L’urgence climatique : les conclusions du 5ème Rapport d’évaluation du GIEC

L’influence de l’homme sur le système climatique est claire et en augmentation, avec des incidences observées sur tous les continents. Si on ne les maîtrise pas, les changements climatiques vont accroître le risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour l’être humain et les écosystèmes.

Nous disposons toutefois d’options pour nous adapter à ces changements et des activités rigoureuses d’atténuation peuvent limiter les conséquences de l’évolution du climat à une gamme gérable, d’où un avenir meilleur et plus viable.

Il s’agit là des principales conclusions du Rapport de synthèse publié dimanche par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ce rapport condense et intègre les conclusions du cinquième Rapport d’évaluation du GIEC, produit par plus de 800 scientifiques et publié au cours des 13 derniers mois, qui constitue l’évaluation la plus complète des changements climatiques jamais entreprise.

Selon M. R. K. Pachauri, président du GIEC, «Nous avons les moyens de limiter les changements climatiques. Il existe de nombreuses solutions qui permettent un développement économique et humain continu. Nous n’avons besoin que de la volonté d’évoluer, qui, nous l’espérons, sera motivée par la connaissance et par la compréhension de la science des changements climatiques.»

Le Rapport de synthèse confirme que de tels changements sont observés dans le monde entier et que le réchauffement du système climatique est sans équivoque. Nombre des changements constatés depuis les années 50 sont sans précédent depuis des dizaines d’années, voire des millénaires. D’après M. Thomas Stocker, coprésident du Groupe de travail I du GIEC, «Selon notre évaluation, l’atmosphère et les océans se sont réchauffés, la quantité de neige et de glace a diminué, le niveau de la mer s’est élevé et la concentration de dioxyde de carbone a augmenté jusqu’à un niveau sans précédent depuis 800 000 ans.»

Le Rapport affirme avec une certitude plus grande que les évaluations précédentes que les émissions de gaz à effet de serre et d’autres facteurs anthropiques ont été la cause prédominante du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle.

Les incidences des changements climatiques se sont faites sentir sur l’ensemble des continents et des océans au cours des dernières décennies.

Plus les activités humaines perturbent le climat, plus les risques sont élevés. Selon le Rapport, des émissions constantes de gaz à effet de serre vont provoquer un réchauffement supplémentaire et des altérations de longue durée de tous les éléments du système climatique, augmentant ainsi le risque de conséquences vastes et profondes qui toucheront toutes les strates de la société et le milieu naturel.

Le Rapport de synthèse indique clairement que de nombreux risques représentent des problèmes particuliers pour les pays les moins développés et les collectivités vulnérables, vu leur capacité limitée d’y faire face. Les personnes marginalisées sur le plan social, économique, culturel, politique, institutionnel ou autre sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques.

La limitation des effets des changements climatiques pose des problèmes d’équité et de justice, mais elle est nécessaire pour aboutir à un développement durable et à l’élimination de la pauvreté.

Selon M. Pachauri, «Nombre des personnes les plus vulnérables aux changements climatiques ont contribué et contribuent le moins aux émissions de gaz à effet de serre. Il ne sera pas possible de faire face à ces changements si des organismes particuliers mettent en avant leurs propres intérêts de façon indépendante. On ne pourra lutter contre les changements climatiques que grâce à des réponses coopératives et notamment à une coopération internationale

D’après M. Vicente Barros, coprésident du Groupe de travail II du GIEC, «L’adaptation est très importante du fait qu’elle peut être intégrée à la poursuite du développement et qu’elle peut contribuer à nous préparer aux risques, ce à quoi nous nous sommes déjà engagés du point de vue des émissions passées et de l’infrastructure actuelle

Toutefois, l’adaptation ne suffit pas en elle-même. Des réductions importantes et soutenues des émissions des gaz à effet de serre sont primordiales pour limiter les risques dus aux changements climatiques. Et comme l’atténuation réduit le rythme et l’ampleur du réchauffement, elle accroît , possiblement de plusieurs dizaines d’années, le temps dont nous disposons pour nous adapter à un niveau donné d’évolution du climat.

Il existe de nombeux moyens d’atténuation permettant d’aboutir, au cours des décennies à venir, aux réductions importantes des émissions nécessaires pour limiter, avec une probabilité de plus de 66 %, le réchauffement à 2 °C, objectif fixé par les gouvernements. Cependant, selon le Rapport, si l’on retarde une nouvelle atténuation à 2030, cela accroîtra sensiblement les problèmes techniques, économiques, sociaux et institutionnels que pose la limitation du réchauffement à moins de 2 °C au dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin du XXIe siècle.

D’après M. Youba Sokona, coprésident du Groupe de travail III du GIEC, «Il est possible, sur le plan technique, de passer à une économie à faible teneur en carbone. Mais ce qui manque, ce sont des politiques et des institutions appropriées. Plus nous attendrons pour prendre des dispositions, plus l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation de ceux-ci coûteront cher.» Selon le Rapport de synthèse, les évaluations quant au prix de l’atténuation varient, mais la croissance économique mondiale n’en serait pas affectée outre mesure. Dans les scénarios prévoyant une situation inchangée, la consommation – indicateur indirect de la croissance économique – continuera d’augmenter de 1,6 à 3 % par an au cours du XXIe siècle. Une atténuation ambitieuse permettrait de réduire ce taux de 0,06 point de pourcentage. D’après M. Sokona, «Par comparaison avec le risque imminent d’une évolution irréversible due aux changements climatiques, les risques de l’atténuation sont gérables

Ces évaluations économiques du prix de l’atténuation ne tiennent compte ni des avantages d’une réduction des changements climatiques, ni des nombreux bénéfices secondaires en matière de santé, de conditions de vie et de développement. Selon M. Pachauri, «La justification scientifique de la priorité à accorder aux mesures de lutte contre l’évolution du climat est plus claire que jamais. Nous disposons de peu de temps avant que la conjoncture permettant de limiter le réchauffement à 2 °C ne prenne fin. Pour que nous ayons une bonne chance de rester au-dessous de 2 °C à un prix gérable, nos émissions, sur le plan mondial, devraient diminuer de 40 à 70 % entre 2010 et 2050, et tomber à zéro ou moins d’ici 2100. Nous avons cette possibilité, et le choix nous incombe

Une évaluation globale

Le Rapport de synthèse, rédigé sous la direction de M.R.K. Pachauri, président du GIEC, forme la pierre angulaire du cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts. Les trois premiers volumes, fondés sur les grandes lignes approuvées en octobre 2009 par les 195 gouvernements membres du GIEC, ont été publiés au cours des 14 derniers mois: The Physical Science Basis (Les bases scientifiques physiques) en septembre 2013, Impacts, Adaptation and Vulnerability (Conséquences, adaptation et vulnérabilité) en mars 2014, et Mitigation of Climate Change (L’atténuation des changements climatiques) en avril 2014.

