La première hydrolienne française sera testée en avril

A partir d’un brevet de turbine dédiée au captage de l’énergie hydrocinétique des courants marins, Hydrohelix, une société quimperoise a développé une technologie basée sur un concept original d’écran de turbines posées sur le fond marin.

La société a présenté vendredi dernier, la Sabella D03, une hydrolienne de 3 mètres de diamètre pour une hauteur de 5,5 mètres. Début avril, ce modèle sera testé durant 6 mois dans l’embouchure de la rivière d’ l’Odet (29) par une profondeur de 19 mètres.

Stabilisée par un lest en fonction de la nature du fond, les rotors seront activés par le flux de la marée à une faible vitesse de rotation comprise entre 10 et 15 tr/mn. Ces tests grandeurs natures permettront de mesurer non seulement le flux du courant maritime passant par le rotor, mais aussi l’énergie électrique produite sans oublier l’incidence sur l’ecosystème.

La première hydrolienne française sera testée en avril Sabella D03 entre dans une phase importante du projet Marenergie, un projet industriel de 1 MW, labellisé par le pôle Mer de Bretagne en décembre 2005, et composé de 5 hydroliennes de 200 kW chacune pour 10 m de diamètre.

Le coût d’une Sabella reste de l’ordre de 750 000 €. Une partie de ce coût est subventionnée à hauteur de 40% par la Région Bretagne, par l’Ademe, par le conseil général, par Brest métropole et par la Communauté de Quimper. Les 60 % restants sont apportés par le consortium où l’on retrouve des industriels bretons.

Ce concept d’hydrolienne sous marine reste à ce jour le seul développement industriel français.

Articles connexes

5 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Guydegif(91)

La 1ère hydrolienne industrielle française ! Il en fallait une première! c’est parti. Bonne continuation et Bon courage sur cette voie afin de rapidement transformer l’essai à échelle plus substantielle ! A+ Salutations Guydegif(91)

Jean-claude

comme le dit fort jutement GUYDEGIF (sur Yvette j’imagine): ENFIN voilà une solution rentable susceptible d’être appliquée sur de nombreux sites du plateau continental et non nuisante à priori. cela nous liberera des éoliennes qui fleurissent impunément un peu partout au grand dam des riverains, des paysages, etc… NB: le nom HYDROLIENNE est déjà pris : c’est un dispositif flottant d’une hélice mue par le vent et destinée à brasser l’eau de lacs et lagunes pour lutter contre l’eutrophisation: breveté par la Sté AEROLAC cf: http://www.s-p-i-r-a-l-e.com

Sorgue

A mon avis on ne peut pas déposer “hydrolienne”, tout comme éolienne d’ailleurs..

Dan

Si on veut embrouiller la compréhension, on peut utiliser “hydrolienne” pour une éolienne qui brasse de l’eau “système Aérolac”. En fait, on pourrait à la limite appelé cela une hydro-éolienne (comme dans un article pour l’étang de Berre). Si on veut rester simple, on utilise hydrolienne quand la force motrice est l’eau et éolienne quand c’est l’air. Ca m’étonnerait que Aérolac ait breveté le nom. Le système n’est pas franchement nouveau. Quel est le rapport avec le lien s-p-i-r-a-l-e ??

Yp

ca fait plaisir(un quota de 50 caractères c’est farfeluuuuuuuuuuuuuuuuuu)