Selon le Bilan prévisionnel 2015 de RTE, la France retrouve des marges de sécurité d’approvisionnement électrique et cela jusqu’en 2020, soit jusqu’à 4.800 MW de marge par an.
La situation s’améliore en raison de l’activation par les producteurs et les opérateurs d’effacement de leviers d’action et d’une baisse de la consommation électrique.
Le maintien en exploitation après mise aux normes de centrales au fioul, l’éloignement des perspectives de mises sous cocon de cycles combinés au gaz, le développement de nouvelles capacités d’effacement, et l’amélioration de l’efficacité énergétique, permettent la reconstitution des marges de production d’électricité de la France jusqu’en 2020.
La disponibilité des centrales au fioul se maintiendra l’hiver prochain, grâce à des adaptations réalisées par les producteurs pour les mettre aux normes européennes. Durant cet hiver 2015-2016, aucun cycle combiné au gaz ne sera sous cocon.
Les énergies renouvelables, en poursuivant leur dynamique de croissance, contribuent au rétablissement des marges de sécurité électrique de la France. L’éolien terrestre devrait croître de 1.000 MW par an jusqu’en 2020, et les premières capacités d’éolien offshore (1000 MW) seront installées courant 2019. La filière photovoltaïque devrait voir sa capacité de production croître de 3.500 MW.
Le RTE a étudié deux scénarios d’évolution possible du parc nucléaire français sur la période 2016-2020. Les marges de sécurité d’approvisionnement électrique demeureront globalement suffisantes en cas d’un arrêt de production de la centrale de Fessenheim précédant la mise en service de l’EPR (jusqu’à 1700 MW). Ces marges seront renforcées en cas d’arrêt de la centrale de Fessenheim lors de la mise en service de l’EPR.
Les effacements de marché se développent et compenseront en partie l’érosion des effacements tarifaires (liés à la fin des tarifs réglementés Jaune et Vert) : la capacité globale d’effacement est estimée à plus de 3000 MW/an jusqu’en 2020, sans tenir compte de l’effet du mécanisme de capacité qui pourrait faire émerger des capacités supplémentaires.
La mise en œuvre du mécanisme de capacité à compter de 2017 incite des producteurs à activer les leviers d’actions nécessaires pour rétablir les marges de sécurité d’approvisionnement électrique de la France.
L’activation par les opérateurs de ces leviers d’action, associée aux prévisions de consommation en légère baisse du fait notamment de l’amélioration de l’efficacité énergétique, permettent le rétablissement des marges de sécurité électrique de la France.
Les interconnexions continuent par ailleurs de contribuer fortement à la sécurisation de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en France, de l’ordre de 8000 à 10000 MW lors de la pointe hivernale.
Sur un horizon de moyen terme, la consommation d’électricité se stabilise.
Dans le scénario « Référence », la demande électrique de la France continentale est estimée à 482,9 TWh à l’horizon 2019, contre 488,4 TWh dans l’édition précédente.
Tous les scénarios étudiés prennent en compte les effets des mesures d’efficacité énergétique. Ainsi, entre 2014 et 2020 dans le scénario « Référence », l’amélioration de l’efficacité énergétique permet une économie de 24 TWh, portée à 80 % par les secteurs du bâtiment, résidentiel et tertiaire.
La pointe a augmenté deux à trois fois plus vite que l’énergie dans les années 2000.
Les puissances maximales annuelles appelées ont fortement augmenté au fil des années. Cette dynamique de la pointe s’explique pour l’essentiel par le développement important du chauffage électrique, particulièrement soutenu entre 2005 et 2009 avec une part de marché dans la construction neuve supérieure à 60 %.
La croissance de la pointe de consommation ralentit et rejoint celle de l’énergie.
Les mesures d’efficacité énergétique, et en particulier la réglementation thermique 2012 dans la construction neuve, infléchissent la croissance des consommations de chauffage électrique.
Ainsi, le rythme de progression de l’indicateur de la pointe « à une chance sur dix » ralentit au fil des ans pour atteindre des niveaux de croissance équivalents à ceux de la consommation en énergie sur la période 2015-2020.
>>> Télécharger le bilan prévisionnel : ici (.pdf)
« Les énergies renouvelables, en poursuivant leur dynamique de croissance, contribuent au rétablissement des marges de sécurité électrique de la France. » Je suis surpris par cette phrase … que je n’ai pas retrouvée dans le rapport qui à juste titre n’évoque à ce sujet que le « non-arrêt » de Fesseheim et le maintien en service des centrales à énergies fossiles.Le vent fiable, cela n’existe pas ! Encore un mensonge ajouté par l’écolo de service !
« Les énergies renouvelables, en poursuivant leur dynamique de croissance, contribuent au rétablissement des marges de sécurité électrique de la France. » Je suis surpris par cette phrase … que je n’ai pas retrouvée dans le rapport qui à juste titre n’évoque à ce sujet que le « non-arrêt » de Fesseheim et le maintien en service des centrales à énergies fossiles.Le vent fiable, cela n’existe pas ! Encore un mensonge ajouté par l’écolo de service !
« Les énergies renouvelables, en poursuivant leur dynamique de croissance, contribuent au rétablissement des marges de sécurité électrique de la France. » Je suis surpris par cette phrase … que je n’ai pas retrouvée dans le rapport qui à juste titre n’évoque à ce sujet que le « non-arrêt » de Fesseheim et le maintien en service des centrales à énergies fossiles.Le vent fiable, cela n’existe pas ! Encore un mensonge ajouté par l’écolo de service !
@Papijo : il serait bon que vous preniez votre retraite, le monde change très vit, sans vous et peut se passer de votre avis daté et largué sur le sujet ! Les ENR se développent, le réseau n’en souffre aucunement, on peut se passer de Fessenheim sans soucis et les progrès en interconnexions, maîtrise de la demande et mutualisation des moyens de réserve nous laissent bien de nouvelles marges futures pour continuer vers toujours plus d’ENR.
Il n’est absolument pas certain que le prix du gaz/luel ne remonte pas, ni même qu’il s’arrète aux alentours de 100$.. Certes la mise en sommeil du schiste américain tend à le laisser entendre mais il suffit d’un pet de souris au moyen orient pour que la course reprenne.. En France, les EnR stabilisent l’approvisionnement de plusieurs manières : les jours de vent et de faible consommation comme hier dimanche, les steps stockent quelques GWh, les barrages sont en outre inutilisé ce qui leur permet de produire plus tard. Il y a aussi le cutailment des éoliennes qui permet éventuellement de garder une marge pour les centrales nukes qui en ont besoin et bien sûr , l’approvisionnement en gaz et en fuel qui répond exactement aux mêmes critères que l’eau des barrages : plus le vent souffle , moins on en brûle et ce qui reste est disponible pour plus tard. Actuellement, c’est clairement le gaz qui fait le backup, les centrales cycle combiné sont très adaptées à cet usage. Enfin , pas un mot sur Linky , à croire qu’il ne sera pas encore déployé en 2020.. Cela dit, Linky ne va pas vraiment économiser de l’electricité mais au contraire , permettre d’enconsommer plus quand il y en a et moins quand elle est rare.. Un mot sur le sujet n’aurait pas déshonoré cet article me semble-t-il. Peut-être ne parle-t-on que de sécurité d’approvisionnement et non pas d’optimisation des réseaux. Ceci dit, en transférant une partie du chauffage fossile vers l’electrique, Linky permettra aussi de faire des stocks..
@Papijo » Encore un mensonge ajouté par l’écolo de service ! » écolo aux services du service com d’RTE, puisque cette phrase se trouve sur la page RTE dédiée à ce rapport … Un peu marre qu’on attaque systématiquement les ENR.
Vous ne comprenez vraiment rien : – Pour Papy les éoliennes et le solaire ne produisent que respectivement 25 et 14 % du temps (oui, on a déja essayé de lui expliquer, que le facteur de charge et le nombre d’heures de production sont différents… comme Cédric Philibert de l’Agence Internationale de l’Energie a essayé de l’expliquer au PDF d’EDF : ). – De toute façon un moyen de production qui se met pas en marche quand tu appuies sur un bouton ne sert à rien. – Un bol d’eau lourde au petit déjeuné c’est ce qu’il boit tous les matin et il s’en porte très bien, alors arrètez de flipper bandes d’écolos de service ! Moi j’essaye de ne plus trop réagir à ces messages « Troll », mais je comprend que ce soit dûr au début (même après parfois)… Cependant, les énormités dites par Papy sont assez représentatives de la culture d’entreprise de notre fleuron national, et, à ce titre au moins, elles ont leur utilité ici. Elles permettent de mesurer l’état de panique d’EDF, et le niveau de la propagande interne (qui est derrière bien resservie à l’externe, ici, mais surtout vers nos élus vers qui EDF, communique énormément).
De toute façon la demande fluctue ; la taille des fluctuations est d’environ 12 à 15GW dans une même journée la demande adressée aux énergies dispatchables = la demande finale- productions fatales dont les productions éoliennes et solaires. D’un point de vue mathématique, ce sont des opérations sur des variables aléatoires qui n’ont pas les mêmes propriétés que des opérations sur des variables déterministes. C’est un peu comme en électrotechnique, quand on introduit les déphasages dans un circuit avec un courant alternatif. Pour de petites puissances, (petites par rapport aux fluctuations de la demande, c’est le cas actuellement en France) les ENR vont décaller dans le temps les fluctuations de la demande. Au final, tout se passe comme si la demande était diminuée d’une valeur constante égale à la valeur moyenne de la puissance des ENR et comme si les fluctuations de la demande étaient décallées dans le temps tout en restant d’ampleur similaire. On a donc une surcapacité de moyens de production en base et une spirale de réactions s’enchaine : certains moyens de base sont utilisés en demi base les moyens de demi base se retrouvent utilisés en pointe etc et au final, on observe que ce sont les centrales à cycle combiné gaz (cad les moyens de production de demi base qui ont le plus fort coût marginal car le prix du gaz est > prix du charbon) qui sont mises sous cocon en attendant des jours meilleurs! En résumé : les ENR sont intermittentes mais tant que les puissances sont petites, quand elles sont insérées dans le réseau, elles ont les mêmes propriétés qu’une centrale en base. N’est ce pas merveilleux! PS pour les fortes puissances tout change, mais on n’y est pas encore
A Hinata. « Les énergies renouvelables, en poursuivant leur dynamique de croissance, contribuent au rétablissement des marges de sécurité électrique de la France. » Pouvez nous dire où, exactement, RTE a écrit cette phrase ?
Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre que l’éolien parfois ne produit rien ou presque, y compris au niveau européen. J’étais d’ailleurs tombé un peu par hasard, au fil d’un post, sur une situation particulièrement sévère pour les adorateurs du Dieu foisonnement, c’était ici: Maintenant, l’exercice que réalise RTE , c’est bien expliqué dans la première partie du document, c’est un exercice probabiliste sur des conjugaisons de scénarios tirés de façon aléatoire, scénarios relatifs à différents paramètres comme les conditions atmosphériques, la disponibilité des différents moyens de production, l’hydraulicité, la disponibilité des interconnexions, la production chez nos voisins,… etc etc….et la question est « le risque d’avoir à délester est-il supérieur à 3h/an? ». Très clairement, nos 10000MW d’éolien, qui ont un facteur de charge d’environ 30% en moyenne en hiver, contribuent à abaisser de façon probabiliste ce risque,
Comment crée une systeme energetique 100% ENR – ADEME energy-transition-scenarios-20302050 http://www.ademe.fr/ademe-energy-transition-scenarios-20302050 – Negawatt http://www.negawatt.org/scenario-negawatt-p130.html – Fraunhofer, Allemagne workspace.imperial.ac.uk/climatechange/Public/pdfs/presentations/solar2050/Solar-2050_2014-01_Henning.pdf. – ENS, Denmark http://www.ens.dk/sites/ens.dk/files/energistyrelsen/Nyheder/2014/energiscenarier_uk.pdf – Aalborg Uni, Denmark vbn.aau.dk/files/197397631/DC_BVM.pdf et beacoup des scenarios nationales
Je n’ai moi non plus rien trouvé qui ressemble de près ou de loin à cette phrase, limite oxymore. Les rédacteurs (anonymes comme d’hab) prennent leurs désirs pour des réalités. Il était inutile (et même sans ça) d’être injurieux à l’égard de Papijo, ce qui devient une habitude sur ces pages dès lors que certains promoteurs des EnR (pas tous, loin de là) se sentent en difficulté….
C’est effectivement écrit sur la page du site RTE présentant le rapport. Et ce n’est pas faux, au moins concernant l’éolien, j’explique pourquoi ci-dessus. Ca ne marche pas vraiment pour le PV….. PS: Mystère qui n’a rien à voir! Comment Enr2050 arrive-t-il à insérer 5 liens dans son post?
La vraie question, c’est quand les renouvelables intermittents arrêtent-ils de se superposer à un parc pilotable et existant capable globalement de faire le job même en cas de pétole prolongée ( y compris chez les voisins) pour non pas s’y superposer mais le remplacer…. Mais tant qu’ils viennent » en plus », ce qui est le cas aujourd’hui, ils ne peuvent sur des scénarios probabilistes qu’àméliorer la situation vis-à-vis des risques de délestage. Quand un passager clandestin du système devient-il un passager de plein exercice, that’s the question…
« mais tant que les puissances sont petites, quand elles sont insérées dans le réseau, elles ont les mêmes propriétés qu’une centrale en base. » C’est complètement faux, vous confondez « en base » et « fatal ». On a les outils (ECo2mix pour la France, Enegry-charts pour l’Allemagne) pour vérifier le profil de production du mix existant des renouvelables electrogènes combinés. Regardez un peu, et vous verrez que ça n’a strictement rien à voir avec un profil de production de base. Effectivement, si elles sont si petites qu’elles n’existent pa, on peut être d’accord…..
Je vois que tous les écolos (ils bossent où au fait: ministère de l’environnement, ADEME, ONG écolos …pour être aussi agressifs ?) qui ont réagi n’ont pas lu le rapport ! Le rapport lui-même déplore par exemple (page 90) que: « … la production éolienne peut être très importante en hiver à 19 h, ou au contraire être quasi nulle et ainsi ne rien produire à la pointe de consommation. » et ne contient aucune phrase qui viendrait suggérer que les ENRs aient une quelconque efficacité en matière de sécurité. Une production « quasi-nulle » comme « sécurité », c’est forcément une idée d’écolo, pas une idée d’électricien ! Par contre, il est exact qu’un écolo (du service « communication » de RTE ?) a glissé la phrase en question dans le texte de présentation, mais cette phrase est en contradiction totale avec le rapport lui-même !
Combien 1000MW d’éolien ou 1000MW de PV installés en France permettent-ils de fermer de MW de nucléaire pour être capable de fournir l’électricitéà la pointe?
@dan1 et gaga42 La phrase et le communiquer de presse en général sont sur le site internet de RTE. le lien :
A propos de votre journée de pétole en 2013 (d’ailleurs depuis on a ajouté pas mal de capacités dans de nombreux nouveaux endroits éparpillés qui augmentent encore le foisonnement), aviez-vous regardé la production en Italie, Grèce, Balkans, Norvège, Suède, Finlande, pays Balte, Irelande, Suisse, Autriche, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Ukraine, Turquie, etc? Bien sûr qu’il y a parfois de très larges anticyclones sur presque toute l’Europe, mais leurs marges sont toujours très ventées et ils ne sont jamais assez grands pour couvrir toute notre plaque de cuivre. Vous pouvez regarder heure par heure ici : Et une fois encore l’éolien n’a pas vocation à satisfaire 100% de la demande 100% du temps, mais dans les scénarios 100% ENR on est autour de 40% en moyenne. Reste 60% dans toutes les autres ENR et une part importante dans la maîtrise de nos consommations (baisse et dispatchabilité). D’autre part avez-vous suivi l’évolution des turbines ces 2 dernières années ? Je vous encourage à suivre cela de plus près, il y a des évolutions très marquantes dans le facteur de charge éolien terrestre et maritime avec l’augmentation de la taille des pales (souvent à hauteur constante en bout de pale). D’ici moins de 5 ans plus aucune turbine installée sur terre ne tournera avec un facteur de charge inférieur à 33%, et en mer à moins de 45%. L’hiver l’éolien terrestre ne descendra pas sous les 80-90% et le maritime sous les 90-95%. Simple question pour avoir une idée de vos connaissances dans l’éolien, savez-vous lire une courbe de charge de turbine éolienne ? La lecture des courbes de charge garanties des derniers modèles d’éoliennes est assez extraordinaire et enthousiasmante ! Cela va aussi encore réduire le coût du MWh éolien non amorti, ainsi que celui de l’éolien amorti.
vous dites : « vous confondez « en base » et « fatal ». On a les outils (ECo2mix pour la France, Enegry-charts pour l’Allemagne) pour vérifier le profil de production du mix existant des renouvelables electrogènes combinés. Regardez un peu, et vous verrez que ça n’a strictement rien à voir avec un profil de production de base. » Je précise : je ne dis absolument pas que ce sont des productions en base! mais que la demande adressée aux moyens dispatchables a le même profil que si ces productions ENR étaient en base. L’éolien contribue à la couverture de la pointe, car la production éolienne est un aléa indépendant de la température moyenne en France la pointe de la demande, nette de la production éolienne, ne se calcule pas en prenant la pointe de la demande- la valeur minimum de la production éolienne pour de petites puissances et si les aléas sont indépendants on a la valeur : la pointe de la demande- (la valeur moyenne de la production éolienne)x un_coefficient le coefficient en question dépend de la taille (en MW) des variations de la demande et des variations (en MW également) de productions éoliennes et ce coeficient tend vers 1 quand la puissance éolienne tend vers 0 ce qui en langage courant se dit : pour de faibles puissances éoliennes, la contribution de l’éolien à la puissance garantie est proche de la valeur moyenne de la production éolienne (en hiver)
2014 était l’année ou les ENR passaient devant le lignite en Allemagne (2013 c’étai devant le charbon et derrière le lignite), 2015 voit une très nette poursuite de cette tendance. Mais les ENR viennent aussi de frapper au Royaume-Uni avec une très nette hausse des installations éoliennes et solaires qui font que là aussi les ENR viennent de passer devant le charbon. Heureusement vos amis ont réagi pour protéger nucléaire et charbon, et les conservateurs UK ont donc décidé de sabrer les ENR pour le futur, même si celles-ci sont bien moins chère que le nouveau nucléaire/charbon/gaz. Idéologie? Oui.
Une étude publiée ce mois-ci sur le site du premier ministre qui pointe le b… que nous amènent les ENRs (on rappelle à nos écolos que la sécurité en matière électrique, c’est 3600 s/h, 24 h/j, 365 j/an), non seulement en matière de perte de sécurité mais également en termes de coût de l’électricité, perte de compétitivité, … et on ne parlera pas des pauvres chauve-souris et autres rapaces ! Enfin pour Temb, il faut se souvenir que les pointes de consommation correspondent aux pointes de froid, et que les pointes de froid se produisent en période anticyclonique, donc en absence de vent. En passant au niveau Européen, la situation ne change guère (disons qu’on passe d’un facteur de charge de 0,3% à 1,1% par exemple !), et si par miracle, il y avait du vent excédentaire ailleurs, … on serait incapables de l’utiliser car, grâce aux écolos, il n’y a pas suffisamment de lignes électriques pour le transporter d’un pays à l’autre !
L’étude que vous citez est celle de M Beeker, vous lirez dans l’étude que ça n’engage que lui et il a le même niveau de méconnaissance et la même haine des ENR que vous… C’est du grand n’importe quoi, mais que cela vous plaise ne m’étonne pas. Le coup des pointes de conso en anticyclone c’est votre baratin habituel, alors à cause de ceci on devrait stopper le développement des ENR? ET continuer à construire des moyens de production fioul de pointe pour y répondre? Vous n’avez jamais pensé à prendre le problème à l’envers et faire en sorte que la France ne soit plus la championne européenne des pointes de froid? 1° en moins en France c’est autant de pointe que tous les pays des l’UE réunis !!! Du délire. Mais même ça ça change, on installe moins de chauffage électrique, on développe l’effacement, on développe l’efficacité énergétique et l’isolation. D’ailleurs les pointes sont moins fortes et leur progression n’est plus envisagée. Faux sujet, faux problème. Le nucléaire ne répond pas non plus à ces pointes et pourtant on en a plein. Autre mot que vous semblez ne pas connaitre : Interconnexions. Nous avons déjà plus de 10GW de possibilités et d’ici 5-10 ans nous en aurons 5 de plus dont 2GW dans 4 mois avec l’Espagne. Mais bref, vous êtes un troll et ça ne sert à rien de discuter avec vous car tout ceci avance que vous le vouliez ou non, votre avis n’a aucun autre intérêt que celui de m’énerver temporairement 🙂
» 1° en moins en France c’est autant de pointe que tous les pays des l’UE réunis !!! Du délire. » Ou est le souci? ça marche trés bien! C’est un choix qui nous a permis de réduire notre dependence au fossiles dans des proportions importantes, avec les effets bénéfiques sur les émissions de CO2 . La ou je vous suis en revanche, c’est que ce « probleme » s’attenuera dans le temps avec les progrés de l’isolation, de l’adoption de plus d’inertie dans les habitations, des pompes à chaleur, et si on se donne la peine d’associer l’usage du bois à l’energie électrique pour passer les pics hivernaux. Il sera aussi atténué si on mène une politique d’augmentation de la part électrique dans le mix energétique total, politique qui nous permettrait de parvenir a des plus amples réductions des émissions de CO2 pour pas trop cher.