Les rapports du GIEC sont le fruit des nombreuses années de labeur de toute la communauté scientifique qui fait des recherches sur les changements climatiques. Plus de 830 auteurs coordonnateurs principaux, auteurs principaux et réviseurs représentant plus de 80 pays et ayant diverses opinions et compétences scientifiques, techniques et socio-économiques ont produit l’apport des trois groupes de travail, soutenus par plus de 1 000 contributeurs et par plus de 2 000 réviseurs experts, lors d’un processus répétitif d’examen et de révision. Les auteurs ont évalué plus de 30 000 documents scientifiques pour produire le cinquième Rapport d’évaluation. Une soixantaine d’auteurs et d’éditeurs appartenant au Bureau du GIEC et aux équipes d’auteurs des groupes de travail ont participé à la rédaction du Rapport de synthèse. Ils ont pu accomplir leur œuvre grâce à l’apport et au dévouement du Service d’appui technique au Rapport de synthèse.

         

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Papijo

La seule chose dont on est certains, c’est qu’on ne peut pas faire confiance aux prévisionnistes, surtout quand il s’agit du climat !

Magnum

Evitez de faire le malin avec des données que vous ne maitrisez pas, vous risquez de passer pour un andouille.

elezie

Bonjour, Je ne suis pas un climato septique, mais souhaite avoir des réponses à quelques interrogations en ce qui concerne les affirmations du GIEC que je ne prends pas pour argent comptant en raison de la polémique en cours. Il est précisé dans l’article d’enerzine »que la « concentration de dioxyde de carbone a augmenté jusqu’à un niveau sans précédent depuis 800 000 ans ». Or, l’âge industriel, n’a commencé que depuis environ une centaine d’années !!! Comment prétendre que le facteur anthropique est primordial dans cette théorie du réchauffement climatique alors qu’il intervient depuis si peu de temps ? Si on intervient sur ce facteur pour réduire les émissions de CO2, va-t-on vraiment limiter ce processus, voire l’arrêter alors qu’il a commencé il y a si longtemps ? Et si cela est possible, quelles sont nos marges de manœuvre attestées par des études sérieuses qui aurait un impact réel ? J’espère que vous pourrez me donner des réponses concrètes, en dehors des passions et confirmées par des études scientifiques validées, indispensables pour se faire une opinion objective sur un sujet aussi complexe mais qui a des répercutions sociétales importantes.

Papijo

On pourrait voir vos données, SVP ?

Samivel51

La concentration de CO2 dans l’atmosphere varie de facon naturelle depuis la nuit des temps, et sont liees notamment aux phases de glaciation et aux periodes plus chaudes. Ces variations naturelles sont bien observees sur les dernieres centaines de milliers d’annees, notament grace aux carottage de glace de l’antarctique qui renferme des bulles d’air datant de ces epoques. Ces variations naturelles sont lentes. Par ailleurs, depuis 1850 (debut de la revolution industrielle), on observe une hausse de la concentration de C02 qui est beaucoup plus rapide que ces variations naturelles, et qui s’accelere. Et le niveau actuel est le plus haut observe depuis 800.000 ans. Mais le rapport ne dit pas que la hausse actuelle a commence il y a 800.000. Il y a eu depuis cette epoques de nombreuses phases de hausse et de baisse, naturelles.

Samivel51

Pour completer mon explication, voici la courbe de la concentration de CO2 dans l’atmosphere depuis 800.000. On y voit des variations naturelles, et l’explosion depuis un siecle.

Samivel51

Ce graphique montre aussi que la concentration actuelle de CO2 est la plus elevee depuis certainement beaucoup plus que 800.000 ans, mais je suppose que nous n’avons pas de mesures precises pour les epoques plus anciennes.

Samivel51

Et enfin ce graphique suffit a montrer que la hausse recente du CO2 n’est clairement pas naturelle. Et le lien historique entre concentration de CO2 et temperature est egalement tres net; sauf à l’epoque recente où la hausse du CO2 est tellement rapide que la hausse de la temperature ne peut pas suivre. Mais elle suivra…

elezie

Merci à samivel51 pour ces précisions interressantes. Chelya : Qui est derrière le blog Hotwhopper (corrdonnées, diplômes, responsabilités…) ? leur interprétation des messures apparamment manipulées par les “chauffagistes” est-elle crédible ?

chelya

Quand t’étais petit t’avais maman ? Ben Chelya c’est pas maman.

chiedo

On peut aussi noter la monter des océans, qui est due pour moitié environ à la dilatation thermique et donc a une augmentation de la température.

elezie

Et pour la fonte des glaciers, les photos et mesures sont-elle aussi truquées ?

Diplodoc

Si j’ai bien compris, on mesure le CO2 dans les bulles d’air emprisonnées dans la glace. Bon. Et comment on mesure la température d’il y a 1000 ans ou 800 000 ans ?

O.rage

Le rapport isotopique 18O/16O dans a peu près tout ce qui peut avoir des couches : glaces, roches etc…

Papijo

Il y a 4000 ans, il y avait encore moins de glace que maintenant dans les Alpes – Lien: . Ca prouve quoi ?

elezie

Pronuc1 : « Gardez vos satellites et leurs mesures pourries » Affligeant comme réponse ; Vos références avec lesquelles vous avez construit votre opinion pourraient être traitées de la même manière. Quant au Dr. Schlüchter (signalé par Papijo), ce nouveau génie qui pense avoir trouvé le moyen de réfuter le travail de la grande majorité des climatologues à partir de morceaux de bois trouvés à la pointe d’un glacier suisse, quel scoops !!! à comparer aux milliers de rapports effectués par plusieurs organismes et centaines de scientifiques contrôlés par leurs pairs. Et c’est tout ce que vous avez à me proposer !!! Je note au passage que Schlüchter ne conteste pas ce réchauffement et préfère l’attribuer à d’autres causes – « Instead, Dr. Schlüchter believes that the sun is the principal long-term driver of climate change, with tectonics and volcanoes acting as significant contributors. ». C’est quand même un peu mieux que de réfuter l’existence du réchauffement climatique actuel même si ses arguments sont très contestables. A titre d’information, je vous signale au passage, qu’en tant qu’astronome, j’ai participé à un programme de surveillance internationale afin d’effectuer des mesures visant à déterminer l’influence de l’activité solaire sur le climat. On n’a jamais découvert quelque chose de déterminant confirmé par la suite par les observations satellitaires. Il est vrai que Pronuc1 considère ces observations comme pourries même si elles confirment ce que nous avons établi au sol depuis plus de 50 ans (j’ai commencé ces observations dans les années 80)…. Au fait, avez –vous déjà participé à des programmes de recherche dans ce domaine pour avoir des opinions aussi tranchées ? Quelles sont vos qualifs ? où sont vos publications scientifiques ?

