C’est sous le regard ému de l’équipe de Solar Impulse, partagée entre Abou Dhabi et le Mission Control Centre de Monaco (MCC), que l’avion solaire a décollé lundi matin pour rejoindre Muscat (Oman) avant de traverser la Mer d’Arabie jusqu’à Ahmedabad (Inde).
André Borschberg s’est envolé aux commandes de Si2 pour effectuer la première étape du tour du monde en avion sans une goutte de carburant. Bertrand Piccard le rejoindra à Oman pour reprendre les commandes et poursuivre jusqu’à Ahmedabad (Inde). Le duo se relayera ainsi à bord de ce prototype expérimental monoplace à l’autonomie quasi perpétuelle.
Il aura fallu douze ans pour que Bertrand Piccard (initiateur et président) et André Borschberg (cofondateur et CEO) puissent enfin tenter de réaliser leur rêve et prendre leur envol pour tenter de réaliser l’impossible à la seule force des énergies renouvelables: le premier tour du monde en avion solaire, dans le but de promouvoir l’esprit de pionnier et d’innovation.
Capable de voler au-dessus des océans pendant plusieurs jours et nuits d’affilée, Solar Impulse parcourra 35.000 kms autour du monde en 25 jours de vol sur une durée d’environ 5 mois. Il
traversera successivement la Mer d’Arabie, l’Inde, le Myanmar, la Chine, l’Océan Pacifique, les Etats Unis, l’Océan Atlantique, l’Europe du Sud ou l’Afrique du Nord, pour boucler la boucle en rejoignant son point de départ à Abou Dhabi. Lors des 12 escales prévues, l’équipe de Solar Impulse et ses partenaires organiseront des évènements publics destinés aux gouvernements, aux écoles et aux universités.
"Nous sommes très ambitieux dans notre but, mais modestes face à l’ampleur du défi. Il s’agit d’une tentative, et seul l’avenir dira si nous arriverons à surmonter tous les problèmes météorologiques, techniques, humains et administratifs", ont déclaré Bertrand Piccard et André Borschberg.
Sur le tarmac, peu avant le décollage, S. E. Dr. Sultan Al Jaber, ministre d’Etat des Emirats arabes unis et chef de la direction de Masdar a souhaité aux pilotes Piccard et Borschberg un voyage sans encombre et couronné de succès. "Le jour historique est enfin arrivé. Après des mois d’intense préparation et de collaboration avec Masdar, Solar Impulse 2 est prêt à partir pour sa tentative de premier vol solaire autour du monde. Ce voyage représente un honneur national pour les Emirats arabes unis, car Abou Dhabi a contribué à la préparation de la mission. Ensemble, nous avons inspirés des milliers d’étudiants et de professionnels à travers le pays, et je suis confiant que cet engouement sera partagé à travers le monde et touchera au cœur des millions de personnes afin d’atteindre notre objectif commun d’un future plus propre" a indiqué S. E. Dr. Sultan Al Jaber.
Ce laboratoire volant, véritable concentré de technologies propres conçu par une équipe multidisciplinaire de 80 spécialistes et plus d’une centaine de partenaires et consultants, ne pèse pas plus qu’une voiture familiale. Muni d’une aile recouverte de plus de 17,000 cellules solaires plus grande que celle d’un Boeing 747, l’avion peut voler jusqu’à une altitude de 8 500 mètres à une vitesse de 50 à 100 km/h.
Les deux pionniers devront faire preuve d’une endurance hors norme dans des conditions extrêmes, en vivant dans un cockpit de 3.8 m3 non pressurisé, non chauffé, avec des températures
variant de -20 à +40 degrés. La traversée des Océans Pacifique et Atlantique en 5 jours et 5 nuits représenteront certainement les points d’orgue de cette aventure.
Solar Impulse, est un projet scientifique ambitieux, mais pour ces passionnés de l’exploration, ce périple visionnaire est aussi un message fort en faveur des technolgies propres.
Parrainés entre autres par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et Richard Branson, ils ont lancé l’action #FutureIsClean accessible à travers le site www.solarimpulse.com pour récolter le maximum possible de voix en faveur des technologies propres dont notre monde a si cruellement besoin.
MAJ :
L’avion Solar Impulse 2 s’est posé lundi à Mascate (Oman) à 17h14 (heure française) soit 13 heures et 2 minutes après son départ d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis).
C’est maintenant au tour de Bertrand Piccard de prendre le relais pour la seconde étape beaucoup plus longue. L’avion doit partir de Mascate pour se rendre à Ahmedabad (Inde), un périple de près de 5 jours.
Le passage sur solar impulse commence à 5:30 de la vidéo. Ils poussent le trait un peu fort… mais c’est une vision peut-être finalement plus juste que la pub que tous les médias « sérieux » en font sans cesse.
perso je préfère l’avion école électrique d’Airbus, démo en avril 2014 a merignac . Prod ou pre-prod en 2017 mais ce sont des projets différents!