Non, je n’ai pas regardé les pays dont vous parlez, mais ayant regardé Portugal, Espagne, France, UK,Allemagne et UK au même moment avec pétole partoutj, i’imagine que Irlande, Belgique, Pays-Bas Pologne étaient en gros dans le même cas et ca me suffit. Je ne pense pas que les Balkans ni même l’Italie puissent être d’un grand secours au systàme electrique que j’ai regardé (CWE+péninsule ibérique+UK). Maintenant sur votre « encouragement » à m’interesser aux nouvelles éoliennes, merci ( de me prendre pour un bénêt…), mais les 80/90% de facteur de charge en hiver pour du terrestre, j’attends de voir.
« Le coup des pointes de conso en anticyclone c’est votre baratin habituel » Effectivement, et en plus, c’est vrai, et même elles ont le mauvais esprit de se produire vers 19 h en hiver quand le photovoltaïque a une production totalement nulle (*) ! « On devrait … continuer à construire des moyens de production fioul de pointe pour y répondre » C’est toujours vrai ! D’ailleurs si vous aviez lu le document présenté par l’article ci-dessus, il y est dit que les producteurs ont dû se résoudre à ne pas arrêter les centrales fioul en fin de vie comme c’était prévu, mais à les retaper pour pouvoir encore les utiliser de nombreuses années. (**) (*) Je ne serais pas étonné que certaines centrales photovoltaïques aient une production « négative », par exemple en raison d’une consommation pour chauffer les panneaux et ainsi éviter qu’ils se couvrent de givre ou de neige, comme on le fait pour certains ponts (**) Je vous signale qu’un pays très écolo comme l’Allemagne a dû se résoudre à créer un « marché de capacité ». En clair, cela revient à subventionner les centrales thermiques à combustibles fossiles pour qu’elles restent en activité !
Dans le même post, vous dites: « faire en sorte que la France ne soit plus la championne européenne des pointes de froid? 1° en moins en France c’est autant de pointe que tous les pays des l’UE réunis !!! Du délire. » Et deux ligne plus bas; D’ailleurs les pointes sont moins fortes et leur progression n’est plus envisagée. Faux sujet, faux problème. C’est du délire ou c’est un faux problème?
Rappelons que pendant le mois de Février 2012, particulièrement froid, pendant lequel le record absolu de pointe de consommation electrique avait été observé, la France avait été importatrice nette d’environ 1000MW en moyenne (750GWh sur le mois). Et rappelons également que ces 750GWh sur tout le mois de Février 2012 étaient équivalents à environ 8h d’importation de gaz sur le même mois….
Rappelons également que l’Espagna a été fortement exportatrice de courant éolien ce même mois de février 2012 et que cela s’est répété les mois de février suivants car le vent souffle assez fort en février en Espagne c’est comme ça, on peut le vérifier sur les courbes contrairement aux calembredaines pseudo meteo sur les anticyclones glaciaux qu’on a jamais pu vérifier depuis que Jancovici a eu cette idée aussi politicienne qu’inexacte. Une honte pour quelqu’un qui prétend posséder des compétences techniques : quel ingénieur peut se permettre de balancer une vérité inquantifiable sans jamais vérifier les chiffres exacts ? C’est ce genre de marchand de tapis qui gouverne l’électricité française ? Bon, février 2012 c’est juste un mois dans la vie, mais par un heureux hasard, il se trouve que l’Espagne possédait déjà de fortes capacités éoliennes. Elle se fait largement rattrapper par d’autres pays voisins de la France , notamment l’angleterre qui va quand même rivaliser avec l’Allemagne dans les 10 années qui viennent. Ne pariez pas trop sur les déclarations fracassantes du gouvenement Cameron sur le nucléaire, il cherche surtout à financer Hinckley Point et les Chinois viennent de mettre 2 milliards sur la table. Une fois le financement bouclé , vous pouvez parier que les anglais regarderont à 2 fois avant de lancer des travaux à plusieurs milliards à échéance > à 10 ans.. Je vous assure qu’ils savent compter les sous Comme de toute façons , la France va prolonger ses centrales et que cela exclut de facto la fab d’un nouvel EPR , cette discussion est sans objet, sans enjeu, la gloire du nucléaire restera l’affaire d’une poignée d’égos sensibles que les dirigeants continueront à flatter une fois de temps en temps, pour le reste, les perspectives du nuke sont plus noires que sombres.. Le temps fera ce que les arguments ne peuvent pas faire, ce secteur périclite parce qu’il n’a pas su se renouveler (sans jeu de mots). Et ce problème là est bien plus que technologique, c’est vraiment une affaire de religion.. Les dés sont jetés, inutile de tirer sur l’ambulance, il suffit de rappeler que la fillière est en fin de cycle plutôt qu’en faire une affaire de philosophie..
Encore beaucoup d’aboiement de la part des pro-nukes. En effet, quel scandale, même RTE se met à parler des EnR ! Et le rapport présente les choses sans polémiques, calmement. Les EnR progressent et rien ne les arrêtera. Au fait, avez-vous vu sur Arte hier soir le théma sur le plutonium ? Terrible. Mais il est probable que ce reportage a été fait par un fanatiquo-histéro-écolo et que tout ce qu’il montre est complètement truqué. @papijo : Merci pour cette information sur le chauffage des modules PV pour pas qu’ils gêlent. Dans le genre : on est à bout d’argument, on dit n’importe quoi, vous devez être proche de la palme d’or.
le rapport RTE indique notamment que : – le paramètre critique pour l’équilibre à la pointe en hiver est la forte thermosensibilité de la consommation, – en France seules les filières Enr sont en augmentation de capacité d’ici 2020 (hormis 1GWde CCG), – la France à 0,2GW de PV installés de plus que le RU… – Au niveau europpéen les capacités gaz (-15GW) et charbon (-20GW) et nucléaire (-9,4GW) vont diminuer à l’horizon 2020 et les capacités eoliennne et solaire vont augmenter de 41 et 27 GW. Ils ont pompés leurs prévisions chez les Verts ou bien ? Et clin d’oeil à notre papy mougeot, une éolienne au gaz :
Au fait, avez-vous vu sur Arte hier soir le théma sur le plutonium ? .En effet, ce reportage a été fait par des fanatiquos-histéros-antinukes primaires de la chaine allemande(soi disant franco-allemende)officiellement antinuke et tout ce qu’il montre est,en effet, de la propagande antinucléaire caricaturale extreme. Le plus scandaleux est que cette chaine d’enfumeurs antinukes fanatiques(Arte) est financée en grosse partie par les impots français.Ce financement par les contribuables français doit cesser immédiatement.Qu’ils se fassent donc financer à 100% par greenpeace et sdn.Cette chaine a ceci de truquée,qu’elle est monstrueusement partisane.C’est une chaine de propagande idéologique,au mépris des contribuables, et rien d’autre.Son finacement par l’impot et autres subventions sournoises d’etat doit cesser tout de suite.L’etat n’a pas à financer l’agit prop des antinucléaires.Ce scandale(qui dure depuis plus de 20 ans) est monstrueux et doit cesser au plus vite.
Pour la forme ; le caractère « espace » se trouve sur la grande barre en bas de votre clavier. Pour le fond… vous auriez pu ajouter que Kenichi Watanabe, l’auteur de cette « propagande », est très probablement un pantin à la solde d’organisations judéo-écolo-maçoniques. Ca tombe sous le sens.
« Vous aviez le droit de garder le silence.. ». Si c’est à moi que vous parlez, je vous fais aimablement remarquer que c’est également vrai pour vous. Mais comme vous dites juste après: »Rappelons également que l’Espagna a été fortement exportatrice de courant éolien ce même mois de février 2012 et que cela s’est répété les mois de février suivants car le vent souffle assez fort en février en Espagne c’est comme ça, on peut le vérifier sur les courbes », allez-y, prouvez nous ça puisque qu’on peut le vérifier sur les courbes.
Ce titre ne s’adressait pas à vous 6ct Notez qu’on est tous dans cette position mais si on ne renonce pas à ce droit, même si tout ce qu’on dit est retourné contre nous, c’est nettement moins marrant.. Pour l’espagne, je vous laisse édudier scrupuleusement n’importe quel rapport mensuel RTE, comme les courbes d’import concernent l’année complète, le mois de février est toujours visible Plus proche de nous, le vent souffle pas trop mal en France depuis quelques jours mais très peu en Allemagne, si la France installe quelque chose comme 30 GW d’éolien ancré flottant et autant d’onshore, un jour comme aujourd’hui verra un solde nettement exportateur vers l’Allemagne, personnellement, ça ne me choquerait pas. L’hypothèse de Jancovici sur les vagues de froid anticycloniques , je l’ai lue au début des années 2000 sur manicore, (bien avant eco2mix) , mais je ne l’ai jamais constaté depuis. C’est quand même ballot qu’un phénomè méteo annoncé comme statistiquement fréquent ne se produise pas une fois en 15ans.. Ce truc est une invention pure et simple, de la bouillie pour réclamer des milliards aux français pour son gang de polytechniciens allumés En revanche ce qui est vrai , c’est que l’Europe est un peu petite et que l’anticyclone des Açores la couvre parfois entièrement. Cela dit, ce type de meteo est aussi associée à un fort ensoleillement.. Bon vous connaissez mon point de vue sur l’intemittence et comment elle finira par disparaitre. Vous pouvez repartir pour une bravade de plus.. le mix européen n’en sera pas modifié d’un watt
Pour la forme: Les tirets à la place du caractère « espace » sont en réponse et reprise de l’ironie de Lr83.Alors vos leçons dérisoires,gardez les pour vous.On vous entendra surement pas critiquer les tirets de votre ami antinuke Lr83. Pour le fond…c’est vous qui déconnez,avec une ironie nullissime sur de prétendues « organisations judéo-écolo-maçoniques ».Je n’ai aucune hostilité envers les francs-maçons(ni envers les juifs).Seule une ironie pourrie peut jouer avec ça et je vous la laisse. Quand à Kenichi Watanabe, l’auteur de cette propagande,comme vous l’écrivez,Il n’est rien d’autre que l’équivalent japonais d’un antinucléaire Européen fanatique mais ayant accés à des ressources audiovisuelles avec des amis bien placés pour diffuser ses « reportages » idéologiques extremement partisans sur des chaines de télévisions.En europe, les antinucléaires professionnels d’Arte,viennent d’en faire leur chou gras.Et les gens d’Arte n’ont pas fini de nous innonder de « reportages » partisans,scandaleux,et inobjectifs en provenances de plusieurs pays,tous articulés autour d’une propagande fanatiquement haineuse de l’électronucléaire.Donc,cette chaine Arte,ne doit plus être subventionnée pour être finalement,dans les faits, la proprièté des gens de la mouvance antinucléaire,qui en font ce qu’ils en veulent.Ce gros scandale doit s’arreter le plus tot possible.J’en appellerai,en 2017 au bon sens de nos nouveaux élus(si les PS-EELV sont expulsés par les élections).
Vu qe je venais d’évoquer Février 2012 et que répondiez juste après sur Févrer 2012, je pouvais penser que cà m’était adressé. Oui oui, vous me laissez étudier les rapports RTE….Je le comprends bien, car il n’y a rien dedans qui puisse laisser penser au coté salvateur ( pour la France) de l’éolien espagnol en Février 2012. Vous racontez juste n’importe quoi, mais nous sommes habitués.
Mais puisqu’on vous dit qu’il n’y avait rien à sauver.. Le système électrique français a fonctionné, demandez à Herve.. Par contre lorsque l’éolien espagnol recommencera à croitre, les 2.5GW de liaison transpyrénéenne toute neuve feront merveille. Et en 2012 , il n’y avait que 1.5GW , pas de quoi sauver une pointe hexagonale de 102GW. vous réfléchissez aux absurdités que vous font dire vos pulsions destructrices à mon endroit parfois ? J’en doute. Si je démontre que les anticyclones glaciaux de Janco sont une chimère politique grotesque , c’est pas la peine de me rétorquer que votre voiture a des ratés. C’est pas que ça n’ait pas d’intéret, c’est juste que ça n’a rien à voir et que vous le présentez comme si ça avait un rapport ! Bon allez, 6ct va encore s’illustrer dans une dispute irrationnelle ! Anyway, je suis occupé cette semaine, (il m’arrive de bosser tard)
qui soutient à 9h47 que l’éolien espagnol a sauvé la France en Février 2012 et que » on peut le vérifier sur les courbes » et qui à 20h13 le même jour écrit « n 2012 ,il n’y avait que 1.5GW , pas de quoi sauver une pointe hexagonale de 102GW » Au passage mais c’est un détail, ce n’est pas 1,5 (la capacité maximale de transfert), c’est aujourd’hui au maximume 1,2. On attend toujours « la vérification pars courbes »promises,mais on va attendre longtemps…..Sauf si Lionel réagit et nous ammène « les courbes ». Et que ce n’est pas 2,5GW « toute neuve » qui va arriver, 2,5 ce sera pour environ l’existant (les 1,2) plus le nouveau. Et que si vous voulez mon avis, ça va plutôt augmenter le solde exportateur de la France vers l’Espagne, mais on aura le temps d’en reparler. Vous êtes occupé cette semaine dites-vous? Ne serait-ce pas une excuse vaseuse pour vous faire oublier un tantinet sur ce sujet? .
Et vous oubliez « le théorème de Chelya ». Les electrons renouvelables, ça ne passe pas la frontière! En l’occurence et pour Février 2012, c’est exact, compte-tenu des prix de marché en Espagne les exportations vers la France à la pointe du matin et du soir ne pouvaient être que du MWh cycle combiné gaz supplémentaire. Vous nous montrez vos courbes qui prouvent que « l’Espagna a été fortement exportatrice de courant éolien ce même mois de février 2012 et que cela s’est répété les mois de février suivants car le vent souffle assez fort en février en Espagne C’est comme ça, on peut le vérifier sur les courbes ? »?
Vous avez raison les variables aléatoires « température réelle » et « production éolienne en France continentale » sont des variables indépendantes, en hiver,(donc c’est une indépendance conditionnelle) ; pour le vérifier, il faut télécharger les données de températures à l’adresse : et les données de production éolienne à l’adresse : Si on cherche les corrélation sur l’année entière, on trouve que l’éolien est corrélé avec les températures cad que la production éolienne est plus élevée par temps froid
Excusez moi, je n’avais rien compris, mais Stephsea m’a éclairé…..
Votre corrélation annuelle est trop grossière, bien entendu tout le monde sait que globalement l’éolien produit plus en hiver qu’en été, il n’ y a qu’à regarder les chiffres de production mensuels pour en être convaincu. Ce qui est un peu plus difficile à detecter si on s’interesse ( c’est bien l’objet) à des risques de défaillance ponctuels du système electrique, ce sont les périodes de grandfroid sans vent, et malheureusement il y en a. Mais on cherche un ordre de grandeur de 3h/an, une corrélation annuelle sur 8760 points ne va rien montrer.
Vous dites : « Ce qui est un peu plus difficile à detecter si on s’interesse ( c’est bien l’objet) à des risques de défaillance ponctuels du système electrique, ce sont les périodes de grandfroid sans vent, et malheureusement il y en a. » La réponse : la production éolienne et la température (en fait le besoin en chauffage =17-T en °C) sont des variables indépendantes téléchargez les données sur plusieurs années faites des test conditionnels cad en extrayant les données T
Mes excuses aucune volonté de vous prendre pour un benêt que vous n’êtes pas. Je voulais juste attirer votre attention sur ce qui est en train de changer dans l’éolien 3.0. @Badrien : serieusement vous n’avez pas une date plus ancienne encore? 1892? Il n’y avait pas d’éolien du tout pour produire de l’électricité à l’hiver 1892, quelle honte ! C’est comme si vje vous disait que pour l’hiver 79 votre saint nucléaire ne répondit pas à le demande avec la seule centrale de fessenheim ! Depuis 2012 on a ajouté 30 ou 40GW d’éolien en europe, et tous les pays européens ont de l’éolien, alors pourquoi vous limiter à ces 3 pays? Les 5GW portugais, les 3GW irlandais, les 6GW suédois, les 20 nouveaux GW allemands, les 3 nouveaux GW français, les 9GW italiens, les 7GW danois, les 12GW anglais, le GW norvegien, les 2 GW roumains, etc… etc… ne comptent pas? Et rassurez vous ce n’est pas fini, on continue à en installer plein, partout et du toujours plus puissant et productif. En 2030 25% de l’électricité européenne sera produite avec de l’éolien et aider à passer les hivers, à sa juste contrinution.
L’éolien allemand a par exemple produit 59TWH sur les 9 premiers mois de 2015 versus 57TWh sur toute l’année 2014, la production éolienne va passer de 9 à 13% du mix allemand rapport à 2014, 4points de plus ! Et ce n’est que le début…
Je n’ai pas dit que les données que vous avez utilisé sont fausses, elles sont vraies! Mais que l’usage que vous faites de ces données conduit à des erreurs de dimensionnement des backup! pourquoi : notons Dn pour la demande à l’heure n et ENRn pour la production des ENR fatales au même instant ; considérez les deux séries Dn et ENRn max (Dn-ENRn) n’est pas égal à Max(Dn)-Min(ENRn) autrement dit, pour dimentionner la puissance dispatchable, en absence de renouvellables intermittentes, on examine la demande Dn et on essaye d’identifier la valeur maximale ou plutôt la valeur qui n’est dépassée que pendant 3 h sur 8760h. Sur ce réseau, on introduit maintenant des ENR intermittentes ; on peut traiter la production ENR fatale comme une demande négative et au lieu de chercher Min(Dn), on doit chercher Min(Dn-ENRn) vous dites que ENRn est toujours > Min(ENRn) et vous avez raison! mais vous avez surdimentionné votre installation en prenant l’ancienne valeur du dimentionnement Max(Dn) et en enlevant Min(ENRn) le bon dimentionnement se fait en étudiant Max(Dn-ENRn) ; la fonction Max n’est pas additive à la différence de la fonction : valeur moyenne Moy(Dn-ENRn)= Moy(Dn)-Moy(ENRn) On peut faire une analogie avec les systèmes électriques alternatifs quand vous additionnez deux grandeurs alternatives de même fréquence vous faites attentionau déphasage et vous gardez dans un coin du calcul cos phi où phi est l’angle de déphasage. Si les données sont déphasées de 90° cos phi = 0 pour des variables aléatoires l’analogue du cos phi est le coeficient de corrélation Si les variables sont indépendantes, c’est un peu comme si vous avez un déphasage de 90° : dans un circuit électronique L C vous n’additionenz pas sans précaution les grandeurs, là c’est pareil
La question qui vient juste après la vôtre est : Est il raisonnable de dimensionner un réseau qui immobilise des milliers de milliards d’euros juste pour un phénomène d’une durée de 3 semaines survenant tous les 5 ans ? Et je vous la pose cette question : est-ce la meilleure décision selon vous ? Et pourquoi pas dimensionner sur la vague de froid centenale ou la millénale ? Non seulement vous avez des moyens fossiles pour ce genre de périodes mais les fossiles sont remplacés par du végétal en angleterre non sans poser d’autres questions certes mais les contraintes survenant moins de 8% du temps peuvent profiter d’un temps de stockage relativement long.. Du moment qu’on peut déstocker beaucoup d’un coup pour faire face aux périodes tendues , le réseau n’est pas forcément le meilleur vecteur d’énergie eu égard à son coût et sa maintenance. Vous connaissez mes positions sur l’egas , n’ai pas changé d’avis.. lorsque le problème des vagues de froid sera le seul qui reste , on aura parcouru un sacré bout de chemin
ERRATUM au lieu de lire au lieu de chercher Min(Dn), on doit chercher Min(Dn-ENRn) il faut lire : au lieu de chercher Max(Dn), on doit chercher Max(Dn-ENRn)
Tiens justement Nous en avons deux magnifiques en Europe aujourd’hui (centrés sur l’Irlande et la Roumanie) Pourtant en Scandinavie nous avons 7700MW d’éolien qui tournent soit 75% de facteur de charge et 0,5GW de PV au plus fort, 4GW en Espagne (+5GW de PV et solaire TD au plus fort) , 2GW en Allemagne (et jusqu’à 23GW de solaire à 13H), plus de de 2GW d’éolien + PV depuis hier minuit en france, 2,5GW d’éolien plus PV ce midi en Belgique, 2,5GW d’éolien + PV chez les anglais, 2GW en Grèce etc, etc… Belle complémentarité solaire + éolien en Europe 🙂
Plus qu’un scoop pour les gens normaux (non-nuke maniacs) c’est surtout une officialisation de la tendance. L’effet amplificateur est double puisque l’AIE a toujours été très conservatrice dans ses prévisions, le revirement est impressionnant : Les énergies renouvelables représenteront 26% de la production d’électricité en 2020
« vous devez vous baser sur la loi de distribution de (demande yc demande thermosensible- énergie fatale yc hydraulique éolien et PV) « . Et comment construisez vous une telle loi de distribution? Je préfère m’en tenir à la description de la méthologie décrite par RTE dans le premier chapitre de son bilan, si vous voulez bien.
