La production d’électricité au moyen de centrales au charbon peu polluantes peut contribuer à réduire le réchauffement de notre planète d’ici à 2050 si ce genre de centrales se généralise, indique le nouveau rapport que l’Institut de technologie du Massachusetts (Massachusetts Institute of Technology ou MIT) a rendu public le 14 mars.
Les auteurs de ce rapport concluent que, dans le cadre de l’hypothèse la plus optimiste, il est possible de stabiliser en 2050, à environ leur niveau de 2000, les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de notre planète si l’on a davantage recours à l’énergie nucléaire et aux sources renouvelables d’énergie ou si l’on accroît le nombre des centrales au charbon épuré. Le charbon est beaucoup utilisé aux États-Unis et dans d’autres pays grands consommateurs d’énergie tels que la Chine pour la production d’électricité. Afin de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre tout en continuant de tirer parti des grands gisements de charbon dans le monde, les États-Unis et d’autres pays doivent adopter de nouveaux procédés de production d’électricité au moyen du charbon épuré de manière à réduire les émissions de gaz carbonique. Les auteurs du rapport, qui porte sur le rôle du charbon en tant que grande source d’énergie, présument que les États-Unis prendront des mesures pour limiter leurs émissions de gaz carbonique, mais sont moins optimistes au sujet de l’action des pays en développement dans ce domaine. « Nous pensons qu’il va être difficile d’obtenir que la Chine, l’Inde et d’autres pays à marché naissant fassent des progrès pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre », a déclaré le codirecteur de cette étude, M. John Deutch, qui était venu à Washington en présenter les conclusions. Or l’action des États-Unis ne sera pas suffisante pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre dans le monde si ces pays n’agissent pas de même. |
(src : usinfo.state.gov)
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