Samivel51

Votre mauvaise foi et votre acharnement a nier l’evidence et crier au complot mondial sont assez fascinants. On se demande si vous agissez par interet ou si vous y croyez vraiment. Le GIEC compte des milliers de chercheurs du monde entier, leurs etudes sont verifiables, leurs donnees disponibles. Un complot est evidemment intenable dans ces conditions. De toutes facons, votre “combat” est deja perdu: tous les pays du monde reconnaissent le rechauffement anthropique et vont progressivement s’engager, avec plus ou moins d’enthousiasme et plus ou moins de moyens, dans la baisse des emissions de gaz a effet de serre. Le rechauffement d’origine anthropique est aussi bien demontre que l’age de la Terre (5 milliards d’annees), et pourtant il se trouve toujours des creationnistes pour affirmer que le monde a ete cree il y a 5000 ans (y compris les fossiles de dinosaures). Vous etes un peu comme eux. Comme eux, vous deviendrez bientot une curiosite sociologique.

Samivel51

2014 est partie pour etre l’annee la plus chaude au niveau mondial depuis la fin du 19eme siecle. Depassant ainsi l’annee 2010. La theorie selon laquelle le rechauffement global s’est arrete depuis plusieurs annees, sur laquelle s’appuient les “complotistes”, va en prendre un coup. (Mais la theorie du complot, elle, survit toujours).

Pastilleverte

merci pour votre courbe carottes glaciaires. elles démontrent bien que c’est la température qui précède l’augmentation du CO2 (le temps présent est à droite, pas à gauche !) et pas le contraire, et dommage qu’il n’y ait pas eu aussi une échelle des températures, qui aurait montré que celles atteintes lors de la dernière période interglaciaire (avant l’actuelle) étaient supérieures de +2°C par rapport à maintenant (an Antarctique au moins). Quant au fait de “coller” des mesures de CO2 issue de relevés récents (“temps présent”) en continuité avec les concentrations de CO2 reconstituées à partir d’undices, vachement scientifique comme démarche ! Quant à la courbe De Papijo, elle est suffisamment parlante : plus les “prévisions” des 60aine de modèles s’éloigent des observations, plus la “confiance” dans le rôle de l’Homme est élevée. Si c’est pas de l’aveuglement, c’est de la bêtise. d’ailleurs une certitude “à 90%”, ça ne veut rien dire. Soit on est sur “à 100%”, soit on est pas sur. Urgence : c’est bon pour Georges Clooney, à la télé et il y a quelques années !

Luis

¤ Les glaciers avaient fortement reculé au Moyen âge. Ensuite, du 16e au 19e siècle, les villages d’altitude disparaissent engloutis par les glaciers. Après la période de recul des glaciers du Moyen âge, on assiste à une nouvelle phase de refroidissement nommée “Petit Age glaciaire” qui correspond à une période allant de 1550 à environ 1850. Les populations redescendent dans les vallées. Du bas, ils contemplent ces montagnes et ces glaciers d’un air plutôt effrayé. Les archives de Chamonix témoignent, de façon documentée depuis 1580, des avancées et des reculs des glaciers, avec villages menacés ou ensevelis. En 1860, le glacier se trouvait aux portes du village d’Argentière. Si des villages ont été engloutis par des glaciers, c’est qu’ils ont été construits et habité à une époque plus chaude depuis longtemps, époque à laquelle on n’avait plus la mémoire d’avancée variable des glaciers au fil des siècles. Mais alors, combier de CO2 au Moyen âge puisque les glaciers étaient moins étendus qu’aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a causé le réchauffement climatique de “l’optimum climatique médiéval” ? La teneur en CO2 a-t-elle beaucoup varié entre 1580 et 1860 ?

elezie

Luis « Mais alors, combier de CO2 au Moyen âge puisque les glaciers étaient moins étendus qu’aujourd’hui ? » Où est le problème ? Aucun scientifique ne remet en cause l’existence d’autres facteurs dans ces variations climatiques qui ont eu lieu dans le passé. Ce qui est évoqué dans le dernier rapport du GIEC, c’est l’importance du facteur anthropique attesteé parmis les facteurs en cause par une quantité impressionnante d’études qui vont toutes dans le même sens. C’est ce qu’on appelle aussi un niveau de preuves dans le jargon des chercheurs. Et quand on compare ces études (soumises, il faut le rappeler, à des pairs avant publication dans la presse spécialisée) avec les allégations de certains clamatoseptiques (quand elles ne sont pas erronées, et non soumises à un comité de lecture d’experts), il n’y a pas photo quant à la fiabilité des contenus et à leur mode d’élaboration. Suite à la publication du dernier rapport du GIEC (version française à cet endroit : ) , il faut s’attendre à ce que les mesures à prendre risque encore d’être différemment interprétées, voire dévoyées. Je note au passage que (le paragraphe souligné en gras existe dans le texte traduit en fr) « L’énergie nucléaire est une technologie d’approvisionnement en électricité à faible émission de GES arrivée à maturité, mais sa part dans la production d’électricité mondiale a décliné (depuis 1993 L’énergie nucléaire pourrait apporter une contribution croissante à l’approvisionnement en énergie à faible carbone mais il existe une variété d’obstacles et de risques (éléments disponibles : robustes, degré de cohérence: élevé). Ceux-ci incluent : les risques concernant la sécurité opérationnelle et les préoccupations associées, les risques liés aux mines d’uranium, les risques financiers et de régulation, les problèmes de traitement des déchets, les problèmes de la prolifération des armes nucléaires, et l’opinion publique contraire. (éléments disponibles: robustes, degré de cohérence : élevé). De nouveaux cycles de combustible et de nouvelles technologies de réacteurs visant à résoudre certains de ces problèmes sont en cours de développement notamment concernant la sécurité et gestion des déchets. » Cela ne va pas plaire à la mouvance écolo qui souhaite l’abandon du nucléaire. Il est intéressant de noter la référence (sans le dire) aux réacteurs de IV génération susceptibles de réduire en grande partie les problèmes des déchets nucléaires et les problèmes de sécurité. Il aurait été intéressant de noter que ce type de technologie permettrait d’utiliser notamment les réserves d’uranium 238 – l’équivalent de plus de 2000 ans pour satisfaire les besoins énergétiques tout en répondant sur le long terme aux exigences des experts du GIEC…