Bon…Dont acte. Mais à part ça , vous pouvez nous en dire un peu plus ( avec des références bien entendu) sur « L’hiver l’éolien terrestre ne descendra pas sous les 80-90% et le maritime sous les 90-95%. »
Vous dites « comment construisez vous une telle loi de distribution? » Puis vous citez la méthodologie décrite par RTE dans le premier chapitre de son bilan prévisionnel. « Concernant les technologies à base d’énergie renouvelable tributaires des conditions climatiques (hydroélectriques, éoliennes et photovoltaïques), des chroniques de production synchrones sont construites pour les différents pays considérés afin de tenir compte de la corrélation des productions renouvelables.(…) Les corrélations spatiales et temporelles des aléas sont ainsi respectées Vous avez donc la réponse : la méthode : Monte Carlo cad des simulations Où les variables climatiques sont représentées de façon à reproduire les corrélations observées Donc RTE examine simultanément, dans chaque scénario, les températures qui influent sur la demande et les productions ENR . Autrement dit il fait exactement ce que j’ai décrit, pour chacun des 1000 scénario étudiés
« la méthode : Monte Carlo cad des simulations ». Bah oui, des tirages multiples et aléatoires. Pas une » loi de distribution de (demande yc demande thermosensible- énergie fatale yc hydraulique éolien et PV) « .
Ce débat sur les distributions de probabilités est certes interessant, mais revenons à des considérations un peu plus »paysannes ». Le travail de RTE est interessant, nécessaire, requis par la loi, rien à dire. Mais la différence principale ente le bilan de l’année dernière et celui de cette année, c’est qu’il y avait environ 4000MW de centrales fuel qui devaient disparaitre au 1/01/2016 dans l’ancien bilan et que aujourd’hui il ne devrait n’y en avoir que 1400 à fermer, après l’hiver 2015/2016. Forcément ça change la donne. D’autant qu’effectivement de l’éolien ( et du PV, mais pas très significatif pour cet exercice) est mis en service à raison d’environ 1000MW/an et qu’il contribue de façon probabilistique à l’équilibre à la pointe. Plus il y a de production potentiellement disponible, dans un contexte de stagnation de la consommation, plus les risques de delestage se réduisent, il n’y a pas besoin d’être un spécialiste du calcul de probabilité pour le comprendre. L’exercice deviendra reellement interessant quand de la production pilotable ( par exemple du nucléaire) sera effectivement fermée sans être remplacée au même niveau, et qu’on comptera sur les renouvelables pour assurer leur partie du job. Là on verra quel est le niveau de « back-up » nécessaire (techniquement et « politiquement »). Ce n’est pas a priori pour tout de suite, il y aura beaucoup d’évolutions d’ici là notamment je pense en termes d’effacement à la pointe.
Je n’avais pas fait attention, mais le post de de Badrien ci-dessus me fait réagir. « un réseau qui immobilise des milliers de milliards d’euros ». Vous n’en n’avez jamais marre de raconter des inepties?
L’avantage de parler dans un forum , c’est qu’on peut jouer au ministre pour pas cher.. Pas question de portée ou de compétence ici. Pour autant, j’aime bien rester un peu objectif et ce qui ne va pas dans votre démonstration , c’est qu’elle se projette en 2050 sans la moindre étape. Actuellement, on roule à bien plus de 50% de fossile. et on ne va même pas baisser ce pourcentage de 10% sans faire une véritable révolution technologique. La raison est que le sujet dont on parle est central, volumineux et que le marché de l’énergie a une inertie telle qu’il faut 10 ans pour percevoir les effets d’une rupture majeure. Bref, ce que vous faites aujourd’hui n’aura aucune répercution dans les chiffres avant 2025 et les autos electriques commenceront à changer le monde en 2021 pour prendre un exemple connu. Même si ce terme n’est pas à prendre au pied de la lettre, il est clair qu’on n’a pas la moindre idée de ce que coutera le pétrole, le charbon et le gaz en 2021 . Pour autant , si on ne laisse pas ce marché s’exprimer aujourd’hui, on ne le fera jamais.. Voilà pour la dose de réalité Actuellement quelle que soit votre problème d’approvisionnement électrique, vous avez des centrales fossiles pour faire le backup de toute variation offre – demande (et pas seulement les EnR) La proportion d’EnR dans ce volume est absolument infime , en fait, elle commence à peine à se voir dans les totaux annuels de façon irréfutable. Donc vous avez devant vous un « matelas » fossile+hydro+steps pour absorber les aléas de production intermittente ou de consommation. Et quelles ques soient les jolies phrases que nos dirigeants entonneront en coeur à la COP21, ce matelas ne bougera pas d’un millimètre jusqu’à ce qu’on arrive à le faire évoluer (biomasse dans les centrales charbon en uk) ou qu’on le remplace par mieux (hydrogène) Tout ceci est quand même assez loin de ce que vous dites. On n’a pas besoin de backup maintenant, on en aura besoin plus tard et il n’est pas dit qu’il se contente uniquement de jouer le backup.. voilà, on peut jouer sur les mots à l’infini Mais il importe de comprendre le calendrier en plus de l’état actuel du mix si on veut commencer à se faire une idée, autrement on prolonge des scenarii absurdes Dés lors que vous n’aimez pas les EnR , il est évident que vous majorez le rôle du backup et que dans le même temps , vous n’admettez pas qu’un backup sorte de son rôle de bouche-trou, donc vous le trouvez cher .. et moi aussi d’ailleurs Mais dans la réalité : ce que vous appelez un backup n’existe pas ou dépasse largement le rôle de béquille pour vieux système électrique figé dans l’état de l’année que vous prenez en référence (peu importe laquelle , le problème c’est qu’elle ne change pas) .. Rien de tout cela ne ressemble à un scenario plausible
Des tirages multiples et aléatoires, mais réalisés de façon à conserver les corrélations entre les différentes variables climatiques. C’est la méthode utilisée par RTE pour déterminer la loi de distribution! Le résultat : pour de petites puissances, la contribution de l’éolien à la pointe est égal à la valeur moyenne de la production éolienne en hiver. Donc, actuellement, nul besoin de backup supplémentaire! Petite s’entend avec le sens suivant : que les productions maximales éoliennes soient nettement plus petites (disons 2 ou 3 fois) que les pointes de consommation thermoisensible. Puis progressivement, quand la puissance des ENR intermittentes augmentera, le besoin en puissance dispatchable augmentera; à la fin, on observera une assymptaote qui sera fonction du foisonnement des régimes de vent et du solaire. C’est pour cela que dans les scénario « nouveau MIX » du RTE on observe le début de l’augmentation des recours à des centrales au gaz ce qui entraine une augmentation des émissions. Disons que pour les pays qui ont un parc de production souple, jusqu’à 25% de production énergétique ENR ne pose pas de problème supplémentaire. Après ce n’est plus pareil
Bien entendu les tirages sont aléatoires mais conservent les correlations entre les différentes variables climatiques, pas de doute là dessus. On va arréter là , car le problème est plus un problème de compréhension mutuelle lié à du vocabulaire, qu’un problème sur le fond car là je pense que nous sommes comlètement d’accord. Les ENR intermittentes sont intermittentes et se complètent plus ou moins bien en fonction de la période de l’année, en fonction de l’éndroit où ça se passe (la France n’est pas la Californie), et de façon plus ou moins en phase avec le besoin (pareil, la France n’est pas la Californie). Et donc il va arriver des moments ou pas de chance la demande (en électricité) sera forte et la production des EnR sera faible. Donc du backup obligatoire, car il n’est plus réellement envisageable aujourd’hui en France ou en Europe d’être (sauf catastrophe, incident majeur, rupture d’approvionnement en combustibles,..,…qui peut toujours arriver, mais c’est hors scope de l’étude RTE) d’être dans une situation ou consciemment on accepte le risque planifié de delestage. Quand je parlais de « politique » ci-dessus, j’étais bien sur le critère de 3h qui est un critère « historique » à mon avis complètement déconnant aujourd’hui.
Je ferais sans doute moins le malin si le carnet de commande de Vestas n’était pas à un plus haut historique, si les USA n’avaient pas chiffré l’intermittence éolienne à 0.03$, si solarCity ne s’apprétait pas à ouvrir une giga-factory de panneaux solaires, si l’A.Saoudite n’avait pas lancé un plan à 100md$ dans le PV,si l’europe n’avait pas décidé de financer un plan-énergie à 2000 milliards d’euros, si le nucléaire n’accumulait pas les (grosses)bourdes, … Je ferais moins le malin … Et je pourrais aussi citer l’AIE qui a complètement revu ses prévisions mondiales envers les EnR au détriment du charbon : J’arrète là mais la liste est encore longue.. Tout cela dit que les EnR continuent à croître càd que les capacités ajoutées annuellement continuent à augmenter jusqu’à ce qu’on installe en un an l’équivalent de tout le parc actuel .. C’est ça aussi les EnR, de petites unités fortement industrialisées dont la croissance suit un logaritme .. Rien à voir avec tout ce qu’on a connu jusqu’ici. Ca aussi ce sont des faits hautement vérifiables , pensez vous que les 300 milliards des nouvelles EnR correspondant aux 2/3 des nouvelles capacités mondiales soient uniquement l’oeuvre d’une bande de cinglés ? Avez vous jamais investi dans une société ? si oui , pourquoi ? ni non pourquoi ? Quant à la multiplicité des technologies, il n’y a que les monopoles pour trouver cela inquiétant, il est évident qu’on a besoin de tout ça et bien plus, tout ce qui va sortir dans les prochaines années Ah un petit lien pour le 4 heures : turbine à hydrogène de 13 kg , grosse comme un ballon de basket et développant 700cv avec une seule pièce en mouvement (rapide) :
A badrien « Je le sais et je n’ai pas besoin de votre long prêche. » Certes mais avec Lionel, c’est pas possible autrement. Une réponse est un roman… éventuellement hors sujet et parfois insultante (dépend de l’humeur), c’est comme ça. La concision selon Lionel, c’est une page de commentaire pour trois lignes utiles.
Pas easy de trouver des images libres de droits à ce sujet, juste un exemple dans le graph en dessous. La différence V110, V100, avec 10m de diamètre de plus (5m de pale) on atteint la puissance nominale à 3.8m/s au lieu de 5.2m/s ici. A comparer avec la V90 qui l’atteignait autour de 6.9m/s. Bon il s’agit ici de vitesses théoriques, et la courbe ne tient pas compte de la puissance nominale qui est de 2MW (donc il faut caper la courbe). En réalité on peut bien ajouter @,2 à @,5m/s à tout ceci mais cela donne une idée, avec les diamètres 120; 130 et 140m qui existent aujourd’hui. Pour l’hiver, nous avons des distributions de vents, sur la façade atlantique par exemple, >4m/s 80% du temps (à 100m), et vitesse moyenne de 8m/s. Cela permet de conclure que ces nouveau modèles d’éoliennes supérieurs ou égaux à 110m (la norme de ce qui est commandé pour 2016-2017) produiront a minima 80% du temps en hiver. Et la disponibilité d’une éolienne est de plus de 97% minimum sur l’année avec un 99% l’hiver car c’est la période la plus productive et que les maintenances sont donc surtout faites le reste de l’année. Désolé ne ne pas être plus précis mais voilà déjà quelques éléments.
Nous avions déjà abordé le problème ici (02/08/14 à 13h51): J’écrivais: « Je comprends juste qu’au-delà de performances intrinsèques bien entendu améliorées par rapport à ce qui se faisait il y a 10 ans, ces nouvelles machines (classe 3) ont un plus grand rotor ( et éventuellement une plus grande hauteur) pour une puissance maximale dentique, ce qui permet de capter plus de puissance dans les endroits où il y a peu de vent. Au prix d’un certain « auto curtailment » quand le vent est fort, car la puissance potentiellement récupérable avec le même diamètre et la même hauteur serait alors plus importante avec une machine « classique ». Personnellement je trouve que ça va « techniquement » dans le bon sens d’un point de vue système electrique.Une puissance en moyenne plus régulière et des pics écrétés. Economiquement ça doit vraiment être du cas par cas. » La comparaison que vous fournissez est effectivement très interessante. Mais si on a de l’éolien « régulier » (au moins en hiver) et « écrété », qu’est-ce qu’on va bien pouvoir stocker!
Le solaire 😉 Contrairement à une idée reçue il produit pas mal même en hiver, en particulier dans le sud de la France. La structure française du tarif éolien fait que les opérateurs ont intérêt à ne pas trop produire (dégressivité du tarif qui dégrade les conditions de financement au delà de 2400h et qui impacte vraiment les projets au-délà de 3000h). Par conséquent en France on va avoir tendance à faire suivre à l’augmentation de la taille des rotors une augmentation des puissances unitaires pour limiter le nombre d’heures. Mauvais pour le réseau et pour le cout moyen des projets mais c’est ce que souhaite notre DGEC afin d’éviter que des projets ne soient trop rentables.
« qui ne veut pas que les projets soient trop rentables ». Sur le fond et si c’est exact, on va féliciter nos fonctionnaires qui ne souhaitent pas que les projets éoliens soient « trop » rentables, car c’est une rentabilité assurée par la CSPE. Mais rien n’interdit à mon avis aux instances représentatives du secteur éolien de proposer une baisse du tarif de base ( les « 82€) en échange de la suppression de cette baisse conditionnelle du tarif en fonction des résultats, qui est fondamentalement malsaine car ouvrant la porte à des stratégies « limites ». . C’est quand même bizarre qu’une techno qui ne fait que progresser en performances (c’est ce que vous dites) voit son tarif d’achat immuable ( aux indexations près) depuis des années.
Ben la rentabilité de l’éolien progresse indéniablement…. mais ça dépend pour qui : Le prix moyen d’achat était de 88,2 €/MWh en 2013 et il est monté à 90,6 €/MWh en 2015 (prévision). Mais là c’est exclusivement du terrestre, après les nouveaux entrants offshore seront au moins au double.
Le tarif baisse, en 2016 il va être de 81€ pour les projets 2016, en 2017 il est possible qu’il passe pour la première fois sous les 80€, mais vous avez raison il pourrait supporter une baisse bien plus sensible. Cela poserait 2 soucis : – l’allongement immense des délais d’obtention des autorisations (6 à 8ans en France contre 1 à 2ans il y a 10ans) entraine des surcouts mais surtout beaucoup d’incertitudes pour les investisseurs, une baisse du tarif enverrait un signal négatif qui se traduirait immédiatement sur les taux d’intérêts dont sont très dépendants les ENR (Capex forts à l’inverse des fossiles). Mais c’est surmontable et cela reviendrait à la normale après 1 à 2ans, sauf qu’ensuite les tarifs vont disparaître (2017?) pour faire place au mécanisme de prime + marché qui va lui aussi introduire un délai de prise en compte du risque par les investisseurs. Mais cela va être digéré, c’est n’est pas un problème majeur. – Cela poserait aussi un souci pour les projets moins ventés versus ceux plus ventés qui seront nécessairement plus chers à construire car nécessitant des éoliennes plus grandes. Mais là aussi cela est surmontable, la différence de cout est de plus en plus faible. Donc en résumé, pas de souci pour baisser le tarif, à 75€ du MWh sur 15ans ça passe, sachant qu’ensuite ça peut être comme le nucléaire amorti, mais avec un équivalent « Arenh » à 20-30€ du MWh pour les 10années suivantes. Par contre vous ne verrez jamais les professionnels de l’éolien demander eux-même cette baisse, comme vous ne voyez pas EDF demander une baisse de sa rémunération pour son nucléaire ou son hydraulique, et ça aussi c’est normal. Pendant ce temps le nouveau nucléaire est à 110€ du MWh sur 35ans, avec garantie d’état sur les prêts et sans prise en compte de la gestion des déchets. D’ailleurs avec l’inflation (pas de coefficient de dégressivité pour le nouveau nucléaire alors qu’il y en a un pour les ENR), nous sommes déjà au dessus de 110€ et serons surement autour de 130€ au moment de la mise en service si pour une fois un chantier nucléaire arrive à tenir ses délais.
« ensuite ça peut être comme le nucléaire amorti, mais avec un équivalent « Arenh » à 20-30€ du MWh pour les 10années suivantes. » Non si on veut que ce soit comme pour le nucléaire amorti, ça sera au prix de marché. Il serait temps que l’industrie éolienne se mette à assumer ses propres risques financiers. Mais dans la pratique, les promoteurs éoliens semblent pratiquer le repowering systématique afin que les tarifs d’achat ne s’arrêtent jamais. « Pendant ce temps le nouveau nucléaire est à 110€ du MWh sur 35ans » Comme d’habitude, vous comparez le coût de l’éolien français (des chiffres que vous citez sans source) avec celui du nucléaire anglais (là aussi sans source). Cette comparaison est malhonnête (différences de réglementation du travail, coût du travail, coût de l’intermittence), et vous le savez pertinemment vu qu’on l’a déjà dit 100 fois sur Enerzine. Vous êtes donc un escroc. « et sans prise en compte de la gestion des déchets. » Vous mentez, la gestion des déchets est incluse dans ce prix. L’industrie nucléaire est bien une des seules à payer pour tous ses déchets.
Oui oui oui Vous avez mille fois raison, bonne journée dans votre monde de bisounours 🙂 Votre réponse est à encadrer tant elle est drôle !
Je vous signale que l’éolien nouveau (le plus productif) arrive bientôt en France à 200 €/MWh vers 2018 et va prendre le relais du photovoltaïque au rang des meileurs contributeurs de la CSPE. Certes nous aurons peut être de l’éolien offshore avec 40% de facteur de charge et de magnifiques éoliennes HALIADE de 6 MW, mais ce sera 200€/MWh !
Normal qu’il soit si cher, ce sont vos amis EDF, Areva et GDF qui touchent le pactole et ont bien oeuvré pour s’assurer 100% des lots ! Là on entend pas Lévy, ni Mestrallet et le patron d’Areva dire que cette ENR est trop chère… Pendant ce temps les autres acteurs classiques des ENR en france font de l’éolien terrestre à 80€, les anglais et les allemands font aussi de l’off shore mais à 130-150€ et pourtant chez eux aussi ce sont leurs gros utilities qui gèrent l’off shore !
« Normal qu’il soit si cher, ce sont vos amis EDF, Areva et GDF qui touchent le pactole et ont bien oeuvré pour s’assurer 100% des lots ! Là on entend pas Lévy, ni Mestrallet et le patron d’Areva dire que cette ENR est trop chère… » Là encore, vous racontez n’importe quoi : Lévy, Mestrallet et Varin ne se sont jamais plaints du coût des ENR, quelles qu’elles soient. Et c’est normal, puisqu’EDF, GDF et Areva sont aussi parmi les plus gros acteurs dans l’éolien onshore et le PV.
« Donc en résumé, pas de souci pour baisser le tarif, à 75€ du MWh sur 15ans ça passe » Je suis heureux que vous le disiez, mais alors on attend quoi pour le faire?
Je passe un coup de fil à Hollande pour le prévenir 😉 Je pense plus serieusement que cela va arriver en 2017-2018 avec le passage de l’éolien au marché + prime, cela sera l’occasion de baisser le tarif.
Bachou a écrit : « Lévy, Mestrallet et Varin ne se sont jamais plaints du coût des ENR, quelles qu’elles soient. Et c’est normal, puisqu’EDF, GDF et Areva sont aussi parmi les plus gros acteurs dans l’éolien onshore et le PV. » Donc, à qui profite majoritairement la CSPE ? (je rappelle que c’est un argument phare des pro-nukes contre les EnRs).
« Donc, à qui profite majoritairement la CSPE ? » Je sais pas : Vous et vos petits camarades avez toujours affirmé que c’était EDF, mais vous n’avez jamais été capable de nous présenter des chiffres…
« (je rappelle que le coût de la CSPE est un argument phare des pro-nukes contre les EnRs) » Je ne sais pas si c’est un argument phare, mais par contre ce qui est sur, c’est que c’est une taxe qu’on paye tous. Toute la question est de savoir si cet argent est bien utilisé, pas si sur !
C’est une bonne question et je ne suis pas sûr qu’elle soit effectivement bien utilisée. En tout cas, ce n’est certainement pas les petits producteurs qui en profitent le plus.
