Mardi : record de consommation d’électricité battu

D’après les chiffres publiés par le Réseau de transport d’Electricité (RTE) sur son site internet, la France a atteint un nouveau record de consommation d’électricité mardi, avec un pic évalué à 94.200 mégawatts (MW), à 18h55, en raison notamment du froid qui frappe le pays.

Après ce pic, la consommation d’électricité est ensuite retombée à 93.584 MW, 20 minutes plus tard (19H15). Pour mémoire, le dernier record historique de consommation d’électricité (93.080 MW) datait du 11 février 2010.

Face à cette demande d’électricité, la France a importé, aux heures de grande consommation, un solde net de 4.000 mégawatts d’électricité pour satisfaire sa consommation intérieure, a annoncé RTE. EDF a confirmé mardi pour sa part, que 52 réacteurs du parc nucléaire français sur les 58 étaient en service.

Concernant la journée d’aujourd’hui, RTE prévoit une consommation élevée vers 19 heures (93.700 MW), sans toutefois excéder le record de mardi. De son côté, Météo France annonce en soirée des températures très souvent négatives (de -1°C, jusqu’à -6°C).

Mardi 18h55 : record de consommation d'électricité

Rappelons enfin qu’en hiver, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d’électricité d’environ 2.300 MW, soit le double de la consommation de la ville de Marseille.

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Tassin

Le jour où les décideurs comprendront l’intérêt de limiter drastiquement les installations de chauffage électrique, on aura fait un grand pas!

dede29

d’avoir une pointe sur l’électricité tant qu’on ne produit pas ,ou très peu ,de CO2 ?

pinzut

à dédé29 ça me gêne d’avoir un pic de consommation, certes on ne produit pas beaucoup de CO2 mais on produit beaucoup de déchets nucléaires, et quand on sait qu’une énorme partie de cette electricité consommée n’est que pur gâchis (mauvaise isolation, lumières et appareils électriques allumés pour rien…) oui ça me dérange beaucoup. de plus cette énergie qui provient de l’étranger a été achetée très cher et ça se répercute sur votre portefeuille.

jeff_1982

Le réseau est composé de 3 élements (voir 4): la consommation,  la production, le transport et le stockage. si la Conso demande plus que ce que la Prod fournit le réseau nationnal s’écroule complement = nuit noire et moyen-age ou des régions sont séparées du réseau pour ne plonger qu’un ou deux millions de gens dans le noir au lieu de 60. Si la Conso dépasse ce que le reseau peut transporter alors le reseau local s’éffondre et là aussi on deleste pour limiter le nombre de foyer dans le noir. si la Conso est plus basse que la production et que l’export n’est pas possible ou rentable, on stock dans des barrages qui viendront en appui de production aux pointes. Avec une pointe réguliere à 94.000MW tous les ans, il va falloir installer de nouvelles lignes tres haute tension à € le kilometre et de nouvelles unités de productions puissantes et récatives: charbon, gaz et fioul lourd. Tout ça aux frais des consommateurs (centrales privées et combustibles) et des contribuables (reseau HT). Ou acheter 4000MW a l’étranger au prix fort et si le prix d’Achat des EnR vous parrait élevé alors n’aller pas voir le prix de ces 4000MW…. 85€/MWh en point hier soit plus que l’éolien. Touta ça pour des convecteurs électriques rendus necessaires pour justifier et absorder la surproduction des centrales nucléaires des années 70. Pour tuer le pic de conso hivernal de 19h00, il faut tuer le chauffage électrique….. Replacer des milliard d’euros d’investissement induisant pollution, épuissement des ressources et conflits politiques et militaires pour leur maitrise PAR UN SIMPLE DECRET ET UN SYSTEME D’AIDE (le chauffage électrique taxé pour financer le chauffage thermique). Quand au CO2 produit par le moyen de production il est certe faible mais sais-tu commment sont extrait et traité les combustibles? A grand renfort de C02 et decrise sociale, militaire et politique. Je ne parle pas des déchet car grace à l’industrie civile et militaire, tout déchet devient une ressource même si elle est inutile, dangereuse et doit etre stocké 1000ans avant d’etre utilisée.

ccsiaix

j’espére que vous plaisantez ! Je lis que certains veulent promouvoir le chauffage fossile. Je permets de vous rappelez que – les ressources fossiles sont limitées – la combustion des fossiles produit des gaz à effet de serre. Je pense que vous avez voulu dire – promouvoir l’isolation des logements – promouvoir les solutions de chauffage par géothermie (la chaleur du sol) – promouvoir le chauffage par combustion d’éléments renouvelables (bois, déchets …)

erwann-29

Entre d’un côté  Dédé29 qui croit encore que le chauffage élec n’émet pas de co2 et qui ne semble focaliser sa réflexion que sur le changement climatique ne oubliant la plus grand importance encore de la crise énergétique et de l’autre ccsiaix qui veut promouvoir les économie d’électricité via les pompe à chaleur on touche le fond des raisonnement simpliste !Pour infos ou rattrapage de gourance:le kwh élec de chauffage émet officiellement france 225g de co2 contre 205 pour le chauffage gaz directe  et 15 pour le bois buche !   Mais moins officiellement, c’est à dire loin des médias et du dogme du tout élec franco-français ADEME et RTE(depuis 2007!!) parlent de plus 600g pour chaque kwh marginale d’électricité …Le chauffage élec en pointe est du kwh marginal!Le chauffage élec nécessite officiellement 2.56 fois plus d’énergie primaire en amont de la centrale (et encore d’avantage si on prend tout le cycle amont de la centrale!) . D’après Dan1 (Enerzineur pro nucléaire que je respecte pour sa rigueur) les pertes en ligne ne serait eut être même pas pris en compte !D’après l’association négawatt bien plus indépendante et pragmatique que nous tous, il faudrait compter 3.4 minimum!alors ici en bretagne très cher Dédé29 autant dire qu’on gaspille presque 4 fois plus d’énergie et d’énergie fossile avec le chauffage élec directe qu’avec n’importe quelle chaudière à gaz condensation ! Je ne fais as l’appologie des chaudière gaz je dis juste qu’elles font bien mieux que le tout élec !@ ccsiaix :D’après l’ademe le marcher des pompes à chaleur n’est pas en concurrence avec le chauffage électrique directe mais s’y ajoute ! Les pac engendrent donc encore plus de pointe (surtout qd on rend en compte leur grosses puissances d’appel au démarage!! qui oblige la collectivité à dilapider des somme astronomie pour renforcer les alimentation de quelques pompe à chaleur rurales !) et donc plus de dépendance au Gaz ou nucélaire ! Pour ta gouverne les seules PAC capable d’apporter un léger gain énergétique (en énergie primaire et non seulement en énergie finale) vis à vis d’une simple chaudière gaz condensation sont les géothermie ( seulement 8% des ventes en 2008!!!), et ce gain réel du uit à la roue n’est que de 20% à peine ! Ce qui fait très cher du % gagné non ? Les 92% de PAC vendu en france en 2008 sont des aérothermie , dont la plus grosse majorité sur des radiateur haute température (les pires en terme de perf!) .Avec les performance moyennes réelles des différentes technologie de PAC donné par le forum chaleur terre et divers espace infos j’en suis arrivé à un coefficient de perfromance moyenne annuel des pac Française installé en 2008 de seulement 2.18 qd l’ademe en demande au moins 3.3 pour être éligible au crédit d’impôts …(i/e cop supérieur à 3.3 pour compenser les pertes centrales et commencer à économiser un tout petit peu d’énergie primaire ! )De plus elles coutent bcp plus cher (aux acquéreurs et à la collectivité via les aides ) que bien des simples améliorations basique très efficace de l’habitat ! Il y’a des frais caché de tout bord ! Et leur rentabilité VS Maitrise de la demande ne tien qu’à un rix faible de l’élec …. et ça c’est fini  comme je le dis dans mes conf et formation depuis 5 ans, et comme le démontre déjà le passage au tout dérégulé l’été dernier ! Et le ponpon c’est qu’elles ne durent que 15 ans en moyen selon l’afpac alors qu’un isolant par ex , ça ne dure pas 15 ans mais plus de 50 ans et plus si il est bien posé et de qualité !Les Pompes à chaleur sont un grosses supercherie au profit des vendeurs d’élec , de gaz réfrigérant, de milliers d’artisants, au détriment des vraies énergie renouvelables et surtout des vraies économie d’énergie ! 

