Un prototype de réacteur nucléaire de 4ème génération d’ici 2020 ) N’est ce pas un peu optimiste ? Vu la manière dont on s’y prend ces derniers temps avec la contruction d’1 réacteur nuke en France,je parirais plutot sur six ans(peut-être sept).Donc entre 2017 et 2023 voir 2024. D’autre part,le lieu du site,a t’il été choisi? Où ? Vos avis SVP ! Merci !
La meilleure source d’information sur le sujet, hors les présentations partielles que l’on trouve par-ci par-là sur le Net, c’est les rapports du contrôle démocratique, parlementaire, officiel et transparent : la Commission Nationale d’Evaluation. Mais vous voyez comme vous êtes ? Le Président Hollande, en début de mandat en 2013, donne une impulsion nouvelle et intéressante, et vous continuez de gloser sur une décision du Président Chirac prise en fin de mandat en 2005 ? Je ne dis pas qu’Astrid n’a pas d’intérêt. C’est un démonstrateur industiel. C’est une machine expérimentale, pour faire de la R&D. Mais le parc que devrait remplacer des descendants d’Astrid, c’est environ 30 GW. 50 fois plus qu’Astrid. Quant aux hydroliennes, le parc « expérimental » c’est un démonstrateur industriel aussi. Mais le parc industiel final à construire n’est que deux fois plus gros que le démontrateur. Vous voyez la nuance ? Autre info, en développant les hydroliennes ainsi, le Président répond aux interrogrations sur la composition du bouquet électrique futur. Et ça, c’est un peu une surprise, non ?
Merci pour ce lien intéressant sur la Commission Nationale d’évaluation. On comprend mieux tout l’intéret d’ ASTRID. On voit aussi que le lieu de construction n’est pas encore décidé. Trois ans pour construire et mettre en service un surgénérateur de 600 MWe,je trouve toujours ça optimiste,mais bon… Merci quand même et bonne fin de Dimance à vous .
de Dimanche (avec « che » et non « ce ») ; pardon(faute de frappe) .
Je vous sens sceptique sur la création d’un nouvelle rubrique « production hydrolienne » sur la page ECO2mix de RTE, qui montrerait à l’horizon 2025 un grignotage significatif du « jaune » actuel ( le nucéaire). C’est ignorer la volonté présidentielle. En attendant, RTE nous concocte une nouvelle version, disponible fin Novembre: On reconnait bien là les coups bas du groupe EDF (dont fait partie RTE): sortir une nouvelle version dont la principale évolution est la production solaire en temps réel fin Novembre, c’est quasiment une provocation! On imagine d’ici les commentaires de certains sur Enerzine!
Je ne suis pas du tout sceptique ! J’ai du prendre trop de précautions oratoires pour être clair. Désolé… Au contraire, je suis assez agréablement surpris ! C’est ambitieux, sans être déraisonnable. Les hydroliennes peuvent contribuer, plus que tout autre EnR électrique intermittente, et même plus que l’hydroélectrique, à ramener le nucléaire à 50% du bouquet électrique, c’est très crédible… même dans l’hypothèse d’un parc nucléaire stationnaire ou presque. C’est là, le scoop. La transition énergétique française se joue là : soit la première tranche marche très bien, on démultiplie le démonstrateur, et alors on aura de vraies marges de manoeuvre pour faire évoluer le parc nucléaire (arrêter, rénover, ou changer de filière) ; soit la 1ère tranche d’hydroliennes marchotte gentiment, on double quand même le démonstrateur, et on atteindra l’objectif présidentiel, de justesse ; soit ça foire, et après 2022, on aura autoritairement des gaz de schiste… ou une relance sévère de nucléaire. Ce qui me sidère, c’est que les divers commentaires à la brève, pourtant connaisseurs, ne fassent pas le lien entre toutes les informations disponibles pour « décrypter » le message présidentiel. Chacun se focalise sur sa marotte, pro-ceci ou anti-machin. Alors que, enfin, une vision peut-être esquissée… Et que le devenir de ce projet conditionne tout le reste. En 2013, il n’y a pas eu de vrai débat, car il n’y avait aucune décision possible : il n’y avait pas de marge technico-économique. Comme démocrate, et souhaitant qu’en 2020-2025 nous puissions débattre,sortir du jeu de rôle pro/anti, j’espère que nous aurons une vraie liberté technique et économique… permise par la marge que fourniront les éoliennes. J’espère que c’est plus clair ! PS : la volonté présidentielle certes. Mais là, en outre, il y a un vrai consensus des industriels, des ONG, des élus etc. Donc, ça a les meilleures chances de marcher.