« En tout cas, ce n’est certainement pas les petits producteurs qui en profitent le plus. » Encore une fois : Qu’est-ce que vous en savez ? Vous n’avez aucun chiffre, vous ne faites qu’affirmer ce que vous avez envie de croire, ce qui vous donne bonne conscience. Dans la pratique, on s’en fout de savoir qui s’en met plus les fouilles, on n’est pas là pour faire une chasse aux sorcières. On est là pour savoir si oui ou non c’est intelligent de claquer des milliards d’euros pour du PV et de l’éolien en France aujourd’hui. Ma réponse est : Il vaudrait mieux dépenser cet argent à subventionner les véhicules électriques et la transition du chauffage au fuel vers les pompes à chaleur.
Dernier appel d’offre solaire en france : les mieux disants ont répondu à 70€ du MWh… Soit presque deux fois moins cher que le nouveau nucléaire ! Vous faites référence aux milliards passés du PV très cher (2 milliards par an quand même…), mais c’est comme si je critiquais les milliards d’Iter (9?) pour condamner le futur possible avec Iter, avec la différence que pour le PV le passage au pas cher est réel, effectif, présent. Ces milliards permettent maintenant de produire des milliards de KWh de PV dès à présent à pas cher, et bien davantage dans le futur proche.
Bachou dit : « Ma réponse est : Il vaudrait mieux dépenser cet argent à subventionner les véhicules électriques et la transition du chauffage au fuel vers les pompes à chaleur. » Non ! Car en cas d’accident nuke , non seulement une partie du pays sera polluée-ravagée pour des siècles mais en plus l’autre partie ne pourrait plus rouler ni se chauffer.. Avant de rendre un pays entier hyper-dépendant de l’électricité, il faut en fiabiliser la production ce que le mix actuel ne permet pas. En outre les possesseurs de panneaux solaires seraient moins pénalisés que les autres en cas de rupture d’alimentation au niveau national. Enfin, le développement du solaire dans le monde est extrèmement rapide et génère de nombreux revenus pour tout le tissu des fornisseurs de matériels et de service, installateurs, onduleurs, régulateurs, design, .. Cela crée de l’emploi et fournit un marché intérieur aux industriels pour l’export. A l’inverse le marché nucléaire est au point mort.. Il ne parvient pas à vendre assez de centrales et mêmes celles qui sont vendues risquent de ne jamais aboutir, fautes de financement et suites aux erreurs de conception de l’EPR Puisque le solaire installé chaque année produit relativement peu, il ne destabilise pas le marché et il sécurise la production en été lorsque les climatiseurs fonctionnent à plein et que le niveau des rivières est insuffisant pour refroidir les centrales. Quoi qu’on dise , il n’est pas sain pour un grand pays de reposer uniquement sur une seule source d’approvisionnement. Il en faut plusieurs. D’ici là, les gens qui se chauffent au fuel ne mettent pas leur survie entre les mains d’un fournisseur qui peut leur couper l’alimentation n’importe quand suite à un accident grave survenu dieu sait où..
« Dernier appel d’offre solaire en france : les mieux disants ont répondu à 70€ du MWh… » Source ? « Soit presque deux fois moins cher que le nouveau nucléaire » Vous ne savez pas combien coûtera le nouveau nucléaire. Et comme d’habitude, comparer les deux n’a aucun sens puisqu’ils ne rendent pas le même service : On fait comment pour passer l’hiver avec du PV ? Enfin, quel est l’intérêt écologique de ce PV à 70€/MWh si son bilan carbone est 15 fois plus mauvais que celui du nucléaire ?
Voici une synthèse : Et si cela vous intéresse vraiment vous avez tout ici : Pour le nouveau nucléaire si on sait ce que EDF a notifié à la commission européenne : 110€ du MWh sur 35 ans indéxé sur l’inflation à partir de 2014 pour une mise en service en 2024. EN 2024 on devrait être à 130-140€ du MWh, et après 35ans on devrait être à 200-250€ du MWh. Sur le bilan carbone du PV actualisez vous un peu, il n’y a plus un facteur 15 entre les deux, peut être un facteur 2 ou 3? Tout dépend aussi des sources sur le nucléaire. Un panneau rembourse son coût carbonne en 6mois, une centrale nucléaire en 2 mois? la belle affaire, s’il ne vous reste que cela pour critiquer une énergie propre et renouvelable, versus une énergie sale, dangereuse et non renouvelable. Il est beau le monde que vous souhaitez…
Très bien, vous voyez que citer ses sources n’est pas si difficile ! Quant à mes chiffres, je les ai déjà sourcés maintes fois : Le bilan du carbone du PV produit en Chine (car j’imagine que les projets à 70€/MWh ne sont pas équipés avec des panneaux fabriqués à la main en Norvège…) : Quant aux sources pour le nucléaire, je vais vous simplifier les choses : Il suffit de prendre des sources pertinentes. Càd qui s’appliquent à notre cas. Des chiffres qui soit calculés pour une technologie française (REP), construite en France, avec du combustible enrichi en France : 6-8gCO2/KWh Et le PV chinois est bien à 120gCO2/kWh. À titre de comparaison, l’électricité produite par EDF en France métropolitaine était en 2014 à 17gCO2/KWh. Utiliser du PV, ça revient donc à polluer plus qu’en consommant chez EDF. Ensuite vous ne répondez toujours pas à la question : En quoi le coût du PV et du nucléaire sont comparables alors qu’ils ne rendent pas du tout le même service ? On produit comment l’électricité à 19h en hiver, quand le PV ne produit rien ? Combien coûtent les moyens de production ou de stockage qui viennent alors en remplacement du PV ? Quel est leur bilan carbone, qui vient s’ajouter à celui du PV ?
Bah, c’est même pas la peine de discuter avec Bachou. Pour lui, les EnRs c’est le mal absolu. De tous les pro-nukes du forum, c’est probablement le plus atteint, trop d’irradiation certainement 🙂 En tout cas, peu importe ce qu’il raconte, les EnRs continueront de progresser et le nucléaire, au mieux (pour lui !), stagnera.
« versus une énergie sale, dangereuse et non renouvelable » Le charbon fait 25000 morts en Europe chaque année : Certains pourraient dire que c’est grâce à la caution morale apportée par le PV et l’éolien que des pays comme l’Allemagne continuent impunément d’user de cette énergie dangereuse et polluante…
@ Lionel Concernant la sécurité qu’emmenerait le PV, je doute fort que les victimes des innondations qui n’ont plus le réseau utilisent leur onduleur d’injection pour s’eclairer la nuit… Jouer à ça demande un onduleur mixte et des batteries, soit un surcout incomparablement plus important que l’achat d’un groupe électrogene à 300€ qui remplira presque aussi bien (voire mieux) la fonction. Sur le plan réseau, le PV non pilotable corresponds a une charge variable sans inertie ni maintien du réactif . C’est au global une source d’instabilité, et rare sont les cas ou il doit être vraiment bénefique. Aprés, pour le Mix Français, sa production étant en phase avec la conso, un bon dimentionnement (disons une vingtaine de GW) peut s’inserrer sans trop de difficultées techniques. Ce chiffre pourra être augmenté un peu plus avec la smartgrid, mais au final, il ne pèsera qu’environ 5% du mix, et il est peu probable qu’il puisse dépasser 10% sans révolution dans les moyen de stockage de masse. Economiquement, on peut considérer que pour du solaire à 100€/Mwh, 90% de son cout gonfle l’ardoise des ENR (il fait économiser 10€/Mwh d’uranium…).
Pour lui, les EnRs c’est le mal absolu. dit lr83 au sujet de Bachoubouzouc. L’intérêt écologique des EnRs intermittentes, si leur bilan carbone est plusieurs fois plus mauvais que celui du nucléaire,est en effet très discutable.On peut dès lors,comprendre Bachoubouzouc.
Je rappelle que nous avons déjà fouillé dans les bilans carbone : Il en ressort que pour le France, il y aurait un facteur 10 entre les émissions (ACV) du photovoltaïque et celles du nucléaire.
Le bilan carbone en général est une erreur d’appréciation, un malentendu , une faute de calcul et dans la bouche d’un ingénieur , une escrocquerie intellectuelle. Le PV fait baisser les émissions de CO2 partout dans le monde y compris en France. Certes les quantités sont relativement petites mais il faut remarquer que cette baisse des émissions va se perpétuer pendant 40 ans voire l’éternité puisque le PV finira par devenir la première source d’énergie dans le monde , l’EIA le dit, n’importe que cerveau bien irrigué peut facilement le comprendre. Alors nos pronukes, Janco en tête, ont inventé (et copyrighté) le « calcul du bilan carbone », une arithmétique de niveau CM2 pour que la ménagère puisse comprendre , qui applique le carbone d’avant hier à la conso d’après demain et truquant au passage les ratios et en ajoutant un argumentaire populiste. Votre histoire de bilan est une infamie nihiliste parfaitement fausse, sans le moindre impact sur les émissions réelles et à laquelle personne ne croit dans le monde. Vous devriez avoir honte et tous ceux qui propagent ces calculs également. Attention , EDF emploie les moyens de la cgt pour colporter ce type de propagande afin de soutirer l’argent des français pour leur filière nucléaire aux poches trouées.
Nous avons déjà eu le débat sur le « bilan carbone » du PV et du nucléaire, et selon les sources et les calculs on peut facilement arriver à un avantage pour le PV… De toute façon le PV produit au meilleur moment : notre consommation connait un pic toute l’année autour de 9H jusuqu’à 16H et en hiver nous le 2ème pic dépasse celui qui dommine le reste de l’année : celui de 19h. Celui-ci a l’avantage d’être très bref, mais l’inconvénient d’être massif 5-6 jours tous les 2 ou 3 ans et dimensionne tout le réseau. Pourtant on est en train de le maîtriser avec l’effacement, ça embête EDF qui a besoin de rentabiliser ses moyens d’ultra-pointe mais ça avance heureusement. Au passage EDF est toujours le frein à l’évolution… 🙂 Autre sujet bien plus intéressant, le journal pro-nucléaire Usine Nouvelle et son spécialiste de l’énergie pro-nucléaire vient d’écrire un article très instructif sur le solaire. Il montre bien que le PV est moins cher que le nouveau nucléaire et que son développement est massif, irréversible et passionnant. Je vous invite à le lire, comme quoi tout le monde peut changer d’avis sur le PV : PV à 16% du Mix mondial avant 2050? c’est 5 points de plus que le nucléaire aujourd’hui, 200GW installés au 1er semestre 2015 dans le monde, un coût entre 70 et 110€ du MWh partout dans le monde (centrales, pas les 3 panneaux sur notre toit) soit beaucoup moins que le nouveau nucléaire, coût divisé par 43 depuis 1980 quand le nucléaire a pris un X 3 sur la même période, couts encore en baisse forte sur presque tous les segments d’une centrale PV, déjà 15 pays à vraie parité réseau, 5 depuis 6 mois et une dizaine d’ici à 2016 devrient aussi y arriver, sans compter la quasi-totalité du continent africain si on fait abstraction des subventions aux particuliers.
Le bilan carbone est certes copyrighté par Jancovici, mais il y a maintenant des régles normalisées par l’ISO : ISO 14064-I: Specification with Guidance at the Organization Level for Quantification and Reporting of Greenhouse Gas Emissions and Removals
« Nous avons déjà eu le débat sur le « bilan carbone » du PV et du nucléaire, et selon les sources et les calculs on peut facilement arriver à un avantage pour le PV… » Oui, nous avons déjà eu ce débat et votre camp l’a perdu : La technique des antinucléaires consiste à citer des études étrangères d’ACV sur le nucléaire, pas toujours très objectives, pour des technologies de réacteurs et des conditions d’enrichissement du combustible différentes des notres. Elle consiste ensuite à comparer les chiffres du nucléaire étranger (américain, chinois…) avec ceux du PV produit en Europe (alors que ça n’existe pratiquement plus). Bref, n’essayez pas de baratiner. « De toute façon le PV produit au meilleur moment : notre consommation connait un pic toute l’année autour de 9H jusuqu’à 16H et en hiver nous le 2ème pic dépasse celui qui dommine le reste de l’année : celui de 19h. » Super ! Est-ce qu’on va arrêter de consommer de l’électricité le soir pour autant ? On arrête de consommer en hiver ? Bref, comme d’habitude vous essayez de contourner la problématique de l’intermittence des ENR, qui est majeure. « Il montre bien que le PV est moins cher que le nouveau nucléaire et que son développement est massif, irréversible et passionnant. » Super ! On arrête de le subventionner alors ? Par ailleurs l’article ne dit pas ça. Il dit : « L’électricité produite par les panneaux photovoltaïques s’établit, selon les conditions d’ensoleillement, entre 70 et 110 euros par MWh. Un coût comparable au nouveau nucléaire (type EPR) » Enfin vous n’avez toujours pas répondu à mes questions : En quoi le coût du PV et du nucléaire sont comparables alors qu’ils ne rendent pas du tout le même service ? On produit comment l’électricité à 19h en hiver, quand le PV ne produit rien ? Combien coûtent les moyens de production ou de stockage qui viennent alors en remplacement du PV ? Quel est leur bilan carbone, qui vient s’ajouter à celui du PV ?
Oui bien sur les études françaises sont forcement plus objectives que des études « étrangères » de « l’étranger »… Bref si cela vous fait plaisir tant mieux pour vous, cela n’emechera pas la majorité de « l’étranger » de penser que leurs études « d’étrangers » sont bonne aussi et que le PV a un bilan carbone très bon et très proche du très bon bilan carbone du nucléaire. par contre si on inclut le stockage, rien que l’essence des 5000 générations de gradien d’entrée du site de stockage et le bilan carbone des 5000 générations de véhicules qu’il leur faudra sur les 30 000 prochaines années explose largement le bilan carbon de n’importe quel panneau 😉 Le PV n’a pas vocation à faire 100% de notre production mais peut certainement contribuer à 15-20% sous nos latitudes et bien plus dans d’autres pays. L’Italie fait déjà 12% de sa conso avec du PV et s’en porte très bien. L’AIE (très pro-nucléaire) voit l’apprort du PV à 16% dans le mix mondial. C’est toujours ça de déchets et risque nucléaire en moins, c’est moins cher que du nucléaire et c’est bein entendu ça de charbon-gaz-fioul en moins avec leurs risques et déchets en moins aussi, et c’est même moins cher que le fossile nouveau ! Vous refusez une techno non polluante, renouvelable et moins cher que le reste par pure idéologie, à ce demander même si ce n’est pas par bêtise? On arrête de subventionner le nucléaire? A ce moment là on pourra en France arrêter de subventionner le PV. Mais vous avez besoin d’énormes aides détat pour développer du nouveau nucléaire. C’est d’ailleurs pour cela que ça va être compliqué pour vous, car les ENR ont besoin aujourd’hui de bien moins de subvention que vous. Pour la compaison j’ai répondu, c’est à la hauteur de sa contribution, jusqu’à 15-20% du mix le PV prend sa part sans rien changer au reste, le nucléaire non plus ne répond pas à 100%, il a besoin de fioul et d’autres moyens de pointe pour la pointe de 19H. QUel est donc le vrai cout du nucléaire en sachant qu’il ne répond pas à lui seul à la pointe de 19H? Quel est son vrai bilan carbone alors qu’il faut du fioul et du charbon (souvent allemand d’ailleurs) pour répondre à la pointe de 19H? Vous ne répondez jamais à ces questions… Il est toujours aussi moche le monde que vous souhaitez aux générations futures en tout cas, avec votre idéologie bornée ! Heureusement que le monde avance sans vous et sans votre technologie osbolète!
Si t’as un peu de fric sur ton compte, au lieu de le mettre sur un livret A à 0.75%, tu achètes des panneaux et un onduleur. Au bout de 7 ans cet achat sera remboursé et il restera au moins 33ans d’électricité gratuite. Ou alors tu écoutes les pronukes et tu ne sais plus comment tu t’appelles, tu ne sais plus marcher avec tes pieds ni respirer, ces gens veulent t’embobiner à chacune de leurs phrases. C’est comme une invasion d’insectes ou une épidémie d’ébola.. Une fois qu’ils t’ont enfermé en quarantaine , tu n’a plus qu’à attendre la mort en les regardant s’engraisser sur ton dos.
« Oui bien sur les études françaises sont forcement plus objectives que des études « étrangères » de « l’étranger »… » Le fait est que j’ai cité des études sur Enerzine et argumenté mon point de vue : 6-8gCO2/kWh. Vous avez vous aussi la possibilité de citer des études et des chiffres précis, de rentrer dans le détail et d’argumenter… « Vous refusez une techno non polluante, renouvelable et moins cher que le reste par pure idéologie, à ce demander même si ce n’est pas par bêtise? » Encore une fois, le bilan carbone du PV chinois (90% du marché mondial) est à 120gCO2/kWh, soit 7 fois plus polluant que le kWh vendu par EDF en 2014 (17gCO2/kWh). Le PV est donc bien une technologie polluante dans le contexte français. Aujourd’hui, le MWh PV coûte deux à quatre fois plus cher que les prix de marché. Il est subventionné à hauteur de 2,2 milliards d’euros chaque année (via la CSPE). Le PV est donc plus cher que le reste. « Mais vous avez besoin d’énormes aides détat pour développer du nouveau nucléaire. » Ah bon ? Et de quelles subventions bénéficie l’EPR de Flamanville ? (rappel : nous sommes en France, nous parlons du cas français) « C’est d’ailleurs pour cela que ça va être compliqué pour vous, car les ENR ont besoin aujourd’hui de bien moins de subvention que vous. » Ah bon ? Vous avez des chiffres ? « Pour la compaison j’ai répondu, c’est à la hauteur de sa contribution, jusqu’à 15-20% du mix le PV prend sa part sans rien changer au reste, le nucléaire non plus ne répond pas à 100%, il a besoin de fioul et d’autres moyens de pointe pour la pointe de 19H. » Alors pourquoi comparer ENR et nucléaire si les ENR ne sont destinées qu’à assumer une part marginale du mix ? Par ailleurs, le nucléaire n’a pas besoin du fioul : EDF a gardé des centrales au fuel et au gaz parce que c’était plus rentable que de construire du nucléaire pour tourner moins de 2000h par an. Mais techniquement rien n’interdit au nucléaire d’assurer la pointe. Et enfin non, vous ne répondez toujours pas à la question : Pourquoi comparez vous le prix du PV et du nucléaire alors qu’ils ne rendent pas du tout le même service ?
Nous ne serons jamais d’accord sur le contenu carbone du KWh nucléaire PV ! Quelle quantité de déchets radioactifs dans une centrale PV? Quelle surface de territoire inhabitable en cas d’incendie d’une centrale PV? Dans le contenu carbone du nucléaire avez-vous pris en compte Tchernobyl et Fukushima, les dizainees de milliers de camions et engins de chantier qui décapents des dizaines de km2 de sol? Et les sarcophages de béton? Et les système de refroidissement à fioul? Les millards de litres d’eau à décontaminer, les dizaines de milliers de cuves de stockage à fabriquer? Rien de tout ceci pour une centrale PV. Et tous vos calculs datent d’avant Fukushima, ils n’ont donc pas intégré le nouveau cout carbon de cette catastrophe. Et quid des milliers de sites de stockage à entretenir et surveiller pour les millénaires à venir? Là encore rien dans vos études partisanes. Pour l’EPR de Flamanville vous voulez que l’on parle des 4milliards € que nous allons nous contribuables devoir injecter dans cet astre mort qu’est Areva pour renflouer des pertes de l’EPR? Et encore cela ne suffira pas, Flamanville + l’EPR de Finlande c’est 12 milliards qui manquent. 12milliards qui viendront de nos impôts, c’est de l’aide directe d’état ça… Pour le seul nouvel EPR commandé aux UK, qui tient donc soi-disant un peu compte des réalités, c’est une aide d’état pour 34milliards€ que l’UE a été sollicitée (et a donné son accord sous la pression de la France et des UK, deux gouvernements très pro-nucléaires). Le PV et l’éolien sont aujourd’hui à 80€ environ, le nouveau nucléaire à 110-130€. Ou alors trouvez-moi comment un flamanville 4 pourrait être à moins de 110€ ? Le PV a la possibilité en France de remplacer 15-20 points de nucléaire pour bien moins cher, infiniment moins de risques et sans déchets radioactifs, d’ou ma comparaison, que tout le monde fait, partout dans le monde. L’éolien pourra lui remplacer 30-40 point de nucléaire. avec éolien plus solaire on a 45-60% de la réponse à notre mix énergétique à court terme, et pour moins cher que le nucléaire. Pour faire plus, là je suis d’accord ça se discute encore même si toutes les tendances (baisse des coûts de stockage, l’émergence du marché de l’éffacement, les smart grids, la maitrise de la conso, les interco qui se développent, etc) vont dans le sens de plus d’optimisme. Vous avez lu l’article de l’Usine Nouvelle? Vous suivez un peu l’actualité des ENR? Ou alors vous restez campé sur vos positions « acquises » du passé, inapable de voir ce qui est en train d’émerger? Cela vous passe au-dessus?