trimtab

Merci pour cette ‘explication’ pragmatique qui répond, dans le détail très bien aux questions que j’ai posé ici: sur le ‘paradoxe’ des PACs. Et ce bref demontre encore une fois de plus que nous sommes toujours dans une raissonement TOUJOURS PLUS quand nous devrions etre (comme vous le dites aussi) dans le NETTEMENT MOINS. Quand je verrai ce ‘courbe’ de ‘conso jus’ baisser sensiblement, je saurai enfin que nous avons collectivement réussi à comprendre et ‘gérer’ cet apparent paradoxe ‘intellectuel’ et technologique de faire autant (confort de vie, choix énergetique etc)avec BEAUCOUP MOINS, voir d’accepter de faire UN PEU (voir BEAUCOUP MOINS- confort de vie, choix de consommation, énergetique etc) avec BEAUCOUP, BEAUCOUP MOINS ! Une fois que toutes ces ‘indicateurs’ de notre ‘conso’ s’orientent à la baisse, il nous restera qu’à comprendre et expliquer (surtout à nos enfants) comment on peut être MIEUX avec BEAUCOUP MOINS. Notre avenir ‘éenergetique’ est autant une question philosophique et intellectuel que technologique. trimtab

christian

Il y aurait beaucoup de choses à dire. Mais les termes du débat (qui il faut tuer, les @!#* et autres) découragent d’avance. Vous m’excuserez donc d’être elliptique et lapidaire. A ceux qui réclament la mort du chauffage électrique à effet joule : lisez la RT2012, je crois que vous avez gagné. En outre, la question de savoir si on compte en énergie primaire, finale, utile, exergie ou je-ne-sais-quelle est sans intérêt écologique. Traduisez-le en nuisance ou en dommage, et on en reparle. Ou en balance commerciale si votre horizon est économique. La comptabilité proposée par Erwann-29 souligne la quantité de chaleur laissée pour compte à la production d’électricité nucléaire… et milite donc pour la co-génération nucléaire ! D’ailleurs, à ceux qui ignorent tout de Carnot, il faudrait rappeler que les PAC, c’est varié. Air-air, air-eau, eau-eau, et que même l’usage change beaucoup le rendement… Dont on se fout en fait (vide supra)… Allez, je vais me faire insulter ailleurs.

ccsiaix

Désolé Erwann, Je n’ai pas tout compris. Je pensais naïvement, que les systémes qui consistent à aller chercher la chaleur dans le sol étaient préférables à ceux qui consistent à bruler du gaz naturel. De toute façon, je préférerais la filiére nucléaire à la filiére gaz naturel car l’emploi nucléaire, il est ici en France et s’adressent à des diplomés. L’emploi de la filiére gaz naturel, je le perçois comme étant peu qualifiant et surtout trés peu porteur d’emploi en France….

Dan1

Je cite : “1/ le kwh élec de chauffage émet officiellement france 225g de co2 contre 205 pour le chauffage gaz directe et 15 pour le bois buche ! Mais moins officiellement, c’est à dire loin des médias et du dogme du tout élec franco-français ADEME et RTE(depuis 2007!!) parlent de plus 600g pour chaque kwh marginale d’électricité …Le chauffage élec en pointe est du kwh marginal!” Sauf que personne n’est jamais parvenu à démontrer sur Enerzine ou ailleurs que globalement le chauffage électrique français, fût-il de la pire espèce (convecteur) pouvait émettre les 600 g de CO2 tant claironnés sur tous les toits. je vous mets donc au défi de le faire, en rappelant que même en raisonnant au niveau européen, le kWh est en moyenne aux environs de 350 grammes de CO2 et que bien évidemment ça baisse régulièrement grace notamment à la percée des EnR. Faites vite, ce sera de plus en plus difficile car il y a de moins de CO2 à allouer au chauffage électrique ! Aucun chauffage au gaz, fût-il le meilleur à condensation, ne peut globalement n’émettre que 205 grammes de CO2 par kWh. Car alors, cela veut dire que l’on oublie plein de choses dans la filière et notamment deux éléments essentiels : – les pertes de gaz dans l’acheminement et, – le PRG du méthane qui d’environ 25 à 100 ans et proche de 60 à 20 ans. Quelques éclaircissements :

Dan1

Un bonus pour étayer le débat sur le CO2 du chauffage électrique : Et il y en a beaucoup d’autres sur Enerzine;

Flobeb

la réalité est là, la consommation d’électricité monte quand la température baisse. Le chauffage électrique devient alors un magnifique émeteur de CO2 car comme le montre les données temps réel de RTE, le 56GW de capacité nucléaires mobilisés, les 6GW de cogé consommés, il reste : éole pour 1.2 ( heuereusement que nous ne sommes pas dans anti cyclone trop fort) et l’écretage hydraulique pour 12. TOUT le reste c’est des combustibles fosil avec des rendements élec variant entre 30 et 50%, des pertes de ligne 10%… Une PAC AIR par -4°C fait objectivement un rendement de global 0.6(COP de 1.5 modulo rendements 0.4) Une chaudière à condensation a un rendement PCI de 105%. Le problème est donc bien le chauffage à AIR qui a la pire efficacité de tous les moyens existants! Privilégions, en attendant de très nombreux années que l’isolation raisonnable (attention à l’été) des batiments aie été réalisées, la diversité, la flexibilité en continuant l’intégration des effaceurs CO2 type éoliens et hydroliens et les moyens flexibles tels que les Cogénération (rendement global entre 70 et 90%) qui soutiennent le réseau électrique tout en évitant de la consommation. En bref, ce ne sont pas les convecteurs et pompe à chaleur qu’il faut interdire, c’est la promotion de la chaleurdouce par vecteur eau, qui permet la mixité de l’énergie…

Dan1

Pour Flobeb. je cite : “…Le chauffage électrique devient alors un magnifique émeteur de CO2 car comme le montre les données temps réel de RTE…” Allez donc au bout de votre raisonnement et donnez nous la valeur exacte du contenu en CO2 du kWh français le 14 décembre à 19h00.

Tassin

Merci pour ce commentaire sensé, bien loin des inepties relatives au “chauffage électrique propre” lues un peu partout.

erwann-29

@ Trimtab… merci à toi aussi pour ton discourt décroissant( bien que je n’aime pas l’aspect négatif du préfixe « Dé » dans ce mot là…..)@ Dan1 : j’étais sûr qu’en parlant de contenue CO2 du chauffage élec t’allais rappliquer …. c’est pour ça que je t’ai cité ! Je n’ai pas eu non plus l’impression de trouver des preuves de l’inverse ! Quoi qu’il en soit je n’ai pas envie de me perdre dans cet aspect secondaire avec toi ( laisser noyer le poisson!) , surtout que tu sembles oublier les 7 autres points de mon intervention ! Or négliger ces 7 autres points revient donc à négliger totalement la première moitié de l’équation énergétique qui se pose à notre civilisation, à savoir quelle quantité d’énergie …bien avant quelle nature ou quelle provenance.Ou alors tu ne les négliges pas et qui ne dit rien consent ….dans ce cas pourquoi rester pro nucléaire qd la MDE offre de meilleurs outils, plus simple, fiable et abordable de toutes et tous … et est donc plus durable équitable et logique (même si imparfaite) que le dogme du produire plus , indissociable des gros investissement privé ( pour cause d’actionnariat) …Bref ..tu ne bottes pas un peu en touche là mine de rien ? Ou alors tu ne maitrise peu être que la partie amont des réseaux électrique et non l’avale …. d’où une perte de crédit de ta part envers les énooooooormmes potentiel de la MDE …mais ça , ça te regardes après tout ! @ Ccsiaix :Si tu parles de géothermie haute énergie , c’est à dire géologique sans pompe à chaleur mais en envoyant de l’eau froide à grande profondeur … why not  sur les grand enssemble urbain dans les région qu’y sy prettent (mais pas sans MDE avant!) .. mais si tu causes de géothermie basse t° (basse énergie) avec des PAC …là t’as tout faux …Enfin disons que t’es loin du compte au niveau du ratio investissement/gains/durabilité/accessibilité , et surtout niveau représentativité dans le marché des pac française ! Sinon ta comparaison Nucléaire VS fossile est obsolète depuis au moins 10 ans ! Pour les même raison que je viens de recadrer l’intervention de Dan1 !Et c’est d’autant plus un combat d’arrière garde desservant tes intérêts le « Fossile VS Fissile » que tu semble être dans une réflexion saine de création emplois qualifiés…. car la maitrise de l’énergie est un plus gros réservoir d’emplois qualifiés que la production d’énergie ! @ Flobeb :Tout comme toi je ne promeus pas du tout les systèmes de chauffage par l’air ..que se soit comme source de calorie (aérothermie) que comme vecteur de diffusion répartition de la chaleur (grille pain elec, radiateur à eau .. , je préfère et de loin agir sur le confort ressenti bien avant d’investir dans des moyens d’empêché les calorie de partir .(pour des raison trop longue à expliquer ici ) bien qu’il faille les en empêcher efficacement .. mais pas avant d’agir sur le confort ressenti car il est l’un des levier les plus simple et presque gratuits pour abaisser le besoins avec le domaine du comportementale …Donc je te rejoint un peu ! néanmoins contrairement à toi je ne congratule pas les système de chauffage à eau puisqu’il s’agit très souvent d’usine à gaz parfaitement inutile et caduque dans une réflexion approfondi de performance énergétique , tant dans le neuf que dans la rénovation ! Et surtout contrairement à toi je fais une énorme différence entre une diffusion de chaleur par rayonnement d’origine non renouvelable et non durable ou d’origine renouvelable et durable.Ce qui m’étonnes tout de même , ce que tu dis d’un air pragmatique qu’il faut tout de même rien écarter …et qu’au final toi aussi tu écartes pal mal la MDE  actuelle en la reléguant à demain! @ Christian : « La comptabilité proposée par Erwann-29 souligne la quantité de chaleur laissée pour compte à la production d’électricité nucléaire… et milite donc pour la co-génération nucléaire ! » Whaouuuuu ! Encore une fois , voilà à quelles fadaises mène une réflexion uniquement orientée sous l’angle de la production et non sous l’angle de la consommation ! Bravo !

Dan1

je crois connaître ces publications pour les citer à longueur de commentaire. Venons en aux chiffres : le 14 décembre à 19h00 le record de consommation était de 94,2 GW pour 11 556 tonnes/heures de CO2. Admettons que cette puissance record ait été maintenue pendant une heure. Nous aurions donc 94,2 GWh émettant 11,6 kt de CO2, soit un kWh émettant 123 grammes de CO2 selon RTE. Evidemment, on ne compte pas le CO2 ACV (nucléaire, éolien et hydraulique) et on ne compte pas les importations. Donc reprenons en maximisant volontairement les émissons de CO2 : nucléaire = 10 g (enrichissement hors France) éolien = 5 g hydraulique = 5 g importations = 1000 g (c’est que du lignite allemand humide !) autre = 600 g (cogénération fatiguée) gaz = 600 g (vieille centrale) charbon = 1000 g (vieille centrale) Fioul = 1 200 g (diesel fatigué) Nous aurions eu alors 19,5 kt de CO2 pour 94,2 GWh. Cela nous donne un kWh à 207 de CO2 à 19h00… OUF, j’ai enfin réussi à dépasser le meilleur gaz (chaudière à condensation sans compter l’amont du cycle). Si comme certains le dise, le chauffage électrique appelait alors une puissance de 30 GW et qu’il était responsable de la totalité des émissions (l’éclairage, la télévision et le reste n’étant responsables de rien !), cela veut dire que le chauffage électrique français pouvait enfin émettre 650 grammes de CO2 par kWh. ReOUF, nous sommes sauvé… enfin pour le 14 décembre à 19h00 et des valeurs assez éloignées de la réalité. Sinon, la moyenne d’émission de ce 14 décembre se situe à 112 g CO2/kWh selon RTE et à 182 g CO2/kWh selon mes calculs fantaisistes. Comme selon RTE, la puissance appelée par le chauffage électrique est assez constante sur une journée froide, c’est cette valeur que je retiens. Donc, avec ma meilleure bonne volonté, je n’arrive pas à égaler le gaz !

Dan1

Je comprends parfaitement ce manque d’envie de débattre quand on avance des antiennes indémontrables ! Une vérité non démontrable est peut être une vérité… ou bien un gros mensonge ?

Flobeb

la question n’est certainnement pas la valeur moyenne ! Pour DAN1 L’usage de l’électricité en industrie pour produire de la force pour de l’éclairage, prendre la valeur moyenne c’est nier la pointe. Suivant ce raisonnement, le fossile l’été ne produit pas ce CO2 quand il ne chauffe pas. Seule la valeur marginale doit être prise en compte… et donc les rendements de centrales de pointes avec le contenu carboné associé à l’instant t…

erwann-29

Lol … tu continues à bottez sérieusement en touches DAN1! Tu ne sembles pas avoir compris ma réponse, alors je vais être clair. Tes calculs ennuyant sur le contenu co2 répondent pas à du sujet ici présent « comment eviter les pointes et son corollaire de problèmes et dérives ? » ni à la question simple et prioritaire qui est » Je te rappelle, en me faisant un peu l’avocat du diable manichéen ( pour répondre au manichéisme ambiant) , et pour faire plaisir aux pros de la parabole ou de l’elliptique, au cas ou si tu n’y avais jamais pensé qu’un monde hautement pollué par une utilisation de ressources illimité est bcp plus durable même si imparfait qu’un monde sain sans plus aucune ressources ! Partant de là, la première question à réglé est celle des ressources ! Car sans ressources ont ne fait rien! Même pas protester, même pas chier sur les autres , même pas évoluer…. même pas vivre! Et chose étonnante qui ne semble pas encore avoir effleurer 10% d’entre nous, c’est que pour régler la problématique des ressources ont est obligé de générer peu de déchet ( = ressources inexploitable = capital dilapidé ) .. or la pollution n’est ni plus ni moins que l’accumulation de déchet (traduisez = l’accumulation de perte de capitaux!), donc on règle aussi la question des déchets …. alors qu’inversement, pour régler uniquement la problématique de la santé et des dérèglement environnementaux en première … on risque d’y laisser pas mal de ressource…et donc peut être d’obtenir à terme un joli monde bien propre ou on ne peux plus rien y faire pendant un bon bout de temps …vu qu’on aura tellement manger nos ressources énergétique et dilapider notre économie qu’on aura lus les moyens de nous fabriquer nos système à récuération utilisation de ressources renouvelable …Or si je ne m’abuse … le discours pro nucléaire au secour du climat c’est bien la deuxième stratégie il me semble…. celle de l’apprenti sorcier  qu’à oublié d’embaucher un comptable!

