Perpignan sur le chemin de l’énergie positive

Le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo s’est rendu vendredi 18 janvier à Perpignan pour signer la première convention cadre qui formalise l’engagement d’une collectivité locale envers "l’énergie positive".

 La communauté d’agglomération et la ville de Perpignan affichent en effet l’ambition de devenir une « ville à énergie positive ». L’objectif retenu est de couvrir, d’ici 2015, 100% des besoins en électricité de la communauté d’agglomération, 200 000 habitants, à partir d’un bouquet d’énergies renouvelables diversifiées.

Cette mutation s’engagera autour de 2 axes :

  • La réduction des consommations d’énergie :

Mise en place d’un programme de rénovation des bâtiments existants : bilan carbone, diagnostic énergétique, programme de rénovation, réduction de consommation…

Les nouveaux bâtiments publics (école Claude SIMON, hôtel d’agglomération, stade A. GIRAL, parc des expositions…) seront conçus et réalisés pour répondre aux nouvelles normes énergétiques définies par le Grenelle : soit des « bâtiments basse consommation » (50kWh/m2/an).

  • Le développement d’énergies renouvelables

Création de 3 centrales solaires sur 100 hectares ;

Création de la plus grande surface en Europe de capteurs photovoltaïques sur les toits du marché international Saint Charles : 70 000m2, produisant plus de 10MWh/an…soit une suppression de rejet de 3 000 t de CO2 par an.

Extension à d’autres bâtiments publics :

Création d’une Zone de Développement Eolien (ZDE) : un site d’une centaine d’hectares, accueillera une quarantaine d’éoliennes.

"Ce programme représente un montant de 500 M€", précise le ministre d’Etat. "Avec un temps de retour entre 7 et 10 ans, ce n’est pas un coût, c’est un investissement".

Parallèlement, l’ensemble de l’agglomération s’est engagé dans de nouveaux plans de transports : nouveau plan de circulation, développement des transports urbains, poursuite du plan vélo, aménagements mixtes, fret ferroviaire et inter-modalité… mais aussi à travers la préservation des espaces et ressources naturelles et sensibles.

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Guydegif(91)

Très Bien ! J’espère qu’après 6 mois ou 1 an d’observation de la mise en place et premiers succès, ce cas d’école va faire des émules, là où le soleil ou le vent sont aussi et autant présents ! Ceinture méditerranéenne, mais pas que…les suédois et allemnands sont bien plus au Nord et font…donc d’autres régions françaises sont propices aussi…faut y croire ! Merci de nous donner régulièrement dans les colonnes d’Enerzine le REX (retour d’expérience) de ce ”projet à énergie positive”. Bonne continuation et Bon courage ! A+ Salutations Guydegif(91)

jackber

Et oui dans tous ces projets il arrive souvent que les hectares de terre se retrouvent sous le béton ou autre. Si ce programme a fait attention à ne pas en extraire de trop ok, sinon on devra encore choisir entre manger et se chauffer. N’oublions pas que les stocks mondiaux de céréales s’amenuisent depuis dix ans, voyez la pression qu’il y a sur les cours des céréales.

StephG

En réponse à jackber : ce ne sont pas les 300 hectares qui nous empêcheront de manger des céréales, sur ce sujet il vaut mieux se pencher sur la consommation gargantuesque de viande que chaque français mange chaque année (80% des champs de céréale servent a produire de la nourriture pour le bétail et 1kg de boeuf demande 10000l d’eau. Pour le reste de l’article le calcul la production électrique doit plutôt être de 10 000 MWh et éviter 3 000 t de CO2 si cet électricité était produite à partir de fioul (ou une économie de 1200 t par arpport à la production actuelle d’électricité en France) Voili voilou

r17777

pour corroborer StephG, en complément de tous les mauvais impacts de l’élevage de viande, il faut savoir qu’il faut environs 3 à 4 protéine végétale pour faire une protéine animal … (de sources peu sur, à vérifier donc), mais il faut aussi presque 8L de pétrol pour produire 1kg de vâche à viande, preque 3.5 pour le porc, 1.5 pour la volaille et moins d’un litre pour ramener 1Kg de poisson…. donc effectivement avant de mettre en cause la consommation de surface agricole par ces projets, le mieux serait de regarder dans nos assiettes en premier. ensuite faudrait peut être regarder du côté de nos habitude de consomation et d’achat ( le nombre de grande surface commerciale qui augmente), l’étalement urbain ( le rève de la maison individuelle avec son jardin…. etc….. pour finir, utilisé les toits déjà éxistant pour produire de l’énernergie devrait être obligatoire à un minimum de Kwh par m2 par an d’occupation des sols… mais bien entendu , il n’est pas question de le faire avant de mettre un bon paquet de négawatt! donc avant de capter le soleil pour le convertir en élec sur un toit de magazin, il serait peut être judicieux d’imposer un minimum d’éclairage naturel dans ces deniers par ex….

Jerome

Que du bon r17777. Mais il est déjà imposé d’installer 2 m2 de panneaux solaire par logement construit depuis l’application de la RT2005. Sauf que à peine 20% des constructions neuves respectent cette réglementation qui est pourtant loin de ce que l’on devrait faire en matière d’habitat et qu’en plus il est “toléré” de ne pas mettre ce solaire thermique si l’on compense dans un autre domaine… Comme cela est peu ou pas du tt vérifié, on continue bien d’avancer à reculons !