Le PV et le nucléaire rendent exactement le même service le jour. C’est bien de l’électricité qui sort de l’onduleur : exactement la même que celle du réseau Moi qui ne travaille pas dans le nucléaire (contrairement à bachou) l’electricité issue de panneaux remplace celle du réseau sans m’occasionner de cout supplémentaire à celui de l’achat. Si demain je suis au chomage (un mot que bachou ne connait pas) je ferai des économies sur l’electricité(contrairement à bachou qui ne paye pas son électricité). Pour ce qui concerne la production de masse, les EnR auront un jour besoin de l’hydrogène mais d’ici là les infrastructures hydogène se seront développé grâce au secteur automobile, rien ne presse d’ailleurs puisque la production PV n’aura besoin de conversion HH que lorsqu’elle sera 4 fois plus importante qu’aujourd’hui. Les calculs des pronukes sont conçus à mauvais escient dans le but de tromper les gens. Pour autant, le PV continue sa progression mondiale et le nucléaire sa chute…
PV et éolien les soirs sans vent et les nuits d’hiver sans vent,très fréquents à la saison froide,c’est zéro watt et zéro Kwh. L’hydraulique ne suffit pas à suppléer et la biomasse non plus.Donc ça serait du fossile avec TAC et CCG.Quand à l’hydrogène stocké massivement pour éviter d’utiliser du fossile avec TAC et CCG,ça sera peut être pour dans une cinquantaine d’année,si tout se passe bien pour l’H2. Donc pour l’instant,en France,on continue le nucléaire sans hésitation. Les mecs qui prétendent que on peut sortir du nucléaire en France,dans les 25 prochaines années rien qu’avec du PV et éolien,hydraulique et biomasse et géothermie,smart grid,effacement,mais sans du fossile avec TAC et CCG sont justes des escrocs typiques du mouvement antinucléaire dans sa version archaïque la plus caricaturale.
Le PV et le nucléaire rendent exactement le même service le jour… Seulement les jours ensoleillés.Les jours nuageux,pluvieux(qui sont assez courants en France),c’est archifaux. Les « lionel-temb » sont des menteurs car ils laissent croire que c’est pareil les jours nuageux,pluvieux,d’où les tentatives permanentes d’escroquerie par ces gens là.Les antinucléaires sont vraiment prêts à tout pour mentir et diffuser leur intox-propagande.
Tiens notre discussion a attiré un beau troll 🙂
Vous n’êtes pas d’accord avec eux? Vous êtes un troll. Voilà la Mentalité typique des antinucléaires. Et peut importe pour eux,les nombreux jours sans vent,et avec un trop faible ensoleillement,en France, pour avoir suffisament d’électricité PV + éolien.Ils s’en moquent,ils veulent juste dire m**d* au nucléaire.L’inévitable appel au TAC et CCG alimentés au fossile,s’il n’y a plus de nucléaire,ils vont tout faire pour l’occulter et le nier avec le plus de mauvaise fois possible.Après,ceux qui font remarquer ça sont qualifiés de Trolls.Car ça va à l’encontre de leur propagande.
Le recours massif au gaz, c’est exactement ce qui s’est passé au japon en 2011 et jusqu’à maintenant (4 ans déjà) pour un tout petit accident de rien du tout alors que leur nucléaire produit 4 fois moins qu’en france en proportion de mix. Résultat comme le dit Dobak : japon : 100% gaz et fossile. C’est exactement pour cela qu’il faut équilibrer la production. 75% de nucléaire ici, 20% au Japon , je vous laisse imaginer si ça se produit en France. La france ne possède même pas la moitié des centrales fossiles nécéssaires pour faire face à un blackout nuke. Seuls les pays voisins pourront sauver ce qu’il restera du pays en poussant leurs centrales à fond alors qu’ils devront aussi faire face aux nuages contaminés en provenance du terroir françois.. Bonjour la perspective.. Ah mais non, les français sont les rois des accidents nucléaires, ils savent tout, ils peuvent tout , ils ont inventé le big bang… En attendant le cours Areva est à – de 7€ (contre 35€ en 2011) aujourd’hui alors que tous les Trina, first solar, sunpower, Vestas .. sont sur des plus hauts historiques .. En fait le monde entier est un plouc à l’exception d’une poignée de travailleurs du nucléaire français qui est un dieu vivant.. C’est minable ces opérations de presse, ces interventions dans les forums façon spoutnik , ces calculs falsifiés.. Tout cela façonne l’image d’un ex monopole très embourgeoisé qui commence à sentir le parfum des charrettes et tente maladroitement de forcer les méthodes syndicales très au delà des limites .. Pathétique..
« Nous ne serons jamais d’accord sur le contenu carbone du KWh nucléaire PV ! Quelle quantité de déchets radioactifs dans une centrale PV? Quelle surface de territoire inhabitable en cas d’incendie d’une centrale PV? » Désolé Temb mais ça n’est pas ma faute si les meilleurs chiffres d’ACV cités par l’industrie PV (44gCO2/kWh) sont déjà deux fois plus polluants que ceux cités par EDF pour son électricité en France (17gCO2/kWh)… « Pour l’EPR de Flamanville vous voulez que l’on parle des 4milliards € que nous allons nous contribuables devoir injecter dans cet astre mort qu’est Areva pour renflouer des pertes de l’EPR? » D’une part on parle plutôt de 3 milliards versés par l’Etat. D’autre part, cet argent vient compenser les pertes d’Areva dans ses activités minières et dans ses chantiers en Finlande. Où est la subvention au nouveau nucléaire français, dont vous parliez plus haut ? (enfin je vous ferai remarquer que cette recapitalisation de Areva correspond à environ 2 ans de dividendes versés à l’Etat par Areva à la belle époque, ou encore 1,5 années de subventions au PV…) Enfin vous ne m’avez toujours pas répondu : Pourquoi comparer nucléaire et PV ? Juste un élément : Dans le cadre du marché de capacité chaque GW de moyen de production sont évalués au titre de leur contribution durant les moments difficiles de l’année, à savoir de 7h à 15h et de 18h à 20h durant les mois d’hiver : Dans ce cadre, 1GW de nucléaire installé = 1GW de capacité reconnue au titre du marché de capacité, puisque le nucléaire est quasiment toujours à 100% durant tout l’hiver. À l’inverse, 1GW de PV installé égale quoi, 0,1GW reconnus au titre du marché de capacité ? Voilà une manière de comparer PV et nucléaire à leur juste contribution…
Reste que personne n’est capable de démontrer que la production nucléaire française issue du parc 2G peut dépasser les 5 grammes de CO2/kWh en moyenne sur la durée de vie du parc. Et il y a à cela une bonne raison, c’est que plus le temps avance et moins c’est facile à démontrer… si tant est que cela l’a été un jour. En effet, tous les bilans ACV montre qu’un des critères dimensionnant est le méthode d’enrichissement et le mode d’alimentation des usines d’enrichissement. Or il se trouve que depuis le début en France, l’usine d’enrichissement est elle-même alimentée par de l’électricité nucléaire, et ne travaille qu’à 50% pour les réacteurs français. Mais le pire, c’est qu’avant le mi-vie du parc, on a changé de méthode en abandonnant la diffusion très énergivore (production de 2 à 3 réateurs nucléaires en pic) pour le centrifugation au moins 50 fois moins gourmande. Et puis, on a pas fermé les réacteurs, mais on a projeté au contraire de les emmener jusqu’à 50 ans voire plus. La conjonction de ces trois éléments suffit à faire baisser drastiquement le contenu carbone de l’électricité nucléaire française car on augmente en sortie (le dénominateur) le nombre de kWh produits (probablement plus de 24 000 milliards à terme) pour des éléments en entrée (le numérateur) en baisse. Au final pour 24 000 milliards de kWh, si on veut déjà 5 g de CO2/kWh, il faut trouver en entrer 120 millions de tonnes de CO2. Et trouver 120 Mt de CO2, c’est pas si facile. Y-a-t-il quelqu’un qui les a trouvées ces 120 millions de tonnes de CO2 ?
Je ne suis pas certain que se chamailler là-dessus soit vraiment pertinent, parce que globalement c’est essayer de discriminer entre un « excellent » élève et un « très bon » élève. Même pour du PV fabriqué aujourd’hui en Chine (avec une électricité très carbonée), on est je pense à moins de 100g/kWh. Le kWh électrique charbon ( le cancre) le plus moderne c’est environ 800g/kWh et pour le gaz ( le « peut mieux faire ») c’est environ 350.
On peut aussi dire qu’une bombe nucléaire sur paris éradiquerait totalement le virus du sida dans la capitale… C’est un peu facile d’annuler le contexte, d’ignorer le danger d’accident, de faire comme si le négatif n’existait pas. Personne n’a jamais réussi à éradiquer le sida mais le nucléaire peut le faire, il suffit d’une ogive. Le danger nucléaire est de moins en moins gérable dans nos économies modernes pétries d’assurances et d’anticipation économique. Dans les années 50 , pour se débarrasser de déchets , on les enterrait et hop, ils n’existaient plus ! On voit où ça a mèné aujourd’hui le poisson de rivières françaises est interdit à la consommation sur plus de la moitié du territoire (PCB) .. et sans doute pour des siècles ! Dommage que nos ancêtres aient eu si peu de prévoyance, mais clairement, on ne peut plus faire ce genre de choses , les écolos n’y sont plus pour quoi que ce soit , si vous polluez, vous allez en prison.. c’est tout Et pour le nuke , l’étau se resserre de plus en plus Quant à comparer le PV et le nuke, c’est encore prématuré quoique certains jours , le PV français produit largement plus que 2 EPR .. D’autre part, ce sont bien les grands fan de nuke sur le forum qui dénigrent les EnR avec une telle constance, ils sont les agresseurs. Les EnR sont les victimes (photowatt, Repower, ..) Maintenant quand on voit leur succès modial en dépit de tous ces efforts pour les tuer, on peut penser que leur croissance est extrèmement robuste.. Ce que confirme l’EIA d’ailleurs. Les pays riches et leurs subventions ne sont plus à l’origine de la croissance des EnR, ce sont les émergents et l’Afrique s’apprète à bypasser complètement le passif occidental en matière de vieilles centrales+réseau et démarrant directement avec les EnR alors que leur mix microscopique est jusqu’ici surtout constitué de diesel
Reste que personne n’est capable de trouver 5 grammes de CO2/kWh dans le nucléaire français !
ci dessus (30/09 à 20h35) ou je vous disais en parlant de la nouvelle ligne France Espagne: Et que si vous voulez mon avis, ça va plutôt augmenter le solde exportateur de la France vers l’Espagne, mais on aura le temps d’en reparler. Visiblement, elle commence à fonctionner depuis hier (cf. RTE) et en termes de commentaire sportif, la France prend un très beau départ! 2000MW ou un peu moins d’exports vers l’Espagne aujourd’hui.
En complément de mon post de 18h21, on comprend bien que le cercle le plus vertueux si on raisonne « global », c’est d’intaller du PV en Chine (fabriqué en Chine, c’est local!) , c’est-à-dire le pays dont le MWh electrique est le plus chargé en CO2. Celui-ci deviendra donc à terme peut-être un peu moins chargé en CO2, d’où des panneaux PV également, etc, etc…Un cercle vertueux. Je déconne un peu, mais c’est bien le problème: On peut toujours installer du PV en Fance, mais est-on bien sûr que c’est le meilleur choix d’un point de vue « climat », sachant que la production mondiale de panneaux est à hauteur d’environ 50GW/an actuellement donc largement inférieure au marché potentiel? A court terme , certainement pas.Le jour où il faudra commencer à fermer du nuclaire en fin de vie, l’équation sera différente. Cherchons les pays les plus emetteurs de CO2 d’origine electrique, et concentrons les installations de PV et d’éolien sur ceux-ci, si simplement on veut tendre vers une certaine efficacité.
D’un point de vue écologique (écologie science et non écologie politique), vous avez raison de vous interroger sur le meilleur endroit, le plus utile du point de vue climatique pour implanter des panneaux photovoltaïque. Indéniablement, ce n’est pas en France puisque la France est déjà doté d’une électricité très faiblement carbonée et que le moyen majeur de production est environ 10 fois moins carboné que le PV. J’enfonce le clou en réaffirmant qu’aujourd’hui, personne ne sera capable de démontrer que le nucléaire émet plus de 10 Grammes (voire 5) ACV de CO2/kWh, sachant qu’une bonne partie de ce CO2 a déjà été émis il y a 30 ans. Il ne reste donc que quelques grammes futurs à chasser à un prix exorbitant. Mais pour le PV, on voit bien qu’il s’installe là où il y a le plus de subventions. Pour la Chine il s’agit d’un soutien direct à l’industrie inscrit dans le 12ième plan, ce qui a permis de casser l’industrie allemande ! En bref, le Photovoltaïque est d’abord un capteur très efficace de subventions (+ de 2 milliards par an rien qu’en France). Je vais maintenant sortir de la comparaison nucléaire versus PV et du facteur 10 pour faire une comparaison nucléaire versus éoliennes offshore. Pour le projet du banc de Guérande, une étude ACV montre que l’éolien serait à 17 grammes de CO2/kWh : Vous allez directement aux pages 23 et 24 pour le bilan et vous trouvez 18,5 g eq. CO2/kWh produit. Et là, nous avons affaire avec un parc très performant avec des Haliade 6 MW et un facteur de charge espéré de 41%. Du point de vue des émissions de CO2, l’éolien ne pourra pas non plus faire mieux que le nucléaire. Evidemment l’ADEME est plus optimiste avec 7,3 g CO2/kWh (voir à la page 3 du bilan carbone : « Les études menées sur d’autres projets éoliens ont une grande variabilité : entre 3 g eq. CO2/kWh et 22 g eq. CO2/kWh. L’ADEME propose de retenir la valeur de 2 g eq. C / kWh, pour tenir compte d’un facteur de charge moyen français, soit une valeur de 7,3 g eq. CO2/kWh, un facteur 44/12 reliant les grammes équivalent Carbone aux grammes équivalent CO2. »
Très intéressante comme étude. Est-ce qu’on pourrait avec la même pour l’EPR (inutile de me parler du parc existant, soyons moderne et parlons du présent) : de l’extraction de l’Uranium, la contruction de l’EPR, sa déconstruction jusqu’au retraitement des déchets et leur stockage (y compris la construction des moyens de stockage). Si j’étais méchant, je demanderais qu’on y inclue le coût d’un accident. Mais je ne le ferais pas, la seule comparaison entre d’un coté l’utilisation du vent (gratuit, sans danger, sans déchet) et de l’autre l’Uranium suffit. Le CO2 ne fait pas tout !
Mais j’ai donné énormément d’éléments sur l’EPR. Il faut lire Enerzine ! « de l’extraction de l’Uranium, son transport et son coût écologique, la construction de l’EPR, sa déconstruction jusqu’au retraitement des déchets et leur stockage (y compris la construction des moyens de stockage) » Mais tout cela a déjà été débattu des dizaines de fois et rien ne permet de montrer que dans le cas du nucléaire français, on peut dépasser 10 grammes de CO2/kWh. Un EPR c’est au minimum 700 TWh sur sa durée de vie (FC de 80% pour 700 milliards de kWh). Dans ce cas 10 g de CO2/kWh = 7 millions de tonnes de CO2 ACV. Vous les trouvez où les 7 millions de tonnes ? Vous allez nous prouver que l’EPR dépasse largement les 5 g de CO2/kWh ??
synthèse du « Rac-f »,membre du CAN-I,le climate action network international qui est un résau de centaines d’ong majoritairement antinucléaires. Lr83,vouv vous moquez du monde avec des « synthèses » fabriquées par des assocs antinucléaires pourries.Cela ne vaut pas l’ombre d’un clou rouillé.Les liens liés au assocs antinucléaires ne valent strictement rien en terme d’arguments sur le nucléaire et le co2/Kwh.
Et parmi les assocs faisant partie du Rac-f,nous avons entre autres organisations:Greenpeace,les Amis de la Terre,le réseau « Sortir du nucléaire »….Lr 83 ,vous vous moquez vraiment du monde d’une manière éhontée,quand vous donnez des liens à prétentions informatives.
Le recours massif au gaz, c’est exactement ce qui s’est passé au japon en 2011 et jusqu’à maintenant (4 ans déjà) pour un tout petit accident de rien du tout alors que leur nucléaire produit 4 fois moins qu’en france en proportion de mix. 75% de nucléaire ici, 20% au Japon , je vous laisse imaginer si ça se produit en France. Le Japon produit 4 fois moins qu’en france en proportion de mix(20% au Japon) et c’est pour ça qu’ils se sont permis à tord d’ailleurs, d’éteindre provisoirement tous leurs réacteurs alors qu’ils auraient pu organiser une rotation intelligente de cette extinction(puis rallumage) afin d’en limiter les nuisances.Au lieu de ça les politiques japonnais(de gauche,comme par hazard) ont choisi la solution la plus bête,celle dictée par la peur,sous pretexte de principe de précaution .En France,il ne serait pas question dans pareille situation, d’éteindre les 58 réacteurs de nos 19 centrales.Au pire on effecturait une rotation intelligente pour une amélioration-sécurisation, encore plus grande de nos réacteurs,s’il se produisait un genre de Fukushima.Et comme nous avons 123 GW de capacité electrique totale,ce problème serait géré plus intelligement qu’au Japon qui a cédé beaucoup trop à la panique,surtout à cause de leurs hommes politiques incompétents,démagogues,sans aucun sang froid et irresponsables,à l’image des grns de TEPCO.Et comme ils n’avaient que 20 % d’elec-Nuk et autant de capa gaz-fossiles,ils ont préféré politiquement la solution la plus chère(en argent et CO2) et la plus bête de ceux qui n’ont aucun sang froid et ne pense qu’à leur carrière politique. En France on effecturait une rotation intelligente,sans céder à la panique et la situation serait maitrisé, sauf si on était dirigé,dans ces circonstances, par une alliance politique nullissime du type PS-EELV avec un Flamby pret à ruiner le pays par bétise démagogique et pusilanimité,qu’il nous faudrait ejecter politiquement au plus vite si on veut limiter les dégats qu’une telle alliance ferait dans ces circonstances spéciales.
Pour faire simple, l’EPR c’est environ deux fois plus de kWh produit qu’un REP 900MWe, et ça n’est certainement pas deux fois plus d’acier et de béton. Il y a donc des chances que l’EPR améliore encore le bilan carbone du parc nucléaire et du mix français en général.
A Bachoubouzouc « l’EPR c’est environ deux fois plus de kWh produit qu’un REP 900MWe, et ça n’est certainement pas deux fois plus d’acier et de béton. » Là j’en suis beaucoup moins sûr et j’ai l’impression que l’EPR peut sans problème avoir plus de deux fois plus de béton qu’un 900 MW : Là, vous auriez 450 000 m3 de béton et 65 000 tonnes de ferraillage Là, vous auriez 385 000 m3 de béton et 77 000 tonnes de ferraillage. J’avez déjà donné cette estimation à propos de l’EPR. Il m’étonnerait beaucoup qu’on en est plus de la moitié dans une tranche 900 MW (même avec station de pompage et rejet). Mais là n’est pas le problème pour le CO2, car même avec un EPR hyperbétonné, il est absolument impossible de trouver ne serait-ce qu’1 seul gramme de CO2 ACV provenant du béton armé. Par le calcul, on serait plutôt aux alentours de 0,3 G de CO2/kWh pour les structures béton avec une imputation de 200 000 tonnes de CO2 ACV. Je rappelle que pour l’EPR, il faut trouver 7 millions de tonnes de CO2 ACV pour faire 10 g CO2/kWh. Nous avons déjà 0,2 Mt, il en manque 6,8… la chasse est ouverte.
Peut-être, je n’ai malheureusement pas réussi à trouver de chiffre pour les tranches 900MWe. Je me dis qu’il y a certes un BR plus grand et bien plus bétonné, mais un seul au lieu de deux. Et une seule salle des machines au lieu de deux, pas beaucoup plus grande. Par ailleurs, la technicité des bétons a incroyablement progressé entre les années 70 et aujourd’hui, de même que les techniques de coulée (camion-pompes, bétons vibrés). Il y a donc moyen que moins de béton ait été utilisé à dimensionnement égal. Enfin l’EPR est plutôt prévu pour un usage en bord de mer. On économise donc le béton de la tour aéroréfrigérante. Bref, à voir. Et au final c’est certainement peanuts en termes de CO2.
Pour la TAR, effectivement ça va encore être peanuts en matière de CO2. Prenons l’exemple de Civaux qui possède la plus TAR du parc nucléaire français (178 m), je ne pense pas que la masse de béton puisse dépasser 40 000 tonnes car l’épaisseur est faible. Plus récemment, à Belchatow, et pour du lignite, une tour de 180 mètre a été érigé pour un diamètre à la base de 120, mais avec une épaisseur d’environ seulement 20 cm (un mur de maison !) : Il en résulte seulement 25 000 tonnes de béton et 4 000 tonnes d’acier. Donc, TAR ou pas TAR, c’est peanuts pour l’EPR ou plus exactement une contribution de l’ordre de 10 000 tonnes de CO2 au maximum, soit environ 0,015 gramme / kWh !! Pour atteindre les 5 grammes de CO2/kWh, il va falloir creuser ailleurs.