Dan1

Vous ne répondez pas à la question posée. Nus connaissons bien la notion de contenu marginal qui, l’analyse peut savérer rapidement vide.. de contenu ! Je reprends in extenso un commentaire déjà cité : “Nouvelle référence Une deuxième nouveauté: Quand on parle de CO2 émis par la production électrique en France, on part le plus souvent du nombre de TWh produits globalement. Par exemple en 2008, la filière thermique a produit 53,2 TWh sur la totalité de l’année pour une production totale de 549,2 TWh soit 9,7 %. Sachant que la production électrique a émis 32 millions de tonnes de CO2, elle a émis 601 g de CO2/kWh. En 2008, la totalité du chauffage électrique est évalué à 58,3 TWh et la période de chauffage représente au maximum 80 % de la production thermique. Si nous faisons l’hypothèse irrationnelle d’attribuer la totalité du CO2 au seul chauffage électrique, nous avons donc une émission de 32 x 0,8 = 25,6 Mt de CO2 pour 58,3 TWh = 439 g de CO2/kWh. Déjà là, avec cette idée farfelue, on arrive pas à 600 g. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que toute la production thermique n’est pas injectée sur le réseau de transport et de distribution qui alimente les clients résidentiels. En réalité, en 2008 seuls 34,7 TWh ont été injectés sur le réseau RTE (voir page 18) : … s_2008.pdf Donc si on prend la proportion de thermique par rapport à l’injection globale (515,5 TWh) on ne trouve plus que 6,7 %. Donc les clients résidentiels seraient alimenté par 6,7 % de thermique émetteur de CO2. Le bilan CO2 de l’électricité résidentielle est donc meilleure que le bilan global. Si on prend la quantité de chauffage électrique résidentiels (39,7 TWh en 2008), puis la quantité de CO2 “injectée sur le réseau” (20,9 Mt), on trouve des chiffres encore plus faibles. Pendant la période de chauffage, il reste 20,9 x 0,8 = 16,7 Mt de CO2 pour 39,7 TWh. Cela veut dire qu’au maximum le chauffage électrique résidentiel aurait pu émettre 420 g de CO2/kWh… en 2008. Pas de 600 g à l’horizon ! Seulement, l’affaire “s’aggrave” de jour en jour, car plus il y a de chauffage électrique en France, et moins l’électricité émet de CO2, notamment à cause du remplacement des centrales à charbon par des centrales au gaz et grâce au développement des EnR. Donc il n’existe aucune chance pour que le chauffage électrique émette globalement 600 g de CO2 par kWh un jour, même si les nouveaux chauffages électriques étaient “nouveaux” pendant 20 ans ! Fin de citation. Pour appliquer le fameux contenu marginal à 600 g, il faut considérer les nouveaux chauffages électriques. Et pour appliquer ce contenu à la totalité du parc de chauffage électrique sans dévoyer le principe, il faut considérer que tout le parc de chauffage électrique est nouveau… tout le temps ! Donc on ne peut pas dire que le parc actuellement en fonctionnement émet 600 g de CO2 en moyenne sur l’année. C’est parfaitement indémontrable car il existe une impossibilité physique qui se renforce de jour en jour : Ni la France, ni l’Europe n’émettent et n’émettront suffisamment de CO2 par kWh pour accréditer la valeur du contenu marginal. Et c’est pas avec les nouvelles centrales à gaz et les EnR que ça va s’améliorer. C’est terrible à dire, mais pour valider les 600 g de CO2 par kWh marginal, il fallait pas moderniser la production électrique et pas développer éolien PV et consort. Ceux qui l’ont fait ne se rendaient pas compte des conséquences !

Dan1

De l’art de ne pas répondre à la question en maniant l’amalgame et les généralités. Oui ou non, est que l’affirmation : “le kwh élec de chauffage émet officiellement france 225g de co2 contre 205 pour le chauffage gaz directe” Est juste et démontrable ? D’autre part, est que le meilleur chauffage au gaz peut n’émettre que 205 g de CO2 par kWh en considérant l’ensemble de la filière et pas seulement la consommation finale de gaz chez l’abonné ? Ces notions sont évidemment importante pour quelqu’un qui fait de la formation et diffuse donc largement de l’information.

Flobeb

D’après RTE, en ce moment, nous importons 3029 MW d’europe (contenu CO2 moyen 350, il faudrai la encore parler de marginal) Si nous n’avions pas sur développé le chauffage électrique Joule et PAC air air, nous exporterions probablement de l’électricité à trs forte valeur ajouté et très faible contenu en CO2. Au lieu de celà, les tenant du tout électrique mettent en péril nos équilibres économiques pour une logique d’escalade. le marginal électrique est et restera produit par du fossile avec des rendements extrèmement inférieur à d’autres systèmes. Expliquez moi pourquoi faire des centrales couteuse et peu performante (rendement

Dan1

A marius76 : Si vous voulez avoir le même contenu en CO2 les jours doux et les jours froids, ce n’est pas compliqué, il suffit de raisonner en contenu moyen, par exemple sur une période de chauffage (octobre à avril par exemple). je l’ai déjà exposé plusieurs fois et je reprends un calcul exposé plus haut : “Pendant la période de chauffage, il reste 20,9 x 0,8 = 16,7 Mt de CO2 pour 39,7 TWh. Cela veut dire qu’au maximum le chauffage électrique résidentiel aurait pu émettre 420 g de CO2/kWh… en 2008.” Là c’est une limite physique si on impute la totalité des émisions de CO2 électrogène au chauffage électrique, ce qui est manifestement loufoque car alors aucun des autres usages ne serait émetteur de CO2 ! Le hic, c’est qu’en plus le chauffage électrique ne cesse d’augmenter alors que les émissions de CO2 ne cessent de diminuer. où va-t-on tomber ? Imaginez qu’on fasse du PV et de l’éolien comme certains l’espèrent… là c’est sûr c’est cuit. C’est pas sympa pour la fameuse note de l’ADEME.

Flobeb

Pour Dan : “Si nous faisons l’hypothèse irrationnelle d’attribuer la totalité du CO2 au seul chauffage électrique” quel est la différence entre ces deerniers jours et les jour d’avant, les jours ont raccourci de 10%, les ménagères se sont vengées sur leurs aspirateurs le frigo ouvert avec toutes les télé de la maison alumées pour vérifier que RTE répondrai ? sans ce cahuffage électrique, nous exporterions de l’élec, quelque le contenu CO2. Vive la MDE, mais le sujet est tellement vaste, que le “not in my backyard” quotidien que je cotoie me laisse pessimiste sur nos capacité d’éolution face à l’énorme lobby du tout électrique qui comme le tout gaz ne fait que défendre des intérets limités. vive l’industrie francaise qui nous aide en ces temps de crises, vive la MDE qui nous suavera mais devenons raisonnable, on se fout des démonstartions oiseuses et polémiques de savoir si c’est 435 ou 600, c’est franchement moins bien que plein de chose et dangeureux pour nos équilibres.

Dan1

Pour Flobeb : “on se fout des démonstartions oiseuses et polémiques de savoir si c’est 435 ou 600, c’est franchement moins bien que plein de chose et dangeureux pour nos équilibres.” Non justement, je ne crois pas du tout que dans le monde de l’énergie on se foute du contenu en CO2 du kWh électrique… bien au contraire, il est l’objet d’un enjeu de communication acharné, il est beaucoup plus politique que technique. Je rappelle simplement que selon la valeur, il peut ou non disqualifier une filière ou un usage. GDF Suez et l’AFGAZ l’ont très bien compris en publiant des valeur de CO2 très élevée du kWh électrique. Voyez d’ailleurs ce qu’en disent nos parlementaires à propos de la fameuse “guerre de trois” :

christian

Premièrement, permettez-moi de vous demander de vous en tenir au vouvoiement de courtoisie. C’est moins convivial, mais nous n’avons pas gardé les cochons ensemble. Et quand on a des choses désagréables à se dire, un peu de distance permet de garder relativement la tête froide. Je n’ai que faire de votre idéologie décroissiste. Vous êtes économe ? Grand bien vous fasse ! Ne m’obligez pas à la même ascèse au nom d’une hypothétique vertu. Car, en politique, quand commence à parler de vertu c’est pour ensuite mieux couper les têtes des ennemis du Peuple. Si telle n’est pas votre intention (et je veux bien vous laisser ce crédit) vous serez débordé -tôt ou tard- par plus radical que vous. Je continuerai de me chauffer électrique. D’abord, je n’ai pas le choix. Je ne vois pas où est le mal. Accessoirement, chaque jour qui passe cet hiver, nous battrons nos records de consommation de tout -gaz, bois, mais aussi patates, châtaignes et dindes- parce que la population française croît. L’électricité a bouté hors des foyers … les foyers, et c’est tant mieux pour la santé et la sécurité. 

Flobeb

Communication acharnée, politique… GDF suez ou EDF Ma question est : Est ce la ménagère incoséquente ou la température extérieure qui cause ces importations massives d’élec pleines de CO2 ?

erwann-29

Apprendre à lire et dépersonnaliser @ Dan1 le grand flooder/troller: Je viens de te dire ceci : “Tes calculs ennuyant sur le contenu co2 (même si t’as raison sur la precision chiffré de ce bel esmasculage de mouche) ne répondent  absolument pas à la question pricipale du  sujet ici présent  « comment eviter les pointes  et son corollaire de problèmes et dérives ? » ni à la question simple et prioritaire de tout débat éconologique qui est “comment eviter le suicidaire gaspillage de nos ressources vitale?”. Bref …. que tu ai raison ou tord sur cette question précise et ne t’en déplaise subsidiaire ..Et donc que je me sois planté ou non ne change rien à l’affaire …on s’en fout de savoir qui à tord qui à raison …l’important c’est de trouver des solutions….et enssemble !La priorité est à  la problématique de la ressource !!! combien de fois faudra te le répéter ??!Donc pour parler on ne peu plus claiiiiiiir  à môsieur Dan1 qui est apte pour se faire adopter par la Bretagne(tellement têtu qu’il est…;-) ).Le débat sur le contenue co2 du kwh de chauffage est totalement inutile si on se pose les bonne question en amont , à savoir « ne pourrait on pas se passer simplement et assez rapidement de tout ce merd*er nucléaire, ou thermique, si on était un eu moins c*n et intoxiqué/dépendant énergétique-ment ? » C’est clair maintenant ?

Dan1

Pour marius76 : Comparons la journée du 19 novembre 2010 à celle du 14 décembre : Le 19 novembre, la consommation était de 1 607 GWh pour 144 317 tonnes de CO2 émis (6 013 tonnes/heure). le 14 décembre, la consommation était de 2 026 GWh pour 227 715 tonnes de CO2 (9 488 tonnes/heure). On a donc consommé 419 GWh de plus en émettant 83 398 tonnes de plus. Le kWh supplémentaire avait un contenu moyen de 199 g de CO2. Mais bien sûr l’objection immédiate est que ces kWh on été obtenus avec du fossile de pointe polluant et qu’en conséquence les 199 g moyens ne s’appliquent pas… voyons voir : 419 GWh ont été obtenus par : + 91 GWh nucléaires + 16 GWh éoliens + 57 GWh hydrauliques = 164 GWh sans CO2 + 30 GWh fioul + 48 GWh charbon + 18 GWh gaz = 96 GWh fossile + 16 GWh de “autres” + 143 GWh de solde import/export (de 81 GWh d’export à 62 GWh d’import) En appliquant, ma méthode fantaisiste (1200 pour le fioul, 1000 g pour les importations…), je trouve que ces 419 GWh supplémentaires auraient émis 394 g de CO2 par kWh. Avec la méthode RTE mais en inclant les importations à 400 g/kWh, je trouve que les 419 GWh auraient émis 261 g de CO2/kWh. Maintenant faisons l’hypothèse que ces + 419 GWh sont intégralement dus au chauffage électrique. Pour savoir ce que j’économiserai en CO2, il faut tenir compte du moyen de chauffage qui aurait été utilisé si on avait pas eu recours à l’électricité : par exemple une chaudière idéale dont on ne prend en compte que le CO2 émis au niveau de la chaudière (205 g/kWh) Donc si mes + 419 GWh ont émis 394 g/kWh, j’aurai économisé 394 – 205 = 189 g de CO2/kWh. Si mes + 419 GWh ont émis 261 g/kWh, j’aurai économisé 261 – 205 = 56 g de CO2/kWh. Bon et si le gaz émet plus que ce qu’il prétend et le chauffage électrique moins que ce qui se dit (l’augmentation de consommation n’est peut être pas intégralement due au chauffage), il se pourrait aussi que le surcroît de consommation n’entraîne pas d’émissions supérieures à une solution gaz haute performance. Le hic, c’est que le gaz n’améliorera que très peu ses émissions, alors que le kWh va encore baisser ses émissions de CO2 en France et en Europe, y compris sur les moyens de pointe et semi-base.

erwann-29

@la moderation : Je ne vois pas ou j’ai manqué de courtoisie ?et je ne vois pas ou je manque de courtoisie dans le message ci dessous ou je répond encore point par point méthodiquement à des extrapolations et déformation de mes propos. @ Flobeb : Merci pour ton partage de point de vue sur l’inutilité de la question du contenue CO2 du kwh de chauffage élec ! Je me sens un peu moins seul.@ môsieur Christian :Je ne suis pas économe je suis performant !je ne suis pas décroissant je fais autant avec moins !Mais qd je dis « autant » je parle de l’essentiel …donc sans superflue ne rendant pas plus heureux! Alors de grâce épargnez nous le sempiternel dérapage stérotypé du « écologie = renoncement » en vue de marginaliser les réflexion/actions écologiques qui vous semble peut être trop compliquer pour votre niveau de motivation.NB : le vrai hédoniste c’est celui qui sais économiser son plaisir pour le faire durer ! Le jouisseur convulsif n’est donc pas celui qui sait le mieux profiter de la vie ! À mediter cher ami ! Au cas ou si vous l’aviez pas bien lu j’ai précédemment précisé que je n’aime pas le préfixe Dé de Décroissance. Je n’aime donc pas ce terme, dumoins pour son image négative auprès de gens comme vous. Image seulement …car il à mon sens n’y a rien de négatif à choisir quelque chose de bon qui s’impose à nous, donc à le choisir de manière douce et maitrisée, au lieux d’attendre qu’elle s’impose à nous d’elles même dans l’urgence et la violence, et accessoirement … poussé par une nouvelle forme de totalitarisme vert…Cette chose c’est la véritable écologie … et non tout le green washing politiquo-techno-machin-chose omnipresent! Par ailleurs je vous rappel que l’idéologie ce n’est ni plus ni moins que faire sa propre lecture de la réalité sans réellement tenir compte de la réalité. Et vous me dites que vous ne pouvez pas faire autrement que vous chauffer électriquement , alors que c’est sûrement faux. Ceci me paraît vraiment être une position fataliste très révélatrice d’un eventuel poids de certains dogme sur vos épaules. Pour finir, je tien à vous signaler que je ne vous ai rien reprocher du tout sur votre manière de vivre, si ce n’est d’extrapoler mes propos et de raccourcir ma «rhétorique» afin de la travestir …trouvez vous que cela soit une parfaite démonstration d’honnêteté intellectuelle ? ! Alors bon, vos jolies paroles/phrases d’académicien … et avec tout le respect que j’ai pour vous en tant que belle plume, svp, gardez vous les, vu qu’elles n’apportent rien au débat! 

Dan1

Il m’apparaît clairement, qu’un soupçon de Valium pourrait faire l’affaire ! Je ne pense pas qu’il soit utile de me tutoyer car finalement nous nous connaissons si peu. Enfin je maintiens que lorsque que l’on base tout un argumentaire sur des fondements aussi peu solides… on s’expose naturellement à une solide critique.

