Moins de viande rouge, donc moins de CO2 ?

Selon une étude ‘très sérieuse’ publiée aujourd’hui dans la revue médicale britannique The Lancet, le réchauffement climatique pourrait être grandement atténué si les mangeurs de viande que nous sommes, acceptions d’en consommer deux fois moins, à l’échéance 2050.

La consommation moyenne de viande s’élève à 100 grammes par personne et par jour dans le monde. Des différences flagrantes existent entre les pays développés (200 à 250 grammes) et les pays pauvres (20 à 25 grammes). Aussi d’après les chercheurs, il faudrait limiter à 50 grammes par jour la consommation de viande rouge provenant de ruminants (boeuf, mouton, chèvre) émetteurs de méthane, un gaz à fort pouvoir réchauffant.

La théorie des chercheurs est la suivante : "Si l’on considère que la population globale va augmenter de 40% d’ici 2050 et si aucune réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au bétail n’intervient, la consommation de viande devra baisser à 90 grammes par jour et par personne pour stabiliser les émissions de ce secteur".

Et pour conclure, "Une diminution substantielle de la consommation de viande dans les pays riches serait également bénéfique pour la santé, principalement en réduisant les risques de maladies cardiovasculaires (…) obésité, cancer colorectal, et peut-être d’autres cancers", jugent les chercheurs. A contrario, "Une augmentation de la consommation de produits d’origine animale dans des populations pauvres serait également bénéfique pour leur santé", ajoutent-ils.

         

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