Une PAC microbienne produisant éthanol et électricité

Un chercheur de l’Université de l’État du Michigan (MSU) a mis au point un processus pour exploiter naturellement les microbes et créer des carburants renouvelables.

Gemma Reguera, un professeur de microbiologie et de génétique moléculaire a conçu une pile à combustible microbienne qui agit comme un accumulateur naturel convertissant la biomasse en énergie électrique et produisant de l’éthanol cellulosique à haut rendement pour un coût raisonnable.

Selon Reguera, la production d’éthanol reste le principal objet de sa recherche, mais produire de l’électricité en tant que sous-produit demeure un avantage supplémentaire. Il a ainsi travaillé sur une sélection de métaux hébergeant des espèces microbiennes comme les geobacterias, hôtes naturels et abondants des métaux.

"Tous les cycles du processus sont réalisés par des bactéries dans une pile à combustible microbienne", a déclaré Reguera. "Certaines de ces bactéries décomposent les matières végétales, tandis que d’autres transfèrent des électrons pour survivre. Lors de la phase d’oxydation des micro-organismes, il y a transfert d’électrons vers l’électrode pour obtenir de l’énergie".

Reguera a modifié génétiquement un type de Geobacteria pour qu’elle puisse survivre dans les mêmes conditions que les cyanobactéries. Ces dernières sont des bactéries qui produisent de l’énergie grâce au rayonnement solaire. La combinaison de ces deux types de bactéries signifient que les piles à combustible pourront produire de l’électricité directement à partir des rayons du soleil.

La prochaine étape pour le chercheur demeure la fabrication d’une pile à combustible plus efficace, à une plus grande échelle.

Credit : G. metallireducens – eye of science

            

Articles connexes

2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
alain843

et vous n’auriez pas quelques chiffres pour agrémenter cette news de R&D ?

Alain 850

Je rejoins alain843 sur ce coup là , des chiffres auraient été les bienvenus pour donner des possibilités d’évaluation d’ échelle d’applications réelles .