Luis

¤ Le CO2 est un argument de l’industrie nucléaire pour promouvoir son petit commerce depuis une trentaine d’années. Pas auparavant, lorsque la température globale diminuait puis restait stable entre 1940 et 1975. Rappelez-vous, la crainte du retour d’un “petit âge glaciaire” au début des années 1970. C’est donc bient étonnant de trouver des pro-nucléaires contester l’importance du CO2 dans la variabilité climatique. Contestation fort juste cependant.

elezie

“Contestation fort juste cependant.” C’est l’opinion que se donnent ces climatoseptiques ! Mais à partir de quel niveau de preuves !!! de quelles publications validées par des comités de lecture !!! Elles ne sont pas très nombreuses à comparer avec celles des 800 experts du GIEC. Leur démarche ressemble beaucoup plus à des discours pseudo-scientifiques contreproductifs qui profitent surtout à la mouvance écolo par ses lacunes et erreurs grotestes (par exemple, l’interprétation pitoyable relayée par de nombreux auteurs qui se prennent pour des experts et site internet de la 2e loi de la termodynamique)

Luis

¤ Ceux-ci, Judith Curry (US), Mike Hulme (GB) et Richard Lindzen (US) critiquent sévèrement les pratiques actuelles du GIEC et de la climatologie. (voir date 17 septembre 2013) ” Les scientifiques peuvent, ou bien biaiser subtilement leurs recherches dans le sens des préoccupations des politiques publiques environnementales ou bien ils peuvent opérer activement dans le sens de la suppression des éléments de preuve, et, dans certains cas, ils peuvent agir de manière préventive en inventant des éléments de preuve destinées à discréditer leurs opposants. ” … Un exemple : “… NE PAS publier son articles car cela pourrait seulement fournir des arguments aux sceptiques.” Judith Curry dit encore : ” Cependant, au coeur du GIEC, il existe un corps de scientifiques dont les carrières ont été faites par le GIEC. Ces scientifiques ont utilisé le GIEC pour passer par dessus le processus normal de la méritocratie grâce auquel les scientifiques acquièrent de l’influence auprès des décideurs qui oeuvrent pour la politique de la science. Non seulement cela a propulsé un certain nombre de personnes assez peu connues, inexpérimentées et même peut-être douteuses, dans des situations influentes, mais ces personnes se sont investies dans la protection du GIEC, lequel est devenu vital pour leurs propres carrières et a légitimé leurs jeux politiques sur la base de son expertise. Quand je fais allusion au dogme du GIEC, c’est à l’importance religieuse que le GIEC représente pour ce corps de scientifiques. Ceux-là ne toléreront aucun désaccord et ils chercheront à écraser et à discréditer quiconque remet en question le GIEC. Certains sont des scientifiques de niveau moyen, à mi-carrière ou en fin de carrière, qui ont dit adieu au processus de méritocratie académique. D’autres n’étaient encore que des étudiants doctorants lorsqu’ils ont été recrutés comme auteur principal pour le GIEC. Ces scientifiques ont utilisé le GIEC pour obtenir un siège à la “table des grands” où ils peuvent jouer à la politique avec les organes de pouvoir en utilisant l’expertise collective du GIEC afin d’obtenir une renommée personnelle et pour faire progresser leurs propres carrières. Cette progression de leurs carrières se fait avec la complicité des sociétés professionnelles et des institutions qui financent la science. Avides de publicité, des journaux à fort impact comme Nature, Science et le PNAS publient fréquemment des articles sensationnels mais douteux qui contribuent à l’histoire de l’alarme climatique.” Le “climate gate” a d’ailleurs montré certains dessous sombres du GIEC.

elezie

Luis : Vous reprenez la sempiternelle théorie de complot international évoqué à chaque fois par tout charlatan qui professe un discours pseudoscientifique quand il est mis en difficulté. On connaît la chanson, et en s’aventurant dans cette direction, vous ne contribuez pas au débat scientifique. Quant à Pronuc1, je luis ferais remarquer que sa comparaison avec l’URSS est déplorable. Les climatoseptiques ont le droit de s’exprimer et ils ne finissent pas dans les goulags !!! Le reste de vos propos sont à la limite de la diffamation à l’encontre des scientifiques (“voyous démontré”, “bouffons”….). Pour vous, c’est peut-être plus facile de diffamer les chercheurs sur la toile devant un écran informatique, que de passer des heures entières à effectuer des observations et mesures avec un coronographe (pour citer un exemple). Cela montre surtout votre niveau d’incompétence. Un brevet des collèges sans expérience professionnelle dans aucune discipline relative à la climatologie, pour se mesure à des scientifiques souvent titulaires d’une maîtrise ou d’un master…. vous n’avez pas peur du ridicule ?

Luis

¤ Le GIEC n’est pas un organisme scientifique mais un organisme inter-gouvernemental. Son rôle est de mettre en musique une parole politique. Le résumé pour les décideurs (Summary for Policymakers) se donne beaucoup de liberté à côté des rapports que personne ne lit, surtout pas les journalistes et autres commentateurs. Mais la science du climat n’est pas établie. – lire depuis 16 octobre 2014 “C’est ce que déclare, en substance, un physicien renommé, Steve Koonin (ci-contre), dans une lettre ouverte publiée dans un journal US à grand tirage. Koonin a, entre autres, été récemment Sous-Secrétaire d’Etat à la Science et à l’Energie dans l’administration Obama. Il a dirigé une enquête approfondie sur la science du climat au nom de la Société de Physique Américaine (l’APS).” “Ainsi, Steve Koonin rejoint la lignée des Lennart Bengtsson, Richard Tol, Daniel Botkin, Judith Curry, Garth Paltridge et bien d’autres, que l’on ne saurait qualifier de “climato-sceptiques” et qui ont, longtemps eux-mêmes, défendu, sinon participé à la rédaction des attendus et des conclusions des rapports successifs du GIEC mais qui ont, plus ou moins récemment, exprimé leur scepticisme quant aux certitudes affirmées par cet organisme de l’ONU.” “L’idée selon laquelle la “Science du Climat est établie” a envahi les discussions populaires et politiques actuelles. Malheureusement, cette affirmation est trompeuse. Elle n’a servi qu’à dénaturer les débats publics et politiques au sujet des questions relatives à l’énergie, aux émissions de gaz à effet de serre et à l’environnement. Elle a aussi réduit à néant les discussions scientifiques et politiques que nous devons avoir au sujet du climat du futur.” A la suite d’une prise de position des chefs de l’American Physical Society (APS) déclarant que la science climatique était “irréfutable”, de nombreux scientifiques de premier plan ont quitté cette institution. – Ivar Giaever, prix Nobel de Physique, qui démissionne de l’American Physical Society – Conflit interne au sein de l’American Physical Society – Entre autres, neuf physiciens hors-pair ont exprimé leurs doutes sur le réchauffement climatique anthropique. Que les “réchauffistes”, comme certains les appellent, regardent un peu moins les média à sensations et osent s’aventurer dans les études scientifiques critiques sur l’évolution du climat.