Pourquoi balancer des chiffres sans queue ni tête ?! C’est pas compliqué, je vous demande juste un document similaire à celui que vous avez fourni sur l’éolien qui détaille très clairement chaque post (ferraille, béton, tranport, montage, démontage). Suffit de reprendre chaque poste et mettre le chiffre qui va bien pour l’EPR. Y a évidemment des postes en plus comme l’extraction de l’Uranium (coût environnemental, etc …), son traitement, la gestion des déchets (retraitement, stockage, etc …). @Doubac : je suis rassuré de voir que d’après vous, les français sont supérieurement intelligents. Je suis désolé si je fais baisser la moyenne mais le rapport Rac-f pointe pas mal de questions auquel vous ne savez pas répondre (vous êtes probablement trop intelligent pour vous abaisser à y répondre).
Non, mes chiffres sont loin d’être sans queue ni tête, ils sont juste partiels. Si vous les contestez, dites pourquoi. Les votres vont inexistants ! Vous ne donnez rien et affirmez sans savoir.
Pour atteindre les 5 grammes de CO2/kWh, il va falloir creuser ailleurs. Justement,puisque le KWh électronucléaire français a beaucoup moins de contenu CO2 que le KWh charbon,le KWh gaz ou le KWh PV chinois(à fort contenu CO2 à cause du charbon chinois impliqué dans sa production).Eh bien faisons fabriquer beaucoup de panneaux PV avec du KWh issue de l’électronucléaire français.La France exportera ainsi beaucoup de panneaux PV à bas contenu CO2.Evidemment il faudra au choix: Soit une main d’oeuvre payée « à la chinoise » dans des sortes de Zones Franches sur le plan des cotisations sociales salariales(et des taxes).Soit des usines de panneaux PV à 95¨% – 98 % automatisées pour réduire au maximum ces horreurs de cotisations sociales qui nous pénalisent si gravement face à la concurence internationnale des pays comme la chine(et autres emergents)et aussi des franchises de taxes très adaptées,pour pouvoir exporter au mieux. Là,la France deviendrait gràce à son électronucléaire à très bas contenu CO2,le meilleurs producteur mondial de panneaux PV quasi-sans CO2.
Au fait, le petit problème de VW n’a-t-il pas été mis au grand jour par une misérable ONG écolo ? Non le petit problème de VW a été révellé par des employés traitres à VW qui se sont servis de misérables ONG pseudo-écolos(car écolos-politiques)et de la presse(et autres médias dont internet),comme boite aux lettres et caisses de raisonnances,un peu selon le principe de wikileaks qui communiquait avec presse,internet et ong.Sans les traitres et mouchards,les systèmes wikileaks ne fonctionnent pas car ils ne sont pas alimentés.
Solar_nuke essaye de résumer ce que tout le monde comprend. Le mix electrique est par nature évolutif alors que l’industrie manufacturière suit un modèle d’évolution complètement indépendant et distinct. 6ct a également essayé de l’expliquer en parlant de « cercle vertueux » où l’évolution du mix vers le solaire « décarbonnerait » le solaire… Une chose est sûre : il est absolument inutile de parler avec bachoubouzouc et Dan1 qui s’entre-congratulent sur leurs arguments bidonnés. Ni l’un ni l’autre ne cherche une quelconque vérité, ils font la promo du nucléaire.. Si on casse leurs arguments , ils en chercheront d’autres et ainsi de suite, c’est une boucle sans fin La vraie escroquerie de l’histoire , c’est avant tout cette histoire de « bilan carbone » , c’était une idée intéressante au départ mais qui n’a jamais donné de résultat reflétant quoi que ce soit de réel, c’est juste une usine à quiproquos, récupérée avec oportunisme par des propagandistes professionnels La question du CO2 n’est pas posée depuis très longtemps dans l’histoire de l’énergie, c’est un phénomène postérieur à la majorité du parc productif mondial. Aujourd’hui on fait des conférences intl, on passe des accords (Kyoto) sur le modèle de l’interdiction des CFC causant le trou d’ozone.. En fait on tâtonne.. Cependant, un tas de gens de bonne volonté cherche à résoudre le dilemme du carbone mais bien sûr les lobbies s’en mêlent en essayant de vendre leur camelote et le nucléaire de s’engouffrer dans cette brèche trop heureux de parler d’autre chose que de risque, de sécurité ou de déchets ou de viabilité économique… Je ne pense pas qu’on puisse faire l’économie de la propagande nucléaire en matière de CO2 car c’est un peu une question de survie pour la filière (qui serait abandonnée sinon) Fabriquer des panneaux en Islande plutôt que de l’aluminium serait aussi une façon de réduire les émissions à zero mais le probème n’est pas là (du tout) En effet, il ne s’agit pas de décarbonner les panneaux qui ne comptent que pour un pouillème des émissions mondiale. Il s’agit de décarbonner le mix chinois, américain, allemand, japonais … Et comme par hasard, tous ces pays s’équipent massivement d’EnR et en //, décarbonent progressivement leurs transports et leur résidentiel.. Enfin la conséquence la plus vertueuse de leur équipement EnR plutôt que nucléaire, c’est qu’ils exportent massivement leurs techniques , et c’est exactement ce que le nucléaire a échoué à faire. On peut détailler les raisons de l’échec du modèle nuke à la française dans le monde mais c’est un autre sujet Le fait principal est que le modèle EnR s’exporte massivement et atteint les 320 milliards $ de marché mondial alors que le nucléaire ne s’exporte presque plus et que tout le monde a compris que le prochain accident mettrait fin à cette filière pour toujours. Bref , soit on ecoute Dan et Bachou et on s’auto félicite en attendant que le marché s’effondre ce qui fera remonter les émissions à leur maximum, soit on investit dans les EnR dont le profil risque est très favorable, dont le véritable bilan carbone s’améliore d’année en année et qui de toutes façons bénéficient d’une clientèle nombreuse et variée qui n’a ausune raison de renoncer à ce genre d’équipement..
Tout ça pour dire que de toute manière,le fait que des employés puissent communiquer via internet,avec n’importe quels grands médias mainstreams,pour diffuser des infos ultrasensibles,rend inutile ces misérables ONG pseudo-écolos(car écolos-politiques)qui essaient d’en faire leur choux gras pour leur intox-propagande prosélytique,et pour le ramassage de cotisations,dont notamment de la part de nouveaux adhérents naifs ou déjà fanatiques(les 2 existent dans les adhérents) à plumer régulièrement,en faisant croire qu’elles sont très utiles(voir indispensables) à leurs sympathisants et adhérents.
Comme tout le monde le sait, Les Echos sont des fanatiques radicaux du solaire .. Voici un peu de leur intox-propagande de pseudo-ecolo Solaire : la filière tricolore cherche à profiter de l’explosion des installations EDF EN, Engie, Total ou Schneider veulent tirer parti du doublement prévu des capacités installées d’ici à 2020.
A partie du moment où votre crainte du nucléaire est supérieure à votre crainte des dégats potentiels liés au émissions de CO2.Vous devez assumer pleinement une phase de trandition de plusieurs décénies où le back up des PV+éolien,que ne peuvent pas réaliser totalement les smarts grids+effacement et stockages divers,soit assuré par des TAC et CCG au Gaz naturel,que celui ci soit importé ou extrait sur place(gaz de schistes et gaz de houilles),en attendant que des grands moyens de stockages de masse,tel H2 massif,VOSS-Energiestro multiples et certaines nouvelles batteries performantes en tous genre et low cost arrivent courament sur le marché. Vous ne pouvez pas faire comme si ce choix qui est aussi un pari,n’existait pas,et laisser faussement entendre que l’on fera l’économie de cette phase de transition de plusieurs décénies où une grande partie du back up sera assuré par des TAC et CCG au Gaz-naturel. C’est le prix de la sortie du nucléaire(pour les pays qui ont du nucléaire) ou pour d’autres pays,de sa non-entrée dans le nucléaire.Assumez,ne soyez pas hypocrite.Vous devez prendre sur vous, le courage d’assumer que vous trouvez moins dangereux une phase CO2 dû à l’usage provisoire du gaz-nat,qu’une phase nucléaire provisoire.Rester dans le flou,ou évasif sur le sujet,comme vous le faites ou en donnez l’impression trop souvent,n’aide pas à vous rendre crédible.Assumez !!!
Ce que vous dites n’a pas de sens (c’est aussi assez difficile à lire ..) La France ne peut pas sortir du nuke car celui-ci est trop prégnant dans le mix et que l’économie française ne peut pas s’offrir un plan d’équipement type « plan Marshall », c’est impossible financièrement. A.Merkel a été la première à le dire lorsqu’elle a annoncé la sortie de son pays Ensuite la France ne sortira pas non plus du gaz pour des raisons plus subtiles dans lesquelles je ne veux pas m’égarer. Ensuite les marge financières sont microscopiques, en fait pour résumer : on ne va pas sortir de grand chose dans l’avenir proche mais on va quand même réduire le charbon, numériser la consommation etc.. Préambules à de plus grands chambardements à venir mais le nuke ne baissera pas tellement plus que la prévision socialiste de 2012 (au pire ou au mieux selon..) Sur cette question, c’est plutôt l’ASN qui a la main, elle peut supprimer d’un coup toute une génération de centrales et ça ne passerait pas inaperçu Mais qu’est-ce que cette question vient faire sur un fil de forum consacré à une installation solaire « utility-scaled » ? Je vous le demande.. Le problème , c’est que les nuke-maniacs les plus radicaux viennent polluer les forums solaires .. Mais en quoi les 500TWh de solaire (monde) en 2020 les inquiète-t-il tant ? C’est peanuts 500TWh , c’est à peine la conso française , autant dire rien au niveau mondial.. Reste que le nucléaire aux abois serre tellement les fesses en ce moment qu’il veut aller faire sa guéguerre partout , cet effort est , comme tout le monde le comprend , totalement vain et en dit plus long sur le desespoir des pronukes qu’autre chose Les innombrables problèmes de la filière nuke s’accumulent depuis les mines au Niger comme si les dieux avaient décidé de faire plonger la filière aux enfers.. Personnellement je n’aime pas le nuke mais je suis bien obligé de vivre avec.. En attendant et quelle que soit l’issue de cette conversation , il manque beaucoup de milliards au secteur nuke rien que pour expédier ses affaires en cours.. C’est ça le problème, ce n’est pas moi ou les anti-nukes radicaux que personne au monde ne fera taire, même pas les armes à mon avis.. Donc si je refuse de travailler dans le nuke pour d’excellentes raisons qui n’ont pas forcément de rapport avec mes convictions, je l’assume à 100% , je n’ai pas de problème avec ça , tant pis si je refuse de l’argent Quant au CO2 , vous me permettrez (ou pas) de me faire ma propre opinion – assez différente de la vôtre – sur la base de mes propres recherches (nombreuses) Maintenant le parc nuke français dans dix ans se montera à quelque chose entre 45 et 65 GW et je doute que nos opinions changent ce chiffre d’un seul watt. Tout ça n’est rien que de la digression sur le bien et le mal, le résultat à la prise ou dans l’atmosphère est exactement le même que j’assume ou pas.. Garder le pieds sur terre svp
A Bachoubouzouc « @ dan1 Peut-être, je n’ai malheureusement pas réussi à trouver de chiffre pour les tranches 900MWe. Je me dis qu’il y a certes un BR plus grand et bien plus bétonné, mais un seul au lieu de deux. Et une seule salle des machines au lieu de deux, pas beaucoup plus grande. » Je pense avoir trouvé les tonnages de béton et de ferraillage des tranches 900 MW et 1 300 MW et Superphénix : Donc pour 2 x 900 MW, on a : – 230 000 m3 de béton soit 115 000 m3 pour un seul 900 MW – 32 000 tonnes de fers à béton (16 000 tonnes pour 900 MW) Pour 2 x 1 300 MW, on a : – 390 000 m3 de béton soit 195 000 m3 pour un seul 1 300 MW – 55 000 tonnes de fers à béton (27 500 tonnes pour 1 300 MW) Pour un RNR Superphénix : – 180 000 m3 de béton pour 1 200 MW – 21 400 tonnes de fers à béton En conclusion les 900 MW était nettement moins gourmand en béton que l’EPR, d’un facteur supérieur à 4. Evidemment l’écart est moins grand pour les 1 300 MW, mais il y a encore un facteur supérieur à deux. Cependant cela ne résoud en rien les problèmes de lr83 qui ne trouvera jamais des émissions de CO2 > à 5 grammes par kWh, ni avant ni après l’EPR. D’ailleurs j’avais déjà donné des évaluations pour un parc EPR à 4,4 grammes de CO2/kWh, mais à l’époque l’étude CEA-EDF… avait calculé la contribution de l’enrichissement à partir de l’ancienne usine Eurodiff à diffusion. Maintenant qu’elle est passée à la centrifugation, j’ai peur que cela fasse chuté le bilan carbone en dessous de 4 grammes/kWh !
Un élément en réponse à votre commentaire du 08/10 à 17h12 : « versus une énergie sale, dangereuse » Voici un graphique cité sur son blog par JMJ, et extrait de l’étude Electricity generation and health par Anil Markandya et Paul Wilkinson dans The Lancet : C’est factuel et parlant.
Ah ok, ça règle la question. Merci pour les chiffres.
Donc la stratégie de l’EPR c’est la bunkerisation : 2 fois plus de béton par Watt ce qui explique que le temps de construction soit aussi doublé : plus de 12 ans contre 6 ans mais est ce qu’on n’a pas augmenté la densité de ferraillage dans les parties proches de la cuve, à un point qui rend malaisé le coulage et le vibrage du béton? ce qui peut favoriser la formation de défauts comme les nids de cailloux? Autrement dit est ce qu’on n’est pas allé au delà de l’optimum technique?
Je suis déçu. D’habitude vous êtes le premier à apporter plein de chiffres quitte à vous auto-citer abondamment. J’en conclue que vous êtes incapable de fournir un rapport aussi précis que celui pour les éoliennes offshore (rapport que vous avez vous-même cité, grand merci à vous). Peut-être que le résultat ne serait pas aussi flatteur que vous le souhaitez ….
A lr83 vous pouvez être déçu, mais cela ne change rien à l’affaire : 1) vous attendez tout, tout cuit, sans rien donner 2) j’ai déjà cité ne nombreuses fois sur Enerzine un document qui cite une analyse ACV notamment d’un parc EPR et vous devriez le connaître puisqu’il donne notamment le résultat de 4,4 g de CO2/kWh pour l’EPR… voire moins 3) j’ai de nombreuses fois montré qu’il était impossible d’obtenir plus de 1 ou 2 grammes de CO2 grâce à la filière combustible. 4) plus le temps avance et moins il y aura de CO2 ACV dans le kWh nucléaire (notamment à cause de l’amont du combustible et de l’allongement des durée de vie des réacteurs) En conclusion : vous ne serez jamais capable de prouver que le nucléaire français émet plus de 5 grammes de CO2/kWh, car avec toute la bonne volonté du monde, on a déjà du mal à trouver le premier gramme en maximisant les paramètres d’entrée.
A I. lucas « mais est ce qu’on n’a pas augmenté la densité de ferraillage dans les parties proches de la cuve, à un point qui rend malaisé le coulage et le vibrage du béton? ce qui peut favoriser la formation de défauts comme les nids de cailloux? » Je ne suis pas spécialiste du coulage de béton, mais il semble bien que ce ne soit tous les jours facile à Flamanville où le béton (et les cailloux) tente de de se faufiler à travers la forêt d’acier. Mais là, on attaque un problème de conception ou théoriquement c’est ce qu’il y a de plus solide… si l’exécution peut suivre la théorie !
A Bachoubouzouc « @ dan1 Ah ok, ça règle la question. » Effectivement, avec ces chiffres, ce n’est pas dans le passé que l’on va trouver des chiffres extravagants à propos de CO2 par kWh. Pour exemple, une tranche de 900 MW qui représente 115 000 tonnes de béton pourrait être créditée de 28 000 tonnes de CO2 (peut être jusqu’à 40 000 en maximisant les paramètres). Sachant qu’un 900 MW peut produire 5,9 GW (FC = 75%) pendant 40 ans, cela fait 236 TWh ou encore 236 milliards de kWh sur lesquelles il faut répartir 28 000 tonnes de CO2 ACV. Le résultat donne le chiffre astronomique de 0,118 grammes de CO2/kWh, oui c’est bien 0,12 g de CO2 qui est imputable à tout le béton de la tranche. Evidemment si on prolonge à 50 ans, ça plonge encore. Avec ça, on va avoir du mal a faire les 5 grammes même en remontant aux années 70 et à des méthodes de production du béton moins « vertes ».
Bizarre, d’habitude vous n’hésitez pas à mettre le lien vers votre précédente contribution. Et là, toujours rien sauf à rabacher une valeur qui ne veut pas dire grand chose. Dur dur la méthode Coué ! Au fait, le CO2 ne fait pas tout ! Ca vous titille pas un peu ?
Ben évidemment vous ne faites rien et vous n’avez pas trop de mémoire. Cherchez un peu sur Enerzine vous trouverez ! En plus vous aurez votre réponse au CO2 qui fait pas tout.
… cet éternel mauvais élève. En 2014 la France, qui a déjà la première place du G20 par la faiblesse de son intensité carbone, a réussi la deuxième meilleure baisse, juste après le Royaume-Uni :
Au moins pour le secteur de la production d’électricité! Car la production de CO2 « électrique » est devenue tellement faible en France qu’un jour ou l’autre il faudra bien qu’elle remonte! J’imagine déjà les articles de presse et les commentaires sur Enerzine: les émissions de CO2 montent en France alors qu’elles descendent ( on va l’espérer…) en Allemagne! Bon, Ségolène qui veut briller à la COP21 a évoqué vendredi un prix plancher de la tonne de CO2 de la production d’électricité qui pourrait être instauré en France ( comme au UK). Si c’est mis en vigueur, ça repousse encore l’échéance….on ne va même plus pouvoir compter les tonnes tellement ce sera minime. Bientôt, faudra compenser nos voisins allemands qui fournissent le CO2 nécessaire à la photosynthèse de notre agriculture…
Le début du mea culpa? Intéressant que vous citiez le Royaume-Uni qui a baissé fortement ses émissions grace…. Au solaire (oui oui!) et à l’éolien (oui oui aussi !) ! Vous auriez enin pris conscience du potentiel des ENR ? Non j’imagine que c’est une erreur d’inattention de votre part 😉 Plus serieusement, les ENR ont bien décollé aux UK, tellement que les conservateurs ont décidé de tout arrêté sur pression de leur lobby-financeur, leurs EDF locaux qui se font exploser leurs marges sur leurs vieilles centrales thermiques largement amorties. Le gouvernement conservateur a réagi assez vite : fin de toutes les ENR portées par les PME (solaire et éolien terrestre) et re-routage des subventions et aides d’état sur le nucléaire, l’éolien off-shore et le gaz de schiste. Il ne faudrait quand même pas plumer les gros utilities financeurs de campagnes électorales au profit de sales petites PME repaires à écolos et autre progressistes de tout poil !
« Intéressant que vous citiez le Royaume-Uni qui a baissé fortement ses émissions grace…. Au solaire (oui oui!) et à l’éolien (oui oui aussi !) ! » Ah bon, vous avez des preuves ? Parce que en Allemagne, ils ont investi 300 milliards d’euros en 15 ans et on ne voit toujours aucune inflexion dans la courbe des émissions de CO2.
Non mais je plaisantais quand je vous disais capable d’évoluer, rassurez-vous ! ça vous parle ceci :
Et ceci ça vous parle? Non bien sur… D’autant qu’en 2014 la tendance s’accentue, et en 2015 aussi, mais comme ça va à l’encondre de votre carcan de pensée…
Au Royaume-Uni ça ne date pourtant pas d’hier (contrairement à vos idées reçues), et ici les données s’arrêtent en2013 mais en 2015 les ENR sont passées devant le nucléaire et ont continuer à faire baisser fortement les fossiles :
Oups mon tableau s’arrêt à 2012 et pas 2013, les choses sont encore plus impressionnantes que je ne le pensais. En 2014 les fossiles sont passés à 198TWh, les ENR à 65TWh (prolongez les lignes c’est beau (même pour vous si vos arguments sur le fossile sont sincères?). En 2015 nous en sommes déjà à +50% (!!!!!) pour les ENR au premier semestre, sur l’année 2015 les ENR devraient dépasser les 100TWh et les fossiles passer sous les 175TWh. Les ENR étaient à 20% de la prod électrique UK en 2014 (moins de 3% en 2000) et en 2015 on devrait être à 26%, grace à l’énorme boom de l’éolien et du solaire. Heureusement vos amis conservateurs et vos amis Utilities, dans leurs efforts combinés, stoppent tout ceci dès l’année prochaine pour préserver leur nucléaire et leur fossiles. Au passage les ENR sont moins chères que le nucléaire au UK, mais aussi que le gaz et le charbon (nouveaux). : C’est Bloomberg qui le dit, pas greenpeace… Bonne lecture, si votre carcan idéologique vous le permet !
