Avec cette innovation conçue au format d’une simple gourde, tout juste introduite sur le marché français, BMZ, spécialiste de la batterie Li-Ion, offre une autonomie supplémentaire aux e-cyclistes allant jusqu’à 50%.
En effet, cette batterie Li-Ion additionnelle de 234 watts, s’utilise comme une extension directe de la batterie en place, ou comme un chargeur autonome.
Traditionnellement sur un vélo, le porte-gourde permet d’emporter de quoi hydrater le cycliste durant ou après l’effort. En utilisant cet emplacement, BMZ a imaginé une extension de batterie universelle adoptant le format de la gourde. Celle-ci épaule la batterie principale, intégrée au vélo pour des longs parcours.
Concrètement, le Range Extender occupe la place de la gourde (même format) et se connecte au système électrique lorsque celui-ci dispose d’une dérivation prévue à cet effet. Il lui faut environ 90 minutes de temps de charge.
Son installation qui relève d’une solution “plug & play“ adopte la plupart des standards du marché du point de vue de ses caractéristiques électriques :
• Le Range Extender se connecte directement sur la batterie de marque GO SWISSDRIVE et SR SUNTOUR (en roulant).
• Le Range Extender s’utilise pour recharger directement la batterie du vélo (le Range Extender prend le rôle de chargeur), sur systèmes de marque BROSE, ALBER, GO SWISSDRIVE et SR SUNTOUR (à l’arrêt).
L’ensemble est livré avec un câble de décharge afin de le relier, fixé au porte-gourde, à la batterie du vélo ; avec un câble de rallonge au cas où le Range Extender est dans le sac à dos du cycliste.
Les atouts de la batterie lithium-ion
Point commun à tous les objets et équipements portables, autonomes ou mobiles : la consommation d’énergie électrique. Du smartphone au drone, en passant par le vélo à assistance
électrique ou la perceuse, tous ces objets ont besoin d’une batterie rechargeable performante. Parmi des technologies de batterie existantes sur le marché, le lithium-ion (Li-ion) présente plusieurs avantages :
– énergie massique élevée (forte densité d’énergie stockée par unité de volume) ;
– absence d’effet mémoire (une charge partielle répétée ne bride pas la capacité globale de la batterie) ;
– auto-décharge relativement faible (non utilisée, la batterie perd peu de capacité au fil du temps)
A propos de BMZ :
BMZ est aujourd’hui le premier fabricant européen indépendant de batteries lithium-ion sur-mesure du marché. Spécialiste de la batterie lithium-ion depuis plus de 20 ans, BMZ déploie son activité sur le marché français. Du 2 roues électrique à l’électroportatif, en passant par le stockage domestique de l’énergie, les batteries BMZ sont aujourd’hui présentes dans les applications grand public, industrielles, médicales, aérospatiales et militaires.
En 2014, BMZ a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 230 M€. Ce chiffre devrait atteindre 330 M€ en 2015, avec une perspective de 600 M€ en 2020.
Quelques chiffres :
• 1 million : c’est le nombre de batteries livrées en 2014 par BMZ auprès de ses clients fabricants de vélos à assistance électrique ;
• Le vélo à assistance électrique représente environ 40 % du chiffre d’affaires de BMZ en Europe (batteries de 6 à 17 Ah), alors qu’il ne représentait encore que quelques pourcents en 2010.
• 80 millions : ce chiffre correspond au nombre d’éléments (les cellules rechargeables lithium-ion) intégrés par BMZ en une année ;
• A ce jour, BMZ a développé plus de 4.200 batteries li-ion rechargeables spécifiques, pour environ 1.300 clients actifs distincts.
Bonne idée que cette batterie pour augmenter l’autonomie des vélos électriques. A quand le tricycle électrique homologué pouvant être utilisé dans tous les déplacements courts,(150 km) à un prix raisonnable ?
Voilà ce qui se fait, fabriqué en France à côté de Nantes. Le truc se développe à vitesse grand V il y a tout un groupement d’utilisateurs pros ! Ici un plombier
Reivilo Merci pour le lien . Pour ma part je vois dans le tricycle un outil plus compact avec une bonne autonomie et un look qui lui ferait ressembler à une grosse patinette.Et surtout à un prix accessible.
Il faut dire que la ‘révolution’ du vélo à ‘assistance’ électrique, quelques soit le nombres des roues, nous emmene dans une nouveau territoire de mobilité, ce genre de ‘no man’s land’, à la fois reglementaires et technologique entre le 2 roue à l’ancien et la voiture…….car est ce que les ‘nouveaux engins’ vélocipédiques sont des vélos high-tech ou des voitures low-tech..?: Mais une chose est certaine……et malgré des contraintes habituelles des ‘vélos’ classiques (le mauvais temps, vitesse, ‘incomfort’, effort physique etc) ce no man’s land se remplit de plus en plus avec des OVNI’s de toutes sortes, légales et illégales selon le pays, le niveau de puissance, etc, et non seulement sorti des bureaux d’études des acteurs traditionnels de la mobilité, mais aussi des ‘abri de jardins’ et d’autres ‘back yards’ de bricoleurs et bidouilleurs de toute age….! Mais quelques soit les limites et contraintes réeles d’usage de mobilité de toutes ces ‘produits dérivés’ du ‘vélo’, il faut jamais perdre de vue que c’est probablement la seule réelle option de mobilité qui PEUT AVOIR UNE PHASE D’UTILISATION A ENERGIE ZERO, car dans les descentes (en principle la moitié de chaque trajet..?!) il n’y a pas besoin, et même, avec des options de regénération parfois proposées avec des des ‘assistances’ électriques pour 2 et 3 roues, on pourrait même se trouvé en phase de mobilité ENERGIE POSSITIVE dans ces même descentes…? Lestor Brown disait qu’en vélo il faisait une dépense énergétique d’environ ‘7 miles to the potato’…….mais tenait il compte la phase descente à 0 patates…….? Voir ‘à patates positives’…….? De toutes façon, une partie de notre mobilité future MITs (Minimal Individual Transport Systems) ressembleront surement à ça…….: trimtab
A un moment il faut savoir ce qu’on veut ? On ne voudrait plus de voiture dans les villes mais continuer à percevoir des taxes pour aménager les centres urbains qui ne devront plus être pollué par des emissions de gaz et fumées mais sans que ça puisse se faire avec des engins électriques ? A croire que voiture et avions sont arrivés comme ça avec leur niveau de confort ? Si l’on ne peut pas essayer des solutions, on ne saura jamais ce qui peut marcher ? Ou plutôt si ! Aujourd’hui on sait qu’on marche à côté de la plaque et qu’il est urgent d’en sortir. Même si ça ne couvre pas 50% des besoins.