dans la conclusion, c’est bien sûr hydroliennes, pas éoliennes. Si EnerZ avait la gentillesse de corriger, ça m’éviterait que les psychanalystes du forum viennent décortiquer ce lapsus… Pitié.
votre message était un peu elliptique, je l’ai mal interprété….. Je ne partage pas forcément votre enthousiasme en termes de volumes, même si j’ai une certaine sympathie pour cette techno comme je l’ai dit ci-dessus.Mais j’avais ajouté: ça ne va pas pour autant révolutionner les grandes tendances du mix electrique, soyons clairs, mon « enthousiasme » est à la mesure du potentiel. Donc on verra…
¤ Des méduses contre le nucléaire. Où l’on retrouve le caractère intermittent et aléatoire du nucléaire, avec l’arrêt soudain fin septembre du réacteur Oskarshamn-3 en Suède, de 1.400 MW, représentant une perte brutale et importante de production d’électricité. C’est autre chose que des nuages passant sur une centrale solaire ! Les méduses s’étaient déjà attaquées au réacteur Oskarshamn-1 en août 2005. Sans oublier la catastrophe évitée de justesse à Forsmark, à 150 km de Stockholm, le 25 juillet 2006. « Selon des experts, un accident catastrophique avait été évité de justesse … ». Ce qui a entraîné l’arrêt de 5 des 10 réacteurs nucléaires suédois et la perte de 25% de la production d’électricité. « Et ce n’est qu’au bout de 23 minutes que l’on a pu reprendre le contrôle du réacteur, lorsque enfin deux des quatre générateurs de même type de fabrication se sont mis à fonctionner et faire fonctionner le système de refroidissement d’urgence. Sept minutes plus tard, la destruction du réacteur n’aurait pu être empêchée … «
« Nucléaire aléatoire et intermittent. » Luis, le contraire d’intermittent n’est pas infaillible. Des défaillances une fois de temps en temps n’équivalent pas à une production non pilotable, aléatoire et imprévisible plus de 48h en amont. Vos tentatives pour faire l’amalgame entre les deux puent à des kilomètres la mauvaise foi.
Sinon, je suis toujours un grand admirateur des sites de propag… d’information écologistes : L’information comme quoi il ne restait que 7 min à ce réacteur avant fusion ne tient qu’aux dires d’un seul bonhomme qui, d’après votre site, « doit savoir de quoi il parle ». Le site oublie naturellement de citer l’avis de l’industriel comme de l’autorité de sûreté suédoise, ainsi que d’une étude menée par KUS, concluant que la fusion serait intervenue dans le pire des cas (dans le cas où le reste des parades n’aurait pas fonctionné) au bout de 8 heures. « Et ce n’est qu’au bout de 23 minutes que l’on a pu reprendre le contrôle du réacteur » Mmmh, tout cela est écrit bien comme il faut pour faire croire en une excursion de puissance, alors que le réacteur est allé à l’arrêt automatique… Bref, le lot d’approximations, de contre-vérités et de catastrophisme habituel. Et pour une information complète et non tronquée, la fée wikipédia :
Luis est bien dans la droite ligne de tous les antinuc indéboulonnables et un brin ringards en ce 21ième siècle. Il faut retourner ce qui est reproché à juste titre aux EnR contre le nucléaire, même en prenant des angles d’attaque improbables. N’oublions pas que certains n’ont pas hésité à reprocher au parc nucléaire français de ne pas pas être capable de fonctionner au-delà de 100% de facteur de charge en hiver : Un jour on rendra le nucléaire responsable de la grippe ! Sauf que pendant ce temps, il débute comme un métronome des centaines de milliards de kWh chaque année en fonction des besoins. Nos 58 réacteurs ont déjà produit plus de 11 000 milliards de kWh et sont capable d’en produire encore autant, voire un peu plus si on augmente légèrement la facteur de charge moyen annuel : L’optimisation : « Rappelons que le seul fait d’amener le facteur de charge moyen annuel de nos 58 réacteurs nucléaire à 85 % nous permet de produire 63 x 0,85 x 8 760 = 469 TWh/an soit environ 50 TWh de plus que les meilleures années actuellement. 50 TWh, c’est la quantité d’électricité nécessaire pour alimenter la moitié des voitures particulières françaises soit 15 millions de véhicules ! » Alimenter la moitié des voitures simplement en poussant un peu plus les manettes d’un système aléatoire et intermittent ce serait pas mal non ?
¤ Le taux de charge moyen des réacteurs nucléaires français a été de 75% au cours des 10 à 12 dernières années. Alors, passer à 85% ! Les travailleurs de l’atome auraient une belle médaille s’ils réussissaient cette prouesse. Mais les choses ne sont pas si simples. Maintenant, pour les méduses … En Ecosse déjà, les deux réacteurs de la centrale de Torness avaient été arrêtés en juin 2011 à cause d’une invasion de méduses. Ce qui a fait une perte de puissance de 1.200 MW (2 x 600 MW) en un instant. De même en Floride avec St-Lucie-1 (à 190 km de Miami) de 1.680 MW (2 x 840 MW) en août 2011. D’autres attaques de méduses : Quelques jours plus tôt, à Hinkley Point (là où deux EPR sont en projet) un phoque gris avait déjà été coincé dans le système de refroidissement alors qu’il poursuivait des poissons. Heureusement que ce n’était pas un nageur avec un simple tuba pour respirer. Les tremblements de terre, les débordements marins et les inondations ne sont pas les seules sources potentielles de catastrophe nucléaire. On peut aussi avoir un opérateur dépressif et suicidaire.
J’ai du mal à trouver que la principale évolution du futur ECO2mix soit le solaire, surtout qu’on l’avait déjà dans les données consolidés, il suffisait d’avoir un minimum de patience. Pour moi, la production éolienne par région administrative avec le solde des flux interrégionaux, c’est là au contraire qu’est le coup bas de chez coup bas, et une vraie révolution dans la transparence. C’est pas encore la transparence par parc, mais c’est un des niveaux qui compte le plus, celui où on ne peut plus considérer que le fameux « foisonnement » se fait sans charger le réseaux, sans augmenter les pertes et sans qu’à grande échelle on doive ajouter des lignes. Ca répond à d’autre question, par exemple est-ce que cela fait sens de rajouter du solaire en PACA, sachant que c’est la région la plus sensible aux chaleurs d’été, est-ce que on peut se dire qu’effectivement les panneaux solaire coincident suffisament avec l’usage de la clim pour réduire significativement les risques sur le réseau, et le déficit d’importation d’énergie ? Sachant que la vrai réponse est en temps réel, pas en moyenne mensuelle ou autre.
Je lis depuis un moment les commentaires de Dan1, je ne suis pas sûr qu’il travaille dans le secteur électronucléaire, j’ai même franchement des doutes. En tout cas, moi je ne suis payé en rien par le nucléaire, il ne m’intéresse que par ses bénéfices indirects, produire une énergie abondante, ce qui essentiel pour le niveau de vie, y compris dans ses aspects les plus basiques, retirez l’électricité à une femme et vous l’envoyez battre le linge 2 heures par jour au lavoir, et aussi le fait qu’il soit beaucoup moins polluant que les alternatives effectivement utilisées en remplacement. C’est le fait de constater à répétition combien les arguments contre sont mensongers quand on creuse le vernis, l’absence totale de scrupules des opposants pour fabriquer des soit-disant arguments en opposition, qui m’a rendu fortement en sa faveur. Car l’objectivité n’est réelle que quand on prend la peine d’aller analyser de très prêt les arguments présentés, et qu’on ne croit rien sur parole. Là surprise les arguments anti-nucléaire se répartissent systématiquement entre mensonges purs et simples, et exagérations délirantes, et surtout qui cachent que les alternatives ont encore plus de problèmes. Pour les renouvelables initialement présentés comme merveilleux, on découvre au contraire des dizaines de difficultés cachées sous le tapis. Ici par exemple, si on prend le temps d’aller revoir en détail le dossier superphénix, on découvre que les employé en étaient très fiers et avaient leur famille à proximité, que le temps d’arrêt a été essentiellement administratif et non technique, que la technologie permettait de limiter la consommation d’uranium donc l’impact de son extraction, qu’il brule mieux le combustible, et donc dans les déchets favorise les éléments à vie courte par rapport à ceux à vie très longue comme le plutonium. Ca ne veut pas dire que superphénix était parfait, c’était industriellement un projet trop ambitieux, lancé trop précipitamment, une construction mal gérée avec de nombreux dépassements, et avec une vision du risque à court terme du manque de réserves d’uranium qui était fausse. Financièrement les réacteurs REP classique sont beaucoup plus rentables tant que l’uranium n’est pas cher, et que minimiser le volume de déchets, bruler le plutonium, utiliser l’uranium 238, ne sont pas la priorité absolue. Mais les Indiens avec un regard extérieur, ayant le choix dans la technologie sans avoir déjà fait des investissements qui conduisent à s’obstiner même dans l’erreur, ont choisi la même technologie sodium et prévoient de démarrer un réacteur de ce type l’an prochain :