Même si au final Greenpeace avait raison avant tout le monde, mais ça ce sera bien trop difficile à admettre pour vous 🙂
2014 versu 2015 en Allemagne, la tendance s’accélère encore davantage (graph de droite) :
Super, merci pour ces graphiques limpides et pour le lien sur l’étude de Bloomberg. Y en a qui vont encore crier que c’est totalement truqué, de la manipulation d’écolo-fanatique. On rigole d’avance !!
apprenez à faire la différence entre production d’électricité et émissions de CO2. vous éviterez de passer pour des anti-nucléaires incompétents comme d’habitude.
Arrètez de fabriquer des frontières qui n’existent pas et essayez donc de prendre un peu de hauteur de vue. Les pronukes attendent Sarkozy comme le messie en 2017 mais revenez un peu sur terre, Sarko ou pas, la filière nuke traverse un ouragan financier tel que l’état ne pourrait rien faire même s’il décidait de sacrifier tout le pays à sa nukratie. Les courbes de temb sont intéressantes mais le choix décisif est mondial càd pas français , renseignez vous sur l’effet de serre avant de reposter des bétises. Le seul marché français est immensément insuffisant pour recapitaliser la filière nuke. Or, la récente étude Alcimed relayée par toute la presse française (), vient confirmer ce que l’EIA a déjà dit. Le succès du PV continue sa course alors que l’éolien surfe sur ses plus hauts historiques. Techniquement , rien au monde ne peut plus contrarier les EnR , et dans le même temps, tous les fournisseurs d’électricité historiques commencent à essayer de contenir la vague mais un peu tard et bien naïvement. Merci Temb pour ces graphes, évidemment que la migration vers les EnR aura un impact sur le CO2 bien plus signifiant que le nuke n’a jamais eu , la raison est simple : Le carnet de clients potentiel du nuke est une liste d’une 15aine de pays alors que tous les pays du monde peuvent s’offrir des EnR sans risquer un embargo, sans risquer 10 milliards dans l’opacité la plus profonde, sans risque d’accident remettant en cause l’existance même du pays.. Votre équation était viable en 1976, en 2015 elle n’a même plus de beaux restes, sa crise financière va l’engloutir pour des décennies. Quoi qu’il en soit , le contôle des émissions mondiales de co2 passera par les EnR et l’hydrogène, deux technologies que vous vous escrimez vainement à ridiculiser alors qu’elles vous bottent le train chaque jour un peu plus fort ..
On est pas dans Peter Pan, suffit pas d’y croire pour que ça marche, faut le prouver. Non seulement, le nucléaire marche là ou les renouvelables sont un échec en Allemagne, mais en plus il l’a fait pour 3 fois moins cher en euros constants. D’ailleurs, les statistiques allemandes pour le charbon sont une vaste blague 5,6 TWh « oubliés » en 2013, et près de 15 TWh en 2014
Merci pour ce graphique issue d’un milieu pro-nuke qui démontre que les émissions en Allemangne ne font que baisser alors qu’ils sont en train de sortir du nucléaire. Bref, une belle courbe pro-EnR. Encore merci !
Attention, ça baisse dangereusement : C’est pas Dan1 qui le dit mais les Allemands !
Attention, le graphique que je viens de diffuser provient d’ici : Chacun sait que l’Agence fédérale de l’environnement allemande est un sous-marin des pronucléaires !
De toute façon,face à l’urgence climatique, l’augmentation des besoins et la nécessité pour certains Etats de réduire leur dépendance aux énergies fossiles, le nucléaire apparaît être une réponse crédible. Toutefois, beaucoup de pays n’ont pas accès à l’énergie nucléaire, qui suppose une maîtrise de la technologie et un cadre institutionnel adapté. Avec le support de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), plusieurs pays sont en voie d’y accéder comme les Emirats Arabes Unis, la Pologne, la Turquie et l’Arabie Saoudite.D’ailleurs avec 72 réacteurs nucléaires en construction et 160 à l’état de projet, le développement du nucléaire se concentre pour les trois quarts dans les pays non membres de l’OCDE : Chine, Inde, Brésil, etc… Selon l’Agence Internationale de l’Energie, d’ici 2040, la capacité mondiale d’électricité d’origine nucléaire devrait croître de près de 60 %, permettant d’éviter le rejet de l’équivalent de quatre années d’émissions de CO2.L’électronucléaire aura donc une contribution significative à la baisse du CO2,quoi qu’en disent les antinucléaires aveuglément obtus.
ok toujours cette aberration de cloisonnement : L’allemagne est un pays industriel en croissance forte tirée par les exportations. Le CO2 tout seul ne veut absolument rien dire. Le nuke est en chute libre et s’arrètera en 2022 et l’industrie croît d’un facteur « asiatique » Et vous comparez ça au pays du reblochon et du fabless Achetez vous un cerveau bon sang
Voilà l’actualisation 1990 – 2014 d’un document que j’ai déjà cité : La baisse du contenu CO2 du kWh est impressionnante… surtout au début ! Attention, encore un document pronucléaire.
« Le nuke est en chute libre » Sûrement, sauf qu’en début 2015 il débitait comme un métronome environ 12 GW et qu’en ce moment c’est 8 GW. Au bilan partiel de 2015, la production d’électricité en Allemagne c’est : N°1 : Lignite = 109 TWh N°2 : Charbon = 78,8 TWh N°3 : Nucléaire = 67,7 TWh N°4 : Eolien = 59,2 TWh N°5 : Biomasse = 35,8 TWh N°6 : PV = 33,1 TWh N°7 : Gaz = 21,4 TWh N°8 : Hydraulique = 17,4 TWh Donc FOSSILE + FISSILE largement en tête malgré les 76,5 GW d’éolien + PV installés. Mais avec la chute libre tout peut changer. Quand les trois premiers vont tomber du podium, ça va faire du bruit !
« Le CO2 tout seul ne veut absolument rien dire. » C’est vrai. Mais le CO2 ramené au kWh electrique ça veut dire quelque chose. En 2014, France moins de 40g/kWh, Allemagne 569g/kWh selon le document officiel cité par Dan1.
« Heureusement vos amis conservateurs et vos amis Utilities, dans leurs efforts combinés, stoppent tout ceci dès l’année prochaine pour préserver leur nucléaire et leur fossiles. » C’est bizarre ce commentaire , ça pourrait laisser supposer que les renouvelables c’est « open bar ». Même au RU ce n’est pas le cas, il se trouve que le frein est mis quand les prévisions de dépenses dépassent les prévisions de budget. Ca me surprend d’autant plus que l’histoire récente montre bien qu’un emballement inconsidéré est le plus mauvais service à rendre au développement des renouvelables dans un pays donné ( ça commence par l’Espagne, puis la République Tchèque, puis l’Italie, puis d’un certaine façon l’Allemagne avec l’EEG2014 en passant au moins pour le PV par la France). Une économie totalement subventionnée, régulée voire administrée comme celle des renouvelables aujourd’hui, ça se régule ou ça s’administre…rien de surprenant. Et rien n’empèche si ça arrive dans certaines circonstances que ça se développe en dehors de toute subvention régulation administration. C’est même le but. Mais tant que ce sont les consommateurs/citoyens ( tarif d’achat et/ou impots) qui crachent au bassinet, il me semble que le politique a son mot à dire, qu’on soit d’accord ou pas avec ce qu’il dit. C’est juste pas open bar pour les développeurs de projets…..
Oui mais la méthode française ne s’exporte pas et même connait une régression très nette, le pétard est mouillé. Il faut une baisse GLOBALE des émissions : l’électricité française pèse aussi lourd dans l’énergie mondiale qu’un grain de poivre dans un semi remorque de saucisson Comment vous expliquer : si on se préoccupe vraiment des GES , il faut accepter leur dynamique en volume et en timeline. Le CO2 , c’est mondial ou rien, sur une période d’un demi siècle ou rien. Ramener ça à un petit pays paumé entre 1980 et 2030 , ça n’a de sens que lorsque on n’a que le mot nucléaire à la bouche. Alors parlez de nuke ok, mais pas de GES ! Puisque le peak nuke est définitivement passé (ce que l’Iran ne démentira pas) , le nuke et l’effet de serre sont désormais deux courbes définitivement indépendantes Les EnR + HH ont une dynamique de croissance parfaitement globale sur une durée de quelques décennies et visent 80 à 100% du mix .. La corrélation est bonne avec cette génération de matériels, avec la génération des 80’s, c’est totalement foutu, exit le nuke, place au vainqueur.. Même 10 Sarkos n’y changeront rien (cauchemar éveillé), ils n’exporteraient pas des centrales qui n’existent pas à des clients fantômes.. et pendant ce temps les EnR continuent , jusqu’à atteindre les chiffres annoncés Depuis le temps, vous devrirez comprendre ça quand même Que la ménagère de 50 ans ne pige rien , c’est un peu normal, mais vous ?
c’est que vous ne savez pas lire et que vous attribuez à l’un ou à l’autre des idées voire des propos qui ne leur appartiennent pas. Vous pouvez chercher sur Enerzine en remontant à 2008 où j’aurais pu dire que le « modêle francais », au sens environ 75% d’electricité à partir de nucléaire, était « exportable ». Vous allez avoir du mal à trouver…ou si vous trouvez je vous paye une bière. Par contre, il fonctionne plutôt pas mal en France depuis 30 ans et il peut continuer encore de nombreuses années, et je ne vois absolument pas en quoi le modèle (électrique) allemand souvent cité mais pataugeant encore pour de très nombreuses années dans des émissions de CO2 absolument énormes et des coûts gigantesques ( 22Milliards par an d’EEG surcharge payés par les consommateurs) devrait être une référence. Restons factuel, c’est environ 15 fois moins d’émissions de CO2 par kWh et une facture d’environ la moitié pour un client moyen entre France et Allemagne.
Au passage, comme vous nous fournissez des courbes et que vous vous extasiez devant les progrès du Royaume-Uni en matière de renouvelables, j’aimerais bien connaitre votre avis sur la conversion de 3 unités de 660MW (Drax), purement électrogènes et des années 70 ( donc avec un rendement certainement inférieur à 38%) du charbon à la biomasse importée des US ou du Canada. Mine de rien, ça représente environ 15TWh/an sur les chiffres que vous mettez en avant, et ce sur les 3 dernières années. Stop ou encore pour la biomasse importée purement electrogène? C’est l’avenir?
Excellent ! Vous voyez que ce n’est pas si difficile d’accompagner une affirmation avec des chiffres ! Et regardez la réaction de vos petits camarades : On croirait qu’ils viennent de découvrir le chocolat tellement ils sont heureux ! Par ailleurs, le reste de vos graphiques prouvent simplement que l’industrie ENR est capable d’installer du PV et de l’éolien à partir du moment où on la subventionne. Ce qui n’est une découverte pour personne. Mais revenons à votre graphique : On constate que les fossiles (et donc les émissions de CO2 du secteur électrogène) ont commencé à baisser au Royaume-Uni à partir de 2008 : De 2008 à 2012, elles ont perdu environ 50 TWh de production annuelle. Pendant ce temps là, la production nucléaire a été plus ou moins stable, et la production ENR a augmenté d’environ 20-25TWh. Conclusion, les ENR ne sont responsable que de 40 à 50% de la baisse des fossiles. 50 à 60% de la baisse est probablement plus due à la crise : Mais vous avez raison, ne crachons pas sur les petits progrès. Regrettons juste que les anglais n’aient pas décarbonné leur électricité comme nous durant les années 70.
A votre avis, quel est mon avis 🙂 Bien sûr que c’est une mauvaise solution que cette biomasse au cycle non écologique. L’année du grand tournant pour les ENR en Angleterre c’est 2015 avec une augmentation très forte (raccordement de nombreux parcs off shore et on shore plus 6GW de PV qui « tournent », d’ailleurs….bref). Là ou les choses sont blasantes c’est que c’est justement l’année ou le prix du PV et de l’éolien passent sous celui du nouveau nucléaire/gaz (et aussi charbon pour l’éolien) et bien les conservateurs stoppent le robinet pour les ENR. Pour favoriser des projets plus chers et sauvegarder les restes de marges à faire sur le parc charbon en fin de vie mais très rentable. Les UK ont annoncé la fermeture de toutes leurs centrales charbon pour 2023 (ou conversion biomasse), ce qui fait beaucoup à remplacer d’ici 2023 par de nouvelles capacités de production…. ou par une hausse et un retour à la normale en termes de facteurs de charge pour les CCG dans lesquelles les utilities anglais (et étrangers) ont massivement investi. Ils ont gagné, on va refaire tourner plus de gaz et ajouter moins d’ENR qui auraient pu continuer à prendre le relais sans soucis, sans exportation, sans CO2… Mais le conservateur ne mord jamais la main qui le finance ! Le jour ou les ENR seront un vrai lobby efficace et puissant, ils subventionneront peut-être aussi les conservateurs ? En tout cas bel exemple ici qui montre que les convictions s’arrêtent là ou les intêrets individuels commencent… Normalement un bon conservateur ne devrait se soucier que de l’aspect économique, et privilégier une techno moins chère, qui crée plus d’emplois et ne nécessite pas d’imports étrangers (la pollution n’est pas un argument pour eux). Mais non 🙂
Ok avec vous sur le constat mais allez un peu plus loin, le vrai envol des ENR aux UK c’est justement à partir de 2012, là on parle de +50TWh par rapport à vos déjà +20-25TWh… ça commence à faire un +70-75TWh, et là plus d’effet crise à partir de 2013 (si ce n’est une stagnation de la conso d’énergie, qui semble repartir un peu cette année d’ailleurs). En 2013, 2014 et 2015 les ENR sont responsables de 100% de la baisse des fossiles, et on parle ici de plus de 50TWh ! Bonne nouvelle alors, non? PS : Sicetaitsimple : j’ai aussi oublié de mentionne la fermeture des centrales nucléaires anglaises qui vont être effectives pour la plupart d’entre elles en 2023 aussi. Si les conservateurs restent au pouvoir, je vous conseille vivement d’investir en bourse dans les Utilities qui possèdent des CCG ! S’ils perdent, investissez dans les PME et start-up des ENR au UK !
« Bonne nouvelle alors, non? » Ça dépend. La question est : Est-ce que ce type de transition est efficace ? Et pour y répondre, on peut se baser sur l’exemple du Danemark. Depuis le début des années 90, le Danemark a massivement investi dans l’éolien. Ça a permis de baisser un peu sa production électrique à base de charbon : élec_Danemark.jpg Sauf que depuis 2011-2012, leur production à base d’éolien ne semble plus augmenter. L’éolien semble avoir atteint ses limites, à environ un tiers de leur mix électrique. Et en 2011, le bilan carbone de leur électricité était autour des 310gCO2/kWh (voir p2), soit 18 fois plus que celle d’EDF en métropole. Et elle est la plus chère d’Europe. La transition énergétique danoise est donc un échec complet, puisqu’ils ont été obligés de s’arrêter avant d’atteindre la moitié du chemin. Pourtant, ils bénéficiaient de conditions avantageuses auxquelles peu ont accès : Des voisins prêts à absorber massivement l’intermittence de leur ENR. Le Royaume-Uni n’aura pas la même chance.
Aie désolé pour vous… « Echec complet » n’est pas le terme exact 🙂 Mais je suis agréablement surpris de voir qu’en fait ce sujet vous intéresse puisque vous cherchez des exemple ou les ENR sont dans l’echec ce qui n’st pas si simple quand on creuse un peu les situations. Donc le Danemark, sur votre graphe on s’arrêt à 2011, année ou l’éolien produit 9.8TWh soit environ 25% de la conso du pays. Sauf qu’ensuite contrairement à ce que vous imaginez, ça a continué à croitre. 2014 : 13,1TWh soit 39% de la consommation d’électricité du pays !! Autant de charbon en moins… Votre argumentaire reposait sur 2011, j’ai l’impression que vous êtes faché avec la notion de dynamique, sans doute un concept étranger à la culture EDF 😉 Non mais serieusement, la transition EST une dynamique, ça évolue en permanence, et dans la plupart des pays de manière très positive, souvent beaucoup plus vite que prévu (sauf en France par exemple). 2015 s’annonce comme une année encore meilleure au Danemark ou le solaire fait une belle persée et nous sommes partis pour atteindre les 15TWh, soit 45% de la conso du paus avec PV + éolien ! Et la suite est prévue car le pays a encore de beaux objectifs : Et juste sur l’éolien voici ce qui est prévu par le danemark pour arriver à leur objectif de 70% d’éolien en 2024 (dans 8ans !): Mais rassurez-vous, là aussi les conservateurs viennent d’arriver au pouvoir et là aussi leur premier reflexe et de chercher des moyens pour limiter ceci et conserver les marges des centrales à charbon de leurs financeurs de campagnes électorales. Sauf que le pays est différent de l’Angleterre et de la France, au Danemark 70% des capacités ENR sont du financement participatif, ça touche plus d’un danois sur 2 et c’est un des premiers vecteurs d’épargne. Donc ça va être un peu freiné mais moins qu’avec d’autres conservateurs ailleurs. Autre point qui devrait beaucoup vous intéresser, les facteurs de charge des parcs off shore danois, leur meilleur est à 51,2%, leur plus mauvais à 19,8% (mais c’est un très vieux parc avec des toutes petites machines qui n’existent plus et qui faisiant moins de 1MW). La moyenne de tout leur off shore est à 45,4% (il en ont 1271MW) et si on enlève les vieux parcs qui n’ont plus d’équivalent aujourd’hui leur moyenne est de 47%. Les nouveaux types d’éoliennes comme par exemple celle d’Areva (ADWEN 8) sur ce même type de sites permettraient de dépasser les 60% de facteur de charge, et d’être toujours au dessus de 95% les mois d’hiver. Intéressant non?
Les liens ne passaient pas, les voici : Lien pour les facteurs de charge Danois :
« 2014 : 13,1TWh soit 39% de la consommation d’électricité du pays !! » Donc j’avais bien raison : En gros un tiers. Pour une électricité en gros 15 à 20 fois plus polluante que la nôtre. Et ça après 20 ans de « transition ». Et dans 8 ans, s’ils atteignent leurs objectifs (grâce à leurs voisins), ils auront donc un mix en gros à 30% éolien onshore (10gCO2/kWh), 30% éolien offshore (15gCO2/kWh), 30% charbon (900gCO2/kWh) et 10% biomasse (50gCO2/kWh). Soit une électricité dans les 280gCO2/kWh, soit 16 fois plus qu’EDF en métropole. La route est longue…
Le charbon c’est en gros 45% des émissions de CO2 mondiales. Le charbon c’est 25000 morts par an rien qu’en Europe. Pour toute personne avec un cerveau vaguement en place, le charbon devrait être l’ennemi n°1, l’énergie dont il faut sortir de toute urgence. Mais à la place, les « écologistes » préfèrent sortir du nucléaire, qui a un impact sanitaire et environnemental négligeable :
Un peu contradictoire votre discous et très légèrement de mauvaise foi :)) Justement l’éolien remplace du charbon au Danemark, exactement ce que vous souhaitez non? Ou alors c’est bien que si c’est du nucléaire qui fait le job? Dans ce cas allez convaincre les danois de mettre des EPR.. passer de 25% à 39% en 3ans ce n’est pas assez rapide pour vous? Vous voila devenu un fervent supporter du déploiement plus rapide de l’éolien? Dans 8 ans ils seront à 70%, peut-être un peu moins du fait de l’action des conservateurs mais l’objectif de 50% en 2020 est sûr d’être atteint avec les projets lancés à l’heure actuelle, et sans doute dépassé avec l’arrivée inattendue du PV. Dans votre calcul vous zappez les cogénérations et la biomasse qui font quand même actuellement 20% du job et doivent voir leur production augmenter. Pour rassurer les charbonnier danois leur production a été pour une petite partie modélisée mais ça c’est si la conso du pays augmente, or ce n’est plus le cas depuis des années. Imaginons que ça augmente quand même, dans 8 ans on aura sans doute 60-70% d’éolien, 20 à 25% de biomasse+cogé gaz et 5 à 15% de charbon résiduel. Donc leur mix sera passé de plus de 600g à moins de 200g en 20 ans (car la politique lancée à commencé à produire ses effets en 2000-2005). Pas très rapide mais 80% de l’effort aura été fait sur les 10 dernières années, donc pas si mal? Aujourd’hui s’il fallait tout recommencer ça irait beauoup plus vite et cela couterai moins cher car toutes ces ENR sont bien plus matures et bien moins chères, et ça continue… Avouez que vous en avez appris des choses non?