Ou, comment célébrer un « green héroïsme » de pacotille… En fait on assiste plutôt à la célébration des sponsors! Et tous les mensonges, toutes les approximations, toutes les omissions sont possibles pour cette célébration – grâce à la puissance des médias modernes, grâce à la médiocrité des journalistes et rapporteurs, grâce à l’habileté des attachés de presse, grâce aux moyens infinis de la grosse com’ internationale. Non, cet avion n’est pas « vert » ou écologique. Oui, cet avion consomme du carburant et des masses d’énergies et de matériaux, même si l’essentiel n’est pas embarqué à bord. Oui cette opération est un vaste gâchis d’énergie et d’intelligence. Non, ce projet ne répond à aucune attente, à aucun défi technologique et ne débouchera sur aucun progrès spécifique qui n’aurait pas été réalisé sans lui. Ce « machin » et le projet dans son ensemble sont uniquement dédiés à la gloire de quelque soit-disant héros – auto proclamés – et surtout de grandes firmes qui font du green washing. Et de voir la presse – toujours unanime mais pas très crédible – se vautrer dans cet bauge gluante et spongieuse avec une telle délectation est écœurant. Pour parachever le tableau, ou en donner tout le relief absurde, cette « aventure » commence dans une dictature esclavagiste et moyen-ageuse qui use et abuse de son hégémonie pétrolière. Ces héros sont et leurs idolâtres sont décidément près à tous les arrangements. Dans quel intérêt? Sauver la planète? Réinventer l’aviation? Fair progresser la tehcnologie? Ou simplement perfectionner l’inventionde « l’eau chaude » en expérimentant toutes les nuances de « l’eau tiède »? Qu’on nous donne les vrais chiffres ! Le bilan carbone de ce projet, ou est il?
Même si je n’eusse pas osé être aussi politiquement incorrect que vous, j’approuve dans le fond sinondans la forme. Une, voire LA réponse à votre question , se trouve dans une phrase prononcée par Piccard : « Ce vol sera l’aboutissement de 13 années de recherches pour la lutte contre le changement climatique » ( tiens il y avait longtemps qu’on en avait pas parlé) Je vous laisse relire cette phrase, la mastiquer pour s’imprégner de sa substantifique moëlle et la savourer à sa juste mesure (avant de l’avaler et de la digérer). Si c’est pas du green washing, ça y ressemble « très beaucoup ». Bon vol et bon vent (enfin pas trop quand même).
Donnez moi le quart de leur budget (ou peut être moins?) et je vous fait voler un drone solaire en deux ans. Par ailleurs, je vous invite à bien synthétiser les différences fondamentales qui existent entre avions et satellites. Vous verrez alors que « surveiller » la terre comme le font les satellites ne se fera JAMAIS par des avions à vol permament. Le vol avion est complémentaire de l’observation satellite, mais ne peut la remplacer, et réciproquement. Enfin, prétendre que cet avion vise le vol permanent est une erreur. Il en est strictement incapable. Prétendre même que cet avion est autonome est un mensonge. Y aura t’il des avions solaires réellement autonomes et opérationnels un jour? Je n’ai pas fais les calculs précis mais il me semble à vue de nez que même avec les meilleurs rendements imaginables, les surfaces de captation capables de produire l’énergie necessaire au vol commercial (à des vitesses multiples de 100km/h avec nombre de passagers mulptiple de 10) sont totalement irréalistes. Si il y a un jour des vols commerciaux en énergie renouvelable pure, ce ne sera pas grâce à de l’énergie solaire directe. Et ce ne seront peut être pas des avions, mais des « ballons » ou assimilés, pour des vols plus lents qu’actuellement. Google est déjà un sponsor majeur de ce projet, donc virtuellement un des propriétaires. Si ils voulaient échapper à la grosse Berta, c’est raté… Google est presque dans tout ce qui est à la fois médiatique et « green » – prétendument green. Ce projet est, comme tous les autres, bénéficiaires d’énormes subventions « étatiques », directes ou indirectes (les sponsors indutriels bénéficient tous de subventions). Et même si il ne l’était pas, les clients (nous tous au final!) des sponsors paient tous leur part de la note – salée. L’argent ne tombe pas du ciel! Vous préférez une taxe privée et cachée à une taxe publique, moi non. Je préfère payer plus d’impôts et moins cher mes produits ou services – à leur vrai prix de revient sans avoir à rémunérer de la com’, des attachés de presse, des stars, des avocats ou à payer la R&D des projets inutiles, ou utiles seulement aux entreprises privées qui les sponsorisent. Donc allons au fond des choses. Les conversations ou opinions formatées de café du commerce ne me suffisent pas. Ce projet est non seulement inutile sur le plan industriel et technologique mais aussi profondément amoral, une vaste entreprise de lobotomisation et de médiocratisation – un grand succès sur ce plan grâce en particulier à la collaboration zélée de nos chers journalistes bêlants et bien-pensants.
