Meilleure coopération dans l’énergie entre la Belgique et l’Allemagne

Dans son plan stratégique 2013-2019, le régulateur belge de l’énergie (CREG) proposait de développer des synergies bilatérales avec certaines autorités de régulation pour discuter de sujets particuliers, échanger des informations et proposer des actions communes concrètes.

C’est dans ce cadre que Marie-Pierre Fauconnier, Présidente du Comité de direction de la CREG, et Jochen Homann, président de l’autorité de régulation allemande (Bundesnetzagentur, Agence fédérale des réseaux), se sont rencontrés au début de ce mois pour des entretiens détaillés sur des thèmes actuels en rapport avec la régulation de l’énergie.

Les échanges se sont concentrés sur la coopération entre les autorités en vue de garantir la sécurité de l’approvisionnement. La discussion en cours sur l’introduction de mécanismes de capacité a mis en évidence des différences nationales en ce qui concerne les approches et les calendriers.

Selon Mme Fauconnier, « l’intégration progressive des marchés de l’énergie, telle qu’envisagée, rend indispensable la coopération entre les autorités de régulation de pays voisins. L’approvisionnement énergétique est au centre de la discussion actuelle. Il ne peut plus s’agir d’une question purement nationale, étant donné l’impact des mesures prises sur les États voisins, notamment en termes de stabilité du réseau et d’investissements. Les autorités de régulation doivent faire jouer leur expérience et offrir leur savoir-faire afin de mettre en œuvre les mesures visant à garantir la sécurité de l’approvisionnement. »

M. Jochen Homann confirme : « Nous nous sommes entretenus de la nécessité d’analyser l’impact des mécanismes de capacité nationaux sur les réseaux électriques. La planification des capacités ainsi que le développement du réseau et des énergies renouvelables doivent aller de pair. À cet égard, une concertation étroite entre les autorités de régulation peut étayer les démarches des ministères compétents. »

M. Jochen Homann et son homologue belge se sont entendus sur le fait qu’une compréhension commune de la méthodologie du bilan de puissance et du niveau voulu de puissance garantie est nécessaire dès l’examen de mesures pour l’avenir. La prise en compte de la capacité de génération des autres pays et le rôle des interconnexions transfrontalières, en particulier, seront alors déterminants pour définir les modalités de mécanismes ultérieurs en conformité avec le droit de l’Union européenne.

Les autorités de régulation ont en outre réaffirmé leur participation à des groupes de travail ad hoc du Conseil des régulateurs européens de l’énergie (CEER) et aux travaux du forum énergétique pentalatéral.

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trimtab

Devant cette volonté de ‘coopération’ bilateral, qui constate, entre autre: “….La prise en compte de la capacité de génération des autres pays et le rôle des interconnexions transfrontalières, en particulier, seront alors déterminants….” Et petit rappel à tous ceux que restent encore et toujours enfermés dans des débats ‘hexagonaux’ et nationaux, que nous mangeons déjà notre ‘jus’ dans une même ‘grosse marmite’ : Et que si la mise en ligne de nouveaux moyens de production éléctrogène doivent être ‘coordonnée’, les interconnexions vont encore se multiplier afin de ‘multiliser’ au mieux le jus disponible. Et pour ceux qui disent que certains projets d’interconnexion (par exemple Bretagne-Irlande) couteront ‘un bras’, il ne faut jamais perdre de vue qu’une interconnexion acceuille et acceuillera TOUTES les sources de production électrogène. Une interconnexion est en sorte du OPEN HOUSE, ou on ne demandera pas vos papiers (bonjour, vous êtes est du nuke français, de l’éolienne Mer du Nord, du solaire espagnole, du lignite allemend…?)…..en entrant…! Un pour tous, tous pour un. Une ‘grosse marmite’, qui NE FAIT PAS de la politique….Elle partage…! trimtab

Sicetaitsimple

Ce n’est j’imagine pas à moi que vous vous adressez concernant une ligne Irlande Bretagne? Merci en tous les cas pour le lien entsoe. Malgré toutes les bétises répétées par certains, on y voit bien (slide 6) que le rapport puissance maximale/puissance minimale sur une année n’est pas fondamentalement différent en France qu’il ne l’est dans beaucoup d’autres pays européens. Bonjour au passage à Mme Rivasi.

Sicetaitsimple

européen semblant appartenir au Danemark, avec un ratio de 6. Mais comme dit Chelya, plus il y a de renouvelables moins il faut de réseau!

Sicetaitsimple

Pourriez vous en premier lieu justifier vos chiffres? (20% de la consommation à la pointe européenne pour 10% de la population, sur le périmêtre ENTSOE bien entendu). Et question subsidiaire, avec les vrais chiffres: c’est grave Docteur?

Sicetaitsimple

Ca n’a pas forcément grand chose à voir, mais je vous l’offre quand même, ça vient de sortir: Je ne vois pas la France.Il doit y avoir une erreur….

Nicias

Il est beau le grand marché européen de l’électricité. L’Europe réduite à des initiatives de discutions bilatérales, au cas ou il n’y aurait personne de l’autre coté de la ligne HT transfrontalière sur laquelle on compte garantir l’équilibre offre/demande.

Nicias

La consommation est “anormalement” élevée en France par rapport aux pays ou l’électricité est plus cher.

De passage

…les teutons avec leurs gros sabots: Ils n’arrivent plus à stabiliser leur réseau électrique et ils ont urgence à s’appuyer sur les réseaux voisins pas encore saturés de renouvelables erratiques… Alors autant en profiter, comme ça quand les autres réseaux raccorderont à leur tour leurs renouvelables, ils tomberont sur des réseaux déjà saturés par le monstre allemand et alors ces petits pays n’auront plus qu’à financer leur remise à niveau de réseau… sans participation allemande. Il y a longtemps que je l’attendais celle-là, polonais et tchèques les ayant déjà envoyés promener…. Sotez de l’Omerta verte hexagonale et vous découvrirez à quel point l’energiewende allemand fait rire toute la planète…. “example of what to not do..”.