Une lampe à base de cellules polymères photovoltaïques

Des lampes en cellules polymères photovoltaïques pourraient être une alternative aux lampes à pétrole encore largement utilisées dans les pays en développement.

En Mai 2009, le programme d’énergie solaire du Risø DTU** a obtenu une subvention de la Région de Sjaelland dans le but de concevoir une lampe en cellules polymères photovoltaïques qui intégre une batterie rechargeable et des composants d’éclairage à base de LEDs. Le prototype obtenu est actuellement testé comme lampe de lecture par des étudiants de la Copenhagen Business School en Zambie.

Le projet international "Lighting Africa" estime que la consommation annuelle africaine de kérosène pour l’éclairage des maisons et des commerces avoisine les 17 milliards de dollars. La somme atteint même les 38 milliards de dollars au niveau mondial.

La cellule photovoltaïque en polymère a encore besoin d’être améliorée avant qu’elle ne devienne réellement exploitable et commercialisable. Leur principale faiblesse réside surtout dans leur longévité réduite dûe à la dégradation des polymères lorsqu’ils restent exposés au soleil.

Le défi technologique mis à part, un autre frein consiste à faire baisser le prix de ces cellules solaires. En effet, le coût actuel du prototype élaboré par le DTU est d’environ 22 dollars. Cependant, le coût final devrait rapidement chuté grâce notamment à leur procédé de fabrication bien moins énergivore que les cellules à base de semi-conducteurs minéraux, auquel il faudra bien évidemment associer une production de masse.

** Risø DTU (Département de l’Université Technique du Danemark pour la recherche en énergie renouvelable)

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Pastilleverte

reste malgré tout le problème N°1, car sinon ça se rapproche de la solution idéale (au cycle de vie de la batterie associée près). Pour la cuisine on passe par des fourneaux charbon de bois “optimisés” qui consomment 80% de moins et sont facilement fabriqués sur place à partir de matériaux de recup (je n’ai pas la référence mais je crois qu’on en a parlé ici) Pour l’eau, sur le même principe, des “purificateurs” basiques mais efficaces et peu couteux (idem pour les références, plusieurs projets)   Voilà des sujets bien plus importants à aborder à Copenhague, avec ou sans la présence d’Obama ou de Sarkozy