Statoil “se débarrasse” de ses éoliennes terrestres

Statoil a signé vendredi dernier (24 juin 2011) deux accords portant sur la cession d’une grande partie de son activité d’éolien terrestre implantée en Norvège.

Le premier accord concerne la vente de sa participation (soit 50%) dans Sarepta Energi à Trønder Energi (Kraft). Le second accord porte sur la cession de projets de parcs éoliens en Norvège à Kraft Norvège, comprenant "Arctic Wind" et 3 autres installations : Hamnefjell, Båtsfjordfjellet et Snefjord.

Cette cession fait partie de la stratégie de la compagnie pétrolière norvégienne de délaisser les éoliennes terrestres (onshore) au profit des éoliennes offshore.

« L’énergie renouvelable demeure une priorité importante pour nous, et nous sommes maintenant dans un processus où nous voulons accentuer notre attention là où nous croyons être le mieux positionné. Le marché des éoliennes en mer reste un domaine en fort développement, dans lequel Statoil peut utiliser son expertise. Cela signifie que nous recherchons actuellement des nouveaux acquéreurs pour nos parcs éoliens terrestres », a indiqué Ståle Tungesvik, vice-président de la branche énergies renouvelables chez Statoil.

Dans le secteur de l’éolien offshore, Statoil possède quelques références intéressantes :

Le projet Sheringham Shoal en Angleterre qui est en cours de construction fournira de l’électricité pour 220.000 ménages britanniques. En collaboration avec Statkraft, ce projet comprendra 88 éoliennes offshore capables de délivrer une puissance globale de 317 MW.

Le groupe Statoil fait aussi partie prenante du consortium Forewind, qui a acquis les droits pour développer le champs de "Dogger Bank". Avec un potentiel de développement de 13 GW, Dogger Bank concentrera en un seul endroit, le plus d’éoliennes offshore au monde.

Enfin, Statoil exploite également une technologie d’éolienne flottante, le "Hywind". Après l’avoir testé à Karmøy, la société travaille maintenant à sa commercialisation. La prochaine étape pour Statoil sera de construire des parcs de démonstration comprenant 3 à 5 unités d’éolienne flottante.

            

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andre

Après avoir retiré le plus grand profit avec les subventions pour l’éolien terrestre, ces éoliennes seraient-elles devenues non rentables pour que l’on s’en “débarasse”! ..;et maintenant profitons des subventions pour l’éolien offshore !!

Nature

Allons ,allons , tout le monde sait que les promoteurs éoliens sont de purs écologistes,et que leurs motivations ne sauraient en rien être taxées (c’est le cas de le dire ) d’affairisme.

Pastilleverte

l’éolien terrestre n’était qu’une vaste funisterie dont le seul interêt n’est que financier, pour des grands groupes chasseurs de subventions ? …à part quelques très rares endroits très “ventés”, ou moyennement ventés mais trsè isolés, etc..

Reivilo

Il faut reconnaitre en comparaison que dans les autres secteurs de l’énergie ; pétrole, gaz ou nucléaire, on ne trouve que des coopératives à but non lucratif ou des entreprises qui luttent pour la justice sociale et refusent de céder à la seule recherche du profit. Exemple :

Sicetaitsimple

Est ce que ces éoliennes vendues vont produire moins? A priori non…Après, que Statoil fasse des arbitrages est son problême…Ca ne change pas grand chose.

gp

les parcs off shore, au large u danemark, ca existe déjà. certes, le teaux de charge est sensiblement plus élevé que sur la terre ferme mais on attend tjrs des premiers retours d’exp. chiffrés en matière de coût réels d’exploitation à moyen/long terme. parce que outre la corrosion et le l’air très chargé en iode, impossible d’ignorer le surcoût important de l’entretien courant de ces machines. Bref, produire de l’électricité avec l’énergie du vent, sur la terre ou sur la mer, c’est d’abord et surtout du bon sens. Après, à chaque projet ses contraintes et ses atouts mais arrêtons de dire que l’avenir passe nécessairement par la mer… (ne serait-ce qu’en matière de proximité, on aura du mal à faire aussi bien avec l’éolien offshore et ses gros cable sous-marins qu’avec du terrestre raccordé au plus près du réseau existant)