Plus de 10 000 composteurs individuels à Besançon

Après avoir mis en service une plateforme de stockage et de séchage du bois alimentant ses chaufferies bois collectives, le bassin de vie du Grand Besançon annonce cette fois franchir le cap des 10 000 composteurs individuels cette année.

Depuis 2000, 9349 composteurs (1 672 petits et 7 677 gros modèles) ont été installés par le SYBERT (Syndicat mixte de Besançon et sa Région pour le Traitement des déchets). 10 00 nouveaux composteurs sont d’ores et déjà commandés depuis début 2009 et sont livrés entre le 20 avril et le 7 mai. D’autres commandes sont prévues pour cette année.

Les ménages du bassin de vie bisontin déposent en moyenne chaque semaine, dans le composteur, deux seaux de 4 kg de déchets fermentescibles provenant de la cuisine familiale, soit environ 415 kilos par an (sans compter les déchets de jardin non quantifiés précisément).

Environ 3 900 tonnes de déchets ont donc été détournées en 2008 du flux des ordures ménagères à traiter, permettant une économie estimée à 600 000 € sur la facture totale de collecte et de traitement à la charge des collectivités, et donc finalement des ménage

2 modèles de composteurs sont proposés aux ménages : 300 et 600 litres.

Ils sont proposés à des tarifs préférentiels d’achat (qui tiennent compte des aides financières obtenues de l’ADEME et du Conseil général pour cette opération) :

  • 28 € pour les petits modèles (prix public 74,70 €)
  • 33 € pour les grands modèles (prix public 94,04 €)

Le compostage individuel constitue bien un véritable moyen de prévention de la production de déchets, qui permet de réduire de manière effective la quantité de déchets à collecter et à traiter.

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Patrick25

L’usine d’incinération de Besançon a besoin des déchets puisque ces derniers servent à produire du chauffage à près de 40 000 logements. Ce qui signifie que l’on vous oblige à payer un ramassage des ordures, mais que ces dernières servent gracieusement au chauffage de certains ! C’est donc tout bénéf. pour la municipalité. Mais ce qu’il y a de plus grave, c’est que l’on vous oblige à payer le ramassage des déchets même si vous n’en produisez pas ! Je m’explique : Je vis seul et ne sortais auparavant mes containers à ordures qu’une seule fois par mois. Puis je me suis retrouvé au RMI donc j’ai commencé par ne plus acheter de viande ni superflu et suis devenu quasi végétarien. Mise à part les prospectus publicitaires qui au final me servent pour allumer ma cheminée, étant donné que je mange la pluspart du temps chez les nombreux membre de ma famille, quand il y en a pour un, il y en a pour deux, je n’avais plus aucun besoin de poubelles. Surtout que j’ai un jardin et n’ai pas attendu pour composter. Les fruits et légumes de saisons que je cultive ne vont donc jamais à la poubelle. Les sachets de thé pour le petit déjeuné non plus, je les mets comme engrais. J’ai donc fait la demande pour que les services de gestion des déchets du Grand Besançon, viennent retirer leurs containers. Cela fait maintenant plus de six mois qu’ils refusent et m’oblige à payer pour un service jamais utilisé. Mais c’est tellement facile de mettre en demeure les indigeants qui font tout pour ne pas créer de déchets ! Je suppose que la ville de Besançon a peur que tous les propriétaires de jardins demandent comme moi l’annulation du rammassage et d’une taxe qui serait à l’étude pour faire payer en fonction du poids ! Mais alors moi qui ai zéro kg ( chose qu’ils ne veulent pas admettre ) on m’inciterais donc à polluer en produisant des déchets ? De la même manière que l’usine d’incinération qui pas mieux que les autres, n’empêche pas les dioxines de sortir avec les fumées ! Et dans un article du mois dernier, encore Besançon qui se vantais d’avoir une usine fonctionnant au bois, en oubkliant de stipuler moitié bois et ordures ménagères ! De toute façon, des études ont démontrer au Canada la forte élévation de CO2, de dioxines et de suies qui s’énanent des cheminées dès que l’hivers approche. Les filtres n’y faisant rien pour preuve, le lait contaminé, sans parler du reste dont tout le monde se tais.

marcob12

Besançon est loin d’être la première à favoriser le compostage. D’une part cela diminue les tonnages à transporter (un tiers en moins si la séparation des putrescibles est complète) ,mais surtout cela fait baisser le taux d’humidité des déchets qui partent vers l’incinérateur (amélioration de son rendement). Comme le coût réel du ramassage des ordures ménagères est un trou noir c’est tout bénéfice pour les finances locales. C’est du pragmatisme autant sinon plus que des préoccupations écologiques. Nous nous battons localement pour une facturation au poids des conteneurs et au nombre d’enlèvement car le système actuel favorise la désinvolture. Il y a du boulot.