Le représentant des industries consommatrices d’énergie en France, l’UNIDEN, ont indiqué vendredi dans un communiqué que "le seul choix rationnel" restait "la prolongation de la durée de vie des centrales (nucléaires) existantes."
La Cour des Comptes a indiqué dans son rapport sur les coûts de la filière électronucléaire « (…) que la durée de fonctionnement des centrales du parc actuel constitue une donnée majeure de la politique énergétique. Elle a un impact significatif sur le coût de la filière en permettant d’amortir les investissements sur un plus grand nombre d’années. D’autre part, elle repousse dans le temps les dépenses de démantèlement et le besoin d’investissement dans de nouvelles installations de production. »
Autrement dit, "les dividendes du choix stratégique du nucléaire sont encore devant nous" tient à préciser l’UNIDEN, avant d’ajouter : "Ils seront particulièrement bienvenus pour contribuer à arrêter l’hémorragie d’emplois industriels (700 000 emplois industriels détruits ces dix dernières années) et à maintenir des filières électro-intensives en France."
"La production électronucléaire est facteur d’attractivité pour l’investissement industriel, car elle apporte la compétitivité des coûts de production (y compris après prise en compte des augmentations prévisibles à moyen terme, soulignées par la Cour), une absence de risque carbone, la disponibilité d’une production électrique de base de forte puissance, le tout dans un cadre prévisible. Aucune source d’énergie alternative ne répond à l’ensemble de ces exigences" affirme l’Union des industries utilisatrices d’énergie.
Enfin, elle encourage non seulement "l’option nucléaire en engageant les efforts de pédagogie nécessaires auprès de l’opinion et les investissements de renforcement de la sécurité", mais également la prolongation de la durée de vie des centrales électronucléaires de 40 à 60 ans.
Monsieur Michel Sapin, peut-être futur Premier Ministre, vient de déclarer sur Europe 1 qu’on pouvait sans problème réduire le nucléaire puisqu’on importait de l’éléctricité solaire de l’Allemagne. Pour passer le pic de 19 h, c’est sûrement la solution…
heureusement qu’ à la conception par des services publics, les centrales de l’époque n’intégraient pas » l’obsolescences programmée »!. on peut se poser la question de futures équipements par des entreprises qui devront fournir des dividendes à leurs actionnaires? (quelle que soit le combustible, fossile ou renouvelable!) un établissement public, permettait aussi je suppose des pylones et des lignes durables (bien que quelquefois par terre car trop chargées de neige ou glace!)! comme pour RFF des rails et des caténaires endurants. et france telecom la disparition du 22 à asnière sur l’ensemble du territoire. la recherche du profit à court terme par ces entreprises privatisée, ne va-t-elle pas incorporer le renouvellement obligatoire et forcé dans ses projets. qui bien sur n’est pas à mettre sur la facture tout de suite, mais qui sera à payer un jour ou l’autre? un simple raisonnement de bon sens, me porterai à dire que comme pour » l’économie au foyer(sans jeu de mot énergétique) » il parait souvent préférable de faire durer ce qui peut encore fonctionner en vérifiant que la dépense ne dépasse pas un investissement et son amortissement raisonnable. en tous cas, il ne faudrait pas négliger une diversification des productions énergétiques afin de réduire les dépendances.
Finalement, notre parc nucléaire pourrait être un magnifique exemple de structures industrielles durables. On ne met plus au rebut à court terme, on répare, on modernise et on fait durer au lieu de jeter et de construire du neuf. Evidemment cela implique de conserver de nombreux emplois pendant des dizaines d’années dans des spécialités pointues de la maintenance. Bon, mais est-ce que c’est grave d’être obligé de conserver des milliers d’emplois en France pour entretenir des installations françaises ? Le nucléaire écologique… une voie à suivre !