Le taux de charge des réacteurs américains est supérieur à 90%. Ce qui empèche un taux de charge supérieur en France n’est pas tant les problèmes techniques que les variations de la demande au cours de l’année et les période où elle ne justifie pas de les utiliser à 100%. D’où l’intérêt des voitures électriques pour approcher plus ce taux, si on arrive à convaincre les propriétaires de ne pas les charger par grand froid. Le problème des méduses (ou des poissons/phoques) concerne tous les réacteurs utilisant de l’eau de mer comme source de refroidissement, y compris des centaines de centrales charbon dans le monde. La différence dans le cas du nucléaire, c’est que les réglements, les précautions, et la surveillance de l’impact sont bien plus stricts que pour l’immense majorité de ces centrales. On pourrait utiliser des aéro-refroidisseurs pour les réacteurs nucléaires avec quelques pourcents de perte de rendement, c’est ce que commencent à faire les chinois pour leur centrales charbons faute d’eau. C’est le foisonnement des réacteurs qui permet de compenser un arrêt brutal en augmentant la production des unités restante, et en prévoyant la marge nécessaire, ce qui se gère de la même manière avec les réacteurs fossiles, qui tombe en moyenne plus fréquemment en panne brutalement. Quand à l’opérateur dépressif et suicidaire, pour avoir un réacteur sensible à cela, il faut prendre la technologie de Tchernobyl avec les conditions de Tchernobyl, c’est à dire pratiquement tous les mécanismes de sécurités qui avaient préalablement été désactivés et mis en court-circuit. Un opérateur peut provoquer un incident, arréter un système et forcer le backup à se mettre en route pour compenser, comme récemment à Fukushima, ou la fuite d’eau à Penly en 2012 (sachant que la fuite a été recueillie dans un circuit spécifiquement prévu pour recueillir ce type d’eau contaminé), mais pas un accident.
¤ Un jour, nos thuriféraires du nucléaire nous disent que les futurs (éventuels) réacteurs de génération IV, surgénérateurs, vont produire plus de plutonium qu’ils n’en consomment, ce qui leur permettra de faire des petits. Un autre jour, ils nous disent que cela va consommer le plutonium et en réduire la quantité. Réalité technique : En sortie de chaque réacteur, il faut prévoir une petite usine comme celle de La Hague pour réutiliser le plutonium produit. Les japonais n’ont pas fait mieux avec leur réacteur de Monju, toujours en panne. Réacteur qui a pris feu en décembre 1995 (fuite de sodium). Pourtant, les Verts n’étaient pas allé leur chercher des poux dans le plutonium. Enfin, pourquoi les femmes seraient-elles les seules concernées par la lessive ? La force musculaire d’un homme est en général plus grande que celle d’une femme et il faut partager les tâches ménagères.
A jolipanda. « vous dites que superphoenix a produit de l’electricité : c’est un fait » Commencez donc par faire attention à ce qui est écrit, je vous ai parlé de Phénix (sans « o ») et non de Superphénix. J’espère que vous savez faire la différence car ce n’est pas exactement la même chose et ce n’est pas au même endroit ! Je réaffirme donc que ce réacteur a produit : 24,4 milliards de kWh du 13 décembre 1973 jusqu’au 06 mars 2009. Maintenant, si vous êtes capable de me démontrer qu’il a consommé durant sa vie plus de 24 TWh, je suis preneur. Pas de bla-bla des faits étayés.
« comme d’habitude, ce qui nous oppose c’est que vous vous vendez quelque chose et en tirez du profit » Chapeau, vous avez visé juste, je tire profit du nucléaire. Oui j’avoue qu’en qualité d’abonné à EDF, j’ai bénéficié depuis des années des avantages procurés par le parc nucléaire français. Là où votre sagacité est prise en défaut, c’est quand vous dites que je vends. Là tout faux… c’est gratuit. Mes interventions ont lieu en dehors des heures de travail (ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde !).
