Un prototype d’île solaire artificielle est en cours de construction dans le golfe de Ras al Khaimah aux Emirats Arabes Unis.
Ce projet est supervisé par Thomas Hinderling, l’actuel directeur du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) à Neuchâtelle.
La centrale d’un diamètre de 100 mètres sera composée de plusieurs milliers de mirroirs qui refléteront le soleil contre de petits canaux remplis d’eau. La chaleur dégagée transformera l’eau en vapeur, ce qui permettra de produire de l’électricité.
"Avec l’ile solaire, on va convertir l’énergie du soleil, c’est à dire la chaleur directement issue du soleil en électricité" a indiqué Thomas Hinderling.
Le prototype financé à hauteur de 5 millions de dollars par le gouvernement de RAK servira de base pour concevoir une plus grande centrale solaire de 3 à 5 km de diamètre. Une fois le système testé sur terre il sera déployé sur mer.
A terme, ces iles flottantes seront presque aussi puissantes que la plus grande centrale nucléaire de Suisse (1 000 MW), mais à un coût moins élevé.
L’île solaire de forme solaire est pourvue d’une membrane qui soutient à la fois les mirroirs solaires thermiques et les tubulures. Des pompes électriques s’assureront de soutenir la membrane à une hauteur de 20 mètres au dessus du niveau de la mer grâce à une pression uniforme de 0.1 bar.

La plateforme tout entière pivotera sur elle-même pour suivre la trajectoire du soleil et recevoir ainsi le maximum de rendement. La couverture thermique des mirroirs solaires pourra représenter plus de 95% de la superficie disponible. Pour faire tourner la plateforme, des moteurs électriques hydrodynamiques seront installés tous les 10 mètres le long de la circonférence.

La vapeur d’eau chaude sera stockée dans un réservoir haute pression placé au centre de la structure puis transférée sur la côte via un pipeline. La turbine à vapeur de la centrale sera alors en mesure de générer plusieurs mégawatts de puissance électrique.
D’autres pays producteurs de pétrole comme le Qatar et la Lybie semblent intéressés par ce type de technologie.
L’Union Pétrolière a attribué le 30 avril 2009 pour la septième éditionle Prix du développement durable "Evenir" doté d’un montant de 50 000 francs Suisse à Thomas Hinderling.
Produire de l’énergie propre en grande quantité et à prix modique, tel est le but de Thomas Hinderling, directeur général du Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM). Son projet « Solar Islands » permettra de concrétiser cette idée. Ces îles artificielles sont d’immenses plateformes flottant sur la mer. Elles produiront à terme environ la même quantité d’électricité qu’une petite centrale nucléaire. Grâce à l’association d’un design sobre, de technologies optimisées et des matériaux appropriés, l’énergie produite pourra être proposée à un prix concurrentiel de 10 à 20 centimes par KWh.
Très intéressant,à première vue, mais attendons les expérimentations. Déjà les pompes qui assurent une pression uniforme ainsi que les moteurs qui permettent une rotation de l’île flottante consommeront une partie de l’énergie produite. La vapeur fera tourner des turbines : toute une installation en mer (quoique réalisable). Il y a le transport d’énergie ainsi que la stabilité de l’île qu’il faudra expliquer (attention aux intempéries). Dans l’ensemble, cependant, l’aventure semble intéressante et prometteuse. Tout pour la promotion des énergies renouvelables : www.denis-laforme.over-blog.com
Ma chère ville natale s’écrit Neuchâtel, et non pas Neuchâtelle ! 🙂
Un autre problème qui va se poser est la corrosion par le sel marin. Les matériaux, en particulier l’acier, sont souvent une question épineuse pour les isntallations en mer. Avec toutes les considérations citées plus haut (consommation des pompes et moteurs + pertes « en ligne » des pipeline), le seul avantage par rapport à une installation sur terre me semble être l’orientation au Soleil. On peut donc se demander si l’intérêt énergétique et économique est réel ou si c’est un nouveau projet destiné à épater la communauté internationale.
Certes,la vapeur passe dans un pipeline à travers la mer,mais comme elle est sous haute pression,elle circule très vite dans le tuyau et n’a pas le temps d’être refroidie par l’eau de mer,d’autant plus que la longueur du pipeline n’est pas trop longue par rapport à cet éventuel problème.Donc c’est faisable(sur ce plan là).
