Membre du projet européen MarketWatch qui vise à une meilleure surveillance du marché en matière d’étiquetage énergétique, l’UFC-Que Choisir a dévoilé mardi les résultats "calamiteux" de deux vagues d’enquêtes sur le respect de la réglementation européenne.
Alors que la consommation d’électricité des appareils électroménagers a doublé depuis 1990, l’étiquette énergétique doit permettre aux consommateurs de choisir les produits les moins énergivores.
Encore faut-il que l’information soit fournie et, ce, de manière lisible. Or dans les faits, la réglementation reste surtout du domaine de l’affichage…
Un étiquetage non conforme sur plus de 50% des produits contrôlés
Plus de 3.400 produits (réfrigérateurs, téléviseurs, machines à laver, lave-vaisselle, fours électriques, aspirateurs et sèche-linges) ont fait l’objet de contrôles en magasin et en ligne, en vue de vérifier leur conformité avec la législation européenne en matière d’étiquetage énergétique (1). Tous résultats confondus, plus d’un produit sur deux (56%) était non conforme. Ces résultats sont d’autant plus préoccupants que la France se situe bien en dessous de la moyenne européenne – 48% de non-conformité sur les 70.712 produits contrôlés. Les magasins physiques, avec un taux de conformité global de 70% passent mieux le test que les sites en ligne qui franchissent à peine la barre des 10% (2).
Affichage en magasins : l’étiquette trop souvent aux abonnés absents
Sur près de 2.000 produits inspectés dans les enseignes physiques, 1 produit sur 5 n’affichait aucune étiquette. Les fours montent sur la première marche de ce triste podium avec 35% d’étiquettes absentes, talonnés par les téléviseurs (25%) et les lave-vaisselle (21%). Si l’on ajoute les étiquettes placées dans des endroits invisibles pour le consommateur (à l’intérieur du four ou du lave-vaisselle …) ou présentes dans des formats incorrects et donc illisibles (copie en noir et blanc, échelle sans présence de la classe énergétique…), le taux de non conformité est supérieur à 1/4.
Côté enseignes, les grandes surfaces respectent moins bien leurs obligations (1 produit sur 3 non étiqueté chez Auchan et 1 sur 4 chez Carrefour) que les magasins spécialisés (Boulanger, Darty et Conforama) qui avec près de 80% de produits correctement étiquetés ont encore une grande marge d’amélioration.
Affichage sur Internet : le consommateur contraint d’aller à la pêche…en ligne
Qu’il s’agisse des places de marché (Ubaldi, Rue du commerce, Cdiscount, Les 3 Suisses, La Redoute, Amazon) ou des sites marchands des grandes enseignes (Darty, Auchan, Carrefour, Boulanger), les résultats des relevés en ligne sont effarants avec un taux de non-conformité qui oscille autour de 90%. L’ordre précis dans lequel les informations relatives à l’étiquette doivent être présentées n’étant quasiment jamais respecté, le consommateur n’a d’autre choix que d’aller à la pêche s’il veut pouvoir comparer les produits entre eux.
Classification obsolète : pour un étiquetage vraiment + clair
Au-delà de la stricte présence de l’étiquette, l’enquête a permis de constater une fois de plus le caractère obsolète de la classification actuelle. L’échelle actuelle porte en effet à confusion, autorisant différentes classes en fonction du groupe de produits (A-G) ainsi que des classes supplémentaires à l’intérieur d’une même catégorie : A+. Or, les appareils des classes les plus mauvaises ont disparu des rayons mais ces classes apparaissent toujours bel et bien sur l’étiquette. Résultat : quand il choisit un réfrigérateur de classe A+, le consommateur, pensant faire un geste écologique, ignore acheter en réalité le plus énergivore !
Face à l’ensemble de ces constats, l’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme et souhaite l’adoption rapide de la proposition de directive de la Commission européenne qui entend réviser le cadre actuel en :
• Clarifiant les obligations respectives des différents acteurs (fabricants et distributeurs qui se renvoient trop souvent la balle) et simplifiant leur mise en œuvre pratique, notamment par la création d’une base de données centralisée;
• Supprimant les classes supplémentaires A+, A++ et A +++ et en uniformisant l’étiquetage de classes A à G pour tous les produits qui sont obligés d’en porter un, seule option à même d’éclairer véritablement les consommateurs sur le caractère plus ou moins énergivore des équipements.
(1) Enquêtes réalisées en France en décembre 2013 et décembre 2014/avril 2015 auprès de 20 magasins physiques et 12 sites en lignes. Au niveau européen, l’enquête s’est déroulée dans 11 pays, sur un total de 70 712 produits contrôlés dans 468 magasins (physiques et en ligne).
(2) Le 17 septembre, l’UFC-Que Choisir, en partenariat avec BIO Intelligence Service (membre de Deloitte) organise un événement public consacré aux présentations des résultats d’activités menées dans le cadre des projets européens ComplianTV et MarketWatch.
Si l’énergie était à son vrai prix, toutes ces tergiversations seraient balayées en quelques secondes, n’auraient pas lieu d’être. On voit bien que la conformité d’affichage est proportionnelle à l’importance que les acheteurs attachent à la consomation de chaque classe d’appareil. On sait qu’un four est un goufre, donc l’intérêt de la classification est ressentie comme très secondaire. On croit – à force de martellement média – qu’il y a des Euros à gagner en choisissant un appareil de froid très bien classé, et les étiquettes sont donc très présentes, et les constructeurs y attachent à l’évidence une très grande importance, quitte d’ailleurs à mentir. Tout cela est donc culturel, voire psychologique, du domaine du marketing et du ressentie. La qualité de l’étiquetage est une réponse à l’exigence des consomateurs. Si les consomateurs étaient exigeants, l’étiquetage serait au top. Ce sont donc avant tout les consomateurs qui sont à blâmer, où ceux qui manipulent leur opinion et leurs habitudes de consomation. Du foin pour les anes, cet étiquetage. Qui pour l’ignorer? Et les anes, c’est nous. Pourquoi n’y a t’il pa sun étiquetage sur les box Internet, sur les routeurs, sur les ordianteurs, etc etc. Qui parmis nous sait combien coute une box en électricité à l’année? Qui pour s’en inquiéter? Et la seconde box TV qui s’est généralisée? La mienne (freeV4) ne comporte même pas d’indication de consomation! En admettant qu’elle fasse 30W (c’est un radiateur), 70cts par semaine, 3E/mois, 36€/an !!! Et combien de tranches de centrales pour toutes les boxs allumées? Au moins elles nous chauffent en hiver. Alors, réveillons nous. L’énergie est chère, et nous ne la payons pas son vrai prix, pas encore. Economisons…
Vous dites que l’on ne paye l’énergie (en fait l’électricité) à son vrai prix et que ce n’est pas assez cher et dans le même on n’arrête pas de nous rabacher que le prix de l’électricité des nouvelles EnR ne cesse de dégringoler jusqu’à devenir « gratuit » : Le principe : on dit tout, son contraire et l’inverse du contraire et globalement… tout est dit ! Un peu de cohérence dans les différents discours ne pourrait nuire à la compréhension. Mais souhaite-t-on que les citoyens comprennent ?
Toute échelle se base sur une référence. Si cette référence évolue, l’ancienne échelle est périmée. Un niveau A par exemple de 2010 n’auraiit plus la même performance et passerait à B ou C en 2015 su la référence a changé. Ceci a été le cas des voitures par exemple sur leur classification consommation et CO2. Donc, il convient aussi d’adopter des références « durables » et perennes. Dans l’exemple des voitures, la consommation CO2 des véhicules non carbonnés est évidemment 0 (si on ne tient pas compte évidemment du contenu carboné du kWh ou de celui de la voiture lui-même, mais seulement de sa source d’énergie utile). Ce niveau absolu serait considéré « A », et les autres déclinés en fonction des « grCO2/km ». Dans cet exemple cependant, il reste à comparer la performance des voitures électriques ou au sens large non carbonnées (à l’hydrogène par exemple…) entre elles. Ca se complique ! Les voitures électriques ont des performances comparables en « kWh/km ». Là une nouvelle échelle est nécessaire, de même peut-être avec objectif zéro kWh/km chargé … si le véhicule se chargeait lui-même (avec des cellules photovoltaiques …). De nouveau une nouvelle échelle serai nécessaire pour comparer les voitures autonomes entre elles ! Etc. En conclusion, il est très compliqué d’établir des échelles de comparaison avec des références reconnues et simples, d’autant plus qu’elles évoluent dans le temps avec la technologie. Il faudrait peut-être donner des références décennales ou adaptées aux évolutions, mais que tout le monde sache alors que les échelles évoluent dans le temps.
Le respect de la loi passe par le contrôle des élus ! Ou en seraient les performances électriques des appareils si l’on ne poussait pas les constructeurs à les améliorer ? L’amélioration des performances est la meilleure arme contre la concurrence. Encore faut-il ne pas brouiller le message en multipliant les A+,A++ et B-, ou plus personne n’y comprend plus rien ? A la classe A, ne doit correspondre que les appareils présentant les meilleures performances le jour de sa mise sur le marché. Il faut donc inscrire cette date sur l’étiquette ainsi que sa consommation pour pouvoir comparer réellement . De plus l’étiquetage doit permettre au dernier des zombis de comprendre ce que dit l’étiquette. A, appareil présentant les meilleures performances économiques, date et consommation horaire. B, appareil présentant de bonnes performances économiques,date et consommation horaire. C, Tous les autres appareils. Appareil présentant de médiocres performances économiques.Date et consommation. Et ne comparer que ce qui est comparable.Véhicule entre véhicule et appareil contre appareil. C’est-à-dire comparer les appareils électriques entres eux,téléviseur contre téléviseur,four contre four, etc..Ce qui reviendrait à faire supprimer par les constructeurs tout ce qui est inutile, exemple les écrans. Mais pour ça il faut du courage et mettre en prison tous ceux qui sont aux commandes et qui tripatouillent avec les lobbys pour influer sur la loi,comme on le soupçonne aujourd’hui dans certaines affaires sans pouvoir rien prouver. Pour une véritable démocratie, il faut que les associations de consommateurs puissent poser des questions directement à nos représentants et que ceux-ci aient l’obligation de répondre en fournissant les éléments ayant amenés leurs décisions ou leurs prises de position. Sans passer par leurs représentants qui se protègent entre eux. Et prévoir des sanctions économiques et de prison à la hauteur des préjudices subits.
La volonté des fabricants de tromper son monde est la seule norme qui focntionne vraiment. Le plus simple serait d’afficher non pas un code A,B,..G mais un nombre, normalisé : la consommation normalisée d’un refrigérateur par an. ensuite on compare des kWh .. comme on compare des prix, ça se fait meme quand on ne sait pas lire. la consommation d’un four pour les usages courants (roti, tarte, ..) etc ça fait penser à la norme à venir sur les aliments versus la santé a,b ou c. Bon, moyen, mauvais … une simplification outancière pour tromper son monde tient encore .. ça me fait penser aux étiquettes : impossible de les obtenir plus grosses, les gens les liraient … etc etc etc Un monde dominé par quelques rentiers ..