La rentrée reste marquée par l’essor continu des nouvelles mobilités dont la trottinette électrique qui s’impose comme un moyen de déplacement incontournable, notamment chez les jeunes urbains. Mais si l’engin séduit par sa praticité, il oblige aussi ses utilisateurs à se pencher sur la question de l’assurance, désormais obligatoire pour circuler. La MAE, mutuelle historiquement tournée vers la protection des familles, décline une offre dédiée qui entend conjuguer un prix contenu, des garanties élargies et une assistance 24 h/24.
Depuis 2019, les trottinettes électriques sont classées comme « véhicules terrestres à moteur ». À ce titre, leur détenteur doit impérativement souscrire, au minimum, une garantie Responsabilité Civile (RC) couvrant les dommages qu’il pourrait causer à autrui. Faute de contrat, l’usager s’expose à une amende de 3 750 € et, surtout, à des réparations financières potentiellement lourdes en cas d’accident.
Les grandes lignes du contrat MAE
La formule « Trottinette & NVEI » proposée par la MAE s’articule autour de trois éléments :
- Responsabilité Civile : elle indemnise les dégâts corporels et matériels infligés à un tiers.
- Individuelle corporelle : l’assuré reçoit jusqu’à 50 000 € (ou 200 000 € en option) en cas de séquelles physiques entraînant un déficit fonctionnel permanent supérieur à 10%.
- Protection du véhicule : vol avec agression et dommages accidentels sont couverts dans la limite de 8 000 €, déduction faite de la vétusté.
À partir de 8,90 €/mois, le contrat inclut par ailleurs la défense pénale et le recours suite à un accident (indemnisation des frais engagés, plafonnée à 13 500 €) ainsi qu’une assistance complète.
Des garanties pensées pour un usage familial
Contrairement à certaines offres limitées au souscripteur, le contrat MAE (NVEI) couvre chaque membre du foyer âgé d’au moins 14 ans amené à utiliser la trottinette. Une souplesse appréciable pour les familles partageant un même engin, d’autant que la couverture s’étend à d’autres NVEI (gyropodes, monoroues, hoverboards) tant qu’ils respectent la vitesse maximale légale de 25 km/h.
L’assureur insiste sur quelques points de vigilance :
- L’usage sur chaussée ouverte à la circulation impose le port d’équipements conformes (gilet rétro-réfléchissant de nuit, éclairage avant et arrière, avertisseur sonore).
- Les engins non homologués ou bridés au-delà de 25 km/h ne sont pas éligibles aux garanties.
- Le vol sans agression — simple disparition dans la rue ou dans les parties communes d’un immeuble — n’est pas couvert : l’assuré doit pouvoir démontrer qu’une contrainte physique a été exercée contre lui.
Pourquoi un regain d’intérêt en 2025 ?
La hausse constante du prix des carburants et les restrictions de circulation dans les grandes métropoles maintiennent la trottinette au cœur des stratégies de mobilité durable. Parallèlement, le nombre de sinistres en milieu urbain progresse, avec une augmentation des collisions impliquant des NVEI. Les assureurs adaptent donc leurs grilles tarifaires.
À l’heure où les villes françaises renforcent la régulation des engins électriques individuels, l’assurance n’est plus un simple supplément de confort : elle devient la clé d’une pratique responsable et pérenne. Pour la MAE, l’enjeu est double : sécuriser les déplacements d’un public familial exigeant et accompagner la transition vers des mobilités moins polluantes.