Yingli équipe la plus grande centrale solaire de Grèce

C’est le chinois Yingli Green Energy qui a été sélectionné pour founir exclusivement ses modules photovoltaïques à la plus grande centrale solaire de Grèce.

Le projet solaire de 10 MW est situé à Larissa (Grèce), et doit produire suffisamment d’énergie pour approvisionner environ 3 700 logements de la région.

Le projet a été développé par Selected Textiles « STIAFILCO » et réalisé par Biosar Energy « Biosar ». Le premier demeure un groupe textile basé en Grèce, opérant par l’intermédiaire de sa filiale à 100 %, Selected Energy, qui est spécialisée dans le développement et l’exploitation de projets d’énergie renouvelable et qui dispose une expérience dans les secteurs du photovoltaïque et de la biomasse. Le second est un spécialiste des systèmes solaires basé en Grèce et proposant des solutions intégrées dans les domaines de la conception, de l’approvisionnement, de la construction et de la maintenance de systèmes photovoltaïques de moyenne et grande échelle.

Enfin, l’ensemble a été financé par le groupe Piraeus Bank, la plus grande banque Grecque pour les financements d’entreprises vertes.

« Nous sommes heureux de coopérer avec STIAFILCO et Biosar afin de réaliser la plus grande centrale solaire de Grèce », a déclaré M. Liansheng Miao, PDG de Yingli Green Energy. « En raison de l’ensoleillement favorable du pays et du fort engagement du gouvernement grec en faveur des énergies renouvelables, la Grèce est considérée comme un marché important pour les modules photovoltaïques. Nous continuons à avoir une demande grandissante de la part de la Grèce en faveur de nos produits solaires de première qualité, ce qui confirme davantage notre position de leadership sur ce marché. »

         

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Angelin

On redonne du flouze aux grecs, et la première chose qu’ils font, c’est d’acheter aux chinois. Pas seulement le photovoltaîque, mais aussi les éoliennes. Bravo la Banque du Pirée.

renewable

effectivement comme 95% de leurs fringues, 99% de leur matériel hi-fi, de leurs téléviseurs…etc mais si ça peut vous rassurer le prix d’un module ne compte plus que pour 25/30% du total, et ils n’auront pas de combustible (uranium, charbon, gaz ou pétrole) ) acheter pour faire tourner ces panneaux solaires

Lionel_fr

Les panneaux chinois sont les moins chers au monde actuellement. Et à priori, leur longévité est bonne (?) Les éoliennes aussi mais là je crois qu’il y a des soucis de qualité.. La meilleure chose qui peut arriver aux européens (nous) c’est que la Grèce refasse du PIB et plein de business pour sortir de la faillite. En négociant ses panneaux avec la Chine en période de sur-production, elle a peut-être divisé son budget par 2 et conclu quelques affaires dans la région la plus favorable au monde pour le business. Penser que les grecs doivent nous renvoyer l’ascenseur par politesse en ces temps d’incertitude extrème, c’est leur mettre un boulet au pied qui pourrait nous faire tous couler. Les panneaux chinois permettent de facturer deux fois plus de Mwh pour le même investissement initial , vous comprenez ?

Dazibao

Il est d’ailleurs tout à fait préférable que l’aide des banques chinoises, conditionnées par des achats aux entreprises chinoises… se fasse plutôt dans l’achats des matériaux qui leur permettra de réduire leur dépendance énergetique aux variations du marché mondial. Il y a dix huit mois, Daniel Cohn Bendit au parlement européen, et les responsables du FMI, mezzo vocce, avait regretté que les allemands et les français tergiversent leur soutien à la réorganisation à la dette grecque, en accordant ce soutien d’abord avec des taux d’intérêts plus élevés qu’ils ne devraient, en cherchant à se servir sur la bête, mais de plus et surtout en conditionnant leur aide à ce que soit honorés les contrats d’armements qui font de la Grèce (et accessoirement de sa voisine, la Turquie), les pays qui consacrent la plus grande part de leurs ressources à leur défense nationale. C’était déjà le principe des plans de reconstruction comme le fameux plan Marshall au lendemain de la seconde guerre mondiale : en échange de l’aide, c’était l’achat, des productions américaines, depuis les produits chimiques, les engrais, l’armement, les avions, le cinéma, les produits alimentaires, jusqu’au chewing gum, au chocolat, au ketchup… il n’y a pas de petits profits. Ça paraît s’éloigner du sujet, mais en fait on aurait pu avoir des scénarios différents. S’il doit y avoir conditionnement de l’aide internationale et européenne, on aurait pu permettre à la Grèce qui dispose à la fois du vent et du soleil, d’utiliser largement son potentiel pour développer l’habitat passif, installer des systèmes de productions domestique et industriels, renouvelables, à partir des technologies européennes. Les allemand avaient tout à y gagner, les français y développer une filière et un savoir faire utile pour leur propre pays. Le choix a été fait d’encourager les industries mortifères, plutôt que de contribuer à résoudre les problèmes de gaz à effet de serre, de sobriété energétique, et de réduction des déficits commerciaux en produisant sur place l’énergie que l’on consomme. On aurait même pu concevoir que les allemands, leader en matière d’innovation dans les énergies renouvelables, investissent dans des joint venture avec la Grèce, pour développer une filière industrielle sur place, et profiter d’une main d’œuvre aujourd’hui moins coûteuse que la leur, et nourrir un cercle vertueux, pour ce pays. Les chinois ont fait preuve de plus d’intelligence, félicitations à eux. Nous avons manifestement les dirigeants politiques qu’on mérite.