Projet ASTRIDE : Motorisation à injection directe essence

L’injection directe essence est une des technologies à fort potentiel pour améliorer le rendement des moteurs à allumage commandé ; Or, avec cette technologie, les émissions de polluants et notamment de particules lors des phases transitoires à froid peuvent être critiques au regard des futures réglementations.

Le projet ASTRIDE a été sélectionné dans le cadre de l’appel à projets "Transports durables et Mobilité" de l’ANR (Agence nationale de la Recherche). Il porte sur la compréhension des phénomènes physiques et leur modélisation lors du fonctionnement transitoire des motorisations à injection directe essence (IDE). L’objectif principal est d’améliorer les outils de simulation dans les conditions spécifiques d’utilisation du moteur IDE, rencontrées par exemple lors du démarrage à froid.

D’une durée de 4 ans, ASTRIDE est coordonné par IFP Energies nouvelles (IFPEN) et mené en partenariat avec 2 instituts de recherche Cethil et Prisme, et trois industriels Continental, PSA Peugeot Citroën et Renault.

Concrètement, ASTRIDE vise à acquérir une meilleure compréhension et maîtrise des phénomènes de préparation du mélange air/essence et de son impact sur la formation des films liquides de carburant durant les phases transitoires.

Selon l’IFPEN, le travail reposera sur l’utilisation combinée d’outils expérimentaux, de nouvelles techniques d’analyse de mesure de vitesse (PIV) et d’outils avancés de simulation aux grandes échelles LES (Large Eddy Simulation).

De plus, précise t-il, la compréhension acquise sera capitalisée sous forme de modèles novateurs pour la simulation système : "l’ensemble de ces outils permettront, après leur mise en œuvre dans des études spécifiques, de limiter les émissions de polluants à la source et de réduire le coût des systèmes de dépollution."

Articles connexes

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires