Renault a développé spécifiquement pour le championnat FIA de Formule-e qui s’est tenue ce week-end en Chine, la Spark-Renault SRT01_E, un véhicule qui intégre une chaîne de traction électrique de pointe.
Pour obtenir une meilleure intégration, sécurisation et optimisation des performances, l’équipe a fait appel à des experts de Renault Sport.
Depuis l’apparition du KERS au championnat du monde de F1 en 2009, puis dans le cadre du passage au Power Unit 2014, Renault précise avoir acquis un savoir-faire en matière de récupération et de restitution d’énergie. Les équipes de Viry-Châtillon disposent également des moyens de mesure, d’analyse et de simulation adaptés.
"Le développement de la Spark-Renault SRT_01E a été un véritable travail d’exploration technologique. Dans le domaine de la motorisation électrique haute performance, les experts sont encore peu nombreux. De plus, nous devions répondre à d’autres problématiques essentielles, comme la sécurité, le poids ou le coût. La batterie illustre bien cette complexité : ce produit d’apparence banale est en réalité constitué de plus de 4000 pièces. La densité de l’ensemble est exceptionnelle, puisque le volume de 300 litres ne contient que 2 % d’air. Il fallait pourtant que ce composant très sensible soit parfaitement protégé en cas d’accident. Ce défi, comme tous les autres, a été relevé. En faisant partie des partenaires fondateurs de Formula-e, Renault a apporté son savoir-faire et en tire d’ores et déjà des bénéfices technologiques, que l’on retrouvera un jour sur les véhicules de la gamme Z.E." a rappelé Christophe Chapelain, Responsable technique compétition de Renault Sport Technologies.
Le championnat FIA de Formule-e est ouvert à 10 équipes de deux voitures. Le plateau de la saison inaugurale s’annonce très relevé, puisque 10 des pilotes déjà titularisés ont évolué en Formule 1 au cours de leur carrière. Lors d’une manche, chaque concurrent dispose de deux monoplaces qu’il pourra utiliser en fonction des besoins.
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La course se dispute sur environ une heure, avec un changement obligatoire de monoplace pour chaque pilote. Contrairement aux essais libres et aux qualifications qui se déroulent à pleine performance (200 kW – 270 ch.), la puissance est alors limitée à 150 kW (202 ch.). Les trois pilotes les plus populaires aux yeux des internautes bénéficient en outre du FanBoost (180 kW pendant 5 secondes).
3 questions à Patrice Ratti DG de Renault Sport Technologies
De la Formule 1 aux World Series by Renault, Renault est déjà fortement impliqué en sport automobile. Pour quelles raisons avez-vous choisi de vous investir dans le championnat FIA de Formule-e ?
"Notre présence dans de multiples compétitions justifie à elle seule notre intérêt pour la Formule-e. Pour Renault, faire partie de cette aventure est une évidence. Il s’agit d’une expérience unique, très innovante, qui dessine un tout nouveau visage des sports mécaniques. Cette orientation est parfaitement cohérente avec le développement de la gamme 100% électrique Renault Z.E., déjà forte de quatre modèles."
Comment s’est opérée la collaboration entre les ingénieurs de Renault Sport et les autres entités impliquées dans la conception de la monoplace ?
"On peut dire que la Spark-Renault SRT_01E est une œuvre commune. Renault, Dallara, McLaren, Williams, Michelin : il n’est pas anodin de voir autant de noms historiques du sport automobile réunis autour d’un projet résolument tourné vers le futur. Tous les ingénieurs et techniciens ont vécu la naissance de la voiture avec beaucoup d’exaltation et de passion. Chacun, dans son domaine, s’est efforcé d’optimiser le moindre détail pour offrir aux écuries des monoplaces fiables et performantes dès la première course. Notre travail n’est pas terminé pour autant : nous serons présents sur toutes les courses pour offrir aux concurrents une assistance technique similaire à celle que nous proposons dans les championnats que nous organisons."
Renault est partenaire fondateur et technique du championnat de Formule-e, mais aussi partenaire titre de l’équipe e.dams-Renault…
"Effectivement, nous voulions afficher notre engagement dans ce nouveau championnat et bénéficier d’une visibilité médiatique complémentaire. Là encore, une association avec l’écurie d’Alain Prost et Jean-Paul Driot semblait évidente. Alain Prost partage une longue histoire avec Renault et est aussi ambassadeur de la Marque. Le palmarès de ces deux grands noms parle pour eux, et nous savons qu’ils feront tout pour faire briller e.dams-Renault. Les performances de Sébastien Buemi et Nicolas Prost lors des derniers essais sont d’ailleurs prometteuses."
»Depuis l’apparition du KERS au championnat du monde de F1 en 2009, puis dans le cadre du passage au Power Unit 2014, Renault précise avoir acquis un savoir-faire en matière de récupération et de restitution d’énergie. Les équipes de Viry-Châtillon disposent également des moyens de mesure, d’analyse et de simulation adaptés. » »ll s’agit d’une expérience unique, très innovante, qui dessine un tout nouveau visage des sports mécaniques. Cette orientation est parfaitement cohérente avec le développement de la gamme 100% électrique Renault Z.E., déjà forte de quatre modèles » Voici un juste retour des choses à la vocation initiale de la compétition automobile, 24 Hrs du Mans et autres: tester les technos et l’endurance des mécaniques, pour le bénéfice de Mr Tout-le-Monde. ou comment allier utile et plaisant ! A+ Salutations Guydegif(91, 68 et 30)
eh oui combien ont oubliés ce qu’ils doivent en savoir faire mis en applications dans la F1 sans parler d’ aérodynamisme et donc de récdution de consommation des turbos, du refroidissement de la généralisation de l’ABS de l’antipatinage, de la récupération d’énergie des supsensions actives des boites à changement de vitesse automatique, des évolutions des gommes des pneus etc, etc, etc, souhaitons autant d’amélioration à la Formule E
tout à fait d’accord, mais je regrette qu’ils aient écarté la formule « carbu de synthèse » (pour ne dire ni « bio », ni »agro » carburants). En effet, il y a encore de la marge avant de trouver un carburant pouvant se substituer aux hydrocarbures, issus de déchéts divers, et/ou n’entrant pas en conurrence avec l’alimentaire, productible de façon robuste, fiable, homogène et économique… Les « algues » restent encore une source prometteuse, mais justement, la compétition auto aurait, peut être, pu accélérer la R&D sur ces techniques, ou d’autres à base de bactéries (?), chamignons (,) etc..