Luis

¤ Comme dit Ivar Giaever, prix Nobel de physique (partagé) “le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion”. Ce n’est que l’un parmi plus de 650 scientifiques internationaux répertoriés en décembre 2008 (la liste s’est alongée depuis) qui réfutent les thèses du GIEC (IPCC) sur l’importance du rôle de l’homme (anthropique) dans l’évolution du climat. “Over 650 dissenting scientists from around the globe challenged man-made global warming claims made by the IPCC … features the skeptical voices of over 650 prominent international scientists, including many current and former UN IPCC scientists, who have now turned against the UN IPCC. This updated report includes an additional 250 (and growing) scientists and climate researchers since the initial release in December 2007. The over 650 dissenting scientists are more than 12 times the number of UN scientists (52) who authored the media-hyped IPCC 2007 Summary for Policymakers. ” Le Met Office britannique semble ne plus oser parler de réchauffement. Le nouveau discours, avec la pause du réchauffement depuis 15 à 17 ans, c’est de mettre la chaleur sous le tapis (au fond de la mer). “Dans cette perspective, l’année 2015 pourrait jouer le rôle de charnière après 17 ans de stabilité et avant l’amorce possible d’une baisse des températures planétaires dans la décennie 2020 – 2030 (Met Office). A l’heure actuelle, on constate la reprise de l’extension des glaces de l’Arctique … “

Dan1

A Luis Nous vous voyons très en verve à propos (et plutôt contre) le GIEC et le réchauffement climatique en général. Vous ne seriez pas un coreligionnaire de Tony Abbot par hasard :

elezie

Tous vos arguments sont connus et ils ont tous la même caractéristique : – Présenter quelques données strictement locales prétendument représentatives du phénomène global. Les processus en jeu sont ignorés ou au contraire mis en relief pour les besoins de l’argumentation. – Pour faire passer le message les climato-septiques ont souvent recours à des artifices utilisés dans des publications livres et sites internet. Par exemple pour faire sérieux, ils se réfèrent à plusieurs publications su le même sujet. Sauf qu’ils ne mentionnent évidemment pas celles dont on peut tirer un argument à leur défaveur, et n’hésitent pas à utiliser des publications anciennes démenties ou corrigées par des publications plus récentes. Autre méthode contestable. D’une publication, ils ne prennent au besoin qu’une figure, voire une fraction d’une figure, ou un bout de phrase, à chaque fois sorti de son contexte (par exemple, le tableau souvent cité montrant le palier de 17 ans alors que toutes les études sérieuses partent de 1950 et donnent un autre aspect du problème : une évolution par paliers). Et tant pis si les conclusions qu’on en tire sont en contradiction flagrante avec ce qui est écrit dans la publication. Vous voulez encore un exemple ? J-P Bardinet a écrit sur son site: « que mai 2014 est celui du record de surface de la banquise pour un mois de mai en Antarctique et, qu’en Arctique, la surface est de 1,2 million de km² supérieur à la moyenne 1981-2010 ». La consultation du site dément complètement cette affirmation pour l’Arctique : 2014 est constamment bien en-dessous de la moyenne 1981-2010. – Autre artifice employé ; L’inertie du système climatique, sa variabilité interne à court terme, sont ignorées, de même les très grandes différences d’échelles temporelles entre les processus naturels et l’action de l’homme. Tous ces artifices n’ont qu’un seul but, tenter de démontrer l’existence d’un complot international organisé par la majorité des scientifiques spécialisés dans le domaine de la climatologie mais tous incompétents ; de quoi alimenter un scénario de sciences fiction de bas étage…. Quant aux 650 scientifiques climato-septiques que vous avez signalés, combien sont des véritables spécialistes en climatologie ? Sur le panel de 800 experts du GIEC combien se sont distingués en critiquant les conclusions du GIEC ? Par contre, combien de septiques l’on rejoint ? bien entendu, cela vous ne l’évoquez pas. La référence à un prix nobel pour justifier une opinion comme étant incontestable, est-elle recevable, surtout quand cette opinion n’a rien à voir avec sa spécialité ? Si je prends le cas d’Ivar Giaever diplômé en ingénierie mécanique que vous citez, il a obtenu le prix nobel pour ses études sur l’effet tunel des électrons, donc rien à voir avec la science du climat. Et il faut distinguer dans les climato-septiques ceux qui admettent l’existence du réchauffement climatique mais contestent comme Giaever le facteur anthropique. Alors, quel camp avez-vous choisi ? Et pour finir, si vous voulez un bel exemple de prix nobel capable de se fourvoyer avec le discours pseudo scientifique, il suffit de citer le cas de Luc MONTAGNIER avec ses allégations sur la mémoire de l’eau.

lr83

Les glaciers fondent, les moutiques tigres vivent maintenant très bien en PACA, les cigales remontent vers le nord chaque année un peu plus, les méduses prolifèrent, les coraux disparaissent, les océans s’acidifient, le niveau des océans montent, ….. Je pourrais continuer cette liste pendant des pages. Le changement climatique est en marche, c’est un fait incontestable. Le nier relève de la maladie mentale. Et finalement, si on fait le tour des acteurs potentiels qui oeuvrent en coulisse, on voit bien qu’il y en a un qui est nouveau, à savoir l’activité humaine. Alors oui, on peut ergoter et tenter de minimiser son impact. C’est le fond de commerce de certains qui n’ont que ça à faire. Mais à la limite, que ce soit l’activité humaine le responsable ou pas, on s’en fou. La question est de savoir si on reste les bras croisés ou pas. Faire des économies d’énergie, trouver des énergies alternatives, réduire les pollutions, préserver ce qui reste sera de toute façon bénéfique à l’humanité. Bien entendu, cela pénalise certains groupes industriels et si complot il y a, c’est plutôt de ce coté qu’il faudrait chercher.

