Deux architectes parisiens, Pierre Sartoux et Augustin Rosenthiel ont développé un projet de "Tour vivante", intégrant des cultures au coeur même d’un immeuble de 140m.
Cette tour biologique, qui n’est pas sans rappeler le projet d’un professeur américain de l’université de Columbia, propose de conjuguer espaces d’habitation, de commerce et de travail, mais également… de production agricole. 680 mètres de linéaires de serres hors-sol permettraient en effet de cultiver tomates, salades ou fraises. En quantité non négligeable puisque les architectes estiment les capacités de production à quelques 17 600 pieds de salade par an. La Tour vivante a également été conçue dans une démarche de très haute qualité environnementale, puisqu’elle vise à l’autonomie énergétique. Deux éoliennes de grandes tailles, et 4 500 m² de panneaux solaires en façade permettraient de répondre au moins à une partie des besoins en électricité. Les eaux de pluies sont filtrées et récupérées pour les installations sanitaires, ainsi que pour l’arrosage des cultures. Pour économiser l’énergie, un système de puits canadien permet de rafraîchir l’air intérieur en été, et de conserver la chaleur autour d’un noyau central en béton en hiver. La réunion, en un même bâtiment, d’activités différentes permettrait de limiter les besoins en transport de la population. La tour pourrait accueillir dans ses 30 étages quelques 130 appartements, 8 000m² de bureaux et 7 000 m² de serres, ainsi qu’un centre commercial, une crèche et un parking. Si les deux architectes aimeraient voir cette tour se construire à Rennes, ce sont le Emirats Arabes Unis et Dubaï qui se sont montrés à ce jour les plus interessés par le projet. |