Heberlue

Si on veut améliorer les choses il n’y a que la méthode différentielle qui vaille et non la méthode moyenne. Pour le chauffage électrique et n’importe quel autre usage d’ailleurs, il faut se poser la question à l’instant t : quelle serait la situation si on avait une quantité donnée d’énergie électrique en moins et regardé le contenu CO2 de la différence. Pour regarder la situation sans chauffage électrique, c’est très simple il suffit de regarder la conso et la production en mi-saison, pas trop l’été car il y a la clim (autre débat). Si on appliquait la méthode moyenne au cas du charbon allemand ou chinois on pourrait affirmer qu’une centrale (au charbon) de plus ou de moins par rapport à une centrale nucléaire de plus ou de moins ne changerait pas fondamentalement le contenu CO2 du mix énegétique de ces 2 pays, pourtant on est bien d’accord que la quantité de CO2 sortant de ces 2 type de centrale n’est pas le même non ?  J’espère bien que les décideurs de ces 2 pays ne s’appuient sur cette méthode moyenne, au quel cas il faudrait de toute urgence leur expliquer les mérites de la méthode différentielle (ou méthode marginale). L’exemple est-il suffisamment parlant ? Au fait pendant que nous parlons le record historique d’hier est en train d’exploser : 95435 MW à 18h 45. Je parie pour plus de 96 GW à 19 h,résultat que nous aurons à 19h 15.

erwann-29

@ Dan1 : “Enfin je maintiens que lorsque que l’on base tout un argumentaire sur des fondements aussi peu solides… on s’expose naturellement à une solide critique. ” Mais je suis tout à fait d’accord avec ça .. y’a pas de problème là dessus … j’ai dis et redis que VOUS monsieur Dan1 aviez probablement raison …. Mais est ce qu’avec une version protestation du genre «  OUIIIIIII vous avez raison je devrais me flagelée » ça vous aiderait à mieux enregistrer mon message ? Quoi qu’il en soit , je maintiens que d’acharné à débattre d’un aspect est inutile si une autre méthodologie règle se problème de manière collatérale ou indirecte en en réglant d’autres bien plus prioritaire ! Monsieur Dan1, je vous rappel que vous n’avez toujours rien répondu au 7 autres points de l’intervention qui vous a fait réagir…

ccsiaix

Vous affirmez  « ne pourrait on pas se passer simplement et assez rapidement de tout ce m ….. si on était moins dépendant énergétiquement ?” J’admets votre raisonnement pour nous autres occidentaux. (mais attention, derrière chacune de nos interventions sur ce forum, il y a une dépense énergétique ……) Quel discours tenez vous à la population du tiers-monde qui n’aspire qu’à une chose : SORTIR de la MIsére, et donc consommez un peu plus …. d’énergie …. D’autre part, vous avez été un peu réducteur en affirmant que j’avais dix ans de retard, ce n’est pas un argument à votre hauteur. Bonne soirée (au feu de bois ou sur internet ?)

Dan1

ça tombe bien je n’ai pas encore envisager de répondre aux 7 autres points… point(.)

Dan1

A Herberlué. Personnellement, je trouve la méthode différentielle assez… moyenne : En effet, quel que soit la méthode que l’on adopte, il faut la mettre à l’épreuve du temps. Et que se passe-t-il en France quand on se projette en 2025 comme le fait RTE dans son bilan prévisionnel : On trouve qu’il serait possible d’alimenter 73 TWh de chauffage électrique dans l’année (22 TWh en tertiaire et 51 en résidentiel) en émettant seulement entre 13 et 25 millions de tones de CO2. Ce faisant, il y a bien eu une augmentation annuelle de plus de 1 % du parc (donc tous les ans des nouveaux chauffages qui sont censés émettre plein de CO2 à cause de la construction de nouvelles centrales thermiques) et patatras, les émissions de CO2 diminuent. Alors quand vous émettez 13 Mt de CO2 pour 73 TWh de Chauffage, si vous imputez la totalité au chauffage, ça ne fait tout de même que 178 g de CO2/kWh et pas un de plus. là, ça gaze déjà pas. Si vous imputez que 80% du total pour tenir de l’été où le thermique fonctionne aussi mais pas pour le chauffage, il vous reste 10,4 Mt qui font 142 g de CO2/kWh. Bon et puis, il n’y a pas que le chauffage dans la vie, il y a aussi la télévision, l’éclairage… Et ben c’est pas comme ça que l’on arriver à 600 grammes, méthode différentielle, marginale ou pas. Le risque serait même que la méthode marginale soit marginalisée !

Pastilleverte

vive la géothermie !

erwann-29

pour finir ..vu que ça trolle ici.« derrière chacune de nos interventions sur ce forum, il y a une dépense énergétique . »Mouha ha ha ! Je l’attendais celle là ! Il en a fallut du temps !Non sans blague faut toujours quelqu’un pour nous la ressortir celle là ! Donc pour vous il serait plus utile de nous déplacer des 4 coins de la france pour tenter de faire évoluer les idées ? Un peu de discernement svp …. ce n’est q’un tout petit mal pour un grand bien ! MAIS Quel discours tenez vous à la population du tiers-monde qui n’aspire qu’à une chose : SORTIR de la MIsére, et donc consommez un peu plus …. d’énergie …. Ce sont des miliards d’individus qui aimeraient bien être à notre place  et ben ON (nous les écolos) leur tien le discourt de ne pas reproduire notre croissance bâtie sur la piètre performance … m’enfin bon … je ne crois pas que ceux d’entre eux qui se posent ce genre de question ai besoin de nos conseil pour s’en rendre compte et chercher d’autre modèle… Soyons un eu humble …par ailleurs qd on s’amuse à comparer le niveaux sociale moyen d’un japonnai avec celui d’un américain .. on voit vite que le niveau de socialisation et d’éducation n’est pas obligatoirement lié à une grosse consommation d’énergie … et pourtant les japonais ne sont pas des monstre d’économie c’est bien connu ! Nous non plus ! Bref faut aussi arrêté avec le dogme du niveau de vie lié qu’à la consommation d’énergie …Une fois encore si on est efficace à tous les niveau on fait la même chose avec bcp moins ! D’autre part, vous avez été un peu réducteur en affirmant que j’avais dix ans de retard, ce n’est pas un argument à votre hauteur.Vous avez raison j’ai bien réduit les choses car en fait le rapport du club de Rome c’était il y’a presque 40 ans !et maltus y’a plus de 150 ans ! 

Dan1

Bon, sortons du CO2, Je suis tout de même assez d’accord avec ccsiaix : le discours de MDE pour les occidentaux ça passe (mais il n’y a pas que l’électricité, attention à la focalisation d’attention). Par contre, je crois que c’est assez surréaliste pour les pays en développement : Allez donc expliquer aux indiens qu’il faut consommer moins d’électricité globalement. Allez donc expliquer aux éthiopiens que c’est pas bien de consommer 50 fois moins d’électricité que les allemands quand ils en dépensent actuellment 100 fois moins : Quoi que l’on dise, la consommation d’électricité va tendre à croître au niveau mondial pour au moins deux raisons : – l’accès de population pauvres à ce formidable vecteur d’énergie – les transferts d’usages dans les pays développés. Même si nous réussissons le NEGATEP, nous n’aurons pas forcément NEGAWATT. Maintenant, rien n’indique que les désirs des populations pourront tous être satisfaits. Comme l’écrit Jean-Marie Chevalier : c’est les grandes batailles de l’énergie qui s’accentuent.