Sicetaitsimple

Don’t feed the troll. Et au modérateur d’Enerzine: merci de faire le ménage une bonne fois pour toutes, que ce Monsieur s’appelle Alexcooper, Pronuc1 ou Cain… Un vieil ami d’Enerzine, qui ne se souvient pas avoir vu autant de connerie et d’agressivité laisser se propager sans réaction .

Luis

¤ Mangez-les ! Philippe Cury , spécialiste des écosystèmes marins à l’IRD, publie un livre intitulé Mange tes méduses ! aux éditions Odile Jacob. La prolifération des méduses est d’abord due à la disparition se ses prédateurs : les tortues (étouffées par les plastiques) et les thons (surpêche). “Phénomène cyclique, dû à une modification des courants ou encore au réchauffement climatique … jusqu’à présent, les causes restaient incertaines. Une nouvelle étude de chercheurs de l’IRD et de ses partenaires, publiée dans Bulletin of marine science, dénonce la surpêche comme facteur principal.” “Les prédateurs des méduses, tels que les thons ou les tortues, disparaissent du fait de la pêche. Mais celles-ci profitent avant tout de la surpêche des petits poissons pélagiques. Sardines, hareng, anchois… se nourrissent comme ces cnidaires de zooplancton. Ils constituent alors leurs principaux compétiteurs pour l’alimentation. Dans les zones où ils sont prélevés en trop grand nombre, ils libèrent une niche écologique . Les méduses ont désormais le champ libre et peuvent prospérer. De plus, les petits poissons mangent les œufs et les larves des méduses. En temps normal, ils en régulent donc la population . En leur absence, plus rien ne freine la multiplication des animaux gélatineux.” … Là où la pêche est très contrôlée depuis 60 ans. La population de méduses n’a pas augmenté. ( Dommage qu’un #&{{%?§ vienne perturber le débat )

Luis

¤ Faites appel à un glaciologue ! Un réchauffement climatique conséquent eut lieu il y a environ 11.700 ans et mit fin à l’ère glaciaire. En l’espace de 50 ans seulement la température moyenne annuelle grimpa de 7 degrés Celsius. A la fin du moyen-âge, les glaciers s’étaient retirés très haut dans leurs bassins, au point que l’on pouvait depuis le Montenvers faire remonter les vaches et les passer en Italie par le col du Géant. Au-delà du discours simpliste trop médiatisé, qu’en est-il de l’avancée et du recul des glaciers ? Laissons parler les glaciologues, par exemple le professeur Robert Vivian : “En fait, ce qu’il faut surtout savoir, c’est que les glaciers -surtout les glaciers dits “de montagnes” tels que ceux que l’on rencontre dans les Alpes- ne sont que des indicateurs “imparfaits” du climat. D’autres facteurs que le climat interviennent, en particulier ceux liés au cadre physique dans lequel s’inscrivent les glaciers (géologie, altitude moyenne, altitude du front, pente longitudinale, hypsométrie, couverture morainique, hydrographie …). On ne peut donc, en aucune façon, faire systématiquement d’une variation glaciaire (positive ou négative) le test d’une fluctuation de même sens du climat.., donc, à fortiori, de “ l’artificialité” du climat mise en avant en cette fin du XXe siècle.” On peut aussi lire ceci : Pour le glacier d’Aletsch en Suisse.

elezie

Décidément Luis, vous resté scotché aux artifices du discours pseudo scientifique des climatoseptiques. J’ai précisé que ceux-ci « n’hésitent pas à utiliser des publications anciennes démenties ou corrigées par des publications plus récentes». Et vous continuez dans la même dirriection en présentant un article d’un glaciologue Daté de… 2003. Depuis largement réfuté. Le recul de glacier s’est poursuivi attesté par des tas d’observations satellitaires et autres. Il y en a quelques uns à coté de mon domicile et je peux vous assurez que c’est assez flagrant, et il ne manque pas de spécialistes de la montagne dans le coin (guides de montagne et matéologues) pour le confirmer. Quant à votre renvoi sur la doc du glacier d’Aletsch, en quoi celle-ci viendrait à contredire La théorie du réchauffement climatique, si ce n’est que de confirmer le « petit age glacière » que personne ne réfute ?

Luis

¤ “Alors pourquoi cette perception erronée de la réalité-terrain ? D’abord, souvent, à cause d’une évidente méconnaissance de la vérité scientifique (la “glaciologie d’autoroute” est mauvaise conseillère!) et d’un manque de culture “glaciologique” et de la géographie du monde … dont la conséquence est de faire apparaître le glacier comme le simple – et seul- reflet du climat ambiant.” Faut lire l’ensemble. Ce qui est dit dans cet article de 2003, comme pour les autres articles de l’auteur, est toujours valable. Mais il ne faut pas avoir la vue trop courte et oublier les cycles climatiques du passé récent et des derniers sciècles. Quelqu’un a trouvé un démenti ? de “En l’espace de 50 ans seulement la température moyenne annuelle grimpa de 7 degrés Celsius.” Pour rester dans les glaces, voyons ce que dit un autre glaciologue (un vrai, de terrain). “… il reste encore plus de 200 m de glace sur l’alpage du « Val à Bayer », sous la Mer de Glace à Chamonix et le petit village moyenâgeux de Tieffenmatten est encore enfoui sous le glacier de Z’mutt, au pied du Cervin, près de Zermatt, etc. Bref, nos glaciers n’ont pas encore rejoint l’expansion réduite du Moyen Âge.” “Eh oui, pas un mot dans les médias de tous ces résultats obtenus par des chercheurs, nombreux, d’excellent niveau, qui contestent la démarche du GIEC et au lieu de se fier à des prédictions de modèles numériques, plutôt hasardeuses étant donnée la complexité des phénomènes mis en jeu, surtout pour la lointaine échéance de 2100, se sont attelés à l’étude des évidences naturelles.” Alors, quel taux de CO2 au Moyen-âge ?

lr83

Je crois en effet que Sicetaitsimple a raison sur ce coup là ! Il est inutile de “discuter” avec des gens à l’esprit aussi tordu. De toute façon, d’après eux, dès 2015 on entre dans une nouvelle ère glaciaire. On sera donc vite fixé. Mais il est fort à parier qu’en 2015, ils nous diront que c’est pour 2016 et qu’en 2016, c’est pour 2017, …..

elezie

Ir83 a raison. Il est inutile d’aller plus loin car, on ne peut rien contre la foi aveugle. En ce qui concerne la fonte des glaicers, il y a pourtant des climatoseptiques qui ont changé d’avis, tel James Balog ; voir à cet endroit pour ses recherches :

Nicias

Et vous continuez dans la même direction en présentant un article d’un glaciologue Daté de… 2003. Depuis largement réfuté Réfuté ou ? quand ? comment ? Sauf qu’ils ne mentionnent évidemment pas celles dont on peut tirer un argument à leur défaveur Vous êtes culotté. Les sceptiques devraient donner des liens vers les articles qui les “réfute” alors que vous même n’êtes même pas capable de citer des sources qui vont dans votre sens. Quoique, pardonnez moi, mais vous citez quand même une source : futura-science.com qui ne sent pas le google scholar que l’on attend pour le scientifique que vous prètendez être (cf le “mes collègues”). Je préfère encore les trolls qui font court.

Rhives 75

Je trouve les arguments de Luis,tout à fait défendables surtout quand il nous explique que:”Ces scientifiques ont utilisé le GIEC pour obtenir un siège à la “table des grands” où ils peuvent jouer à la politique avec les organes de pouvoir en utilisant l’expertise collective du GIEC afin d’obtenir une renommée personnelle et pour faire progresser leurs propres carrières. Cette progression de leurs carrières se fait avec la complicité des sociétés professionnelles et des institutions qui financent la science.” Et ce n’est malheureusement pas une théorie du complot.Les Scientifiques ne sont que des hommes avec toutes les faiblesses humaines capables de corrompre l’esprit scientifique le plus rigoureux lorsqu’il s’agit de carrièrisme à l’echelle collective dans des institutions politiques comme le Giec.Là est l’énorme scandale,le Giec est une entité infiniment trop lié à des enjeux politiques,économiques,et idéologiques gravissimes, pour etre honnête et fiable. En effet,le pire ennemis de La Science avec un grand S,c’est le carrièrisme,et encore plus le carrièrisme collectif,de sujets médiocres qui veulent bruler les étapes de la méritocratie du monde scientifique au sein d’un organisme où les enjeux et conséquences politiques,économiques,et idéologiques qui ressortiront de leurs conclusions sont tellement énormes que plus rien,ne permet d’avoir confiance en l’honnêteté des scientifiques qui y travaillent. Même s’ils sont des centaines et des centaines.au contraire ça ne sert qu’à les soupçonner de biaiser et traffiquer collectivement leur résultats . Ils dépendent beaucoup trop des résultats en faveur des idologies dominantes au sein de ces organismes politico-idéologiques.Dans des cas pareils,aussi graves,il ne peut tout simplement plus y avoir de vrai Science authentiquement fiable et non biasée.C’est trop politique,trop idéologique pour être honnête et les scientifiques qui se compromettent là dedans par centaines,sont malheureusement que des humains,trop humains,avec les pires faiblaisses humaines dont est capable l’être humain dans ce genre de circonstances.Le nombre(de scientifiques dans le giec) ne peut plus convaicre,bien au contraire,il augmente la suspicion et le doute. PS:Au moyen âge,pendant de long et nombreux siècles, les scientifiques,soutenaient à 99% le système géocentrique de Ptolémé. C’était pourtant une énorme connerie,mais ce système avait le soutien de l’Eglise et des Rois.Malheur aux scientifiques(extremement rares) qui osaient le contester.Ils risquaient généralement le bucher ou au minimum(s’ils étaient chanceux)le pire ostracisme de tous leurs pairs. De nos jours ceux qui s’opposent au Giec ne risque que l’ostracisme,mais cette attitude des pro-giec n’en est pas moins aussi scandaleuse qu’obscurantiste.Et la vrai Science n’y gagnera rien de bon,loin de là. Carrièrisme quand tu nous tiens….Plus rien n’est crédible Dépendance financière et professionelle,quand tu nous tiens…..Plus rien n’est crédible,non plus !

Herve

@elezie: Ce n’est pas parceque 5000 scientifiques sont d’accord entre eux qu’ils ont forcément raison. La plupart des découvertes ont pour origine un petit nombre de personnes. Et des théories courramment admises finissent par tomber. Vous devriez savoir cela en tant qu’astronome! Le réchauffement climatique est une théorie qui ne repose finallement que sur pas grand chose car faut reconnaitre que les données anciennes reconstituées ont une fiabilité relative. La comparaison avec des évennements historiques locaux doit être elle aussi considérée. Personellement, aprés lecture de pas mal de choses, je suis devenu un “sceptique modéré”, c’est a dire que j’admets que le CO2 ait une influence mais probablement pas dans les proportions annoncées. De toute façon on verra bientôt.

Pastilleverte

et le GIEC qui publie des courbes et des analyses émanant d’ONG, articles évidemment “non relus par les pairs”, mais comme c’est le “Vatican” des climatologues mainstream, eux (le GIEC) ils ont le droit. Les glaciers de l’Himalay vont tous disparaitre en 2035 ? La courbe en crosse de hockey a été démontrée scientifiquement biaisée, et arrâetez avec vos “800 experts” du GIEC, et relisez justement le rapport scientifique de plusieurs milliers de pages sans vous arrêter au “SPM”. D’ailleurs, ce n’est pas le nombre qui fait la science, qui n’est pas une démocratie, c’est la preuve, répétée, suite à des observations et pas des modèles “boule de cristal”. Il suffit d’un scientifique pour valider une théorie. Si M jean Jouzel a trouvé la bonne planque de vice président du GIEC, tant mieux pour lui, mais de grace, quand il parle, même du climat (il est avant tout paléo glaciologue, et un bon) ce qui sort de sa bouche n’est ni parole d’évangile ni dogme, ni science officielle, ce que les médias, surtout francophones, se pressent de reprendre (“IL a parlé, plus de débat, the science is “settled”, comme a dit ce cher Lord Kelvin, prix Nobel, en 1905 à propos de la science physique ; effectivement, plus aucune avancée en physique depuis, n’est-ce pas M Einstein ?) Et merci de continuer d’appeler “sceptiques”, des scientifiques qui réagissent en scientifiques, c’est plutôt un compliment que “consensus”, issu du vocabulaire politique, ce qui convient très bien au GIEC. Moi qui ne suis pas un scientiifique, je vous prévois avec mon modèle “doigt mouillé” que d’ici quelques milliers d’années il y aura un nouvel âge glaciaire, que, d’ici 2050/2100 au choix (plus aucun d’entre nous ne sera là en 2100 de toutes façons) quelque part sur le globe, à certaines périodes, des records de chaud, froid, sécheresse, inondation, vitesse des vents ou toute composante météorologique aura été battu (c’est le propre des records). Et surtout restez dans votre béate certitude, c’est votre choix, pas de problème, on est, encore (?) en démocratie (et je parle de la liberté d’expression, pas de science).

lr83

D’après les climato-sceptiques, le refroidissement commence en 2015. On sera vite fixé et on verra qui est le bouffon !