A jmdesp. « Je lis depuis un moment les commentaires de Dan1, je ne suis pas sûr qu’il travaille dans le secteur électronucléaire, j’ai même franchement des doutes. » Vous avez juste, je ne travaille pas dans l’électronucléaire. « Là surprise les arguments anti-nucléaire se répartissent systématiquement entre mensonges purs et simples, et exagérations délirantes, et surtout qui cachent que les alternatives ont encore plus de problèmes. » Je fais le même constat que vous, mais je n’ai que cinq ans d’expérience sur Enerzine et seulement quelques milliers de commentaires au compteur. Je ne me suis peut être pas encore assez frotté aux antinucléaires pour pouvoir conclure. Dans leurs arguments, il existe probablement des éléments qui ne sont pas accessibles à mon niveau de compréhension. Par prudence, je vais poursuivre mon analyse.
le lien que vous nous proposez…. Il dit effectivement qu’on peut détruire du plutonium, en produire autant qu’il en est consommé, ou en produire plus qu’il n’en est consommé. Et il dit aussi que la production de Pu d’un réacteur en trente ans permet de démarrer un nouveau réacteur. C’est très largement suffisant, non? Je ne suis pas forcément un fan absolu de la gen IV , pour autant il n’y a pas lieu d’utiliser de faux arguments pour tenter de dire que c’est une bétise. Ce qui est cependant sûr, c’est ce que en dehors des arguments « anti-nucléaire », ce serait techniquement au moins en France et compte-tenu des stocks d’U238 disponibles une source énergie quasi inépuisable.
¤ La construction du réacteur de Kalpakkam (470 MW) a commencé en octobre 2004. S’il est mis en service en mars 2015, cela fera donc plus de dix ans pour sa construction. Cinq ans de retard sur les prévisions faites en 2007. Dire que d’autres identiques seraient construits en six ans, c’est faire fi de la réalité indienne car la durée de construction des réacteurs en service a été de dix ans ou plus, rarement moins. C’est un prototype, on est encore loin de la production commerciale en série. Mais en France aussi, selon le CEA, le déploiement de la génération IV se fera seulement à partir de 2040-2050. Voir l’image : Et « The Indian fast reactor … will also breed more plutonium than it consumes. » Le réacteur produira plus de plutonium qu’il n’en consomme. Pour éliminer les déchets nucléaires, il faudra trouver autre chose. D’autant plus que la demi-vie du plutonium est de 27.000 ans : il lui faut 27.000 ans pour désintégrer la moitié du plutonium existant au départ. Ou 54.000 ans pour en éliminer 75%, ou 108.000 ans pour qu’il n’en reste plus que 12,5%. Par ailleurs, le taux de charge du nucléaire au Japon était de 67% à 68% en 2005 et 2010 … mais de 40% en 2011, de 5% en 2012 et moins de 1% en 2013. C’est un pays de haute technologie ayant eu 25% à 30% d’électricité nucléaire dans le passé. Maintenant, pour les RNR, il faut choisir : – en surgénérateur, on produit un peu de plutonium à chaque cycle, – en isogénérateur, on en produit aurant (en couverture) qu’on en consomme au coeur, – en sousgénérateur, on en produit un peu moins qu’on en consomme. Dans tous les cas, le plutonium initial est consommé dans les gaines du coeur et le plutonium produit à la périphérie est indépendant du premier. Mais on ne peut pas être à la fois sur- et sous- générateur. Le discours de nos thuriféraires varie selon ce qui les arrange.