a stephsea à l’époque un grand nombre de raleurs comme vous voulaient raser la Tour eiffel jugée laide et inutile !!! vous imaginez PARIS sans la tour eiffel? symbole mondial visité par des millions de touristes !!! heureusement que tous les projets pharaoniques (tient les pyramides de Gizeh ou du Mexique (où d’ailleurs!) ça sert à quoi?) ne sont pas seulement utilitaires ;o)) les retombées sont à l’évidence difficilement prévisibles. P.S il y a des médicaments pour les excès de bile :o))
Si le concept de drone solaire (potentiellement utile) est déjà en développement par ailleurs (et n’a donc besoin ni du budget ni des avancées liés solar impulse), celà signifie que les « miettes » (de grosses miettes tout de même), dépensées pour solar impulse sont un gâchis avéré et total. PS : Les catastrophes nuclaires détruisent les réseaux GSM ?!? @Tech : Moi j’imagine assez bien Paris sans la tour eiffel… à la place un joli parc boisée avec une fontaine au milieu, un coin roseraie et le(la) tour est joué ! Paris ne serait très probablement pas moins visité par des millions de touristes… mais bon, comme maintenant elle n’est plus jugée laide (sinon il faut arrêter les frais de peinture et d’illumination !) et n’est plus inutile (il me semble qu’elle supporte, entre autres, les antennes TNT qui arrosent Paris et l’IDF)
@Maxxx et vous plantez quoi sur les pyramides? :o)) ou sur l’opera de sydney? pourquoi ne pas raser aussi le palais impérial à pékin et y mettre des rizières à la place, il n’y a personne dedans! votre proposition de bois à coté du champ de mars qui est déjà une belle étendue verte est bien plus ridicule que le prix de la peinture et pour l’illumination que moi je trouve superbe. attention à vouloir détruire des constructions du passé, certains en ce moment le font en Irak et la mémoire et l’essai de compréhension des civilisations qui les ont construites va se perdre!
c’est que Solar Impulse est présenté comme un projet technologique, sinon scientifique (sic!), et non pas comme la démonstration mégalo-technico-bobo-artistique qu’il est réellement… (comme l’était la tour Eiffel en son temps, mais au moins c’était assumé) Par ailleurs, je me trompe peut-être, mais j’ai peine à croire que ce « projet » marque vraiment notre époque et soit retenu par l’histoire (comme l’a, de justesse, été la tour Eiffel). PS : – Pour l’usage actuel des pyramides, j’avoue que je sèche 😉 – Pour le palais impérial, je ne crois pas aux rizières, mais ça ne m’étonnerais pas que, d’ici quelques années, un investisseur soit passé par là et que le palais soit transformé en usine dans laquelle des enfants travaillent à fabriquer des téléphones… – Concernant la superbe de la tour Eiffel, vous savez les goûts et les couleurs… j’avoue pour ma part être plus ému par la modeste prestation d’un artiste de rue, d’un musicien dans le métro, etc. que par l’imposante prestance d’un tas de feraille savament agencé pour éviter qu’il ne s’écroule à terre… un reste de mes racines celtes peut-être, qui me ferait avoir plus d’égards envers une culture orale modeste et populaire qui se forme et se déforme à travers les âges que face à d’écrasantes réalisations architecturales, intemporelles, oeuvres de la mégalomanie de certains individus (et donc, à mes yeux, pas vraiment représentatives des civilisations qui les ont vu contruire). Bref, je crois qu’on dérive un peu de sujet là ! 😉
j’aimerai bien que vous m’expliquiez quel serait votre vie actuelle, sans le moindre bout de « ferraille ». eiffel c’est aussi le viaduc de garabit . la majorité des utilisateurs de ponts ne se voient plus faire sans, et le métro c’est beaucoup de « ferraille » ;o)) là où je pourrais être d’acord avec vous c’est sur l’impersonalisation du travail pour des raisons de profit, qui est pour moi un des plus grands problèmes de notre société. et apparemment la méthode orale n’a pas permis de retenir le comment ces fameuses pyramides ont été construites!
@hudax : Je vous rejoins sur l’intérêt éventuel d’avoir un projet européen (voir même français pourquoi pas) face aux projets américains et sur l’utilité éventuelle pour des activités de secours, de renseignement ou militaires… mais si on veut faire des drones, autant faire des drones ! Je pense en effet qu’il serait plus sage dans ce cas d’avoir un projet poussé par une volonté politique et avec des objectifs clairs, que de continuer à perdre du temps et de l’argent avec des blagues volantes commes celles-ci, autour desquelles gravitent – à mon goût – un trop gros paquet d’illuminés. Ce n’est là que mon humble avis. @Tech : Qu’il n’y ait pas de confusion : je n’ai pas voulu décrier l’acier, ni Gustave Eiffel, ni son travail en général et encore moins celui de tous les ingénieurs de l’époque… Je n’ai taclé que la tour Eiffel qui, à mon sens, témoigne plus de l’orgueil humain que d’avancées scientifiques et techniques au service du bien commun. (Heureusement il y a les ponts d’époque pour ça ! 😉 ) PS : Les pyramides, tout le monde le sait, ce sont des vaisseaux goa’uld ! 😀 Plus sérieusement, je pense qu’il faut concéder à l’oubli, le mérite de remettre l’Homme à sa place de petite poussière emportée par le temps. (et normalement, le pharaon qui a compris ça, il ne se p*** même pas le c** à faire contruire une pyramide… au grand bonheur des esclaves)