De passage

… ont quitté depuis 10ans (on le constate) le domaine de la pensée sereine, réfléchie, factuelle et prudente pour entrer dans le domaine des Croyances: Opinions figées, inoxydables à la Réalité, totalitarisme à la clef, tout ça a un teint de religion conquérante. Leurs prophètes sont l’agitateur Hansen, le tripatouilleur Mann, les activistes Hulot et Lhomme, de quoi meubler un Panthéon. Alors Enerzine n’a plus lieu d’être en tant que tel et devrait se faire nommer l’Eglise des derniers Moments, vus que la communauté mondiale – drainée par ces gros vilains producteurs de pétrole et charbon – réussissent de plus en plus à faire agoniser Kyoto-2 avant même la conférence de 2015. Par conséquent le clergé GIEC annonçant l’Apocalypse, profitons de nos derniers jours acceptables.

Luis

¤ Très lentement : 1,7 mm/an (+/-0,2) entre 1900-2009 et 3,2 mm/an (+/-0,4) plus récemment, mais cela semble ralentir. En moyenne mondiale car cela varie selon les endroits. On a vu pire il y a 14.000 ans quand la mer est montée de 14 mètres en moins de 350 ans, soit une moyenne supérieure 40 mm par an. Ou 20 mètres en 500 ans selon une autre source, ce qui revient au même : 40 mm/an. En 18.000 à 21.000 ans, depuis la sortie de la dernière glaciation, le niveau est monté de 120 à 130 mètres, soit 5,7 à 7,2 mm par an en moyenne (selon les sources) mais à une vitesse variable selon les époques. Sur une période de 9.000 ans, entre -15.000 et -6.000 ans AP (Avant le Present), le niveau des mers a augmenté de 90 mètres, soit 10 mm/an. Les variations climatiques ont été très diverses dans leur amplitude. Souvent bien plus fortes qu’à l’heure actuelle. Mais à l’île Saint Paul, au sud de l’Océan Indien, le niveau de la mer aurait plutôt baissé depuis 1874 (voir photo et graphique). – Economiser l’énergie, développer les énergies renouvelables et le stockage, éliminer les pollutions de toutes sortes (le CO2 ne pollue pas) c’est une évidence. Mais si on ne limite pas la population mondiale, cela sera insuffisant. L’information et l’éducation manquent de moyens dans ce domaine primordial. A quand un GIEP (population) ?

Nicias

De toute façon on verra bientôt. Vous êtes bien optimiste. Il me semble de plus en plus certains que les climatologues ont sous-estimé la variabilité naturelle multi-décennale (d’où la “pause”) . Dans ce cas on peut très bien avoir des oscillations longues qui masquent le signal du CO2 pendant des décennies et on ne pourra trancher sur rien (comme la sensibilité du climat au CO2) avant très très longtemps.

Chamoiseau

Vous avez mal compris ce que Luis vous a dit. 2017 est juste une année pivot(ou charnière),et non pas une année de refroidissement. S’il doit y avoir un refroidissement vraiment bien mesuré et clairement ressenti,ça sera au plus tot dans la décénie 2030 ou la decenie 2040.Il vous faudra donc être,un petit peu plus patient que vous n’imaginiez. Désolé pour vous :(( . Pour plus de précisions,demandez à Luis.Il vous sera de bon conseils.

Chamoiseau

D’après Luis et Met Office,l’année 2015 pourrait jouer le rôle de charnière (pas 2017(erreur de ma part)).et “avant l’amorce possible d’une baisse des températures planétaires dans la décennie 2020 – 2030(Met Office)” (pas 2040,autre erreur de ma part). “A l’heure actuelle, on constate la reprise de l’extension des glaces de l’Arctique …” C’est son post du 5-11-2014 à 17:51:28 .Relisez le bien. Après tout ça pourrait être possible,mais il faudra être patient pour pouvoir vérifier.

lr83

Ouf, je suis rassuré. Merci à Luis pour sa brillante démonstration que l’Homme n’a strictement aucun impact sur le climat de la planète. On peut donc continuer sereinement notre mode de vie ! Et comme le Met Office annonce une baisse des températures dans les 10 ans à venir, je crois que je vais investir dans le charbon.

Dan1

Et d’ailleurs : “A l’heure actuelle, on constate la reprise de l’extension des glaces de l’Arctique …” Oui c’est flagrant… à partir de la fin septembre 2014… on peut dire que l’hiver arrive : Ceci dit on est toujours en dessous des moyennes décennales et il serait intéressant de faire un bilan de masse comme pour les glaciers alpins, parce que je n’ai pas l’impression que le volume et la masse augmente d’année en année.

Dan1

Effectivement il est possible d’investir dans le charbon, ou plus exactement le lignite en contactant RWE : A partir de la page 20/41, on trouve ceci : “Lignite: Options and perspectives Every year, some 1 billion tons of lignite are mined around the world – in countries like the US, China and Russia, but also in central, eastern and southeastern European states. Germany, too, has lignite deposits that will be available for many years to come as a subsidy-free, domestic energy source. Its use has the additional advantage that the value created from mine to socket stays in the country. Ultra-modern and flexible power generation that also spares the environment and is low-cost: these are the demands that will have to be met by lignite if it is to remain an important factor in the energy mix of the future. This domestic energy source offers a range of technical options in this respect, extending from the development of highly efficient power plants as dependable partners to the renewable energy sources, with forward-looking processes to lower emissions and capture carbon dioxide (CCS), all the way to research into the possible uses for the greenhouse gas. Lignite has a future – read why.” A Luis : vous ne seriez pas un VRP de Rheinisch Westfälisches Elektrizitätswerk ?