¤ Lire : – en surgénérateur, on produit un peu plus de plutonium à chaque cycle, – en isogénérateur, on en produit autant …
bon je parle de super phoenix, un foromeur me répond qu’il a produit de l’energie, je lui répond qu’il en a consommé plus que produit et il me dit qu’il parlait d’une centrale qui s’appelait phénix. Je me demande pourquoi il me répond s’il ne parle pas de la meme chose que moi. …franchement 🙁 la suite : quand je suis intervenu il y a 5 ans sur les forums contre l’industrie nucléaire, l’on m’expliquait que l’on ne pourrait pas dépassé 10 %. ce qui fait plaisir c’est que même l’industrie nucléaire a changé d’avis sur le sujet. pour la morale : nous consommons de l’energie qui sera payée par les générations futures : gestion des déchets, suivi des déchets, santé publique. lol je crois qu’effectivement cher ami, que vous n’êtes pas payé par le nucléaire, car ceux qui interviennent dans les forums pour le nucléaire on depuis longtemps arrêté l’argumentation de comptoir « la bougie ou le nucléaire ». donc la lavandière…. pour information je rappelle qu’au 1er janvier 2012 tous les réacteurs nucléaires étaient arrêtés au japon (53). la solution des japonais : produire à partir des hydrocarbures. donc j’attends les rengaines habituels… et je réponds par anticipation : ni l’un, ni l’autre. un tournant radical est à effectuer : dans la production d’energie, dans la diffusion de l’energie, dans la consommation d’energie. bon on ne demande pas à tout le monde d’être visionnaire, mais ce serait bon que les rares visionnaires puissent s’exprimer sans que leurs idées soient noyées dans des flux de…. (bon je n’ai pas de mots…lol) quelques neurones suffiront à trouver des solutions. En tout cas les générations futures contrairement à vous, n’auront pas le choix : plus d’uranium, plus de pétrôle. la solution : transition en utilisant les connaissances et structures actuelles pour infléchir définitivement vers les energies renouvelables La seul centrale nucléaire non polluante que je connaisse, elle est à l’hydrogène. Et elle n’a pas été construite par les hommes. et les hommes ne savent pas faire (et les quêtes du graal commencent à coûter cheres). pour les gens qui considèrent que changer d’avis (je l’ai fait il y a 10 ans) est plutôt une preuve d’intelligence, sharp a mis au point une technologie (sans les 5 milliards alloués à la recherche pour le nucléaire en France tous les ans), qui conduit à produire à partir d’un panneau photovoltaique imprimé 25 fois le rendement actuel des cellules : 2 microns produisent autant que 50 microns. conséquence : le mode de production par impression conduit à utiliser moins de matériaux. 90 % de moins. si quelqu’un me répond que la production en photovoltaïque est limité, … bon je l’écoute quand même… et lui répond les energies renouvelables « les » est au pluriel. bref, quand on veut on peut. En France le nucléaire c’est une impasse. passons à autre chose. pour la production par les « indiens » d’une centrale au sodium 🙂 franchement vous croyez à ce que vous écrivez ? Les américains ont abandonné la complexité que nous poursuivons avec l’EPR; avec les échecs que l’on connait : toujours au point mort. et ces indiens nous indiqueraient que parce qu’ils croient nous devons y croire ? c’est pas un peu religieux comme attitude ? Pour vous, je vais donner une petite explication sur ce qu’est le sodium… : le sodium liquide permet une supraconductivité. Quel est cet élément ? quand il est au contact de l’air il s’enflamme et au contact de l’eau il explose. le sodium permet juste la conductivité : donc la réaction nucléaire est indépendante du liquide sauf en intensité. la réaction nucléaire utilise du combustible nucléaire et non du sodium… le sodium est juste le liquide de conductivité. quand je parle de l’hydrogène et que l’on me dit que ce n’est pas safe… ça me fait rigoler. bon bref une centrale qui produit du plutonium en très grande quantité c’est super phoenix : 1 milligramme de plutonium tue. Superphoenix a généré des tonnes de plutonium en déchet. où sont-ils ? au fond d’une piscine par 25 mètres de fond. C’est sûr que l’étanchéïté de la piscine avec ces tonnes de plutonium pose question à terme : mouvements sismiques, érosion usure, écoulement des eaux de pluie. et le sodium de super phoenix ? bétonné.
« Mais on ne peut pas être à la fois sur- et sous- générateur » Non,mais on peut choisir selon le conditionement de la couverture si l’on veut sous-générer,iso-générer ou surgénérer.Ce sont les décideurs politiques et économiques des décénies à venir,qui jugeront de ce qu’il doit être fait. ASTRID est un réacteur de démonstration industriel 4G destiné à montrer que les décideurs politiques et économiques du futur,auront le choix dans le futur de réduire,maintenir,ou augmenter le stock de plutonium. De plus,ASTRID pourra détruire les actinides mineurs et toutes les variètés isotopiques du plutonium,si les Politiques du futur le souhaitent. ASTRID pourra aussi réduire par transmutation neutronique(dans la couverture conditionée qui les contiendra) la durée de vie de certains produits de fission. C’est donc à la fois un réacteur de démonstration industriel et de recherche 4G très important pour l’avenir du nucléaire en France et dans le Monde. Ses détracteurs idéologiques antinucléaires ne sont que des ignorants ou de sombres sectaires vendeurs de trouilles,ne connaissant que les délires de leurs obsessions idéologiques contre le nuléaire.La bétise greenpeace-sdn,pour faire court.