Le Danemark a créé le marché éolien mondial de 2 manières : 1. En développant les éoliennes – ce qui leur vaut d’avoir pas mal de vieilles charrues encore en service. 2. En mettant une bonne partie de la technologie dans le domaine public disponible sur internet dés le début des années 2000. Le résultat est que des dizaines de constructeurs ont développé leurs propres technologie sans avoir à installer des milliers de vieilles charrues.. Evidemment, ils ont payé cher en recherche pour finalement publier leurs résultats sans royalties. Mais cela a créé un marché mondial, chaque pays a toléré les éoliennes développées chez lui.. Au final, le marché tutoie les 150 md$ / an alors que s’ils n’avaient pas publié les plans de leurs machines, il serait resté confidentiel (la France n’en aurait pas voulu) Par contre, le développement de l’éolien au Danemark souffre d’un vieillissement du parc beaucoup plus marqué que n’importe où ailleurs.. Ce qui a marché au Danemark (export haut de gamme) est exactement ce qui a foiré en France.nuke qui a voulu faire à peu près la même chose uniquement avec du « marketing » dont on sait à quel point il est maladroit. Le discours pronuke français est une catastrophe, chauvin, parvenu, muet sur les risques, irresponsable sur la géostratégie (cf. discours de Sarko sur le nuke Iranien en 2007) Deux stratégies diamétralement opposées, un carnet de prospects-clients qui tourne autour de la dizaine de pays pour la France contre plusieurs milliers pour le Danemark, une stratégie commerciale fine et astucieuse coté scandinave, grossière, dangereuse et arrogante chez les latins.. Le résultat parle de lui même La dernière trouvaille de la propagande française consiste à inventer des bilans carbone complètement stupides pour les filières. Après l’éolien offshore de Janco en Angleterre, ils n’auront pas lésiné sur l’arrogance.. Après la plage à Fessenheim de Sarko, voici le solaire ultra polluant.. où comment creuser sa tombe avec une pelleteuse ..
Le problème du Danemark c’est les exports, surabondance de vent en hiver, mais production lourdement déficitaire en été. Pour atteindre les 70% dans ces conditions, ça va être très difficile, ils commencent à atteindre la saturation de leur marché allemand. @Lionel-fr : Si vous voulez des gens irresponsable sur la géostratégie, prenez les russes. La centrale iranienne qui tourne actuellement est russe, et n’ont aucun scrupule à démarcher qui que ce soit. Résultat, ce sont eux de très loin les gagnants sur l’export internationale, ils sont présents partout et gagnent de loin la majorité des marchés.
Les russes avaient déjà placé la centrale iranienne sous leur protection dés le 12+ septembre 2001 quand le discours de W Bush sur les ADM commençait à devenir belliqueux. C’est ce qui a rendu ce pays aussi arrogant quant au risque d’intervention américaine. En réponse, ce fût le régime des sanctions auquel personne ne croyait puisque l’occident était supposé pret à tout pour quelques tankers de pétrole.. Cette vieille histoire se termine à peine non sans avoir terriblement endommagé les relations Est-Ouest : l’affaire du bouclier anti-missiles européen était uniquement motivée par l’Iran Cela dit je ne vois pas une seule raison d’adopter le comportement des russes , que ce soit sur le nuke ou n’importe quel autre dossier.. Les produits qu’ils vendent sont peu chers, souvent de piètre qualité et associés à des relations politiques conflictuelles. Or on ne peut pas dire qu’ils se font beaucoup d’amis depuis quelques temps.. Les US (et bien d’autres) pensent que le fournisseur de produits bas-de-gamme ne leur fait pas d’ombre. Vu de chez eux de toutes façons il n’y aura jamais de gros hardware nuke non-américain sur leur continent, le reste n’est pas leur problème. Si une centrale pète, les pays victimes seront à peu près dans les mêmes dispositions que l’amérique d’après TMI. Par contre Vestas est très présent aux USA… Et si le marketing était la plus grosse faille du système français ? Somme toute, la technique française essaye de recoller les morceaux d’une politique multicéphale et parvient à faire de belles choses parfois mais quand vous n’avez pas de tête du tout, les muscles seuls ne suffisent pas à compenser..
« Donc leur mix sera passé de plus de 600g à moins de 200g en 20 ans (car la politique lancée à commencé à produire ses effets en 2000-2005). Pas très rapide mais 80% de l’effort aura été fait sur les 10 dernières années, donc pas si mal? » Rappel : Le défit qui se pose à nous, c’est de décarbonner l’ensemble de notre système énergétique. Pas seulement l’électricité. En utilisant des moyens chers et innefficaces comme l’éolien ou le PV, les danois n’ont toujours pas réglé la moitié de leur problème électrique, et n’ont pas encore commencé à s’attaquer à leur problème gazier et pétrolier. Le mur se rapproche, il est à 30m, et vous me dites : Regardez comment la voiture danoise a réussi à passer de 130km/h à 120km/h !
Hum les danois sont décidement stupides ils ont oublié de vous consulter avant de faire leurs objectifs et leurs simulations, je vous invite à leur exposer votre opinion, effectivement au vu de vos études poussées sur leurs scénarios il n’y a pas photo, c’est encore nos français exécreurs d’ENR qui ont raison 😉 Plus serieusement rien de tout ceci n’est simple, évidement ! Mais essayer de d’imaginer qu’il y a aussi un peu d’intelligence dans la quasi-totalité des autres pays du monde, qui développent massivement les ENR ! Nous sommes les seuls au monde a avoir fait le choix de 75% de nucléaire, cela ne veut pas dire que nous sommes stupides, et le fait que beaucoup de pays aient des objectifs très ambitieux en ENR n’en fait pas non plus des idiots 🙂 Les volumes imports-exports danois sont faibles et vont mettre du temps avant de gêner qui que ce soit. Par ailleurs il existe deux outils magiques : le curtailment, et le mécanisme de marché (obligatoire en 2016 pour toute nouvelle capacité) qui supprime la rémunération en période de prix négatif et pousse donc les producteurs éoliens à couper ou brider leurs parcs à ces occasions. Soyez-donc rassuré, les lobby-utilities veillent au grain pour préserver au max leurs production de base ! Vous constaterez en plus que l’été les Danois exportent aussi vers l’Allemagne, loin de votre crainte de saturation 😉 L’analyse est intéressante à lire aussi :
Le pic de production pétrolière aurait semble-t-il été atteint en 2006 : La production mondiale de pétrole serait déjà en décroissance, expliquant en large partie les difficultés économiques qu’on rencontre aujourd’hui. Par ailleurs, les habitants du tiers-monde attendent légitimement de nous rejoindre à notre niveau de développement (= ils veulent pouvoir consommer autant d’énergie que nous). Réduire nos émissions polluantes et surtout notre consommation d’hydrocarbures est donc une priorité absolue. Nous devrions y consacrer tous nos efforts, et nous orienter d’abord vers les solutions les plus efficaces. Pas se branler la nouille sur les énergies « vertes » tout en se lançant mollement dans la production de voitures électriques.
Une autre étude (australienne celle-là), sur laquelle s’est basé JMJ, et qui place le peak-oil vers 2020 : Donc en gros, le peak on est déjà dedans. Et c’est le moment de s’activer. Il est temps de s’activer même pas pour « sauver la planète », puisque limiter le réchauffement climatique à 2°C à la fin du siècle est déjà un objectif inatteignable. Il est temps de s’activer juste pour sauver notre confort de vie, et que le monde ne sombre pas dans le chaos. Parce que ne nous y trompons pas, la décroissance promue par les écologistes, ça veut dire moins de ressources pour tout : Pour faire des études, pour voyager, pour avoir un emploi tertiaire, pour avoir une espérance de vie qui augmente au lieu de diminuer.
100% d’accord avec vous sur le fait que la conso de pétrole c’est LE problème majeur, sauf que sur ce sujet je n’y connais rien et je laisse d’autres qui s’y connaissent exprimer leur avis. L’électricité c’est en gros 20 à 30% du sousi, et là ce sont les ENR qui font l’essentiel du travail en dépit des freins énormes mis en place par vos amis. La vous n’avez plus trop rien à dire sur les ENR car vous vous rendez compte du travail utile qu’elles font, alors vous détournez sur un autre sujet. Sauf que l’électrification d’une partie des véhicules représente sans doute une partie de la solution, et les ENR peuvent répondre à ceci, d’autant plus que nous avons un déficit de consommation à venir du fait de l’efficacité de nos politiques d’efficacité énergétique. En gros c’est quoi votre vision des choses? Les ENR qui se développent de plus en plus ce ne sera pas assez? Donc il faut faire beaucoup de nucléaire? Ou l’idée c’est juste de trouver le moyen le plus économique et rapidement déployable pour faire de l’électricité en masse? En fait vous voulez quoi, à part passer votre temps à dénigrer les ENR et les écolos?
baisse de l’espérance de vie C’est assez glauque à dire, mais je pense qu’il faut le dire pour que les gens mesurent l’ampleur de ce qui se prépare : Certes les connaissances scientifiques sont là et ne disparaitront pas. Mais à quoi serviront ces connaissances scientifiques et médicales si on a de moins en moins de moyens pour les mettre en oeuvre ? Moins d’énergie disponible, ça veut dire moins de médicament, moins d’examens médicaux, moins de déplacements vers les centres de santé. Ça veut dire aussi une alimentation moins riche, moins d’apprentissage de l’hygiène à l’école, moins de prévention. Ça veut dire plus de tâches manuelles, et plus d’emplois manuels. Ça veut dire le retour des petits vieux bossus, courbés sur leur canne après une vie de labeur. Alors que la tendance actuelle est plutôt à la diminution des maladies professionnelles par la mécanisation des tâches. Et si à ça vous rajoutez l’augmentation des inégalités de fortune (ce qui est déjà le cas en ce moment), alors imaginez que notre avenir à tous c’est le 19ième siècle : Les pauvres qui vont se crever à la tâche à la mine, pendant que les riches vivent de leurs rentes. Donc non, le PV et l’éolien ça n’est pas suffisant. Le nucléaire non plus. Il faudra en plus des véhicules électriques, des bateaux et des avions fonctionnant au peu de biomasse qu’on pourra leur consacrer, de l’isolation thermique mais pas trop.
PS : notre comfort de vie, si c’est ne pas payer l’électricité comme vous, vivre dans des passoires thermiques chauffées fenêtres ouvertes, pouvoir chauffer sa piscine en hiver, etc… ça c’est fini… Quel que soit l’option prise dans les années à venir, ma génération (moins de 30ans) va vivre dans un monde plus efficace, moins « je m’en branle la nouille » des générations futures pour reprendre votre expression. PS bis : ça doit être étrange d’être un anti-écolo, de passer son temps à râler sur le monde qui change, de ne rien vouloir faire évoluer, vraiment étrange 🙂
Le Danemark est un pays à cheval sur 2 zones électriques : l’UCTE (comme l’Allemagne et la France) et Nortel (Suède, Norvège) Les liaisons entre ces zones sont réalisées en courant continu Haute Tension (HVDC) ; comme le gestionnaire Energinet.dk donne tous les flux d’interconnection, on dispose de toute l’information pour faire une analyse exhaustive : la production éolienne a dépassé les 40% de la consommation et se dirige vers les 50%! Les interconnections sont très importantes, aussi un peu plus de 70% des fluctuations de la production éolienne sont exportées : près de 30% vers la Norvège qui dispose d’une grande capacité hydraulique et plus 15% vers chacun des pays voisins : Allemagne, Suède. Seulement 5% de la consommation s’adapte aux variations de la production (smart grids) méthode utilisée : analyse des données de production, de chaque ligne HT et de la consommation à pas horaire, par corrélation linéaire sur 2 ans. En résumé : c’est un pays très fortement interconnecté notamment avec la Norvège qui est l’un des plus gros producteurs d’hydroélectricité d’Europe. Pour son système électrique, tout est équivallent à un pays isolé où la production éolienne serait de 40% (taux de pénétration) x (100%-70%)= 12% de la consommation. Donc, ça reste parfaitement gérable!
La France et l’Allemagne sont deux pays assez comparables. Ils font à peu près la même taille, ont une population et une richesse assez similaire. La France a choisi il y a 40 ans de faire sa transition électrique avec du nucléaire. Elle a investi environ 200 milliards d’euros, et 20 ans plus tard son électricité est peu chère et quasi totalement décarbonnée. L’Allemagne a choisi il y a 15 ans de faire sa transition à partir de PV et d’éolien. Elle a investi environ 300 milliards d’euros. Et 15 ans plus tard le PV et l’éolien ne constituent que 15% de son mix, et son électricité est beaucoup plus chère mais toujours autant carbonnée. Au rythme où vont les choses, et à supposer que l’Allemagne puisse continuer à soutenir sa transition économiquement comme techniquement, elle aura fini vers les années 2080 : Or dans les années 2080, la production mondiale de pétrole sera à peu près la même que dans les années 60, càd trois fois plus faible qu’aujourd’hui. Sauf qu’à ce moment là il y a aura 2 à 3 fois plus de consommateurs à satisfaire. Et, l’Allemagne n’aurait réglé alors que son problème électrique, il lui restera le problème du pétrole et du gaz. Soit les deux tiers du problème. Vous voyez là où ça coince ? Alors qu’à l’inverse, la France pourrait dès maintenant commencer à basculer les usages du pétrole vers l’électricité, d’autant plus que ses constructeurs automobiles nationaux sont parmi les premiers à produire des voitures électriques vaguement abordables. Ne prenez pas des airs, Temb. Je fais partie de la même génération que vous sauf que moi je réfléchis rationnellement.
Factuellement, la différence entre dk et fr est faible, les deux pays adaptent leur appareil économique à leurs ressources, geopolitiques, technologiques, historiques.. Ce qui diverge vraiment , c’est la façon de penser et la façon de s’exprimer.. L’équivalent de bachou (corporate évangelist) au danemark est plus nuancé, il suggère les réponses au lieu de balancer des trucs énormes. Mais si vous regardez les faits, la france va vers les EnR plus lentement parce qu’elle traine un boulet historique dans une technologie compatible avec rien mais elle y va quand même. Qu’on installe 5 GW d’EnR par an au lieu de 1.8 ne change qu’une seule chose , c’est le rythme des installations nouvelles après 2020. Mais il faut noter qu’à cette échéance, l’éolien sera moins cher, les usines seront amorties , les capacités de fabrication françaises seront opérationnelles, l’éolien flottant (ancré) sera en production de masse , l’hydrogène aura une base installée.. Bref, attendre ne fait pas vraiment de mal, au contraire.. Tout dépend de ce que vous voulez voir : si comme bachou vous innondez les forums d’une propagande pour ménagère de 50ans afin de faire pression politique aux prochaines élections et dans les sondages téléphoniques, vous vous arrétez aux arguments compréhensible par un brevet des collèges et vous cherchez des slogans choc. Si votre but est de laisser les ménagères tranquilles mais de savoir où va le marché , les choses sont très différentes. L’intéret économique des EnR va continuer à s’améliorer, celui du nucléaire se dégrader. D’ici 5 ans, le smartgrid, le stockage et de nouvelles technos EnR seront à maturité , la balance penchera beaucoup plus nettement qu’aujourd’hui pour les EnR. Il est donc un peu vain de s’acharner à jouer au ping-pong avec les pro(quelque chose) , les dés sont jetés et le résultat ira dans le sens des EnR ainsi que le monde entier l’a bien compris Le conflit n’est pas bon conseiller ici, les temps de développement sont trop importants, 10 ans pour une centrale nuke, autant pour l’éolien ancré ou pour que le solaire devienne aussi commun que des fenêtres ou des tuiles.. Ce combat est largement terminé en termes de décisionnel, seuls les pro de ce forum semblent s’accrocher à la chimère de l’ancien régime On n’est pas obligé de leur répondre à chaque fois, sauf que ça nous amuse un peu de le faire (sinon on ne serait pas là)
On voit déjà bien l’avance de l’économie française sur l’Allemande grâce à ce choix ô combien judicieux de l’électronucléaire, avance qui ne peut que s’accroître dans le domaine électrique au vu des dernières performances de notre champion AREVA. On voit déjà une conséquence de cette politique énergétique désastreuse du fait que nos voisins allemands importent de la bonne électricité française pas chère en masse. (Enfin y paraît…)
En 2012, les prix de l’électricité étaient 42% plus élevés pour un client électro-intensif allemand que pour son confrère français, 32% plus élevés pour un industriel moyen et 84% plus élevés pour un client particulier en Allemagne qu’en France. Voir p5 : Aujourd’hui, plus aucun industriel ENR ne communique sur ses chiffres d’emploi en Allemagne comme en France. Normal, la crise est passée par là et en a détruit une large partie. Aujourd’hui, les grandes utilities allemandes sont à l’agonie : – E.On a décidé de se démanteler en mettant dans une structure de défaisance ses centrales pilotables, un peu comme si EDF vendait tout sauf EDF EN. – RWE enchaine les plans de suppression d’emplois. – Vattenfall se retire petit à petit du pays Bref, la réussite économique allemande ne se fait pas grâce mais malgré la transition énergétique de ce pays… Pendant ce temps là, EDF résiste malgré un marché en crise, embauche et investit autant qu’elle peut.
La France n’a pas investi 200 G€ dans le nucléaire dans les années 80, mais 96G€. La durée de fonctionnement des gros équipements est de 30 ans environ. L’amortissement a été réalisé sur une durée de 30 ans avec amortissement progressif équivalent à 25 ans en linéaire. Cette durée a été modifiée en 2003 Le réinvestissement actuel est de 100G€ courants de 2010 à 2035 sous une hypothèse d’inflation de 2% par an et 55G€ en valeur actualisée. Il devrait permettre de faire passer la durée de vie à près de 60 ans. (la valeur de calcul est de 60 ans) Le coût de production a été dans la fourchette 40 à 45€/ MWh dans les années 80 et 90; elle devrait rester dans cette fourchette jusque vers 2035-2040
Je ne sais pas quelles sont vos sources, mais je ne pense pas vraiment qu’elles soit publiques, si ce n’est les 55 milliards d’euros du « grand carénage », soit à la louche 1Mld€/tranche. La louche est d’ailleurs souvent un outil pratique…. Maintenant, la question c’est, ce sera, à quel niveau faut-il prolonger et surtout remplacer le parc nucléaire actuel? Beaux débats en perspective….
source sur la durée d’amortissement : il faut consulter les comptes 2003 (année de changement de la méthode d’amortissement) france.edf.com/html/ra_2003/pdf/edf_ra2003_ef01_vf.pdf pour le débat : faut il prolonger? ou remplacer : il a eu lieu : l’allongement de la durée de vie est une opération sans regret!
Effectivement, la France n’a pas investi 200 milliards mais 118 milliards d’euros dans son parc nucléaire (voir p 275 du rapport de la Cours des Comptes de 2012).
Lu dans un article de La Recherche : « Mais en France métropolitaine, la production électrique est assurée à plus de 76 % par le nucléaire, peu souple, et à près de 12 % par l’hydraulique . Ainsi, selon Gilbert Ruelle, au-delà d’une puissance installée de 15 gigawatts, le fonctionnement de l’éolien nécessiterait de plus en plus de consommation d’énergie fossile, entraînant une augmentation nette des émissions de CO2. »
Au Danemark, l’éolien a une puissance de 4,9GW et produit 40% de la consommation et celà génère des fluctuations de grande taille : l’éolien est passé de 140% de la consommation le 10 juillet 2015 à 2% le 11 juillet! Heureusement le Danemark est situé à proximité de la Norvège et de la Suède qui ont de fortes capacités de production hydraulique (31 GW et 16 GW). Cela explique que tout se passe bien; source voir la slide 9
On a déjà largement débattu du sujet du Danemark, la conclusion nous en sommes d’accord c’est que le Danemark compte-tenu de ses voisins et de ses interconnexions paut se permettre techniquement de faire en gros ce qu’il veut, il ne manquera techniquement jamais d’électricité. Sans vouloir le moins du monde être désobligeant ni avec le Danemark ni avec la Bourgogne, on peut en dire à peu près la même chose de cette dernière, c’est juste pour comparer. 11TWh de consommation (environ 1/3 du Danemark) et moins d’un TWh de production, et pourtant personne (à ma connaissance?) n’a jamais provoqué sur Enerzine le moindre débat sur les risques énormes de black-out en Bourgogne! Suffit juste d’être bien « interconnecté » ( la Bourgogne et le Danemark le sont) et d’avoir confiance dans ses « voisins » (idem).
En ce qui concerne les Bourguignons l’interconnexion actuelle pourraient s’avérer peu fiable si les Armagnacs coupaient les lignes, et le secours des Anglais est un peu loin via l’IFA !
La Bourgogne ne se rend certainement pas compte du degré d’insécurité dans laquelle elle vit du point de vue de son alimentation electrique….. Mais que fait Enerzine pour ne pas soulever ce débat de fond!