Heberlue

Comme vous aimez particulièrement les calculs je vous soumets ce petit exercice : Prenons 2 périodes de 4 mois une l’été (par exemple du 24/04/2008 au 23/08/2008)  et une l’hiver (par exemple du 18/11/2008 au 19/03/2009). Pendant la période d’été la puissance moyenne du nucléaire +hydro a été de 50.75 GW pour une puissance consommée moyenne de 47.26 GW. La production des moyens pauvres en CO2 est donc excédentaire de 3.50 GW. Pendant la période d’hiver la puissance moyenne du nucléaire + hydro est de 61.65GW et la consommation moyenne de 68.24 GW, le déficit moyen est donc de  6.58 GW. Entre la période d’été et la période d’hiver nous avons donc un différentiel de 3.50 + 6.58 = 10.08 GW, sur les 2920 h de la période considéré cela correspond à une différence de plus de 29 TWh qui ne peut être couverte par un moyen peu émetteur de CO2. On peut négliger pour la démonstration les apports des énergies renouvelables qui restent très minoritaires, l’éolien d’ailleurs aurait plutôt tendance à réduire le déficit car sa production (nettement plus importante que celle du PV) est plus importante pendant l’hiver que l’été. Il y a 2 questions : A quel usage correspond ce surcroit de consommation hivernal ? l’éclairage privé ou public, la cuisson des aliments, la télé ou les ordinateurs plus utilisés l’hiver que l’été ou le chauffage électrique ?  A noter qu’il faut aussi tenir compte des augmentations de consommation l’été pour les besoins de réfrigération et de climatisation. Par quels moyens de production d’électricité est couvert cette quantité d’électricité (hors nucléaire et hydro) ? Hors nucléaire, hydro et renouvelable(minoritaire) que reste il ? du charbon, du fioul, du gaz des importations. On ne connait pas trop le contenu CO2 de ce mix c’est pourquoi je le fixe à environ 700 gCO2/kWh. maintenant si la quantité d’électricité propre au chauffage électrique est de 60 TWh on trouve environ 700 gCO2/60*29 = 343 gCO2/kWh pour le chauffage électrique, en prenant 50 TWh on a 412 gCO2/kWh. 60 TWh semblent cohérent car cela correspond au différentiel de consommation moyenne entre les 2 périodes  (68.24 – 47.26)*2960 h= 61.2 TWh. Tous les éléments utilisés pour ces calculs sont disponibles sur le site du RTE, comme vous savez très bien les utiliser, je vous laisse faire les vérifications.

christian

“Vous me dites que vous ne pouvez pas faire autrement que vous chauffer électriquement , alors que c’est sûrement faux” Me traiteriez de menteur ou de débile ?  Cela laisse rêveur quant à votre professionalisme de “consultant indépendant”, car ce genre de réflexion est plutôt typique d’un âge mental de 12 ans et demi… Mais je vais vous répondre quand même. Pour rire. Figurez-vous que construire (ou rénover) une maison HQE, ou même à énergie positive, c’est fastoche. Il y a 30 ans que l’éco-quartier de Freiburg existe… Limité à rdc+2 étages. Personnellement, ça ne m’impressionne pas. Il n’y a là aucun enjeu. Solaire thermique+bois ou géothermie et le tour est joué. Cependant, une part majoritaire de la population française vit… en ville. Personnellement, j’habite un immeuble de 8 étages, très bien isolé car postérieur à 2000, en plein Paris.  Comme vous avez été incapable jusqu’ici de fournir des réponses chiffrées à Dan1, je me marre en vous imaginant expliquer en Assemblée Générale (AG) à mes 70 copropriétaires qu’il faudrait défoncer les planchers et trémies pour passer des canalisations, sans garantie ni de s’y retrouver financièrement, ni amélioration massive du bilan carbone. Quand à mettre une PAC de type Octopus (COP=-3 jusqu’à -25°C), allez leur expliquer qu’il faut rechapper le toit (pour supporter la charge), ou passer du 400 V triphasé. Même un inverter-split sur le balcon est interdit par le règlement de copropriété (changement possible à la majorité des présents il me semble). Venez donc à notre prochaine AG, qu’on rigole. Alors oui, je suis obligé d’être à l’électrique. Et ne me proposez pas de changer d’immeuble. Dans le quartier, les grands blocs années 70 (avec façade en petits carreau de mosaïque) sont tous chauffés par le chauffage urbain… Quant aux petits immeubles de 6 étages années 40-50 chauffés au gaz ou fioul sont des passoires thermiques. Rénover et isoler ces catégories là de logements va coûter à leurs propriétaires environ 250 milliards dans les 10 ans qui viennent. Ils ne les ont pas. Basculer du chauffage gaz/fioul à l’électrique sera certes insatisfaisant intellectuellement et “exergétiquement”. Mais il permettrait de décarbonner vite fait tout ça. Et je ne vous parle pas de l’ACV des isolants, sinon, y’a de quoi déprimer.

Inox

même pour un éthiopien…. “…Allez donc expliquer aux éthiopiens que c’est pas bien de consommer 50 fois moins d’électricité que les allemands quand ils en dépensent actuellment 100 fois moins : …”

Inox

d’isolation. Auriez vous quelques conseils judicieux à me communiquer. Merci d’avance

Dan1

Vos tentatives d’explications sont très bien argumentées mais pas très convaincantes. Vous essayez sans cesse d’obtenir des résultats actuels et globaux avec une méthode marginale qui n’a pas été faite pour cela et ne peut donner que des résultats marginaux et pour un futur possible (mais de moins en moins probable) parmi d’autres (relire la note ADEME-RTE). Dans le cas présent, vous donnez un contenu en CO2 du chauffage électrique pour une différence de consommation entre deux jours où il y avait déjà pas mal de puissance appelée pour cet usage tout au long de la journée. Si je prends votre hypothèse qu’au dessous de 15°C le chauffage consomme et que cela correspond à ce qui dépasse 1 200 GWh/jour, je conclus que le 14 décembre il y avait 825 GWh de chauffage et que le 21 décembre, il n’y en avait plus que 624 GWh. On trouve bien la différence de 201 GWh qui selon vous aurait consommé tout le CO2 qui dépasse (c’est à dire 120 700 tonnes). Là, tout va bien, car on trouve, oh surprise : 600 g de CO2 kWh (c’est bien, mais ce ne sera pas possible tous les jours de l’hiver). Bon, mais qu’advient-il du reste des GWh de chauffage électrique, c’est à dire 825 – 201 = 624 GWh ? Quel est leur contenu en CO2 ? Selon vos hypothèses : – le 14 décembre, les 2 025 GWh auraient émis 270 800 tonnes de CO2 (moyenne = 134 g CO2/kWh), – le 21 décembre, les 1824 GWh aurais émis 150 320 tonnes de CO2 (moyenne = 82 g CO2/kWh). Comme 120 700 tonnes ont déjà été affectées aux 201 GWh de chauffage qui représentent la différence, il ne reste plus que 270 800 – 120 700 = 150 100 tonnes de CO2 à imputer aux 624 GWh de chauffage qui ont bien été consommés. Là, je trouve une émission de 241 g de CO2/kWh. Cela voudrait dire que 1/4 du chauffage électrique aurait émis 600 g CO2/kWh et que les 3/4 restant auraient émis seulement 241 g de CO2/kWh. Evidemment, si on fait la moyenne, on trouve que les 825 GWh de chauffage électrique du 14 décembre auraient émis 328 g de CO2/kWh (ce qui est la limite physique). Encore faut-il souligner que ce résultat est aberrant car il suppose qu’aucun des autres usages ne serait émetteur de CO2 ! Il est donc vain de chercher ces fameux 600 g de CO2/kWh surtout en détournant une méthode marginale qui ne rendra jamais compte du contenu en CO2 moyen, global et actuel du chauffage électrique français. Enfin je redis ce que j’ai déjà écrit plusieurs fois : il est quand même troublant de constater qu’en France plus il y a de chauffage électrique et moins il y a d’émission de CO2 par kWh et pire, cela baisse également régulièrement au niveau européen (en moyenne 350 g de Co2 par kWh). Il existe même des jours d’hiver (le 25 décembre 2010) où les émissions de CO2 chutent dangereusement à des niveaux d’environ 3 000 à 4 000 tonnes/heure ce qui, compte tenu de la production et de la consommation, nous donne un contenu moyen en CO2 d’environ 50 g/kWh. Plus le temps avance et plus le Graal des 600 g de CO2/kWh s’éloigne !

Sicetaitsimple

J’ai un grain de sel à amener, et quelques doutes sur lequels vous allez m’éclairer. D’après le CITEPA: Les émissions de CO2 en France en 2008 seraient de 306MT, dont 7,5% soit 23MT pour la production d’électricité. Hors cette année là, la production d’éléctricité d’origine fossile a été de 53,176TWh ( c’est RTE qui le dit), soit 432g/kWh en moyenne ( n’oublions pas que ce sont les cogen gaz qui produisent le plus d’electricité fossile en France). Même si on admet que tout le chauffage électrique est à base de fossile ( ce qui est à l’évidence faux), ça ne fait que 432g/kWh maximum, non?

Dan1

Pour Sicetaitsimple : Le chiffre que vous citez (306 Mt de CO2 pour 2008) comprend l’UTCF (Utilistation des Terres,leur Changement et la Forêt). Ce n’est donc pas la quantité totale des émissions de CO2 en France. J’ai plusieurs fois cité ce rapport (pour 2007 et avant), mais je prends le chiffre page 5 hors UTCF, c’est à dire 382 Mt de CO2 en 2008. Donc 7,5 % de 382 Mt = 28,65 Mt de CO2 dont la moitié pour EDF. En 2009 (provisoire), on aurait 369 Mt hors UTCF. Si le ratio de 7,5% reste d’actualité, cela ferait 27,7 Mt de CO2 pour l’électricité. Pour avoir le détail des émissions des centrales EDF :

Dan1

Pour marius76 : Vous me dites qu’avec votre méthode marginale vous savez dire ce qu’aurez été les émissions de CO2 si on avait supprimé X TWh de chauffage électrique. Bon, ben essayons : Selon votre méthode si on compare le 14 et le 21 décembre , on trouve un kWh chauffage électrique émettant 600 g de CO2. Selon vous toujours, la quantité de chauffage électrique d’une journée est le nombre de GWh qui dépasse 1 200. Pour le 14 décembre la consommation est de 2025 GWh, c’est à dire qu’il y a 825 GWh de chauffage électrique. Donc les émissions de CO2 du chauffage électrique étaient de 825 x 600 = 485 000 tonnes de CO2. Le hic c’est que selon votre calcul, la totalité de la consommation du 14 décembre (y compris les importations à 700 g de CO2/kWh) plafonne à 270 800 tonnes d’émission de CO2. Comme je l’ai déjà largement écrit : à force d’insister, le temps passe et il n’y a déjà plus assez de CO2 pour le chauffage électrique… qui accapare déjà tout ! Si les EnR parviennent à percer (il se pourrait que les 26,4 GW d’éolien allemand produisent un peu en hiver), ce sera mission impossible. Non la méthode marginale ne permet pas la description du présent et elle ne prédit probablement pas l’avenir si le modèle de production évolue au détriment des centrales thermiques.

Dan1

Je veux bien qu’il faille considérer le totalité de l’hiver pour mettre à l’épreuve la méthode marginale; C’est précisément ce que j’ai déjà fait plusieurs fois et que vous réfutez. Si je reprends votre calcul de quantité de chauffage électrique (tout ce qui dépasse 1 200 GWh/jour), je trouve environ 61 TWh en 2009. L’ensemble des émissions de CO2 de l’électricité serait de 28 Mt pour l’année, dont au maximum 80 % pendant la période de chauffage, c’est à dire 22,4 Mt. Admettons que tout le CO2 émis soit la faute du chauffage électrique, nous aurions donc 22 400 kt / 61 TWh = 367 g de CO2 / kWh. Même avec ce raisonnement aberrant (car si on éradique le chauffage électrique on aura toujours des émissions de CO2), on arrive pas et de loin aux 600 grammes tant espérés. Non la méthode marginale ne peut pas décrire le passé et le présent car elle n’est pas conçue pour cela. La méthode marginale fonctionnerait sur le moyen terme, si, pour satisfaire l’augmentation des besoins en chauffage électrique on augmentait uniquement les moyens de production thermiques. Or, ce n’est évidemment pas ce qui va se passer à l’avenir (celui que nous décrit RTE dans les bilans prévisionnels). Car en 2025, par exemple, nous pourrions avoir 73 TWh de chauffage électrique pour seulement 12,9 Mt de CO2 (dont 10 Mt en période chauffage). Là, la limite physique serait 141 g de CO2/kWh en imputant tout au chauffage. Evidemment, ce scénario suppose les moyens de production suivant : Nucléaire = 74,8 GW Charbon = 2,9 GW CCG = 8,4 GW Fioul et TAC = 5,9 GW Thermique décentralisé = 7 GW Hydraulique = 25,4 GW Eolien = 22 GW Photovoltaïque = 10 GW On voit donc que dans ce cas là, la méthode marginale nous prédisant l’horreur des émissions de CO2 du chauffage électrique nous induirait en erreur en nous laissant penser que passer de 60 à 73 TWh ferait augmenter les émissions de CO2 de 8 Mt en 15 ans. Evidemment, c’est pas gagné, mais c’est loin d’être hors de portée de la France dans 15 ans. Je précise également que l’expression “chauffage électrique” renferme des réalités assez disparates : du convecteur “grille pain” à la pompe à chaleur eau-eau. Si on considère par exemple une pompe à chaleur aérothermique assez médiocre mais ayant tout de même un COP moyen annuel de 2, il faut diviser les émissions de CO2 par 2 car elle a besoin de deux fois moins de kWh électrique pour produire le même effet qu’une chaudière à gaz.

Dan1

Je ne vois pas les choses comme vous et je ne juge pas le chauffage électrique “bénéfique”. Du reste, pendant mes calculs, le comble est que je suis chauffé au gaz et que je paye GDF-SUEZ plutôt qu’EDF ! Le chauffage électrique consomme de l’énergie qui a un bilan carbone comme toutes les consommations d’énergie. Je dis seulement que ce bilan carbone n’est pas plus désastreux que si on lui substituait une autre filière et je prétends que globalement, la chauffage électrique français avec toutes ses composantes ne conduit pas et ne conduira pas à moyen et long terme à plus d’émission de CO2 que les autres solutions à base de fossile, même avec l’utilisation massive d’excellente chaudière gaz à condensation. Car l’enjeu du contenu en CO2 du kWh de chauffage électrique est bien là : prouver tout de suite que ce kWh là précisément est horriblement carboné (certains ont écrit deux fois plus qu’avec une chaudière fioul) afin que des décisions soient prises pour transférer cet usage vers le fossile et notamment le gaz. Après, si on s’aperçoit que le bilan global n’est pas aussi bon qu’on l’a vendu… tanpis ce sera fait ! Je note par ailleurs, comme je l’ai déjà écrit qu’il me semble de plus en plus dur d’éradiquer le chauffage électrique (quel qu’il soit) dans les constructions neuves au fur et à mesure de la diminution de consommation des logements (durcissement des RT). Car un logement de 120 m2 qui nécessite 50kWh/an/m2 pour le chauffage, consomme 6 000 kWh/an. Même à 15 centimes d’Euros TTC le kWh, cela fera au maximum 900 Euros par an pour le fonctionnement; Dans ce contexte, pourquoi aller investir dans une installation plus complexe au gaz, pour un retour sur investissement trop long ?

Xicetaitsimple

Après tout, que les émissions de CO2 de la production electrique francaise soit de 23MT, ou certainement plus si on prend en compte la part “electricité” des cogen qui semble effectivement comptabilisée dans l’industrie ou le chauffage urbain, quelle importance? Dans tous les cas, c’est à la louche au moins 5 fois moins que les émissions annuelles du seul RWE en 2007…(158MT en Allemagne). Ce qui entre nous soit dit, enfin surtout pour Dan1, ne me fais pas changer d’idée sur le fait que le lignite continuera à être exploité en Allemagne… Ceci dit, avez-vous eu le temps de consulter “l’étude” que je citais hier: Ou on voit que certains, plutôt en avance coté éolien, commencent à penser que le développement des renouvelables pourrait passer justement, au-delà des échanges avec les voisins et du stockage notamment via les véhicules electriques, par de la substitution partielle de chauffage “fossile” par du chauffage electrique?