« et le sodium de super phenix » Le sodium 24 issu de l’activation neutronique du sodium23(naturel)se transforme en magnésium 24 stable,non radio-actif(isotope naturel du magnésium). Le sodium24 a une demie vie de 15 heures,et en une dizaine de jours,il n’en reste que des traces dérisoires.
Petit Rappel : Le sujet de l’actu touche aux hydroliennes.. et aux énergies renouvelables… Merci d’en tenir compte Le modérateur
mais alors,pourquoi ne pas l’avoir dit à luis,jolipanda et les autres qui attaque la 4G dans un contexte hors sujet,comme vous le rappeler si bien ?
J’ai parlé trop vite ou vous avez corrigé plus vite,autant pour moi .
« ici je suis pour convaincre des personnes que l’on peut changer d’idée, justement parce qu’elles connaissent bien le domaine. » Je crains fort qu’avec votre méthode vous ne convainquiez pas grand monde chez les connaisseurs ! « si je ne peux répondre et que je suis censuré, j’irai ailleurs. » Ben, effectivement, vous pouvez essayer ailleurs… revenez quand même nous dire si vous avez plus de succès. « Ces personnes sont salériés de l’industrie nucléaire » Vous n’en savez strictement rien et vous n’êtes peut être pas capable de concevoir qu’un simple citoyen puisse passer du temps sur Enerzine à vous contredire (et beaucoup d’autres) sans être rémunéré. « et moi je suis indépendant et milite pour mes enfants et les générations futures. » N’en faites pas trop, car de toute façon on s’en fiche puisque qu’on ne peut pas vérifier votre indépendance, tenez-vous en aux faits étayés donc vérifiables. N’abusez pas des générations futures, personne ne sait comment elles jugeront la génération présente et ne parlez pas au nom de vos enfants, ils le feront très eux-mêmes quand le moment sera venu.
Restez convaincu si vous le voulez. Reste que je ne touche rien d’EDF et que j’ai déjà expliqué que c’était l’inverse… c’est moi qui paye EDF. Quand à votre réussite, vous pourriez nous dire ce que vous faites dans la vie pour vous attribuer les 50% ? Sous quel pseudo interveniez vous sur Enerzine avant que le jolipanda apparaisse ?
Avant que le jolipanda apparaisse,il est intervenu sous les pseudos principaux de Renewable,Ambiel,Temb et plein d’autres pseudos secondaires. Et il radote toujours,plus ou moins,,grosso-modo, les mêmes bétises éculées.
Merci d’arrêter ce genre de propos sur Dan1. Encore un fois le but de ces discussions n’est pas de dénigrer tel ou tel membre… D’autant plus que vous êtes nouveau ! Le modérateur
Ne vous méprenez pas. Votre commentaire n’a pas été censuré ! C’est votre propos qui est hors sujet (citation @dan1 : « vous êtes payés par EDF 1500 euros »). … Maintenant si vous ne supportez pas les critiques libre à vous de partir ou de rester. Le modérateur
Ce qui est surtout remarquable avec notre jolipanda, c’est qu’il se met le doigt dans l’oeil tout seul sans qu’on l’y pousse et qu’ensuite il vient se plaindre d’avoir mal ! Sa pseudo sagacité est vite prise en défaut. Mais que voulait-il faire…. faire l’âne pour avoir du son ? Pour la première phase c’est réussi, maintenant faut-il lui donner du son. Au figuré, je ne peux rien faire car EDF ne m’a jamais rien donné et qu’en revanche, ça fait des années que je verse ma « cotisation » via la facture. C’est d’une banalité sans nom. Mais comme je ne suis pas un consommateur ingrat, j’évite de dire du mal d’une entreprise qui fait correctement le job depuis 1946. Maintenant notre jolipanda adopte une posture (avec les grand mots comme censure) : retenez-moi où je pars ! C’est sûr, que si jolipanda s’en va, les débats d’Enerzine vont perdre en consistance. Qu’est-ce qu’on fait, on prend le risque ?
Tout à fait. Notre président à deux préoccupations : Jolipanda et Leonarda… ou l’inverse !