Pourquoi ne pas envisager de mettre la turbine avec le générateur dans une structure flottante ou bateau, juste à côté, recevant la vapeur et produisant les MW élec. à transférer à terre en HVDC par ex…plutôt que de transférer de la vapeur qui, à moins de tuyaux calorifugés, va très vite ne plus être de la vapeur mais juste de l’eau à peine chaude….De plus, il faut de l’électricité sur place pour les moteurs de positionnement en rotation et les pompes pour maintenir le disque-membrane à 20 m (?) au-dessus de l’eau. A méditer ! A+ Salutations Guydegif(91)
A terre pourquoi pas, même si d’autres alternatives comme ici semblent nettement plus profitables à tous points de vue. Mais en mer, si aucun des problèmes posés par ces énormes structures ne semble insurmontable, leur somme pour donner un entreprise commerciale opérationnelle me paraît très redoutable. Je doute que de telles structures (qq kms en pleine mer) soient jamais réalisées tant les alternatives paraissent bien plus prometteuses J’espère pour les promoteurs du projet me tromper.
je vois déjà les gars faire de la maintenance par forte mer avec le risque que toute la structure s’envole ! A mon avis seul un citoyen n’ayant jamais vu la mer peut pondre une telle idée, pas étonnant qu’il soit suisse. De toutes façons, séduisante ou pas, je vois pas les avantages dépasser les inconvénients, il y a bien asez de place dans les déserts de Californie et des consommateurs pas loin.
C’est un projet assez analogue à celui de DESERTEC en ce qui concerne les centrales thermosolaires, mais sans le volet ligne HVDC pour approvisionner l’Europe. J’espère que ça va marcher, et que ça nous sauvera du nucléaire.
Bravo loin de la France et de ses élites corrompus se dessine le visage énergétique du futur de la planète, un futur vert ! Quand nous serons totalement tributaire de ces pays à cause de la disparition de l’uranium et des investissements minables de la France dans les ENR il ne nous restera plus qu’a mendier un peu d’énergie en pleurnichant !
Quand je vois ce genre de projet complétement disproportionné, ça me fait de la peine….Il y a déja tant à faire sur Terre (isoler, agriculture…). Ce genre de chantier pharaonique n’a rien à faire. Il suffit d’avoir 0,3 % du Sahara pour alimenter la planète en énergié et on nous sort des conneries pareil en pleine mer….Aller il faut arrêter à être con comme ça!!!!
Pour ma part ceci représente un vaste canular. Une île flotante déjà, pose le problème de stabiliser la position de cette île à une position déterminée, afin d’éviter toute dérive et ainsi interférer avec le traffic fluviale! D’autre part, l’eau utilisée sera de l’eau de mer?? Je doute que m^me une turbine en inox ou matériaux plus élaboré soit économique et surtout qu’elle tienne à long terme. Ce qui comme à été évoqué plus haut, suppose des ratations de mainitennce qui anéantiraient le bénéfice low cast de ce genre d’installation. La turbine serait déportée de l’île, d’accord, mais les pertes par échange termique surtout avec de l’eau de mer somme toute assez fraiche, en faisant transiter cette vapeur sous la mer, affaiblit l’efficacité de cette technologie. Il me semble que cette article n’est pas suffisamment exhaustif (je doute que les ingénieries internationales négligent ce genre de détails) ou ce n’est là qu’un affabulation pour nous faire croire en la bonne volonté de la communauté scientifique internationale de réduire notre utilisation d’énergies fossiles, oh! combien plus performantes, mais polluantes.
Les centrales solaires thermiques terrestres comportent un point critique en raison de la difficulté d’évacuer la chaleur vers la source froide, surtout si elles sont implantées dans le désert. Il semble que ces centrales nécessitent d’évacuer la chaleur sous forme de vapeur d’eau, et donc de consommer de l’eau douce. La technologie de l’île solaire pourrait constituer une solution, car l’eau de mer est une source froide toute trouvée.
Franchement je ne le sens pas du tout ce projet de papier. Que des personnes aient essayé de le vendre à des investisseurs toujours en mal de projets toujours plus pharaoniques, je veux bien le concevoir. Mais que cela me semble en fait surtout beaucoup plus confiner à la supercherie. On peut en effet imaginer n’importe quoi en terme de machine sur le papier. maintenant du projet à la réalisation, il y a la réalité opérationnelle et industrielle. Je vois bien par exemple cette superbe surface de capteur recouverte de ce petit film de sel qui se dépose sur n’importe quelle installation installée den environnement marin. Sans compter effectivement la corrosion des matériaux. Alors pourquoi ne pas simplement envisager de passer le pilote construit dans le désert à une échelle plus grande dans ce même désert ? Au moins le contexte de mise en oeuvre serait validé et le projet à échelle industrielle pourrait se construire sur un retour d’expérience bien réel. Cordialement
Pas d’accord avec votre commentaire. L’implantation en mer comporte de nombreux avantages: – moins de problèmes d’occupation du sol (comme les éoliennes en mer) – problème de la source froide résolu (pas de consommation d’eau douce) Les problèmes de corrosion font partie de l’entretien, cela rentrera dans le prix du kWh produit. Cela créera des emplois